Avis sur Sueurs

La première chose qui frappe (et qui gêne) se sont les dialogues, non pas que leur contenu soit mauvais, mais on a l'impression qu'il sont récités (voire ânonnés) au lieu d’être joué ! On finit par s'y habituer mais ça fait boulet ! L'autre problème de taille, c'est le scénario il est faux de dire qu'il n'existe pas, il est bien là mais il est ensablé ! On est souvent largué (surtout si on a rien lu avant de regarder le fim) Reste la photo qui est assez fabuleuse, mais bon un film ce n'est pas que sa photographie, c'est aussi un scénario bien construit et une direction d'acteur exigeante et sur ces deux aspects, le film se prend les pieds dans le tapis. Sinon ça se regarde (mais juste une fois, faut quand même pas exagérer)

Le début des années 2000 est pour le cinéma français un temps d’expérimentation : Pitof s’empare de la caméra numérique avec Vidocq (2001), Jean-Pierre Jeunet donne vie aux cartes postales de Montmartre dans son Fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001), Gaspar Noé inverse la chronologie et l’ordre moral d’Irréversible (2002), etc. Sueurs doit être rangé parmi ces tentatives, parfois réussies et parfois ratées, de s’emparer des outils technologiques alors en développement pour réinventer l’image cinématographique : la frénésie de mise en scène, qui nuit volontairement à la lisibilité de certaines séquences d’action, le montage charcutier qui refuse de conférer plus de quelques secondes à ses plans, le jeu outrancier de ses acteurs, la photographie saturée et graphique qui rappelle les vignettes d’une bande dessinée, tout cela compose un happening artistique tour à tour hideux et fascinant, idiot et audacieux quant à son abandon des notions même de personnage et d’intrigue. Le film se situe entre Le Salaire de la peur tel que William Friedkin l’a porté à l’écran en 1977 (Sorcerer) et la saga Mad Max, anticipe d’ailleurs, la virtuosité et la maîtrise en moins, le chef d’œuvre que sera Fury Road (George Miller, 2015). Que Sueurs soit truffé de vulgarités et d’incohérences compte finalement moins que sa détermination farouche à proposer autre chose au spectateur, à le sortir de sa zone de confort, et impose son imaginaire par sa pleine confiance en la puissance de l’image.

J'ai trouvé ce film complètement vide de sens, il n'y a pas d'histoire, c'est désolant !!!
Et pour ma part, je n'aime pas du tout comment s'est filmé.

Pas vraiment un road-movie, pas non plus un thriller, Sueurs, est à l'image de sa réalisation et de son montage, à part. L'histoire est assez classique mais le ton comique apporté par les dialogues donne de l'intérêt au film.

A part de jolies images du désert, ce film ne dégage rien. Les acteurs surjoues, l'histoire est affligeante et on à envie que cela se termine. Au secours....

On retient de ce film essentiellement ces magnifique paysage, pour le reste c'est un peu plat malgré un scénario pas trop mal. Les acteurs me donne l'impression de surjoué les rôles de chacun. A mon gout c'est un film moyen qui un peu plus poussé aurait pu être un bon film ou tout du moins un peu mieux.

un genre de mad max mai en beaucoup moin bien mai je felicife la tentative

Ce film possède de jolies images et plan du désert... Mais c'est bien la seule chose.

Chaleur, argent, pression...On pense evidemment au mythique "Salaire de la peur", classique intemporel d'Henri Georges Clouzot en visionnant ce film mèsestimè de Louis-Pascal Couvelaire pour la première fois! Un mètrage qui se dèfend car cette folle course poursuite est joliment rythmèe, bien troussèe et très efficace dans son action qui ne demande qu'à voler en èclats! Elle nous offre aussi de magnifiques paysages de dèsert aux couleurs hallucinantes et un contre-emploi inattendu de Jean-Hugues Anglade en conducteur de poids lourds où une suite de pèripèties spectaculaires met en valeur diffèrentes composantes de son caractère! De la belle ouvrage en somme pour ce divertissement dèpaysant et sans prise de tête, à la colorimètrie prècise et à la dèfinition de grande qualitè! Attention aux coups de soleil...

Un film au scénario et à la mise en scène plate et sans originalité.Les acteurs font figuration.L'action est déplorable.On s'ennuie ferme.Moi,ça me fais suer.Nul et ridicule!!!

Louis-Pascal Couvelaire était alors connu comme un excellent réalisateur pubs (notamment pour Citroën avec Claudia Schiffer), après avoir touné plus de 400 pubs il se décida à se lancer dans le grand bain. Au vu de son projet il a reçu le soutien de Jean-Hugues Anglade qui lui a présenté le producteur Samuel Hadida qu'il avait connu lors du tournage de "Killing Zoe" (1994) de Roger Avary... La forme stylisée, la mise en scène désirée a convaincu le producteur. Pour nous ce film est un mixte de "Le Salaire de la Peur" (1953) de Henri-George Clouzot et de "Cent mille dollars au soleil" (1964) de henri Verneuil... Sauf qu'il faut y retirer les qualités pour avoir le résultat de "Sueurs". Ce film n'offre pas la tension ni le souffle du premier, et il ne donne pas la qualité des dialogues ni l'humour du second. A force de vouloir réaliser un pur film de genre à l'esthétique soignée Couvelaire oublie le fond, une simple course poursuite qui tourne en rond avec des pseudos rebondissements qui sont, de toute façon, attendus. Anglade en fait un peu trop comparé à la justesse des autres notamment de l'excellent Joaquim de Almeida. Le film surnage grâce, une fois n'est pas coutume, à la fin. Le dernier quart d'heure est la seule partie du film qui vaille franchement le coup et qui soit vraiment réussi. Trop tard malheureusement.

Un film qui tente de de projeter entre un Salaire de la peur et l'univers de Tarantino. Tente seulement car malgré une bonne volonté les budgets et effets de camera (notamment les ralentis) nuisent finalement à l'ensemble. JHA impeccable comme toujours.

Les décors et l'histoire ont été baclé mais les acteurs essaient malgré tout de sauver la barraque sans réél succès de réussite.

Après une bonne quinzaine d’années à réaliser divers films publicitaires, Louis-Pascal Couvelaire se lance pour la première fois dans le monde du cinéma avec son premier long-métrage Sueurs (2002), un mix entre Le Salaire de la peur (1953) et un Mad Max (1982) à la française, sans les bolides tunnés et le monde post-apocalyptique.
Ici, c’est en Afrique du Nord (tourné au Maroc) que l’intrigue se déroule. Quatre malfrats ont volé un chargement de minerai d'or sur le tarmac d’un aéroport. Ils filent tout droit à travers le désert aride et à perte de vue.
S’ensuit alors une véritable course poursuite haletante et meurtrière, pour savoir qui parviendra à arriver sain et sauf au rendez-vous ultime, celui où ils laisseront leur marchandises.
Si l’on reconnaît que Couvelaire a un certain talent pour ce qui est de la mise en scène, le seul regret serait le scénario où à plusieurs reprises, les dialogues frisent le ridicule !
L’atout principal du film résident plutôt dans la qualité du montage, des paysages et surtout de la très belle qualité photo qui nous est offerte ici, Michel Abramowicz a rendu au final, à ce désert des couleurs particulières mais intéressantes.
Les acteurs quant à eux, Jean-Hugues Anglade, Joaquim de Almeida (Che - 2008), Cyrille Thouvenin (Phénomènes - 2008) & Sagamore Stévenin (Michel Vaillant - 2003) s’en sortent pas trop mal, mention spécial tout de même à Anglade, qui du simple regard, en impose totalement lors de certaines séquences !

Etonnant...vraiment impressionné par ce film. La platitude du scénario est vite oubliée, au profit d'une réalisation sublime, rarement vu dans le cinéma en général et volontairement hachée mais du plus bel effet selon moi. Evidement cela ne fait pas de "Sueurs" un chef d'oeuvre absolu, mais un éclair dans la platitude des réalisations française. J'ai pourtant bien l'impression d'être le seul sur terre à avoir apprécié "Sueurs" à sa juste valeur...