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    Païsa
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    3,9
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    15 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Grandiose en mise en scène, un Rosselini de grande qualité. Cependant on préfèrera Allemagne année zéro ou Rome ville ouverte où le tout est mieux fiscellé et moins attendu.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2009
    Deuxième film de la trilogie néoréaliste de Roberto Rossellini, «Paisà» (Italie, 1946) se découpe en six scènes qui trace l’avancée des troupes américaines sur le territoire italien. De Sicile aux marais du Pô, la cartographie que dessine en creux les lieux du film présente un pays détruit, croulant sous les ruines d’un fascisme dévastateur. Chacune des scènes, qui apportent au film sa dramaturgie, applique un contre emploi des canons américains. L’époque n’est plus à l’intelligibilité totale. La barrière des langues, des cultures et des usages défavorise toute capacité de transmission. Difficile dès lors de transmettre un ordre, de transmettre une idée ou un sentiment. L’avancée des G.I. est ralentie par une incapacité totale à communiquer. L’histoire du cinéma a retenu Michelangelo Antonioni comme un cinéaste de l’incommunicabilité or «Paisà» témoigne que Rossellini avait déjà fait sien ce phénomène moderne. Le moyen esthétique avec lequel Rossellini transmet cette nouvelle donne sociale bouleverse, en son époque et aujourd’hui encore, les codes de narration selon Griffith et Eisenstein. Il n’est plus question, pour Rossellini de raconter une histoire. Le réel est l’histoire de l’homme en tant qu’il est la condition aliénante de la conscience humaine et le cinéma, dans son devoir universel, se doit d’être porteur de l’histoire des hommes. Rossellini fait du réel et de la réalité l’outil premier de la création. Bien que «Paisà» emprunte quelques codes du mélodrame, notamment pour les très belles scènes du G.I. avec l’enfant voleur et de la prostituée avec le G.I., il révolutionne, dans le sillon de «Roma citta apertà» et préfigurant «Germania anno zero», la pratique même du cinéma. Si certains, au terme de la première décennie du deuxième millénaire, occultent la révolution engendrée par Rossellini (à travers tout son cinéma), il en est d’autre qui, dans un acte d’une grande valeur artistique, se souviennent des grands films néoréalistes comme «Paisà».
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    Le pari du film à sketchs était osé et se révèle moyennement convaincant. Je ne dirais pas qu'une histoire est clairement moins intéressante qu'une autre, ni que l'une d'entre elles sorte véritablement du lot, mais le procédé de réaliser une succession d'intrigues a pour conséquence un rythme haché et une impossibilité d'identification aux personnages. Il y a tout de même bien une cohérence entre ces sketchs: la fin de la guerre et les tensions entre "partisans", allemands et américains. Maigre connexion que celle-ci, trop générale, et pas suffisamment exploitée tout au long du film. Mais "Paisà" n'est pas raté pour autant. Rossellini avait mis la barre tellement haute avec "Roma, città aperta" que j’attendais énormément de celui-ci. Reste des moments particulièrement émouvants, comme ces tentatives de dialogues entre des enfants italiens et des soldats américains, ou encore l'épisode du monastère à la fois drôle et grave. Un film inégal centré sur la parole et la libération d'un pays.
    Plume231
    Plume231

    3 464 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Autour de six récits qui n'ont que pour points communs de se dérouler pendant la guerre et d'être présenté dans un ordre chronologique, Roberto Rossellini a montré dans un style quasi-documentaire et ultra-réaliste les ravages et les blessures qu'ont engendré le conflit qu'elles soient collectives ou individuelles. Ici pas la moindre trace d'emphase ou de noblesse, ici c'est l'égoïsme et l'incompréhension entre les êtres qui règnent en maître. Le moment le plus marquant est sans conteste la traversée d'un homme et d'une femme qui cherche à rejoindre son ami à travers l'Arno partagé par la présence des allemands, des facistes et des résistants italiens. L'angoisse pavient sans mal à gagner le spectateur. Rossellini ne se permet pas non plus la plus petite touche d'espoir même pas, au contraire plutôt, dans le dernier récit. La guerre est cauchemardesque et elle est présentée telle quelle. La fin d'un récit arrive brutalement et on n'a pas encore compris ce qui vient de se passer qu'on doit immédiatement passer au suivant. Porté des acteurs pour la plupart non professionnels convaincants, "Paisa" est un film à la réalisation parfois confuse mais qui présente des moments très forts. Une oeuvre qui n'a rien perdu de son impact.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    Même si j’avoue une préférence pour les 3 premiers, les six films sont forts par leur portée historique et le réalisme cru de leur narration. Il y a une sorte de fatalisme italien qui d’un côté voient leurs libérateurs mais leur malheur reflété dans les yeux de l’étranger
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Paisà conte la reconquête de l’Italie par les Alliés de 1943 à 1945 vue à travers six sketches (pour compenser les moyens techniques et matériels donnant ainsi une synthèse des évènements et des ellipses de temps) ayant pour cadre une ville ou une région italienne. Rossellini, après « Rome, ville ouverte » dresse un portrait de l’Italie toute entière à l’heure de la Libération. On y voit un commando américain qui débarque sur les côtes siciliennes, des enfants affamés qui volent des chaussures à un soldat noir, un G.I. qui revient à Naples pour revoir une jeune fille dont il est amoureux, une infirmière américaine qui recherche un compatriote qu’elle ne retrouvera que mort, un couvent franciscain où les moines tentent de convertir deux aumôniers (un juif et un protestant), dans le delta du Pô, les soldats allemands massacrent des partisans italiens et américains. Le découpage en sketches donne une impression de reportages pris sur le vif, un aspect documentaire épuré où l’émotion n’est pas dissimulée et remplie d’une poignante dignité. Rossellini, par une pureté de style, dépeint encore une fois sans artifices les massacres physiques et psychologiques de la guerre sur les hommes. Aucune morale n’est faite, seuls content les constats. Paisà n’atteint peut-être pas le chef d’œuvre « Rome, ville ouverte » (les sketches sont inégaux) mais possède encore aujourd’hui un véritable impact émotionnel. Rossellini met en scène l’homme de la rue dans le décor naturel, celui de l’Italie ravagée par les désastres de la guerre, le marché noir et la pauvreté. Le cinéaste filme la souffrance, la résistance du peuple italien (le dernier segment avec les longs travellings suivant le cadavre d’un partisan flottant sur le Pô est hallucinant). Rossellini clôt son film par le massacre des résistants que les allemands précipiteront anonymement dans l’eau avec cette phrase en voix-off « Cela s’est produit pendant l’hiver 44. Au Printemps, la guerre était terminée ». Amer et indispensable.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2009
    A ne regarder qu'après "Rome ville ouverte",c'est indispensable surtout pour les jeunes nouveaux spectateurs.Ce film n'est pas un documentaire mais c'est encore mieux :c'est un document chargé de sens.Il raconte 6 histoires dans l'ordre du temps qui passe.La première en Sicile, est malheureusement un peu hachée par la mauvaise qualité du DVD (merci en passant à "Films sans frontières" pour tous ses efforts tirés de copies épouvantables)c'est une tragique et brève histoire d'amour.La seconde à Naples, est insolite au possible,elle est pleine de tendresse entre un grand noir, militaire américain ,et un petit enfant blanc orphelin.La troisième à Rome, est bien triste,Fellini en reprendra l'esprit dans "les nuits de Cabiria" en 1957.La quatrième est sans doute la moins réussie,elle se passe à Florence.la cinquième,dans la province Romagne,constitue une pose spirituelle.C'est un sujet qui imprègne l'oeuvre de Rossellini et on le sent bien tourmenté.Enfin la sixième et dernière est visuellement la plus réussie.Elle se passe dans la plaine du Pô...Le cadavre de l'homme tué par les allemands dérivant,accroché à une bouée est inoubliable.Un bien beau film,rare dans le catalogue cinéma et qui mériterait une copie neuve sans le moindre doute.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2023
    La narration insère au sein d'un résumé de l'avancée des troupes américaines six séquences du quotidien du peuple italien confronté aux anglophones avec lesquels le dialogue se tisse parfois par une émotion (Carmela et le jeune voleur avec leur GI respectif) ou demeure cacophonique jusque dans une dimension tragique (Francesca) permettant d'illustrer la réalité du conflit et de la "Libération" après laquelle rien n'est résolu. De plus la mise en scène tout en assumant l'aspect documentaire met en évidence la pertinence de sentiments, d'espoirs, d'états d'esprit semblant n'appartenir qu'aux temps de liberté et aussi vivaces voire plus dans une si douloureuse adversité - même pour ceux qui devraient s'ajuster à la réalité tels ces moines dans leur tour d'ivoire. Atteignant la variété sans éparpillement (bien que l'intérêt puisse fluctuer) dans ces six exemples, l'intrigue manifeste les diverses attitudes face au danger, à l'autre et à soi-même avec un casting impeccable. Lucide.
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    17 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2011
    C'est un film à sketches, autour de la campagne d'Italie de la 2nde guerre mondiale, qui ne sont pas séparés par des cartons mais par des images d'archive, conférant une grande fluidité et un aspect documentaire au récit.
    A cet effet, on aurait probablement préféré que le cinquième acte, qui raconte la visite de 3 aumôniers des troupes alliées dans un monastère, soit coupé. Rossellini nous y sert des bondieuseries et une morale tranchante, manquant totalement de rigueur par la faiblesse de son argumentaire et pour la cohérence de l'œuvre. Cet acte comporte une erreur de montage (raccord), indigne. Faute de moyens pour rejouer la scène? Faute de rigueur une fois de plus?
    Par ailleurs, d'une manière plus générale, la vision donnée des « deux » camps est très manichéenne. Rossellini semble investi d'un besoin impérieux de fédérer l'Italie autour de son libérateur. On est très proche de l'esprit de la propagande, art dans lequel le réalisateur est passé maitre depuis la réalisation de quatre films fascistes pour Mussolini. Cette volonté est toutefois très loin de l'humilité qui nous devrait être exemplaire: Rossellini est meilleur pour donner des leçons que pour les appliquer à lui-même, ce qui est toujours dérangeant.
    En revanche, le film comporte deux points forts récurrents: les acteurs amateurs fort bien dirigés et le talent indéniable avec lequel le réalisateur capte en six voyages l'essentiel des splendeurs de l'Italie (l'objectif documentaire sur la libération de l'Italie est lui-même pleinement accompli).Le filmage des paysages ou des monuments est d'une beauté à couper le souffle.
    La première destination est la Sicile (autour du débarquement des forces alliées) et Rossellini nous livre une œuvre parfaite. Suffisamment confuse pour décrire la cacophonie de l'époque mais sans aucunement nuire à l'intelligibilité, d'une puissance tragique incommensurable.
    Le deuxième voyage, à Naples, est le portrait d'un homme noir initialement décrit comme un objet ou un animal de compagnie, avant que son humanité ne nous soit finalement révélée. Ce thème est particulièrement primitif, mais la mise en scène est poétique et pleine de tendresse.
    La troisième escale, à Rome, la plus intimiste, est d'une grande amertume, d'une noirceur presque fantastique, et d'un grand pessimisme sur les rapports sentimentaux.
    Le quatrième acte nous montre les splendeurs de Florence, contrastant avec l'âpreté des combats.
    Enfin, le sixième et dernier acte, filmé en plaine du Pô, nous renvoie au premier tout en explorant davantage le thème de la confusion. Il débute en effet sur le plan d'un corps jeté à l'eau avec une bouée sur laquelle est accrochée une pancarte portant la mention "partisan". Partisan de qui? des fascistes? des nazis? du roi? Le sens du mot permettrait toutes ces pistes. Des plans clicheteux et la mise à mort finale nous rappellent une fois de plus qu'il convient de choisir, pour choisir bien, le camp du libérateur.
    Ainsi, exemplaire sur le plan formel, souvent passionnante, Paisa est une œuvre didactique et prosélyte, un visage magnifique balafré d'une horrible cicatrice.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Le pape du Néo-réalisme persiste et signe. Autant j’avais trouvé le premier volet serré dans un contexte d’Italie d’après guerre qui sert de décor à une démonstration plus mélo que Néo, autant je trouve que celui-là arrive à un équilibre « instable » entre fiction et réalité figé, consolidé par le moment historique qui donne sa substance au film. Et c’est intellectuellement très intéressant. Des histoires vraies ou fausses, qu’importe, romancées, banales, triviales, peut-être. La relation entre le réel et la fiction est difficile à dénouer d’autant plus que tout est filmé dans les ruines de Rome en pleine débâcle militaire, à Naples en plein débarquement allié... Les histoires racontées sont trop courtes pour nous laisser le temps de penser à autre chose. Six histoires qui narrent le triple choc culturel Italo-américano-débâcle allemande. C’est une leçon d’histoire, actualité et fiction sont mêlés comme on le voit très peu sur grand écran, c’est un bon compromis entre documentaire et romanesque. C’est très bien imaginée, et le fond et la forme sont relégués au second plan, le plus important c’est le message. Histoires simples et exemplaires, un œil aiguisé, et un minimalisme revendiqué, une pauvreté assumée, acteurs amateurs, lumière naturelle, des défauts visibles. On peut parler d’art qui se fait au bon endroit au bon moment, impossible à refaire en studio, on verrait l’artifice qui cherche à imiter le réel. En partant de cette femme qui se sacrifie, ce GI noir qui se fait voler ses bottes, ces trois aumôniers qui eux aussi forment un triple impact culturel : le catholique, le juif, le protestant, en partant de la désillusion d’une histoire d’amour avorté, pour finir par un crime de guerre, on peut supposer qu’il y en a eut beaucoup…. Il part de l’Italie et arrive à une dimension universelle. Film conscient et pertinent, pour tous ceux qui s’intéressent au cinéma d’auteur, révolutionnaire et d’époque.
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Ce film à sketchs (6) restitue avec talent les horreurs et les injustices de la guerre qui vient de se terminer. Les histoires sont inspirées de faits réels. Rossellini s’éloigne un peu du néo rélisme et livre une œuvre poignante : les sketchs avec le soldat noir et le gamin des rues et le soldat tombé amoureux d’une prostituée qu’il ne reconnaît pas restent gravés dans les mémoires. Presque aussi fort que Rome ville ouverte.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2007
    Note sévère mais à la mesure de ma déception. Des films de Rossellini, j'attends désormais beaucoup (les chefs-d'oeuvre ne sont pas exempts de sa filmographie !). Ainsi, lorsque je découvre ce second volet de sa fameuse trilogie consacrée à la guerre (après "Roma, città aperta" et avant "Germania, anno zero") qu'est "Païsa" réalisé en 1946 et que je trouve beaucoup de reproches à lui faire, je ne me sens pas pleinement satisfait. La démarche surprenante (narration en six sketches) est un point de départ intéressant d'autant plus qu'elle suit une parfaite cohérence dans sa construction (avancées temporelles et géographiques parallèles). Cependant, je n'ai que très rarement reconnu la mise en scène de génie caractéristique de son auteur. En effet, sans perdre de sa brutalité (bien au contraire), ce récit dense donne l'impression de laisser de côté sa vitalité et par extension sa puissance émotionnelle soit un ressenti négatif sur le spectateur. La réalisation semble manquer d'inspiration, propre mais très peu inventive, sans relief et laborieuse quant à donner du rythme à une oeuvre en manquant cruellement. Les personnages s'avèrent très superficiels (impossible de les creuser en vingt minutes dès lors que le cinéaste a décidé de poser un minimum sa caméra) et finissent par nous laisser indifférents dans la mesure où la chronique a remplacé l'intrigue. Pas de performance d'acteur et une obsession documentaire irritante sur la durée : Rossellini vide son film de toute émotion, se posant comme témoin et non artiste. Ce n'est malheureusement pas ce qu'on lui demande d'autant plus que si l'on ose la comparaison du portrait social avec ses autres films, celui-ci fait pâle figure, reprenant quelques éléments déjà traités sans les renouveller. Que reste-t-il de "Païsa" ? Une suite de saynètes décousues d'où subsistent de temps à autres quelques coups de génie remarquables et des sentiments qui rarement s'exaltent avec toute leur beauté.
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2009
    Si sur le plan du fond le film est intéressant car il traite d'une partie assez méconnue de la Seconde Guerre Mondiale, sur le plan de la forme, c'est loin d'être terrible : la mise en scène est convenable mais sans aucune esthétique ni photographie particulière ce qui rend une image froide. De la même façon, le spectateur se contente de suivre les personnages façon documentaire sans jamais pouvoir s'identifier à eux. Ce qui arrive aux protagonistes nous laisse indifférents, le film aussi d'ailleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2006
    Un petit peu en dessous ce Rosselini. Mais ça se tient très bien tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Plusieurs histoires courtes pour une œuvre puissante et cohérente.
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