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Tupois Blagueur
66 abonnés
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2,5
Publiée le 7 septembre 2015
Henri Verneuil était un peu le spécialiste du film sur les complots dans les années 70/80 (souvenez-vous de "Mille Milliards de Dollars"), sauf que là on est dans un périmètre précis, qui concerne l'espionnage. A coups d'intox et de rencontres secrètes, Verneuil nous livre avec "Le Serpent" un long-métrage au scénario assez vicieux, qui promet un retournement de situation à la fin. Le problème, c'est le rythme et le côté pédagogique : à vouloir trop nous décrire les manières de faire des services secrets, la torpeur qui n'est jamais loin - vu le rythme lent de l'ensemble - peut nous assaillir d'un instant à l'autre. La présence d'un casting international et reconnu (on y trouve quand même Yul Brynner, Dirk Bogarde, Henry Fonda, Philippe Noiret et Virna Lisi ) n'y change pas grand-chose. Cela n'empêche pas "Le Serpent" de rester fort regardable quand le cinéaste français se décide à mettre un peu d'énergie dans sa mise en scène, voire captivant lorsque la vérité éclate. Pas trop mal mais cela aurait pu être mieux.
La distribution est honnête mais l' histoire bien tarabiscotée et sans grand intérêt. Le rythme est lent et laborieux. Mais le film est littéralement plombé par ce cancer cinématographique qu' est le sous-titrage. Que diable Verneuil n' a t-il pas fait doubler les acteurs étrangers??? On passe deux heures à lire (autant se plonger dans le roman de G. Perrault) ... Rappelons que le sous-titrage absorbe entre 60% et 85% de l' attention portée au film. Ces données suffisent à rejeter catégoriquement ce procédé calamiteux hérité du cinéma muet.
Un film qui avait tout pour être exceptionnel et qui finalement nous laisse un sentiment très mitigé. La faute à un rythme trop lent, ainsi qu'à des séquences parfois bavardes et explicatives.
Un film d'espionnage à l'intrigue assez complexe et un peu lourde sauvé par la présence d'une pléiade de grands acteurs car la réalisation de Verneuil est très classique voire monotone, on décroche rapidement. Le Serpent n'est pas réellement passionnant à suivre même si on peut apprécier de découvrir les méthodes mise en oeuvre par les services secrets pour arriver à leur fin qui sont loin d'être gênés par la morale ou une quelconque délicatesse. Dans un certain sens on peu qualifier Le Serpent de film d'espionnage instructif mais en aucun cas de film divertissant et c'est dommage car ce type cinéma peut offrir un vrai suspense malheureusement absent dans Le Serpent.
Une intrigue correcte et un gros casting un peu gaché par le désir de rendre le film, à la fois, réaliste et didactique. Ce qui fait passer un peu l'intrigue et les émotions au second plan.
Un film au scénario baclé! Le film avait du potentiel mais le scénario est plus que moyen, il ne va pas au fond des choses au final on s’ennuie en regardant ce film!
je me souviens de ce film parce que petit il était à l'affiche de mon cinéma de quartier un dimanche. nous étions déçus parce que nous aimions les films rigolos et les films de bruce lee. je me souviens que nous n'avions rien compris du tout,c'était vraiment compliqué l'histoire savoir qui était espion ou non qui était américain ou russe.il est vrai que le casting est vraiment impressionnant,mais ce n'est pas le plus connu des films d'Henri Verneuil....
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2,5
Publiée le 21 octobre 2010
L'èvasion, mais pour le spectateur seulement, peut prendre ici toutes les formes! Henri Verneuil, quand il tâte du cinèma amèricain, s'empêtre un peu dans ses propres fantasmes, mais il rèussit tant bien que mal "Le serpent" avec une distribution solide: Yul Brynner, Dirk Bogarde, Henry Fonda, Philippe Noiret, Michel Bouquet, Virna Lisi, et Marie Dubois, transposès (surtout pour les acteurs français) dans une ètrange histoire mortelle, où revient le mythe du trèsor cachè - cette fois dans un nid de serpents! Nourri de faits authentiques, Verneuil, qui connaît son mètier, signe un film d'espionnage efficace et jamais ennuyeux...
Un polar d'espionnage en pleine guerre froide très moyen , plombé par un scénario plus éducatif , beaucoup trop explicatif . Entre traitre et secret , le scénario raconte la chasse aux traitres entre les Etats-Unis et la France , une liste balancé par un ex-colonel soviétique venu en Amérique pour avoir la belle vie , une intrigue d'espionnage classique et qui donne vraiment envie mais a cause d'une volonté trop importante de tout vouloir expliquer (même a quoi ressemble la CIA...) , ça devient lourd et ça enlève le charme sobre de l'espionnage , un charme qui réapparait pour un bon final . Entre la France et les USA , le casting est vraiment remarquable entre le traitre Yul Brynner , qui arrive a faire planer le doute tout en créant la confiance , l'imposant Henry Fonda en pleine confiance ou encore le très british Dirk Bogarde , et puis niveau France , le grand Philip Noiret s'impose sur le trop discret Michel Bouquet . Cinéaste français au succès mondial , Henri Verneuil a pu signer cette production franco-américaine en tournant dans l'esprit des vieux films d'espionnage , un style mystérieux et plaisant qui permet de sauver le film du désastre ennuyeux . Un film d'espionnage très mitigé , entre l'efficacité et un ennui explicatif terrible .
Le Serpent, 1972, de Henri Verneuil, avec Yul Brynner, Dirk Bogarde, Henry Fonda, Philippe Noiret, Michel Bouquet, Virna Lisi et Marie Dubois. Musique de Morricone. Extraordinaire casting pour un film d’espionnage bien enlevé, « à l’américaine ». Bien sûr, je n’ai pas toujours bien compris l’intrigue, plutôt complexe, puisque j’ai toujours des problèmes à identifier les agents secrets, surtout quand ils sont doubles. Mais globalement, on s’accroche à l’affaire du début à la fin, d’autant que le réalisme de certaines scènes est bluffant. Mention particulière pour celle qui se déroule dans les studios d’Europe 1 avec une interview de Georges Leroy lui-même, voix inimitable du journalisme. Il semble que l’histoire soit tirée d’un fait réel : un agent soviétique passe à l’ouest et balance à la CIA, pour les désorganiser, je suppose, des noms d’agents doubles des services secrets français et allemands, qui vont rapidement être assassinés. Il s’avère qu’il tait le nom du seul vrai agent double, un anglais, numéro 2 des services de sa gracieuse majesté, son copain de longue date (extraordinaire histoire de la photo, avec l’arrière plan inversé).
« Le Serpent » s’inscrit pleinement dans le cinéma d’espionnage des 70’s. Des personnages écrasés entre l’Ouest et l’Est dans une ambiance froide, des agents qui se manipulent les uns les autres, des coups tordus… Et peu de spectaculaire, on privilégie le dialogue et l’implicite ! Un style qui peut dérouter les plus jeunes spectateurs. Pourtant, sans être l’une des grandes réussites du genre, « Le Serpent » tient très bien la route. Si la mise en scène de Henri Verneuil et la BO d’Ennio Morricone sont étonnamment sages, les qualités du film se trouvent ailleurs. D’abord, une prestigieuse distribution internationale, de Philippe Noiret à Henry Fonda, en passant par Yul Brynner. Ce dernier, polyglotte (il déclarait pouvoir parler 11 langues !), se fait plaisir, le film mélangeant régulièrement le français, l’anglais, le russe ou l’allemand. Les origines russes de Brynner servent pleinement son jeu, celui-ci incarnant un colonel du KGB trouble qui passe à l’Ouest. Et surtout, un très bon scénario. Le film est posé mais fin, et chaque dialogue, chaque détail a son importance pour pouvoir dénouer cette situation. L’idée majeure derrière tout cela étant que dans l’espionnage, on ne peut faire confiance à personne, chacun pouvant être considéré a priori comme un traître. Puisque les services retournent le moindre recoin du passé des gens, et que personne n’a une vie immaculée. Surtout la génération ayant travaillé pendant la guerre. Pour l’anecdote, la scène finale fait référence au célèbre pont de Glienicke, qui a servi à des échanges d’espion bien réels. Sauf qu’elle a été tournée sur un pont… dans l’Oise !
Un film d espionnage par Henri Verneuil qui a la cote dans le genre complot avec un casting prestigieux ça se tente. Néanmoins à vouloir être pédagogique certaine séquence alourdisse le déroulement du film, c est très lent. Avec un peu de patience on devine que l on aura notre surprise, seul problème réussir à tenir jusqu'à la fin à ce train de sénateur... a part cela ... on pourrait apprécier le retour dans ces années 70 et son contexte de guerre froide.
On a du mal à imaginer aujourd'hui la place qu'occupait dans les années 70 Henry Verneuil dans le cinéma français. J'avais vu ce film à sa sortie et je ne l'ai plus beaucoup revu depuis. Pourtant, même si le film n'atteint pas le niveau des chefs d'œuvre de l'espionnage de cette époque ( cf "la lettre du Kremlin" de John Huston par exemple) , il n'en reste pas moins un film plutôt réussi, même s'il est loin d'être excellent. Son point fort est le casting international de tout premier plan : henry Fonda, Yul Brynner, Philippe Noiret, Michel Bouquet, Dirk Bogarde et Virna Lisi .Son point faible : la réalisation qui franchement est d'une grande platitude bien que le film soit proposé en panavision. Les décors sont eux aussi pas à la hauteur. Par contre, le fait que les acteurs étrangers ne soient pas doublés et que le film soit sous titré lors de leurs échanges est du meilleur aloi. On notera aussi un thème musical d'ennio Moricone là encore réussi. Un conseiller de l'ambassade de L'URSS de Paris décide de passer à l'Ouest. Il donne les renseignements dont il dispose et notamment la liste d'espions occidentaux infiltrés dans l'O.t.a.n. Les nord américains qui craignent que cette défection ne soit qu' une manœuvre d'intoxication, placent sur cette liste des noms de personnalités anglaises dont ils ont des raisons de penser qu'ils sont des agents soviétiques. Les amateurs de films d'espionnage ne le manqueront pas, d'autant que venant d'un réalisateur français, les exemples qui tiennent la route ne sont pas très nombreux.
Le serpent est un bon film de Henri Verneuil. Bonne mise en scène, belle distribution avec des acteurs comme Yul Brynner, Dirk Bogarde ou encore Henry Fonda, plusieurs scènes réussies… Seul point négatif et pas des moindres, je trouve que le scénario a parfois été un peu bâclé, et c’est dommage. 12 / 20.
Le Serpent (1972) reste selon mon jugement une référence dans le domaine du film d'espionnage. Henri Verneuil signe là un film très interessant aux allures d'hécatombes, forcément il est évident que dans des histoires aussi complexes que celle du Serpent il y ait des têtes qui tombent. Le cinéaste s'est même permis de s'offir de grosses pointures pour son casting telles que Yul Brynner, Henry Fonda, Dirk Bogarde, Philippe Noiret et Michel Bouquet rien que ça... Verneuil que l'on sait friand des productions américaines récidive avec ce film. En revanche ce long métrage se démarque par une grande compléxité et beaucoup risquent de perdre le fil... Quand on veut regarder "Le Serpent" la concentration doit être au rendez-vous...