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    Vampire humaniste cherche suicidaire consentant
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    RedArrow
    RedArrow

    1 538 abonnés 1 495 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2024
    En plus de prétendre au titre le plus génial de 2024, "Vampire humaniste cherche suicidaire consentant" est bien ce genre de pépite à la teneur imprévisible, dans laquelle on se lance d'abord un peu de façon hasardeuse, aguiché par les bons retours entrevus dans son sillage, et qui, au final, vous emporte complètement avec elle par son ton irrésistible, par son approche étonnante du mythe vampirique au service d'une trajectoire de personnages bien partie pour nous laisser une grosse marque de canines en pleine jugulaire de nos émotions !

    Et si, dans un premier temps, on tend à rapprocher ce premier coup de gén... long-métrage d'Ariane Louis-Seize de la démarche du "Vampires en toute Intimité" de Taika Waititi, de par sa manière de nous présenter par un prisme absurde le quotidien bizarrement très rationnel d'une famille de suceurs de sang chamboulée par le comportement de leur cadette (et, bon sang, on rit vraiment devant ce modèle d'exposition extravagante !), il faut en réalité en imaginer une variation qui, sans se départir de son humour noir, va rapidement trouver sa propre voix pour épouser à la perfection le spleen adolescent de sa jeune héroïne dans tous les méandres les plus sombres que cela peut induire.

    Utiliser la figure du vampire en vue de traduire les affres de cet âge n'a certes rien de novateur mais rarement on aura vu une telle imagination pour en dénicher des contours métaphoriques toujours plus audacieux et inventifs collant au plus près de la spécificité existentielle de ses protagonistes principaux et, évidemment, du point d'équilibre improbable de la rencontre miraculeuse de leurs souffrances respectives. Entre Sasha (parfaite Sara Montpetit que l'on croirait tout droit sortie de l'imaginaire burtonien d'antan), jeune vampire n'acceptant pas l'obligation de tuer que sa condition implique -tout aussi oppressée par ses proches n'acceptant pas son choix que destinée de fait à une mort certaine faute de se nourrir- et Paul (également épatant Félix-Antoine Bénard), lycéen si brimé par ses camarades que l'idée d'en finir par ses propres moyens apparaît comme la seule issue salvatrice, on assiste en effet à un alignement des astres idoine pour que la route commune empruntée par ces deux âmes marginales devienne un pourvoyeur d'émotions d'une force immense, partagée entre une innocence sentimentale (toujours aussi richement symbolique) et un incoercible soutien mutuel que tous deux s'apportent face aux vents contraires soufflés par leurs espèces.

    Dans ce pacte où chacun devrait condamner l'autre en fonction de sa décision, "Vampire..." va donc réussir le tour de force de mêler les francs éclats de rire, les larmes issus des vagues à l'âme de deux êtres poussés à la dérive, la violence matérialisée par son univers de tourments trop souvent intériorisés et les balbutiements d'une romance à la pureté terrassante, le tout dans l'écrin d'une magnifique déclaration d'amour aux freaks -ou, du moins, ceux considérés comme tels par leurs pairs- et d'une ode à la différence toujours plus belle lorsqu'elle est le fruit d'une addition insoupçonnée de deux de ses composantes que rien ne devrait amener à s'allier ni même à s'aimer.

    Mais quelle merveille de premier film en provenance du Québec, bon sang ! À elle seule, la fabuleuse et lumineuse séquence de regards fragiles échangés entre Sasha et Paul sur "Emotions" de Brenda Lee nous aura planté en plein coeur un des plus beaux pieux émotionnels de ce début d'année cinématographique 2024 (et bien plus sans doute) ! Bravo et merci pour ça, Ariane Louis-Seize, vivement que l'on entende vite parler de vous à nouveau, un pareil talent ne peut désormais que récidiver.
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2024
    Vampire en toute fragilité
    Qu'il fut riche en films réussis ce premier jour au festival de Gérardmer ! Amelia's children, When Evil lurks, Sharksploitation, autant de diversité et d'informations que de bons moments de rage, d'humour et d'horreur.

    Mais le zénith est pour moi venu d'un film hors compétition au titre à rallonge directement sorti de la rubrique "petites annonces" d'un journal : Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.

    Comme l'a présenté la réalisatrice/scénariste québecoise Ariane Louis-Seize dont c'est le premier long-métrage après trois courts : "Si vous aimez les films avec du sang et des éclaboussures, [beuglements satisfaits de l'audience] et ben c'est pas du tout comme ça ! [rires]"

    VHCSC est avant tout une comédie romantique, avec des vampires. Oui, ça rappelle l'accroche de Shaun of the Dead et croyez-moi, vous rirez tout autant. On retrouve ici un film qui s'apparente à What we do in the shadows où vampires et problèmes existantiels cohabitent mais avec une tendresse et une profondeur bien plus appuyée.

    Si on rigole très vite lorsqu'on découvre Sacha et sa famille, la réussite majeure tient dans le parfait dosage entre comédie et drame. Sous chacun des rires se cache un malaise et des questions qui font écho à la différence, à l'acceptation de soi, à l'acceptation par les autres dans une adolescence pas toujours simple entre les attentes parentales et le méchanceté gratuite ambiante. Cette jeune vampire aux canines récalcitrantes va très rapidement remporter notre adhésion tant, sous-couvert d'une incapacité à se nourrir à la source pour cause d'empathie exacerbée que par sa manière bien à elle d'aller contre ce que tout le monde voudrait qu'elle soit.

    Et son salut passera par sa rencontre avec Paul, le suicidaire du titre.

    Pas besoin d'en dévoiler davantage. Laissez-vous porter par cette histoire à la justesse de tous les instants.

    Le moment est agréable, drôle à souhait entre des personnages attachants et des situations mémorables. Tout semble à sa place et on se délecte de chaque moment comme on sucerait paisiblement sa petite poche de sang. Les acteurs, le rythme, certains plans, certains moments, le récit, l'ironique empathie de notre vampire face à l'imbécilité et à la méchanceté de certains humains, VHCSC a réussi, en assemblant finement tout cela, à toucher le père que je suis et à lui soulever bien plus que des rires.

    Une réussite qui sous couvert de fantastique et derrière une pointe d'hémoglobine cache un beau message sur la difficulté pour certains à trouver leur place et sur ce qu'une rencontre peut parfois changer dans votre quotidien.

    Un film que je reverrais inévitablement avec ma femme et ma fille lors de sa sortie en salle.
    traversay1
    traversay1

    3 127 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Vampire humaniste cherche suicidaire consentant : tout le sujet du premier long-métrage de Ariane Louis-Seize (c'est son vrai nom ?) est parfaitement synthétisé par son titre. Loin de l'horreur et du gore (quoique), le film emprunte la voie de la comédie noire avec sérieux, autrement dit sans volonté parodique d'aucune sorte, reprenant quelques figures imposées du genre. Mais derrière son esthétique crépusculaire, assaisonnée à la sauce québécoise, transparaît un autre film, classique aussi, à savoir un récit d'émancipation adolescente, avec ses ingrédients obligés : affirmation de soi, contestation d'une autorité parentale traditionnelle, harcèlement scolaire, tendances dépressives ... La réalisatrice mélange avec bonheur et originalité ses différentes épices, apportant du sang neuf, c'est le cas de le dire, à deux types de cinéma éculés. Si le film connaît une certaine baisse de régime en son milieu, il se régénère ensuite, voguant vers un dénouement satisfaisant, abordant sans complexe un chemin poétique et romantique, sans se renier pour autant. Épatante, Sara Montpetit, déjà vue dans Maria Chapdelaine et Falcon Lake, symbolise joliment une vampire nouvelle génération qui revendique son indépendance et ses choix de vie. Une incitation vivante pour le don de sang.
    Audrey L
    Audrey L

    559 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2023
    Sang-timents partagés... On était assez curieux de voir ce petit film canadien au titre hilarant, aux personnages absolument adorables (Sara Montpetit et Félix-Antoine Bénard y sont pour tout), et très généreux dans tout ce qu'il a à dire sur l'adolescence, les femmes, et la modernisation de l'image du vampire (à ranger parmi les excellents modèles à la Taika Waititi). Ici les vampires ne sont pas de vilains monstres à dégommer, mais pas non plus des bellâtres pour comédies romantiques cuculs, non, ici ils sont une petite famille classique (enfin, presque, si on ne compte pas les tables à saignées...), soudée, mais dont la fillette a peur de tuer. Ses dents ne veulent même pas pousser, et les parents paniquent : sera-t-elle indépendante un jour ? Il y a une belle métaphore de la floraison sexuelle dans cette histoire de corps qui change avec la maturité et l'indépendance, surtout avec cette adorable jeune femme (on le répète : Sara Montpetit est magnétique) qui a peur de découvrir ses désirs, qui a peur de blesser l'autre et d'être "nulle" lors du passage à l'acte (vous voyez clairement de quoi on parle, et si jamais vous avez une quelconque raison de penser que le film fait des parallèles grivois ou balourds, vous ne pouvez être plus loin de la vérité). Le mal-être adolescent est très finement questionné, chez la jeune fille avec sa "première fois" qui l'inquiète énormément, et chez le jeune homme (on le répète : Félix-Antoine Bénard nous brise le cœur en un regard triste) avec ses pulsions suicidaires qui sont décrites sans jamais verser dans le drame facile ni l'humour noir méchant, on respecte son personnage au point de ne pas chercher à creuser les raisons de cette volonté mortifère (on voit qu'il est seul, qu'il en bave constamment avec les autres ados, qu'il est de nature à tout garder pour lui, alors le scénario trouve justement inutile de nous souligner ou sur-expliquer son choix, on nous le présente d'emblée résigné). Le film reste toujours élégamment sur le fil du rasoir de la comédie grinçante et des thématiques plus tragiques, se permet de jouer avec ses personnages (la scène de la danse statique devant le vinyle est vraiment réussie), avec nos attentes à leurs sujets (on craignait une autre fin, on s'est fait avoir : chouette !), met beaucoup de cœur là où on n'en attendait pas (le début avec le papa qui protège le droit de sa fille à ne pas fleurir, on a fondu, idem la fin sans rien dévoiler : on a plus que fondu). Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est un petit OVNI qui remet étrangement de la vie dans des personnages morts, remet de l'humain dans des créatures normalement monstrueuses, aborde des sujets graves (suicide et peurs paniques) sans oublier d'être léger et plein de compassion. Et c'est dans cette zone de magnifiques contradictions, jamais frustrées mais toujours consentantes, qu'on découvre un petit bijou inattendu.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    480 abonnés 926 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    La jeune vampire récalcitrante Sasha doit composer avec les attentes de sa famille, et trouver sa place au sein (ou en dehors) d'une communauté repliée sur elle-même. Fidèle à son titre-résumé, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est une brillante comédie bien acérée sur l'adolescence. Avec un ton particulièrement décalé, Ariane Louis-Seize s'empare de la figure mythologique du suceur de sang pour le replacer dans un pur coming-of-age, porté par son actrice principale (Sara Montpetit) et un tempo comique imparable tout en offrant quelques ruptures de ton mélancoliques. Un premier film qui ne manque pas d'idées...et de sang frais.
    AS69
    AS69

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Film magnifique et subtile. Le scénario est génial et les personnages finement travaillés. Un film de vampires dont on sort heureux. A voir absolument.
    dejihem
    dejihem

    118 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Le sous genre de film de vampires et parfait pour aborder toutes les thématiques possibles et actuel d’une société : là où la société Sud coréenne est marquée par la religion et la technologie (voir Thirst, ceci est mon sang), la société québécoise est marqué par une dissonance entre les fêtards et les dépressifs.
    C’est toujours intéressant d’une société par le prisme d’un film de genre, celui-ci est une pépite, je le recommande chaleureusement même, même s’il n’atteint pas la puissance d’Only Lovers Left Alive ou de Morse.
    Cinévore24
    Cinévore24

    301 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2024
    "-Je pensais que les humains avaient peur de la mort. -Je pense surtout que les gens ont peur de souffrir, de rester tout seuls."

    Après le touchant «Simple comme Sylvain» et le glaçant «Les Chambres Rouges», le cinéma québecois continue de poursuivre son chemin dans nos salles obscures avec ce film de vampires assez atypique, rien que de par son titre.

    Premier long-métrage réalisé et co-écrit par Ariane Louis-Seize, celui-ci nous conte l'histoire de Sasha, une jeune vampire introvertie (dont le look rappelle un peu un mix entre Mercredi Addams et Lydia Deetz dans «Beetlejuice») et assez différente du reste de sa famille, en refusant de chasser et de tuer pour se nourrir. Mais en refusant de faire du mal, elle risque bien de dépérir et de mourir.
    Sa rencontre, lors d'une réunion de dépressifs et suicidaires anonymes, avec Paul, un jeune humain lui aussi introverti, qui n'aime pas la vie et serait prêt à la donner pour une bonne cause, va changer la donne. Et amener le duo, lors d'une nuit fatidique, à réaliser qui ils sont et ce qu'ils veulent vraiment.

    Fort de ce postulat pour le moins original, un film au croisement du cinéma de genre et du récit initiatique, ponctué de touches humoristiques pince-sans-rire et bienvenues, et à l'esthétique nocturne & néons.

    Pouvant rappeler des œuvres comme «Vampires en toute intimité» (pour sa famille de vampires coincée dans les 70's) ou «Morse» (pour son histoire d'amitié pas comme les autres), le film est une métaphore des troubles identitaires et sexuelles de la jeune génération (à l'image de ces canines qui ne veulent pas sortir), de la pression, familiale comme sociétale, qui pèsent sur certains d'entre eux, et du mal-être qui peut en découler.

    Comédie d'horreur empreinte d'une douce mélancolie aux accents oniriques, ce «Vampire humaniste cherche suicidaire consentant» est un film modeste et prometteur, mais auquel il manque quelque chose pour en faire une œuvre vraiment marquante.
    Peut-être à cause d'un récit qui fait un peu de surplace par moments, et convoque certaines figures éprouvées du teen-movie et de la comédie romantique, déroulant un récit qui, lors de certaines séquences, s'avère assez attendu.

    Mais cela n'en reste pas moins une œuvre très plaisante à voir, entre humour et tendresse, entre horreur et découverte de soi, et qui se conclut de manière assez logique au vu du reste du film.

    Un premier long à découvrir, et devant lequel vous finirez peut-être accro.
    Alasky
    Alasky

    289 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    J'aime beaucoup le cinéma québécois et ce film m'a beaucoup plus, son ambuance sombre et horrifique, avec des personnagesattachantes
    eldarkstone
    eldarkstone

    187 abonnés 1 959 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    Drama-comique film des plus original et raffiné, avec un scénario unique, de belles images et des acteurs qui sortent du lot ! a voir absolument !
    capirex
    capirex

    72 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Original , ne serait-ce que de part son titre , et excellent film métaphorique qui compare les troubles identitaires de l’adolescence à une vampire qui rejette sa nature Ce 1er film d'Ariane Louis-Seize est pétri de bonnes idées et d'excellents dialogues .
    FaRem
    FaRem

    7 475 abonnés 8 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    SOS d'une vampire en détresse... Sasha n'est pas comme les autres de son espèce, c'est une adolescente (d'une soixantaine d'années quand même) qui se rebelle contre cette pratique de voracité et de meurtre, car elle exprime plus de compassion que d'appétit envers les gens. Après avoir fait ses dents plus tard que les autres, elle refuse de sauter le pas, mais elle y est forcée pour rester en vie, ce qui l'oblige à trouver une autre solution... Un dilemme existentiel qui se développe à travers un récit de passage à l'âge entre thèmes morbides avec cette réflexion sur la vie et la mort, et légèreté d'un teen movie avec deux personnages décrits comme des marginaux qui essaient de trouver leur place dans la société et au sein de leur famille et qui sont soumis à une pression familiale et sociale notamment Sasha qui est tiraillée entre ce qu'elle veut et ce qu'on attend d'elle. Une histoire simple et prévisible dont le concept aurait pu être plus poussé, mais Ariane Louis-Seize signe un premier long-métrage charmant à l'esthétique soigné et porté par un duo attachant. Pas mal.
    Corinne76100
    Corinne76100

    32 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Intérêt de ce film ? J'ai tenu 30 minutes. Dommage, malgré la présence de Steve Laplanche ..........
    Cinememories
    Cinememories

    443 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2024
    "Croquer la vie est aussi angoissant qu’il n’y paraît pour Sasha, une jeune adolescente qui n’assume pas ses obligations de vampire. Premier long-métrage habile avec l’humour et appétissant par la réflexion qu’il propose, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant constitue un récit d’apprentissage d’une finesse réjouissante. Le repas est servi avec modération !"

    "En Suède (Morse), en Iran (A Girl Walks Home Alone at Night) et à présent au Canada, ces femmes vampires voyagent de plus en plus sur les grands écrans. Sans pour autant suivre la logique à laquelle les mythes folkloriques des buveurs de sang nous ont habitués, le tandem Ariane Louis-Seize et Christine Doyon nous prend à revers avec cette comédie dramatique rafraîchissante et qui ne manque pas de mordre avec humour."

    "Tout n’est pas drôle pour autant et c’est dans le dernier acte que le jeune duo (Sasha-Paul) parvient à justifier une complémentarité inespérée et vivifiante. C’est ainsi que ce conte moderne et fantastique déroule sans peine son aspect onirique, d’une pudeur et d’un ludisme assez rares pour qu’on prenne la peine d’en discuter. C’est pourquoi Vampire humanité cherche suicidaire consentant est une petite pépite du cinéma québécois, de plus en plus créatif et présent sur les écrans."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Morgan Blaise
    Morgan Blaise

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Excellente surprise du festival de Gerardmer. Le film nous plaque une sourire au visage du début à la fin. La musique est excellente, les acteurs également. Le rythme est très bon. Vraiment un plaisir à regarder
    Les meilleurs films de tous les temps
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