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Artriste
151 abonnés
2 158 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2025
Comédie, coréalisée par les frères Bobby et Peter Farrelly, Kingpin est un film appréciable. L'histoire nous fait suivre Roy Munson, un brillant et jeune joueur de bowling promis à un grand avenir, qui part de sa ville d'Ocelot pour une carrière professionnelle. Seulement, en battant le grand Ernie, un adversaire perfide et orgueilleux, il va sombrer dans la déchéance la plus totale après s'être fait couper sa main avec laquelle il lance sa boule. Après des années de galères, il entrevoit une lueur d'espoir lorsqu'il fait la rencontre d'Ishmael, un jeune Amish surdoué du bowling. C'est alors que Roy le prend sous son aile pour aller gagner le tournoi de bowling de Reno doté d'un million de dollars, permettant à l'un de sauver sa communauté de la faillite et à l'autre de sortir de la fange. Ce scénario s'avère plaisant à visionner pendant toute sa durée de près de deux heures. Une durée qui aurait tout de même gagnée à être raccourcie car elle comprend des longueurs, notamment dans sa première partie qui ajoute des événements pas forcément utiles pour faire durer le plaisir. Car oui, tout ce qu'on attend c'est cette revanche et ce tournoi final là aussi un peu décevant. L'intrigue est prometteuse et délirante sur le papier mais dans les faits, elle n'est pas aussi folle qu'espérée. Tout l'humour repose surtout sur le faux membre en plastique de Roy. C'est certes drôle, mais c'est un peu la seule force comique du métrage avec la décadence de l'Amish. Le ton se veut amusant et parvient à décrocher quelques rires et des sourires tout du long, mais c'est loin d'être hilarant. Il faut dire que les scènes ne cherchent pas à tout prix à faire rire toutes les dix secondes. Le rythme prend plutôt son temps. L'ensemble est porté par des personnages hauts en couleur, très bien interprétés avec sérieux par une belle distribution comprenant Woody Harrelson, Randy Quaid, Vanessa Angel, Bill Murray, William Jordan ou encore Zen Gesner. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur la rivalité ou l'entraide selon leurs inspirations. Des échanges soutenus par des dialogues laissant échapper quelques répliques bien senties. Sur la forme, la réalisation du binôme s'avère de bonne facture. Leur mise en scène fait le boulot mais manque tout de même de créativité et de folie. De plus, elle évolue dans des lieux peu marquants. Ce visuel trop sage est accompagné par une bonne b.o. aux titres connus de grande qualité se mariant bien aux situations. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à Kingpin, qui, en conclusion, est un long-métrage sympathique et divertissant méritant le coup d'œil malgré ses petits défauts.
On a l’esprit Farrelly, leurs partitions favorites du Road Movie déjanté avec du crade par ici et par là mais il manque ce qui a fait le succès d’un Dumb & Dumber, un rythme comique plus intense, on y a trop de moments creux. Mais bon si on aime leur humour, on passe un bon moment.
"Kingpin" débute comme une sorte de version bowling et sous la ceinture de "The Hustler", avec un tandem d'escroc cherchant à participer à un grand tournoi. Les deux premiers tiers du film manquent cruellement de rythme, et se contentent d'aligner des gags potaches sans intérêt, faisant par ailleurs passer la communauté Amish pour de gros débiles. Heureusement, le film se réveille dans son dernier acte, notamment avec Bill Murray, amusant en champion arrogant et hypocrite. Mais si Woody Harrelson est plutôt convaincant en personnage principal, Randy Quaid est assez fatiguant en simplet ahuri. Ainsi, "Kingpin" est une comédie très moyenne, qui n'est d'ailleurs jamais sorti en salles en France.
Dès leur 2ème film, les frères Farrelly ont dû faire face à un échec assez lourd et douloureux pour eux. Avec ce film sur le bowling, ils signent pourtant un road movie teinté de film sportif, 2 genres très américains, sublimés par les performances allumées de W. Harrelson, R. Quaid et B. Murray squi s'en donnent à coeur joie au sein de cette histoire rocambolesque qui porte quand même beaucoup de thèmes chers aux frangins. Techniquement, le film est déjà plus propre que "Dumb & Dumber" et on retrouve aussi ce goût pour le gag un peu scato qui fera leur gloire. On retrouve aussi cette sensibilité typique qui fait que l'on s'attache aux personnages. Cet amour de la lose, c'est rare dans le cinéma US et ça irrigue pourtant tout leur cinéma. Et puis il y a l'atout charme V. Angel (inoubliable "Code Lisa") qui se révèle plutôt efficace dans ce rôle faussement potiche. Des bons gags, un bon rythme, des acteurs en forme pour un film réussi. D'autres critiques sur
Dans le mille Émile. C’est le deuxième long métrage des frères Farrelly, connus pour leur bon goût, leur finesse et leur délicatesse. C’est aussi le seul film qu’ils n’ont pas écrit eux-mêmes et pourtant, leur patte est bien là. C’est l’histoire d’un type qui avait tout pour devenir champion de bowling et réussir sa vie. Un malheureux accident va l’en empêcher. Du coup il passe ses années suivantes à survivre et à picoler. Un jour il tombe sur un amish qui fait très très bien tomber les quilles en cachette. Ce grand gaillard pas très dégourdi va devenir son disciple. Moins absurde que Dumb & Dumber, Kingpin recèle néanmoins d’un sacré lot de gags idiots. Fidèle à leur marque de fabrique, les Farrelly oscillent entre blagues potaches ou scato et tendresse envers leurs personnages. Les acteurs s’en sortent bien et en particulier un formidable Bill Murray, littéralement odieux, magnifiquement odieux. Le récit fonctionne bien même si c’est franchement du déjà vu. En bref, c’est drôle, con juste comme il faut, vif et enlevé et plutôt mignon. Aucune raison donc de s’en priver quand on aime le genre décomplexé des frangins.
Ce second film des Farrelly après « Dumb and Dumber » est directement passé par la case vidéo en France où il reste encore très méconnu. Ce qui est relativement dommage, car même si le rythme est inégal (le métrage connaît quelques longueurs), on aura tout de même le droit à de bons gags (même si l’humour est souvent centré sous la ceinture) et de bons acteurs dont le toujours incroyable Bill Murray, ici dans le rôle d’un type fourbe et narcissique. De quoi finalement passer une relativement bonne soirée !
le film malgré sont affiche qui fait croire a un fim qui parle de pervers, est finalement un film de bowling, ils ne gagne pas d'argent avec sa carière de joueur de bowling pro alors ils vont devennir des voyous. si le film a de bonne intention au début le film devient très vite mauvais, long et finit très vite par sortir du scénario de base qu'était le bowling pour ce concentrer sur un film de mafieux, les scènes sont longues et pas intéressante comparé a l'idée de départ. dommage.
Attention, vous êtes priés de basculer votre cerveau en mode off avant de regarder cette succession de gags et situations aussi stupides qu'hilarants! Ah oui, et merci de me communiquer aussi rapidement que possible l'adresse du coiffeur qui s'est occupé des looks de Bill Murray et Woody Harrelson... Merci!
Folie, extravagance et joie de vivre sont les maîtres mots des frères Farrelly qui, de par leur cinéma atypique et contemporain, n’en finiront plus de voir accroître leur force de persuasion. Kingpin, leur deuxième réalisation, à cheval entre Dumb and Dumber (1994) et Mary à tout prix (1996), a eu plus de mal à trouver son public; la faute à ce manque de curiosité souvent exprimé de la part de «fans » ne s’intéressant pas au moins connu, au plus étranger. A tort, car cette comédie regorge d’intelligence et de sensibilité. En plus d’être humoristique, elle se donne une véritable raison d’être ; comment redonner un sens à une rivalité vieille d’un peu plus d’une décennie ? Seuls les inévitables Bobby & Peter avait le potentiel de donner à Kingpin un attrait aussi percutant. A travers les yeux d’un amish aussi originale qu’hystérique (Randy Quaid), une Amérique exigeante et pauvre voit s’affronter deux piliers du bowling qui, dans leur plus simple allure, valent déjà le détour. Andy Murray et Woody Harrelson se livrent à un savoureux jeu d’idiotie et perpétuant un intérêt pour un sport très peu fréquent au cinéma. Les quelques parties de bowling, aussi maîtrisées que réalistes, continueront à en surprendre plus d’un, même au second visionnage. Et qui ne serait pas partant pour une seconde partie de quilles ?
C'est du Farrelly..... avec étonnamment une recherche scénaristique......pas énorme mais bon...... et surtout Woody Harrelson en looser assez sympathique. Pour inconditionnels de Murray et des Farrelly.....
un film un peu brouillon où l'on retrouve les thèmes des futurs films des Farrelly : les losers, les regrets, le handicap... et plein d'acteurs qui joueront dans Mary : Chris Elliott (le joueur), Willie Garson (son complice d'arnaque), Lin Shaye (la loueuse, une Mrs Robinson trash), Jonathan Richman (le chanteur), Richard Tyson (un gros dur).
ce film ressemble à un ban d'essai qui ne sera transformé qu'au film suivant, Mary à tout prix. on y retrouve les mêmes ingrédients à savoir des gags tellement énormes et vulgaires qu'ils en deviennent drôles, des personnages de loosers tellement nazes qu'ils en sont attachants et un personnage féminin ressemblant beaucoup à celui de Cameron Diaz dans mary à tout prix. Mais ce qui est très abouti et réussi dans Mary à tout prix l'est beaucoup moins dans ce film Les gags tombent souvent à plat (on peut retenir quand même la scène avec la voisine assez détonante) et l'histoire est assez bancale et décousue. Un film déjà original mais en même assez raté qui mérite d'être vu surtout pour ses interprètes (Woody Harrelson et Bill Murray incarnant des idiots assez jouissifs)