Avis : Laura - Page 7

Film policier dit “culte”, qui a tout de même un peu vieilli. Le scénario est très astucieux, mais les personnages n’ont guère de densité. Un inspecteur de police enquête sur le meurtre d’une jeune femme, créature magnifique d’un vieux journaliste Pygmalion. L’assassin n’est pas celui ou celle auquel on pense, ce qui est normal pour un bon polar, mais, plus intéressant,…la victime n’est pas celle que l’on croit. Tant mieux pour l’inspecteur, tombé amoureux de l’image de la belle Gene Tierney. Pire, l’assassin s’est carrément trompé de victime…Musique légendaire, composée par David Raskin, dont le thème deviendra un standard, interprété par Charlie Parker et Frank Sinatra.

Le scénario est malin et joue habilement avec les codes du film noir (enquêteur, femme fatale), la mise en scène est efficace et le trio Tierney/Webb/Andrews distille un mystère très attractif.

Un chef d'oeuvre avec la plus belle actrice que nous a a donné le cinéma la sublime et incomparable GENE TIERNEY.
Ce film noir est remarquable du début à la fin et il faut voir le numéro surréaliste de Clifton Webb, pygmalion qui devient une sorte de Dr Frankenstein gay, furieux de voir s'envoler sa merveilleuse poupée..

Très déçu par ce film. Comme la majorité des réalisations à intrigue, tout gravite autour d'un scénario, relativement bien construit, mais dont on imagine la fin, ainsi que le coupable avec aisance dès le début. Il n'y a qu'un seul vrai retournement de situation et il ne bouleverse pas réellement l'enquête. Outre cela, il est impossible de tirer quoi que ce soit de ce film : l'esthétique n'a rien de remarquable, les acteurs sont étonnamment lisses, nous n'avons aucune thèse forte, rien qui puisse donner à cette histoire une certaine vocation d'universalité. C'est regrettable.

Un des plus (le plus ?) grands films noirs qui existent. Un policier est chargé d'enquêter sur la mort d'une actrice, Laura Hunt, et devient de plus en plus intrigué par cette actrice au fur et à mesure de cette enquête. Cette histoire nous offre de très beaux rebondissements, avec Gene Tierney séduisante, intrigante et fascinante à souhait et Dana Andrews excellent policier tombant amoureux de l'objet de son enquête, tous deux forment un couple intense et passionnant. Otto Preminger met donc en scène un chef-d'oeuvre dans la lignée des meilleurs films noirs.

La très bonne réalisation de Otto Preminger ainsi que des dialogues très incisifs nous font passer un bon moment malgré une intrigue pour le moins alambiquée.

Dans son œuvre culte, Preminger commence déjà à nous surprendre par sa modernité aussi bien scénaristique que formelle. Rien que ses personnages cyniques ou immoraux sont détestables pour notre bonheur. Quand à l'histoire, elle nous mène de fil en aiguille vers une fin étonnante, tout en restant fluide et plausible. Ici, nous sommes dans du talent à l'état pur.

Laura est un très beau polar avec une plastique éblouissante. Gene Tierney est éclatante à l'écran dans ce film noir. Laura est un classique dû à sa mise en scène et son scénario ambigu et à sa musique enivrante. A découvrir

Un bon film noir malgré le fait que certaines scenes présentent des personnages parfois joués de maniere peu credible et des dialogues trop theatraux. L'histoire est, quant à elle, riche en rebondissements sauf la fin, previsible.

Ce film est bon, avec un suspens certain lorsqu'on le découvre mais il est quand même très surcoté selon moi. C'est la fascination type du cinéphile. On peut le dire, le jeu d'acteur est de qualité, encore une fois l'histoire se déroule dans un mystère et des révélations tout à fait intéressantes et, on est certes entraîné par le film mais moi n'ai jamais été transcendé viscéralement comme me l'ont fait d'autres grands films. Un classique à voir malgré pour le mythe qu'il est et parce qu'il reste néanmoins un bon film

"Laura, la sublime Laura, star oubliée."
Il est vrai que dans ce « film noir » américain de 1944, Giene Tierney est magnifique et envoutante dans ce jeu d’ombres et de lumières (noires et blanches) avec un excellent casting, qui met en exergue la complexité des relations des personnages (masculins!), dont le pygmalion et le policier qui ouvrent le film pour, à la fin, s’arracher son amour spoiler: (mais dont l’un bascule dans la folie meurtrière).

Le film est diabolique de rebondissements, d’impasses, de fausses pistes. Ce qui semble "surjoué" le doit à l'époque, les décors, costumes et la musique sont d’une grande maîtrise des 40’s, dont le chef d'orchestre est Otto Preminger (et inspira Alfred Hitchcock assez logiquement)

Chef d'oeuvre du film noir, Preminger à son sommet.Gene Tierney inoubliable dans ce qui reste son plus grand rôle. La réalisation est un bijou et le suspens total. En VO bien sûr !

Trés bon film paraissant trés actuel.
gene Tierney y est sublime, à la fois lointaine et accessible. Bref l'idéal féminin.

Laura. Un film qui aura tôt fait de piquer ma curiosité. N'étant pas particulièrement friand de film noir, j'avais néanmoins été séduit par l'histoire. Ce détective désabusé qui soudainement, au gré d'une n-ième enquête, se retrouve totalement fasciné par un portrait, le portrait qui se trouve être celui de la femme assassiné donc il est chargé de l'enquête. Et malheureusement, peut être me suis-je fais un film avant même de le voir. Le déroulé de l'histoire m'ayant déçu, il ne me restait alors que le reste ; la performance d'acteur qui est bonne, l’esthétique et la photographie, très léchée et au diapason du genre de film noir, des dialogues, pour le coup savoureux, notamment grâce au personnage de lettre interprété par Vincent Price. Mais malgré toutes ces qualités, comme dit plus haut, cela ne répondait pas aux attentes que j'avais et le classicisme de l'ensemble m'ont un peu ennuyé. Le final notamment. Un film que vous devriez voir pour parfaire votre collection de ce genre si particulier qui traversa les années 40 à 60. Sans vraiment de "plus" pour ma part.

un grand film , un monument du polar, une réussite des studios d Hollywood, une photo noir et blanc superbe, et surtout un immense réalisateur qu était Otto preminger.