Un western moyen, ce qui est principalement du à des acteurs pas terribles, notamment Hearl Holliman qui peine dans le rôle de m'affreux. Mais c'est aussi du à la mièvreté du scénario, qui s'accélère à la fin, un peu trop tard. A noter la bonne perfomrance de Kirk Douglas.
Avec Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train From Gun Hill) John Sturges signe un très bon western que l'on pourrait croire directement inspiré d'une tragédie antique : Matt Morgan, le héros, veut venger sa femme voilée et tuée par le fils de son ami d'enfance.
Il ne manquait que 2 monstres sacrés du cinéma pour accompagner un scénario à rebondissements. Kirk Douglas, qu'on ne présente plus, livre une très belle performance et Antony Quinn lui tient bien la réplique. Les deux acteurs créent toute la tension dramatique à l’œuvre dans le film.
Ce western urbain est d'une grande humanité et fait voler en éclats les codes sociaux souvent attachés au genre : une femme (qui n'est pas un caricature) participe de beaucoup à l'intrigue et tout homme, grand propriétaire ou indien, est égal face à la loi personnifiée par Matt Morgan.
Le Dernier Train de Gun Hill est un film complexe et très moderne, abordant des thèmes comme l'égalité, l’amitié, le racisme, l’amour paternel tout en combinant des scènes d'action et un bon suspense. En résumé, c'est un film plutôt méconnu mais qui vaut vraiment le coup.
Kirk Douglas et Anthony Quinn sont vraiment 2 grands acteurs qui crèvent l'écran et leur confrontation a vraiment de l'allure Ce "dernier train pour Gun Hill" n'est pas sans rappeller "Le train sifflera 3 fois" avec un compte à rebours fatidique au bout duquel l'un des 2 monstres triomphera. Les 10 dernières minutes du film sont ainsi très prenantes avec une tension palpable. On regrettera juste que ce film de 1960 ne mette pas suffisamment en avant le duel final une nouvelle fois expédié... A ce niveau, le constat est vraiment unanime : Sergio Leone a vraiment révolutionné le genre. En dehors de ça, le scénario et la mise en scène sont au top et la photographie magnifique, rendant ce western très esthétique.
Je ne suis pas fan de western, et pourtant "Le dernier train de Gun Hill" m'a intéressé. Bien entendu les prestations de Kirk Douglas (shérif Matt Morgan) et d'Anthony Quinn (Craig Belden) y sont pour beaucoup. Et c'est également un film évoquant des valeurs aussi diverses que le racisme, la résistance, le droit, le courage, l'éducation, la famille. L'action est bien menée et le suspense permanent.
Comme "Le train sifflera trois fois", "Le trois heures dix pour Yuma", cet excellent film reprend le thème d'un Shérif, d'un marshall ou bien d'un suppléant qui fait son devoir envers et contre tous jusqu'à l'arrivée d'un train. On ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec le "trois heures dix pour Yuma" et il y a de bonne raison. Le succès de ce dernier film, à la superbe histoire et aux remarquables interprétations du mésestimé Van Heflin et de l'injustement oublié Glen Ford, avait claqué le pif des producteurs avares ayant refusé la couleur ainsi que le cinémascope au réalisateur. Les studios reprirent alors le fil rouge de l'histoire, choisirent deux des plus grosses vedettes de l'époque, Anthony Quinn et Kirk Douglas, puis, il déployèrent cette fois La gigantesque Vistavision et un technicolor des plus somptueux de l'époque. Ils confièrent aussi la BO à l’inoubliable Dimitry Tiomkins et la réalisation au technicien génial John Sturges. Le résultat fut cette excellent divertissement à la tension rondement construite et au final aussi efficace que sobre.
Classique dans son intrigue et sa réalisation, Le Dernier train de Gun Hill cherchait à renouveler la formule gagnante de Règlement de comptes à OK Corral en reprenant la même équipe technique et artistique (par contre Anthony Quinn remplace Burt Lancaster). Cette fois, le cinéaste s’inspire fortement des intrigues proches de celle du Train sifflera trois fois ou encore de 3h10 pour Yuma, si bien que la seconde partie du film perd un peu de son intérêt si l’on a déjà vu les deux œuvres précitées. On apprécie en tout cas la réalisation racée, le luxe des décors, le soin maniaque apporté à la photographie et le jeu toujours inspiré de ses acteurs charismatiques. On notera également que les Américains n’ont pas attendu le western italien pour entamer une mutation idéologique. Ici, le héros est bien marié à une Indienne, par ailleurs victime du racisme ordinaire, vu comme une abomination dans ce long-métrage que l’on pourrait donc qualifier de progressiste. Il s’agit d’un autre élément à mettre au crédit de ce western décidément attachant.
Avec Soleil Rouge, le Dernier Train de Gun Hill est le film qui m'a initié au western. Je l'avais vu pour la première fois alors que j'étais enfant lorsqu'il passait à la télévision. Enfin, j'avais vu la deuxième partie et j'en suis resté très marqué. Laissez-moi dire que ce film est une totale réussite. Un western profond et maîtrisé avec une redoutable efficacité notamment grâce au talent de John Sturges (les Sept Mercenaires) et à la présence de deux grands acteurs, Kirk Douglas et Antony Quinn qui dominent le film de bout en bout. Un film culte, sous-estimé et qui mérite d'être davantage connu. En plus d'être l'un des meilleurs westerns de tous les temps (je suis totalement sérieux !), ce film est également un puissant réquisitoire anti-raciste.
Ce western assez académique vaut particulièrement le détour pour la confrontation entre Kirk Douglas et Anthony Quinn. John Sturges prend 2 thèmes forts, la vengeance et le dilemme, pour développer un histoire convaincante, très bien mise en scène et agrémentée de magnifiques images, notamment au début. L'action est au rendez-vous avec quelques belles fusillades mais on aurait aimé davantage dans le duel final Douglas/Quinn, un peu expédié, le spectateur ayant été chauffé à blanc par son attente tout au long d'un développement qui voit leur relation se dégrader en flèche. Ce film souffre aussi légèrement de sa comparaison récurrente avec l'excellent « 3h10 pour Yuma » de Delmer Daves sorti 2 ans plus tôt. L'ensemble reste tout de même efficace et de bonne facture.
Un western solide s'appuyant sur 2 légendes du cinéma américain Kirk Douglas et Anthony Quinn . Le film ne présente rien de révolutionnaire mais présente en revanche un excellente maîtrise des fondamentaux du genre , un histoire d'hommes mettant en avant l'honneur et la justice dans un grand ouest américain où règne la loi du plus fort . Le scénario réussit tout de même à ne pas sombrer dans un histoire trop manichéenne car si l'on a bien ici un shérif intègre ne s'écartant jamais du droit chemin magistralement incarné par Kirk Douglas et des méchants sans aucune morale , ceux-ci ne sont que secondaires et l'adversaire de notre shérif est bien plus complexe que le simple méchant . En effet ici , le shérif est confronté à son meilleur ami qui avant tout veut protéger son fils , lequel n'est autre que le meurtrier de la femme du shérif , une histoire complexe donc , qui sort de l'ordinaire et parvient clairement à accrocher le spectateur . Côté action et réalisation là encore c'est du solide , bagarres et fusillades très réussis , plans et scènes de qualité qui se succèdent , en même temps il aurait été étonnant qu'il en soit autrement pour un film de John Sturges , un des maîtres du western qui signe ici une oeuvre de qualité qui ravira les amateurs du genre .
Rien d'extraordinaire. La mise en scène et le scénario sont plutôt basiques : on retrouve les stéréotypes classiques des westerns de ces années 50 (sauf sur un point - et c'est plutôt remarquable pour l'époque : ce film défend la mixité et critique le racisme). Après un début très médiocre, la suite du film a une dramaturgie plutôt originale et l'attention se maintient surtout grâce à la sensibilité des personnages joués par Kirk Douglas et Anthony Quinn. Bref, malgré l'absence notable de souffle narratif, ce film n'est pas déplaisant à voir.
Ce film n'est pas sans nous rappeler "3:10 to yuma" de Delmer Daves sorti 2 années plus tôt en 1957. En effet tout le suspense du film repose sur le train qui ramènera le condamné pour être jugé. La majeure partie du film repose sur l'attente de ce fameux train de 21h00, comme dans "3:10 to Yuma", le héros attendra bien sagement dans une chambre d'hotel, il y aura donc triturage de cerveau, et comme dans le film de Delmer Daves, le héros est seul contre tous, l'hotel est cerné de bandits, et la ville est hostile au shérif... En gros on prend un film et on change un peu le scénario... Pour conclure cela reste quand même un excellent western malgré l'énorme plagiat donc ce film fait preuve, et mention spéciale une fois de plus a Kirk Douglas et bien sur Anthony quinn !
Mieux que "Les sept mercenaires" mais moins bien que "Règlement de comptes à O.K. corral", John Sturges réalise avec "Le dernier train de Gun Hill" une oeuvre incontournable du western hollywoodien, incontournable pour son interprétation, pour sa dramaturgie et pour le face à face entre Kirk Douglas et Anthony Quinn.