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L'homme sans nom
168 abonnés
1 075 critiques
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4,0
Publiée le 2 septembre 2023
La rencontre entre Arnold, amoureux des créatures fantastiques, et de Matheson, grand auteur de survivalisme (Je suis une légende et Duel) donne un film particulièrement. L'homme qui rétrécit amène notre (anti)héros à découvrir peu à peu un autre monde hostile au sein d'une réalité quotidienne. C'est un classique du genre, porté par un scénario hyper alléchant et un beau message de fin avec une trajectoire de personnage parfaite. La mise en scène est franchement bonne au vu des effets spéciaux et petits truchements dans les profondeurs de champ.
C'est d'abord un fabuleux film d'aventure, complètement à contre-courant de ce qui se faisait à l'époque, puisque et c'est annoncé dès le départ, le pitch n'est pas "comment va-t-il s'en sortir ?" mais "voilà ce qui m'est arrivé !"). Dans la partie centrale Carey est passif, complètement dépendant de sa femme qui va jusqu'à l'installer dans une maison de poupée, il est diminué non seulement physiquement mais blessé dans sa condition d'homme un peu macho, ce qui le rend agressif, voire odieux. Dans la troisième partie plus basée sur l'action, il s'agit s'une lutte pour la survie mais sans espoir, sans happy-end possible. Les auteurs ont alors cru bons de terminer en philosophant lourdement façon bondieuseries, une maladresse fatale empêchant le film d'accéder au chef d'œuvre. Mais ne boudons pas notre plaisir, le spectacle est saisissant, le séjour dans la cave et vraiment très bien réalisé, quant à l'attaque du gros matou, elle fait partie de ces scènes qui resteront à jamais gravées dans la mémoire des cinéphiles.
L'homme qui rétrécit est un très bon film de SF, adaptant le tout aussi excellent classique de la SF littéraire. Les effets utilisés pour nous faire croire à la petite taille du personnage principal, ont beau être simples (faire porter des vêtements trop grand, mettre des talons aux autres acteurs, jouer sur la profondeur en filmer de près ce qui doit paraître plus gros à l'écran), voire simplistes, ils sont rudement efficaces. Même si les astuces sont perceptibles, elles sont tout de même très pérennes. Il faut dire que l'acteur principal, Grant Williams, sans être atteint de nanisme, n'a pas l'air forcément très grand à la base (ce qui devait sans doute être un atout pour ce rôle). L'acteur joue d'ailleurs très bien et on se prend très rapidement d'empathie avec le personnage. Le réalisme est franchement impressionnant : on est vraiment plongé dans le monde du microscopique. De mémoire, le film reprend bien les différentes péripéties du livre (c'est d'ailleurs l'auteur lui-même, Richard Matheson, qui signe le scénario du film). Les combats contre le chat et contre l'araignée sont épiques et la scène d'escalade dans la cave pour se nourrir est palpitante. Ces scènes sont particulièrement intense pour l'époque (même si la faible vivacité de l'araignée est assez peu crédible). spoiler: Tout comme dans le livre, la fin laisse un peu perplexe (le héros trouve une finalité existentielle à sa tragédie), car assez difficile à saisir sur le plan philosophique.
L'homme qui rétrécit intrigue. Par sa prouesse technique indéniable puisque l'oeuvre constitue à l'avis général, un chef d'oeuvre du fantastique. En effet, les différentes incrustations réalisées en 1957 peuvent paraître par moments grossières (notamment l'attaque de l'araignée) mais la plupart du temps, elles semblent complètement intemporelles (l'attaque du chat est une réussite en tout point permettant d'installer une tension quasi-permanente). Au delà de sa prouesse technique, il est important également de revenir sur son scénario. Si à la base, il semble simpliste, il se relève beaucoup plus délicat et complexe puisque plusieurs pistes de lectures, la plupart philosophique, permettent de réjouir les spectateurs sur la teneur du propos : vision pessimiste de l'homme, de la société de consommation au politique, "l'homme qui rétrécit" parvient sans difficulté à captiver même si l'ensemble aurait mérité un peu plus de développement et moins de longueurs pour un film d'une durée faible de 1h21. Mais ne gâchons pas notre plaisir avec cette pépite de SCFI.
Au mitan des années 50, alors qu’un possible conflit nucléaire menaçait notre planète, Jack Arnold prenait la radioactivité comme argument du rétrécissement de Scott, son personnage titre… L’homme qui rétrécit est un film de science-fiction qui mêle tragique et comique, fantastique et conte enfantin, récit horrifique et sociétal, dialogues et voix off (récit de l’histoire du protagoniste principal par lui-même). Dans la première moitié du film, le réalisateur traite de l’évolution de la psychologie de son héros (une célébrité devenant pesante, une situation qui force à l’isolement du personnage, etc.). Les thèmes sociaux sont ensuite progressivement abandonnés au profit d’une deuxième partie qui prend la forme d’un film d’aventure avant un épilogue clairement métaphysique : « Même plus petit que tout ce qu’il y a de plus petit au monde, je signifiais encore quelque chose. Pour Dieu, le néant n’existe pas. Moi aussi, j’existe. » Le principal intérêt de L’homme qui rétrécit réside dans les multiples trucages utilisés par Jack Arnold pour signifier le rétrécissement progressif de Scott. Parmi les solutions techniques employées, nous pouvons mentionner : des vêtements trop grands, la juxtaposition via split-screen de deux décors dont un est surdimensionné, l’enchâssement de décors, un surdimensionnement des objets du quotidien, l’utilisation de fausses perspectives ou d’arrière-plans zoomés. Ce traitement spécifique est également observé sur la bande son du film avec l’affaiblissement progressif de la voix de Scott face aux autres sons. Le réalisateur américain fait ici preuve d’une grande inventivité.
Sur un scénario simple voire dépouillé, voici un film intéressant qui, loin de nous donner des explications, s'attache surtout à nous montrer le cheminement intellectuel d'un homme sortant de sa condition d'être humain "normal" et devant sans cesse s'adapter à cette situation tragique. Les effets spéciaux sont d'époque, donc plus franchement crédibles mais l'illusion est tout de même joliment entretenue. Le film n'en fait pas des tonnes, d'autant qu'il est court, et est très largement porté par son interprète principal.
Un bon scénario , une bonne histoire triste mais émouvante . Du suspens , de l' action et des émotions intenses .
Les effets spéciaux de ce film de science fiction de 1957 , sont toujours impressionnants et spectaculaires , de nos jours .
Ce film s' est inspiré d' un roman best seller de Richard Matheson , publié en 1956 . Les productions Walt Disney , se sont inspirés également, à leurs tours de ce film , pour faire le film en 1989 : " Chérie , j' ai rétrécit les gosses " . Et prochainement , il va avoir un remake Français de ce film Américain, avec Jean Dujardin , comme acteur principal .
Film qui n'a pas vraiment vieilli car les trucages étaient vraiment bien faits pour l'époque, le narrateur est captivant tout comme les péripéties du personnage principal. Reste la fin qui peut paraître bizarre, voire onirique pour certains.
Un magnifique film de science-fiction sans moyens où ne percent qu'à peine les manœuvres optiques mis en oeuvre pour les illusions de petitesse. Bien qu'assez lent, et pour un film de cette époque, le message est assez clair quant aux difficultés qu'on peut rencontrer dans ce cas invraisemblable. La fin est des plus étonnantes : en pleine explosion historique du happy end classique, on trouve ici une fin très triste mais philosophique et scientifique.
Un excellent film des années 50 où un homme victime de l'exposition à un brouillard étrange va au fur et à mesure rétrécir pour se retrouver rapidement dans le monde des humains de petites tailles (qui font l'objet de railleries, de voyeurisme déplacé etc...) puis celui des petits animaux (quand il est attaqué par son chat) et enfin pour finir à celui du monde des insectes (avec la lutte contre l'araignée dans la cave). Les effets spéciaux n'ont rien de ridicule pour l'époque, bien au contraire. Une réussite.
L’intrigue de ce récit improbable, scindé en deux actes distincts, oscille entre la science et le fantastique. La première partie explore, avec une approche quasi-clinique, la transformation de Carey, dont la réduction est inexorable. La seconde, plus viscérale, plonge dans un survival haletant où l’homme doit réapprendre à exister dans un monde devenu gigantesque.
Si les effets visuels trahissent le poids des années, les trucages, presque naïfs, traduisent une volonté d’émerveillement qui, malgré ses limites, conserve un charme indéniable. Mais derrière cette ingéniosité se cache une trame parfois trop ancrée dans des clichés ou des réflexions convenues.
La narration, bien que dépourvue de temps mort, s’effiloche dans une seconde moitié qui semble suspendue, inachevée. La fin abrupte, accompagnée d’un laïus final hors sujet, déçoit là où l’ambition semblait prometteuse.
Porté par des effets spéciaux qui fonctionnent encore à l'époque actuelle, l'Homme qui rétrécit a pour meilleur atout sa simplicité. Tourné comme un film d'aventures moderne, on est loin de la surenchère actuelle qui gâche souvent le propos dans les gros blockbusters.
L’homme qui rétrécit est un film qui a beaucoup marqué mon enfance. Je ne sais pas pourquoi mais quand j’avais 5-6 ans je demandais toujours à mon père de me mettre ce film et je me souviens l’avoir vu plusieurs fois. J’aimais beaucoup !