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    La Grâce
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    3,0
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    35 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Ce film russe, très mal distribué en France, a été pour moi une véritable découverte au dernier festival de Cannes.

    Alors, autant le dire tout de suite, La grâce est sûrement l'une des oeuvres les plus lugubres qu'on pourra voir cette année.

    Une fille adolescente et son père parcourent les paysages désolés des confins russes du sud au nord du pays, au volant d'un van délabré, projetant difficilement quelques films sur un écran de fortune, dans des localités qui suintent l'ennui et la violence.

    Le propos est donc désespérant au possible, la lumière est grise et blafarde, les dialogues épars. Les péripéties (celles d'un coming of age assez classique) flottent vaguement à la surface d'une sorte d'océan de dépression. Un des intérêts de ce voyage est sans conteste la Russie, dont on mesure ici l'immensité, et l'état de délabrement généralisé : tout semble y tomber en ruine.

    Il y a dans le film d'Ilya Povolotsky quelque chose de magique : une sorte d'étincelle toujours présente dans les yeux de l'actrice Maria Lukyanova, une beauté de fin du monde dans les paysages de la mer arctique, une mélancolie diffuse qui semble sortir de l'écran pour imprégner directement notre coeur. Probablement ce qu'on peut appeler la grâce.
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2024
    Les paysages semi-désertiques traversés par les personnages de Grace ne sont pas particulièrement accueillants. Battus par le vent et le froid, ils donnent l’impression que « l’été a été annulé » comme le disent les rares habitants de la région. Ils possèdent pourtant une beauté sévère et mystérieuse et c’est une description que l’on pourrait faire du film dans son ensemble. En effet, il n’est pas forcément aisé de trouver la porte d’entrée de ce film d’errance ou rien n’est réellement expliqué, mais une certaine récompense attend celle et ceux qui acceptent de s’y perdre.
    Dans ces paysages désolés d’un monde fantôme aux couleurs perpétuellement automnales, un homme et sa fille adolescente roulent à bord d’un van. On ne connait pas leur nom ni leur destination, la jeune fille d’environ 16 ans, est assez révoltée (Maria Lukyanova, magnétique), le père renfrogné ‘Gela Chitava), l’un et l’autre tout autant taiseux…le scénario donne délibérément très peu de contexte et les dialogues sont relativement peu nombreux. Père et fille n’ont trouvé que le silence pour transporter avec eux le poids de leurs solitudes endeuillées, ponctuées par des rencontres fortuites… Leur van contient le matériel d’un cinéma itinérant qu’ils viennent planter bon an mal an dans des coins où seuls des rustres peuvent survivre et où mêmes les poissons sont frappés de la peste…. Ils survivent en vendant de la nourriture et des boissons pendant les projections, trafiquotant des cassettes et des DVD...
    Tourné à l’ancienne sur pellicule, de la République de Kabardino-Balkarie à la mer de Barents, ce premier film de fiction a été tourné par Ilya Povolotsky avant la guerre de 2022…Il s’agit aussi du dernier film russe à avoir été sélectionné à Cannes (Quinzaine des réalisateurs) … Il en est ressorti sans récompense, et pourtant, il combine tous les ingrédients correspondant à la définition que beaucoup de cinéphiles ont d’un « grand film », c’est à dire une parabole taiseuse sur la condition humaine filmée avec lenteur et majesté dans des décors bruts (on est en droit de juger cette définition vieillotte ou imparfaite) …. Les dialogues sont minimalistes, les personnages aussi, au plus sept ou huit rencontres en deux heures…Ce n'est pas la chaleur humaine qui les caractérise, et le tout peut sembler austère, comme le climat et les paysages sans arbres… Je me suis demandé quel était le message du film, et le rapport peu évident avec le titre admirable...Ce n'est pas la grâce qui m'a touché, mais l’atmosphère âpre et désenchantée qui caractérise souvent le cinéma postsoviétique…
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2024
    La Grâce est porté par une douce poésie. Chaque plan est à couper le souffle, et nous transporte dans ce road trip familial. Son rythme lent et sa durée (2h) en font un film très contemplatif qui en rebutera beaucoup.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2024
    trop long, trop froid, trop misérabilisme, la grâce ne nous touche pas. on comprend la démarche de dénoncer ce qu est devenu la Russie mais au prix de quel ennui pour le spectateur lambda
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    C'EST PLUTÔT L'ENNUI...

    On s'ennuie à mourir devant ce film ultra lent avec des taiseux dans une Russie moche. Même le bord de mer est moche. Être "indépendant" ne justifie pas tout à l'aune de l'art. Dommage, ça doit vouloir parler d’adolescence et de deuil certainement. Je précise que je suis resté jusqu'au bout des 1h59, par respect des techniciens et acteurs du film, et sûrement dans le secret espoir d'un rebondissement...
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Portrait sans concession d'un pays où règne l'ennui, la désespérance, la violence, c'est sans doute le thème de ce film russe dont l'auteur choisit de ne rien dire, comme en témoigne le mutisme des personnages, témoignages de son désarroi ultime.

    Un père et sa fille parcourent les montagnes du Caucase à bord d'un van, afin de projeter des films à des villageois privés de distractions culturelles.

    La seule grâce qui sera accordée au personnage principal sera montrée dans un plan ultime qui renforce la noirceur du propos.

    Destiné au spectateur patient intéressé par le cinéma d'auteur, se rattachant au slow cinéma et au road movie (les préoccupations artistiques du hongrois Béla Tarr ne me semblent pas éloignées de ce titre russe) appréciera sans doute " la grâce" et l' horizon bouché dont il témoigne.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    337 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Ce premier film de ce réalisateur russe est bien réalisé quoiqu’un peu lent dans son déroulé. C’est néanmoins un bon road-movie à travers la Russie qui nous permet d’admirer les beaux paysages traversés par un père et sa fille. Sur le plan technique, les cadrages sont d’ailleurs plutôt bien réussis. Le film nous permet également de découvrir une partie de la Russie de la campagne où leurs habitants se sentent isolés et ont le blues. Par contre, le scénario manque un peu de rythme dans sa narration et certaines séquences nous paraissent longues et répétitives.

    Bernard CORIC
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Un film très lent – trop lent – qui analyse avec talent les relations difficiles entre un père veuf taciturne et sa fille unique au cours d’un road-movie dans les paysages froids et ingrats des steppes farouches du Caucase et de la mer de Barents – où je ne partirai certainement pas en vacances. Par certains côtés désolés ce film m’a évoqué le chef-d’œuvre de Fellini : la Strada... La mise en scène est très travaillée mais parfois absconse.
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    S’il n’était que contemplatif, « La grâce » ne nous dirait pas grand-chose…Mais par la maitrise des cadrages, le rythme du récit qui souvent se suspend sur l’immensité des paysages traversés ou un visage en gros plan, Ilya Povolotsky sait si bien rendre les contrastes de l’univers mental de sa jeune héroïne. Le film s’éclaire à mesure qu’il avance, et transcende ce road-movie en un envoutant portrait initiatique et périple de deuil.
    Âpre mais captivant…
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2024
    Un très beau film russe taiseux, contemplatif souligne par un décor magnifique et dure de l arriere pays soviétique, on ressent tout au long du film la dureté de cette vie et surtout le malaise et l incompréhension entre cette fille et son père dont on devine très rapidement de quoi il s agit.
    Un très beau film émouvant et une très belle interprétation de cette jeune fille qui porte le film
    thierry-xavier G.
    thierry-xavier G.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2024
    Tristesse par les paysages. Ennuie par des dialogues réduits au plus succinct ( une phrase/une réponse toutes les 10 minutes). Austérité des visages. Rudesse des personnages. J'ai cédé à la tentation de sortir au bout d'une heure.
    VLM
    VLM

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2024
    Un beau film, très bien réalisé. Encore un réalisateur russe inventif qui a des choses à nous montrer, à nous raconter. La Grâce/ le Bonheur est une œuvre artistique loin de toute superficialité.
    JnnT
    JnnT

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2024
    Exceptionnel, ce film.
    Une initiation couplée à un travail de deuil, avec, en arrière plan, la Russie du côté de Mourmansk, où tout est déglingué, les humains comme leurs œuvres, tout grandiose, désolé, rude comme la brutalité inhospitalière des paysages.
    Étonnant qu'un tel film n'ait eu aucun prix, aucune reconnaissance. Cruelle injustice qui ressemble fort à la cruauté représentée sans emphase, qui est celle de la vie même.
    siromenthe
    siromenthe

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2024
    On se laisse porter par la photographie époustouflante, sûrement éponyme du film; qui nous fait voyager avec les protagonistes et nous laisse, grâce a leur absence de dialogue, s’immerger avec eux et vivre la même houle, la même mer et le même froid qu’eux. Certains cadrages, notamment ce plan d’éolienne dans la bande annonce, est à la hauteur de sa promesse lorsqu’on le voit en grand écran. La colorimétrie est très diverse et propose, dans certaines scènes de nuit du van, un univers très spécifique. Une direction artistique donc, très réussie.

    Malheureusement cela ne contrebalance pas assez face à plusieurs faiblesses; De fait, un film lent pendant lequel on a parfois l’envie de regarder l’heure, et le temps s’écoule sans réelle accroche narrative. Et malgré le déplacement géographique constant des personnages, le spectateur, par le biais de la caméra, reste bien fixe.
    C’est d’autant plus frustrant que certaines scènes en caméra portée bien plus vives nous confirment que la réalisation maîtrise aussi ces codes de cinéma propre à film plus mouvementé.

    Et puis c’est ce genre de film dans l’ambiance cinéma d’auteur intellectuellement inaccessible où le silence entre chaque personnage -souligné par la lenteur des plans- est si présent qu’on pourrait croire que le film ne veut pas même pas dialoguer avec son audience, ce qui incite le spectateur à se distancer des personnages.

    C’est avec ce silence que de nombreux enjeux narratifs semblent se désamorcer d’eux mêmes par manque de clés données au spectateur.
    spoiler: Pourquoi la fuite du village ? Qui est cette femme sur la première séquence ?
    Des pistes d’interprétations sont données mais pas assez pour que la lassitude ne prenne pas le pas sur le scénario, spoiler: malgré la question du deuil dont on se doute au fur et à mesure qui est confirmée à la fin.

    Enfin le contraste sonore avec certains moments musicaux sont étonnamment amenés, où l’intensité dramatique que l’on se construisait de manière subjective et autonome nous est imposée sans que l’on comprenne quel rôle elle joue vraiment.
    Mal ed puch
    Mal ed puch

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2024
    Jamais vu film plus ennuyeux. Les paysages de la Russie sont moches même le bord de mer . Les personnages sonnent faux , on reste étonné de la fin . Heureux par contre que ce soit fini .
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