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    Whisky à gogo
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2013
    L'un des fleurons de la comèdie britannique des annèes 40! Pour un premier coup d'essai, Alexander Mackendrick signe en 1948 un petit bijou de la comèdie anglaise, à ranger à cotè d'autres chefs d'oeuvre du genre comme "Kind Hearts and Coronets" de Robert Hamer ou "Passport to Pimlico" de Henry Cornelius! Une histoire dèsopilante qui se dèroule dans un dècor de rêve, au nord-ouest de l'Ecosse, en plein Atlantique, sur le charmant et inoubliable archipel des Hèbrides, avec ses innombrables îlots rocheux, èmergeant de l'ocèan! A l'ouest, plus rien, sauf l'Amerique! Les habitants vivent frugalement des produits de la mer, des maigres herbages et des tourbières! Peuple heureux aux plaisirs simples! La petite île de Todday se trouve isolèe à cent mille de la terre ferme, sans cinèma, sans dancing! Mais les insulaires savent se distraire! Or en 1943, un dèsastre s'abattit sur l'ile! Pas la famine, ni la peste, ni les bombes, ni l'invasion mais un cataclysme bien pire! Une atroce pènurie de whisky! Fort heureusement, un jour, un bateau èchouè s'avère soudain rempli de caisses de whisky! Tournè entièrement en dècor naturel sur l'île en question ou Mackendrick a pu utiliser au maximum comme acteurs les habitants locaux autour de Basil Radford et Catherine Lacey, qui joue son èpouse, toute la troupe (amateurs comme professionnels), semblent s'être beaucoup amusèe en terre d'Ecosse! il faut dire que le scènario baigne dans une atmosphère pètillante, rigolote et solidaire avec une vèritable dèferlante de gags plus dingue les uns que les autres comme ce pillage du bateau à minuit pètante ou ce jeune homme cuvant son whisky sur une plage avec en contrechamp les traces de ses pas zigzaguant près d'une grotte digne d'Ali Baba! Actrice fètiche de la comèdie humoristique anglaise, Joan Greenwood est d'une beautè à se damner (il faut la voir parler sur le combinè d’un tèlèphone) et ses rendez-vous amoureux avec Bruce Seton sur cette plage de sable fin, en bord de mer, sont fort beaux! Coup de chapeau à tous les acteurs y compris l'excellent Gordon Jackson, sa mère acariâtre et de tous les habitants qui se sont prêtès au jeu! Whisky à discrètion, si cette histoire n'est pas morale, laquelle le serait ? Mais on n'oubliera pas de sitôt l'aube de ce jour mèmorable trouvant l'île changèe, cette mer plus scintillante, cette herbe plus verte et ce sable plus blanc! Todday ètait mèconnaissable grâce à ce bateau èchouè comme par magie sur cette île figèe à tout jamais dans nos mèmoires! Humour dècalè, chaleur humaine, touche de cynisme, voilà un must de la comèdie anglaise...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Alexander Mackendrick est un réalisateur américain d'ascendance écossaise ce qui explique sans doute l'alternance de ses mises en scène peu nombreuses (13 entre 1949 et 1967) entre Hollywood et l'Angleterre. Ici il réalise son premier long métrage pour la Ealing, profitant d'un net accroissement de la production britannique suite à une décision de quasi embargo imposée par une taxation à 75% des productions étrangères sur le sol britannique. Pour des raisons aussi bien logistiques qu'économiques le film s'est tourné en grande partie en décors naturels. Mackendrick a fait le forcing auprès de Michael Balcon, patron de Ealing Studios pour mettre en scène l'adaptation du roman de Compton MacKenzie sorti deux ans auparavant. Il faut dire que l'histoire est pour le moins engageante car se prêtant facilement à un détournement parodique des films de guerre dont les écrans ont été saturés pendant la dernière décennie. Quoi de pire pour un écossais en dehors de la guerre qui frappe encore quoique très éloignée de cette petite île (Todday) des Hébrides qu'une pénurie de whisky? On s'amuse à contempler la solidarité qui s'organise tout d'abord autour d'une diette à laquelle il faut bien faire face puis dans le chapardage de la cargaison d'un bateau providentiel échoué avec 50.000 caisses du précieux breuvage entassées dans ses soutes. La Grande Bretagne est toute engagée dans le conflit et les habitants de Todday par leur isolement se trouvent de fait un peu exclus de l'effort patriotique. Le capitaine Paul Waggett joué par un formidable Basil Radford grand oncle spirituel de Michael Caine, est pourtant là pour maintenir un semblant de mobilisation en faisant faire des manœuvres un peu dérisoires aux jeunes hommes de l'île mais tout le monde à la tête ailleurs depuis la disparition du jus de malt qui réchauffe les cœurs et égaye les humeurs. Le capitaine Waggett aux racines anglaises est un apôtre du respect des règles mais la présence des caisses échouées est un euphorisant contre lequel il ne pourra pas lutter. C'est autour de ce jeu du chat et de la souris que Mackendrick va se délecter à parodier les films de guerre. Car c'est bien d'un film de guerre dont il s'agit, tous les codes du genre étant respectés autour d'un prétexte qui bien sûr est l'occasion de nous faire sourire devant la roublardise de tous ces garnements allant du simple pêcheur au médecin de l'île, alléchés par la perspective des bons moments à venir une fois les gorges asséchées à nouveau irriguées. Parallèlement à l'intrigue Mackendrick qui était réputé pour être un formidable directeur d'acteurs brosse des portraits cocasses qui nous font souvent sourire comme celui de la mère du jeune George Campbell qui continue de guider d'une main de fer la vie de son fils et dont la rigidité sera finalement adoucie par le jus de céréale magique. Non vraiment il n'y a rien à jeter de ce "Whisky a Go Go" dont le titre français a été emprunté à une célèbre boîte de nuit parisienne depuis disparue .
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    Première réalisation d'Alexandre Mackendricks et faisant partie des titres les plus reussis sortis des productions du studio Ealing dans sa période reine ( fin des années 40 et début des années 50).

    Tourné en extérieur en Ecosse, cette histoire de récupération de caisses de whisky à bord d'un bateau échoué et ce, en pleine seconde guerre mondiale est formidable.

    Confrontation entre une communauté d'iliens écossais et un officier anglais, obsessionnel, responsable de la sécurité militaire de la bourgade, Mackendricks montre déjà un talent qui fera de lui, un des plus importants realisateurs anglais de cette période malgré une fimographie peu fournie.

    Souvent très drôle, sans temps mort le développement du scénario montre la force de la solidarité mais aussi souligne ( dans son commentaire final) que l'objectif quelle se fixe est finalement l'aspect le plus important.

    Invitation à la tempérance et à l'amour, critique de la rigidité des comportements qui reposent ici sur l'application stricte de la loi ou du dogme religieux, le film donne aussi à voir des paysages, une nature magnifique et sauvage.

    Mackendricks parvient à partir d'un scénario minimaliste à réaliser un classique de son cinéma national qu'il ne faut surtout pas méconnaître.

    On sait que Truffaut, participa en son temps indirectement, à la mise à l'écart des écrans hexagonaux du cinéma anglais avec cette phrase restée célèbre : " le cinéma anglais est une contradiction dans les termes", même s'il la corrigea plus tard.

    On ne peut que remercier Bertrand Tavernier du travail de réhabilitation de ce cinéma formidable qui produisit dans les années d'après-guerre ( période montrée du doigt par Truffaut) plusieurs chefs-d'oeuvre et grands films dont ce "whisky a gogo" ( citons notamment aussi ceux de Michael Powell) que l'auteur de " jules et jim" semblait avoir oubliés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2007
    tres bon petit film, avec des acteurs amateurs pour la plupart. Theme assez sympa, tres inhabituel pour l'epoque!
    Un peu vieillot, malgre tout.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2016
    Premier film d’Alexander MACKENDRICK à 36 ans, il est adapté d’un roman de Compton Mackenzie (qui a participé au scénario), lui-même inspiré d’un fait divers ayant eu lieu en 1941 dans l’île d’Eriskay dans l’archipel des Hébrides Extérieures. Le point de départ est l’échouage d’un bateau en 1943, transportant une cargaison de whisky, sur une petite île. La guerre est responsable d’une pénurie, notamment en whisky dans l’île au grand dam de ses habitants. Ces derniers font preuve d’une grande ingéniosité pour aller vider les cales du navire avant qu’il ne coule, tout en déjouant la surveillance d’un officier anglais (Basil Radford) à cheval sur le règlement. C’est aussi l’occasion d’apprécier la production des studios anglais Ealing, créés en 1938 à l’ouest de Londres et connus pour la qualité de leurs films réalisés dans les années 1940-50’ : « Passeport pour Pimlico » (1949) d’Henry Cornelius, « Noblesse oblige » (1949) de Robert Hamer, « L’homme au complet blanc » (1951) et « Tueurs de dames » (1955) d’Alexander Mackendrick. Les studios furent rachetés par la B.B.C. en 1955.
    Le film demeure un film écossais car se déroulant en Écosse, avec des figurants écossais, réalisé par un écossais et même tourné en Ecosse car les studios londoniens étaient complets. Il a eu un énorme succès à sa sortie au Royaume-Uni car les britanniques sortaient de la guerre et subissaient encore les tickets de rationnement. Idem aux Etats-Unis mais comme le code Hays sévissait depuis 1934, le mot whisky a été éliminé du titre et un carton indiquait, à la fin du film, que l’alcool ne rend pas heureux. Le film eut aussi du succès en France et donna son nom à une discothèque parisienne.
    Une brillante réussite avec une belle photographie en noir & blanc, un scénario inventif, plein d’humour spoiler: (les iliens doivent attendre minuit le dimanche soir pour aller piller l’épave, respectant scrupuleusement le repos du jour du Seigneur !)
    et de rebondissements et des personnages pittoresques. .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 février 2009
    Avant de réaliser Tueurs de Dames, Alexander Mackendrick commençait sa carrière par un film éminemment sympathique, quoique moins réputé que le premier cité, et qui constitue un des 8 films des studios Ealing rassemblés par Tavernier dans un coffret aux couleurs du drapeau anglais. Le titre de Whisky à gogo résume bien son histoire : dans des décors écossais omniprésents, le réalisateur décrit avec autant de minutie que de drôlerie une petite communauté récupérant une cargaison de Whisky et tentant de la protéger contre des fâcheux qui désirent s'en emparer. L'histoire fonctionne bien et les péripéties autant que les situations amusent sans forcer la dose, ce qui permet de les apprécier aussi vite qu'on les oublie. Notons pour les fans qu'on y aperçoit Joan Greenwood, dans un petit rôle, qui jouera dans deux autres productions Ealing majeures : Noblesse oblige et l'Homme au complet blanc. Quant au film, il se laisse voir : moins élaboré certainement que Tueurs de Dames, mais plus digeste.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Un grand classique de l'humour britannique? Je connais des dizaines de films britanniques bien meilleurs et bien plus drôles que celui-ci. Certes l'histoire n'est pas vieillote, elle pourrait tout à fait être adaptée aujourd'hui et ça partait d'une bonne idée, pas de doute sur ce point. Malheureusement le reste n'est pas à la hauteur de nos espérances, les rires sont inexistants, les sourires très rares et on s'ennuie vite devant ce film dont les personnages sont fades, surtout les personnages féminins !!
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2010
    Cette comédie ne m'a que très rarement arraché un sourire. J'ai trouvé très ennuyeux et sans aucun intérêt, sinon celui de relooker la belle Joan Greenwood.
    Frederique Servin
    Frederique Servin

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2020
    Un de mes feel good films. Je le regarde au moins une fois par an. Une des Ealing comedies. La fin apporte cependant une dose de nostalgie
    Les meilleurs films de tous les temps
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