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    Section spéciale
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    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    113 abonnés 2 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2008
    LE COUPERET. Interressant sujet, casting d'époque allechant mais Costa Gavras manque de mordant.
    AMCHI
    AMCHI

    5 232 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Comme pour L'Aveu malgré un sujet passionnant Costa-Gavras nous sort un film relativement peu passionnant à suivre, une narration quelque peu syncopée mais surtout un ton trop scolaire alourdi par des discussions un peu trop sérieuses et un manque de souplesse font de Section spéciale un film partant d'une bonne intention un ensemble ennuyeux et n'ayant aucun impact sur le spectateur. De plus l'abus de gros plans (zoom à gogo) fatigue et si Section spéciale n'est pas froid c'est un film sans chaleur sans doute à cause de son sujet mais malheureusement qui ne dégage aucune émotion. Encore un point ce film datant de 1975 donne l'impression d'avoir était réalisé 10 ans plus tôt.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    546 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Merci à Costa-Gavras d’avoir mis en scène un tel film qui restera avant tout un témoignage de ces ‘’sections spéciales’’ des années 41/44 à Paris sous l’occupation allemande. Le cinéma, cela sert aussi à témoigner. Ici, le talent des acteurs est bien utile pour nous faire comprendre le mécanisme de la justice lorsqu’elle n’est pas exercée en toute indépendance ou qu’elle sert de prétexte à des fins 100% politiques. Dans ces conditions, il est impossible de juger les comportements humains qui dépendent plus de la peur et de l’esprit de survie que de l’éthique et du droit au sens noble du terme. C’est juste une œuvre édifiante et utile pour les jeunes adultes de toutes les générations qui sauront en tirer profit. Le message de Costa-Gavras porte sur la nature humaine, il lui tient à cœur, il est clair. Cela ne doit plus se produire et c’est bien là l’intérêt majeur de la communauté européenne. ‘’Section spéciale’’ est une œuvre essentielle plus qu’un grand film qu’il faut voir et garder en mémoire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2023
    Porté par un casting solide, un film réquisitoire passionnant et glaçant, malgré quelques longueurs, qui dissèque les rouages des tribunaux d'exception asservis au Régime de Vichy. 3,75
    Ti Nou
    Ti Nou

    439 abonnés 3 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2019
    Costa-Gavras continue avec "Section spéciale" à s’interroger sur les dictatures. À travers l’histoire de ces tribunaux d’exception mis en place par le gouvernement de Vichy, il aborde la façon dont elles peuvent prendre le contrôle du système judiciaire.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    214 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2023
    La filmographie de Costa-Gavras n'est pas parfaite, le bonhomme, toujours aussi engagé (pas le genre de réalisateur à faire une comédie romantique), n'ayant pas livré que des oeuvres impérissables. Mais dans les années 60 et 70, il transformait en or tout ce qu'il touchait. "Z", "L'Aveu", "Etat de Siège", "Un Homme de trop"...
    Dans "Section Spéciale", film encore une fois porté par un casting ahurissant réunissant notamment Pierre Dux, Louis Seigner, Yves Robert, Michel Galabru, Jacques Perrin (le fidèle costa-gavrassien), Michael Lonsdale, Bruno Cremer ou bien encore Jacques Spiesser spoiler: (dans le rôle du jeune colonel Fabien)
    , et il y en à d'autres encore à citer, dans ce film donc, Costa-Gavras s'attaque à l'Occupation, et aux tribunaux spéciaux organisés par Vichy, sous contrôle allemand, pour juger les terroristes, comprendre, les Résistants spoiler: , et on imagine bien que la sentence sera, souvent, radicale
    .
    Il fallait oser, 30 ans après la fin de la guerre, faire un film aussi âpre, sur un sujet aussi polémique et tabou (aussi bien dans le milieu judiciaire français qu'en général). Mission amplement réussie pour ce film excellent et qui, comme toutes les réussites de ce réalisateur engagé, laisse un bon gros goût de cendres dans la bouche.
    Charlotte28
    Charlotte28

    100 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Adoptant une réalisation proche du documentaire (alors que la voix du réalisateur s'entend distinctement) ce drame historique illustre parfaitement la délicate notion de "raison d'état" au nom de laquelle certains laissent libre cours à de vindicatifs ou extrémistes penchants sous couvert d'une cynique comptabilité humaine - véridique ! - tandis que d'autres se cramponnent à leur humanité ou à leur sens de l'honneur - à moins qu'il ne s'agisse d'une autre forme d'orgueil... En décortiquant une affaire emblématique des liens entre l'occupant nazi et le régime de Vichy, le récit questionne notre rapport à la justice, à la loi, à notre conscience sans véritable manichéisme, chacun portant failles et forces. Portés par d'excellents comédiens impliqués, les dialogues oscillent entre une artificialité théâtrale et une pertinence politique, sarcastique, âpre que renforce la symbolique des séquences encadrant la narration. Edifiant...
    Philippe C
    Philippe C

    84 abonnés 1 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Costa Grava signe là un film politique pour dénoncer le régime de Vichy et illustrer la manière dont le gouvernement, sous l'égide de Pétain, en se donnant l'excuse d'accepter le mal pour éviter le soi-disant pire, allait au devant des attendes de l'occupant et pointe du doigt la justice française qui, du ministre au bourreau, en passant par les juges, procureurs et mêmes avocats, acceptent qui de rédiger et promulgue rune loi à effet rétroactif, qui choisir parmi des prisonniers de préférence juifs ou communiste et des déjà condamnés pour de courtes peines, pour les juger et le condamner à mort dans une parodie de procès. A l'exception d'un juge pressenti pour diriger ce tribunal d'exception qui refuse le poste et d'un autre qui s'oppose aux verdicts, tout ce beau monde par conviction, peur ou mimétisme se laisse aller à ce simulacre. A tel point que les allemands eux-mêmes apparaissent plus modérés dans leur vision des choses
    Je reproche à ce film de manquer de finesse, d'être sans nuance, d'instruire seulement à charge. Il aurait pu être plus subtil dans son réquisitoire, et amener le spectateur à se poser davantage la question : qu'aurais-je fait à la place de ces magistrats ?
    Belle brochette d'acteurs qui sont à la hauteur de leurs mauvais rôles
    cylon86
    cylon86

    2 316 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Costa-Gavras, cinéaste toujours prompt à dénoncer les injustices et le totalitarisme s'empare une fois de plus d'un sujet brûlant avec "Section Spéciale" sur la mise en place, sous le régime de Vichy durant l'Occupation, de tribunaux d'exception permettant de condamner des accusés avec une rapidité implacable et sans aucun sens de la justice. Certes, déjà plus de trente années ont passé depuis ces événements quand Costa-Gavras s'y attaque (avec moins de rapidité que pour "Z" ou "État de siège") mais il le fait avec plus de rapidité qu'un gouvernement français qui n'a jamais condamné les exécutants de ces basses besognes, parodies d'injustices mises en place simplement pour contenter l'occupant nazi et se donner bonne conscience. Comme pour "Z", le réalisateur adopte les mêmes ressorts pour faire fonctionner son film : une objectivité salvatrice jamais ostentatoire, une mise en scène sobre, une pléthore de personnages et, bien entendu, un sacré casting comme cerise sur la gâteau, chacun incarnant son personnage sans jamais se tirer la couverture, tout simplement au service d'un récit à la mécanique bien huilée. Louis Seigner, Michael Londasle, Pierre Dux, Claude Piéplu, Bruno Cremer, Jacques Perrin, Jean Bouise ou encore Julien Guiomar (et même Yves Montand lors d'un petit caméo improbable) font donc partie de l'aventure et donnent du corps à un film qui n'hésite pas à montrer la France sous un jour peu glorieux, prouvant la force de frappe d'un cinéaste toujours prêt à faire feu.
    this is my movies
    this is my movies

    652 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    (...) Pour cela, Costa-Gavras fait vite et les personnages s'appellent d'abord par leur titre et très peu par leur prénom. Ensuite, il masque la figure du maréchal, qui n'apparaît que via sa voix ou bien ses bras, ce dernier intervenant à des rares occasions lors des débats, généralement en tapant de la pointe de son crayon sur la table histoire de marquer son mécontentement et son impatience. Les scènes s'enchaînent de manière rythmée et fluide, chaque étape nous est présentée la manière la plus directe possible et on assiste à un défilé de 2nds rôles tout bonnement ahurissant tandis que la machine judiciaire s'emballe. (...) Ensuite, Costa-Gavras donnera du rythme à son film par un mouvement incessant, aussi bien dans le cadre que via des travellings virtuoses. Enfin, son travail sur le son et le montage s'avère parfois déstabilisant, la musique envahissant souvent les plages de dialogues ou bien certaines conversations étant soudain interrompues par un personnage secondaire qui déplace l'intrigue ailleurs, dans les recoins sombres du cadre. On se rend ainsi compte que le plus important ne se décide pas forcément dans les faces à faces mais ailleurs, dans les chuchotements échangés entre deux portes. (...) Et puis viennent ensuite les scènes de prétoires, des morceaux de bravoure dialogués avec brio, joué par des acteurs convaincants et qui se sont emparés de leurs rôles avec beaucoup de force. Je pense notamment à Jacques Rispal, qui incarne un immigré polonais condamné à mort pour un délit mineur ou bien à Yves Robert, gentil garnement qui a commis de nombreuses bêtises durant une jeunesse turbulente et qui se retrouve là presque par hasard, condamné par un passé lointain. Et que dire de Bruno Crémer, tout simplement génial en ancien journaliste qui coupe court à sa parodie de jugement et qui retourne le tribunal (voir plus haut), provoquant la colère de son juge, le grand Claude Piéplu qui régale lui aussi en juge arriviste, prêt à tout pour obtenir une promotion et plaire à sa jeune épouse. Le ton est acide, mordant, dérangeant, questionnant sans cesse notre sens morale et notre conception de la Justice. La critique complète ici
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    36 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    Un film prenant qui a 40 ans. Une autre façon de montrer la France occupée par l’Allemagne pendant la seconde guerre. Une autre vision intéressante. ----Février 2016----
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    115 abonnés 1 589 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Critique acérée du régime vichyste par le franco grec Costa Gavras, ce film est profondément politique et s’appuie sur une période noire de l’Histoire de France… mais comment aurait-il pu en être autrement lorsqu’un auteur infatigable défenseur des droits et pourfendeur des injustices s’empare d’un tel sujet ?
    1941, Hitler s’attaque à l’URSS. Les communistes français décident de rejoindre la résistance et via la colonel Fabien abatte un soldat allemand en plein Paris. Les allemands attendent une réaction ferme du gouvernement de Vichy ; ces derniers craignant des représailles allemandes sur la population vont aller bien au-delà de leurs espérances… Sous couvert de raison d’Etat, en une semaine seulement, ce gouvernement s’assoie sur le principe fondateur de la démocratie française de séparation des pouvoirs ; et vont donc par la loi légitimer la peine de mort envers des opposants aux régime. Dans ce régime on promulgue des lois avec effet rétroactif, on fait pression sur les juges, on édicte des lois destinés à une partie seulement de la population, on choisit les juges,… Toutes ressemblances avec des faits similaires actuels dictés aussi parfois par la raison d’Etat serait fortuite… Mais c’est fou comme l’histoire peut bégayer. Et dire que l’Etat trouve toujours des hommes pour faire appliquer des ignominies par couardise, par conviction ou pire par ambition.
    Violent réquisitoire pas toujours subtile ; Costa Gavras accuse tout en décortiquant précisément les rouages institutionnels amenant au totalitarisme et à l’arbitraire. Et il montre bien comment le système vichyste met tout en œuvre pour donner apparence légale aux décisions les plus abjectes ; l’Etat fait la loi, l’Etat fait loi… çà fait froid dans le dos, montrer de manière aussi directe. Dans le lot de tous ces hommes intellectuellement compromis, le plus abject reste le ministre de l’Intérieur instrumentalisant la justice pour assoir son autorité. Et puis la description du petit théâtre du régime d’opérette est un grand moment ; tous ces ministres loin de Paris vivant comme des curistes, occuper plus que tout à prendre soin d’eux… Le choix de s’installer dans une station thermale avait du bon pour ces vieux messieurs.
    Film coup de poing fort utile pour rappeler les valeurs de la République… Même si le trait est appuyé.
    Justement récompensé du prix de la mise en scène à Cannes en 1975.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Troisième film que je vois de Costa Gavras (le premier est Amen), je trouve que le sujet est bien maîtrisé, et arrive à raconter l'histoire avec une réalité historique sans faille. Le réalisateur dénonce là une volonté de briser la vérié et s'insurge contre la politique. Les acteurs de talent de premier et second plans (Lonsdale, Piéplu, Bouise, Perrin, Seigner, Galabru,...) assènent véridiquement, de par des dialogues finement ciselés, des erreurs du passé.
    A voir ne serait-ce qu'une fois pour l'Histoire. Merci !
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    266 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2009
    l'un des monuments inédits à propos des actes isolés de la resistance et l'armee des ombres; ainsi cette loi choquante passée dans le plus grand silence par le gouvernement de vichy fait débuter l'intrigue avant l'assassinat certes lâche de l'officier allemand. Un innocent est donc entraîné dans une parodie de procès dans lequel les traîtres enflent au maximum des particules de vérité ou adoptent un discours extrême avant de se retracter, comme si Lafarge était le seul resistant du tout Paris quand on oublie les règles mesquines de sa cellule. Une atmosphere délétere ou regne une ambiance admirablement recréé, telle de toute façon le sérieux débile de ces miliciens.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    81 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Costa-Gavras racontait dans ce film une histoire relativement peu connue de la France de Vichy, celle de la mise en place de tribunaux d'exceptions et plus spécialement des « sections spéciales », destinées à prononcer des condamnations à mort sans charge ou presque des opposants politiques, afin de donner des gages à l'occupant allemand, en particulier après l'attentat du métro Barbès par le colonel Fabien. Comme toujours, le cinéaste – ici avec son co-scénariste Jorge Semprun – saisit avec une intelligence remarquable les coulisses de la création des ces instances d'exception, au cours d'une période où la séparation des pouvoirs politiques et judiciaires n'existait plus qu'en rêve. Il réalise un film très documenté, d'une très grande finesse politique, disséquant les comportements des uns et des autres, qui agissent en fonction des informations dont ils disposent, du sens du vent, de l'évolution des rapports de force, de leurs ambitions personnelles...et trop rarement de leurs valeurs et convictions profondes. Son long-métrage dresse ainsi le sombre constat d'une logique collective écrasant sans mal les positions des éléments les plus modérés. Un film porté par une flopée d'acteurs magistraux, dont Michael Lonsdale, dans le rôle du terrible ministre de l'Intérieur Pierre Pucheu, Louis Seigner, Claude Piéplu, Jacques Perrin, Michel Galabru (dans un rôle court mais exceptionnel), Julien Guiomar, Jean Bouise, Bruno Cremer ou encore Yves Robert. La mise en scène est remarquable, parvenant à dire tant de choses en si peu de plans. Costa-Gavras, ou comment faire d'un scénario a priori complexe et aux enjeux multiples un film passionnant, engagé et implacable dans sa dénonciation.
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