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4,0
Publiée le 31 août 2014
Rares sont les suites qui surpassent leur modèle! Revoici Don Camillo alias Fernandel, vous le connaissez ? C'est le curè de ce petit monde entre le fleuve et la montagne, quelque part en haut de l'Italie, ce petit monde où il se passe des choses qui n'arrivent nulle part ailleurs! Don Camillo part pour l'exil! il a dèfendu avec ses poings ces idees contre celles de Peppone (Gino Cervi), le maire communiste à la fois son adversaire et son ami! Des coups de poings, ce ne sont pas des arguments convenables pour un prêtre car la violence est mauvaise conseillère, il faut toujours s'expliquer! Et Monseigneur vient d'envoyer Don Camillo en pènitence loin de ce petit monde qui l'aime tant mais va quand même s'efforcer de conquèrir ses nouveaux paroissiens (pittoresque Edouard Delmont en vieux Dr Spiletti, un mort en route en ètat de pèchè). Un an après le succès populaire du "Petit monde de Don Camillo", Julien Duvivier revient comme rèalisateur avec une suite habilement construite! Le triomphe de l'amitiè est bel et bien là et les inondations de la digue constituent l'essentiel de ce second opus! Recherche d'èmotion où le dècor (un dimanche de gel et de brume avec une eau qui monte) et le duo Fernandel-Cervi puissent se mettre mutuellement en valeur! Tout est ici en place pour susciter ce superbe final...
J'ai beaucoup moins aimé que le premier. Les chamailleries sont moins fortes, les dialogues moins savoureux, l'histoire est plus politique et le charme du premier s'efface. L'humour est bien moins flagrant et surtout moins présent. Bref, j'ai pris beaucoup moins de plaisir dans ce deuxième volet où les personnages sont pourtant bien installés. Une belle fin, tout de même.
2ème volet de la saga des " don camillo " . Le curé Don camillo a été exiler de la petite ville de brescello pour son comportement violent . Peponne le maire de la ville se retrouve dans une situation délicate . Il doit sauver sa petite ville d'une inondation proche mais il réalise tres vite que cette tâche sera insurmontable et il se voit contraint de rappeller a la rescousse don camillo pour l'aider . Tres vite les rivalités entre le maire peponne et le curée don camillo reprenne le dessus ... Cette suite du " petit monde de don camillo " est bien sympathique même si elle est légèrement inferieur a l'originale et un peu moins drôle que son aînée . Malgré tout cette suite' reste très divertissante et assez drôle grace a quelques scènes cocasse et dialogues hilarants . on prend plaisir à revoir les personnages de don camillo et peponne qui s'affronte de nouveau dans de nouvelles rivalités . on passe un bon moment devant leur rivalités qui donne lieu à de nouvelles situations cocasse comme les moment hilarant où ils change constamment l'heure des horloges de la ville . Fernandel est toujour aussi excellent dans le role de don camillo qui affronte de nouveau le maire de la ville peponne toujour incarner à merveille par Gino cervi . Une suite très sympathique qui connu également un beau succès en salle .
Toujours réalisé par Julien Duvivier, on a peut-être affaire au moins bon numéro de la saga des « Don Camillo ». En effet, sorti en 1953, soit juste un an après le premier épisode, le scénario manque cruellement d’écriture. Si la première partie du film débute bien avec l’exil de Don Camillo (Fernandel), son retour dans le village de Brescello s’accompagne de quelques longueurs. Bref, l’histoire s’appuie toujours sur cet affrontement entre le curé et le maire Peppone (Gino Cervi) mais ne propose guère de rebondissements.
Qui eut cru que soixante et un ans après (2014) ce film qui a vu plus de 7 millions d'entrées en salles lors de sa sortie ferait encore un tabac à la télévision ? L'affiche de Fernandel séduit toujours et ici, il faut bien reconnaître qu'il a en face de lui un Gino Cervi de très grand talent. Le duel de ce petit curé de campagne et le maire communiste se fait donc à armes égales. Du reste, Gino refusa de tourner un autre Don Camillo sans Fernandel. Loin d'une superproduction (il fut même tourné en noir et blanc) ce film est culte ! Ce succès de nos jours étonne d'autant plus que si en 1952, le parti communiste et le culte catholique faisaient partie du quotidien, le premier est quasi moribond (merci Georges Marchais), et le second en chute alarmante de ses fidèles. willycopresto
Comme l’a justement souligné l’internaute ClashDoherty, "Le retour de Don Camillo" est la suite directe de "Le petit monde de Don Camillo". Nous retrouvons le curé de choc exilé dans une autre paroisse, puni de ses frasques percutantes, considérées comme étant indignes d’un homme de foi par sa hiérarchie. Julien Duvivier est de nouveau à la baguette (scénario et réalisation), aussi nous retrouvons toutes les recettes qui ont fait le succès de l’entame de la saga. Sauf que cette fois, Don Camillo et Peppone ont été séparés comme on sépare deux gamins qui se disputent. Car finalement, maintenant que nous connaissons mieux ces deux personnages, nous savons que tout oppose ces hommes enclins à se faire les pires vacheries, alors qu’au fond un inavouable et immense respect mutuel les anime. Reconnaître de s’apprécier ferait désordre devant certaines personnes et contradictoires avec leurs propres convictions, et on soupçonne presque que ça les arrange afin de continuer à en découdre à chaque occasion qui se présente. Mais voilà : ils sont chacun de leur côté et s’ennuient. Aussi le moindre prétexte est bon pour faire revenir le curé de choc au village. Devant sa notoriété accordée par la population, tout est fait pour faire diversion pour éviter tout triomphalisme dans le retour du curé de choc. Je vous laisse deviner la réponse de Don Camillo : frappante. Ainsi le duo mémorable est réuni, et nous voilà repartis pour une série de joutes verbales aux répliques cultes, argumentées ici et là de mimiques voulant tout dire, et de coups bas. Julien Duvivier nous sert à nouveau une belle réussite cinématographique, à la hauteur de l’épisode précédent, l’effet de surprise en moins. C’est frais, léger, drôle, pas vulgaire, et tendre. Que demander de plus ?
Dans son premier tiers Le Retour de Don Camillo est très bon même meilleur que le 1er puis patatra tout s'écroule pour devenir un vieux film assez quelconque. Dommage car le passage de Don Camillo reclus suite à la fin du Petit Monde de Don Camillo dans ce patelin perdu puis l'arrivée de Peppone qui croit avoir tué accidentellement un homme sont vraiment des passages réussis mais cela ne dure pas et le reste du film avec l'inondation se suit avec moins de passion ; je me suis même quelque peu ennuyé vers la fin.
A cause de son tempérament de feu, Don Camillo a été exclus de son petit village italien et même si Peppone est heureux, dans le fond le départ de son ami l'affect beaucoup. Ni une ni dieu revoilà le curé et les coups bas recommencent. A croire que les deux personnages ont besoin de ça pour se sentirent vivant. Le duo est toujours aussi commentaire et tout comme le premier opus, au bout d'une heure l'intérêt retombe vite.
Dans ce nouvel opus, on retrouve le duo emblématique maire/curé avec des dialogues toujours aussi succulents. Le film reprend les ingrédients qui ont fait le succès du premier épisode, mais on ressent une moindre originalité et une réalisation un peu moins aboutie. Malgré cela, l’esprit et l’humour de la saga sont bien présents, offrant aux spectateurs un bon divertissement qui, tout en manquant de l’éclat initial, reste fidèle à l’univers de Don Camillo.
Ce deuxième opus est complètement dans la suite du premier. Il gagne pour autant en intensité et en fluidité tout en restant contestataire. Je trouve qu'il est même encore mieux. Il est sensible et drôle. Les dialogues sont savoureux. "Je viens te parler en tant que père, et non en tant que maire". "Et bien, vous ne parlez pas? C'est d'un chauffeur dont vous avez besoin ou d'un orateur?"
autant le premier de la série avait l'avantage de la nouveauté et d'une forme de spontanéité, autant cette suite semble laborieuse avec des gags et réparties qui sentent le réchauffé
Après un premier volet très réussi et un passage par l’excellent « La fête à Henriette », Julien Duvivier réalise « Le retour de Don Camillo ». Le film commence là où l’autre se terminait : dans le train de l’exil… Les premières scènes montrent en alternance les deux protagonistes séparés. Evidemment, l’un ne peut fonctionner sans l’autre. Et ce n’est pas la rencontre occasionnelle autour d’un délicieux plat de spaghetti servi par l’adorable femme de Peppone (Leda Gloria) qui va remplir le film. Donc, notre curé de choc va faire un retour frappant… Plus politique que le premier volet et très ironique vis à vis de communistes et de patrons que Duvivier n’appréciait pas (il n’avait pas digéré l’attitude des uns et es autres en 1940), le film perd quelque part de sa truculence comme par exemple les dialogues avec Jésus réduits à peaux de chagrin. L’inondation avec ses scènes d’exil ne manque pas de grandeur et le remarquable discours de Don Camillo de la chapelle noyée est un grand moment de cinéma. Beaucoup moins drôle et inférieur au premier, « Le retour de Don Camillo » mérite cependant le détour, ne serait ce qu’à titre historique, car les deux forces dominantes, le PC et l’église, ont presque disparues dans notre France de 2019.
On prend quasiment les mêmes et on recommence. Cette suite est très proche du premier épisode, on assiste à une succession de vacheries plus ou moins amusantes entre Don Camillo le curé et Peppone, le maire communiste d’un petit village Italien. Au début du film Don Camillo exilé dans un petit village de montagne se languit de ses ouailles tandis que Peppone ne goûte que peu au nouveau curé du village certes moins belliqueux mais dépourvu de bon sens. Après avoir constaté que malgré leurs différents ils avaient plus ou moins besoin l’un de l’autre leurs petites batailles vont reprendre de plus belle au village, au cours d’une réunion de boxe, sur l’heure officielle, sur la construction d’une digue et sur tout finalement dans cette guerre d’usure qui les oppose depuis plusieurs années. Cette suite est plutôt réussie, si le film peut paraître par moment décousu, certains passages et idées restent très amusants le duo Fernandel, Gino Cervi fonctionne parfaitement et c’est une comédie qui sans être hilarante traverse plutôt bien les années et conserve un certain charme surtout grâce à d’excellents dialogues.
L’inévitable « Retour de Don Camillo » fait suite au triomphe populaire de son « Petit Monde ». Les protagonistes, Fernandel et Gino Cervi en tête, retrouvent leurs personnages pour un second round très légèrement supérieur. Drôle et distrayant.