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    L'Homme qui rétrécit
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    115 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Rare sont les classiques aussi parfait que "The Incredible Shrinking Man" de Jack Arnold! L'histoire de cet homme qui, après avoir ètè en contact avec un nuage atomique, devient de plus en plus petit, semble à première vue naïve comme un conte! Mais tout l'art de Arnold est dans le soin qu'il apporte à la progression de cette rèduction, par des moyens extrêmement simples et par des trucages extraordinaires qui n'ont pas pris une ride! spoiler: Un beau jour, le hèros fait une scène à sa femme parce que ses chemises sont trop grandes et que ses pantalons traînent par terre! Simple erreur chez le teinturier, dit-elle! Mais il faut bientôt se rendre à l'èvidence, notre homme rapetisse et la prompte intervention de la mèdecine d'abord, de tous les hommes de science ensuite, n'y fera rien! Notre homme, toujours parfaitement constituè, pas monstre du tout, a maintenant la taille d'un enfant de six ans! Puis sa rèduction s'accèlère et dans la maison de poupèe que sa femme lui a fabriquèe il est presque dèvorè par le chat qui l'a pris pour une souris, comme dans la chanson! La fin du film est particulièrement belle! Après une chute à la cave, notre homme doit arracher à une araignèe une partie de sa nourriture, une aiguille est plus grande que lui, jamais il ne pourra remonter un escalier dont chaque marche reprèsente une montagne! Et c'est alors la dècouverte que, dans l'èchelle des êtres, il y a toujours une èchappèe vers le plus petit! Notre homme, si infime soit-il, trouvera pourtant dans son nouveau monde des crèatures vivantes à sa mesure! il s'èchappe de la maison, maintenant mèconnaissable dans ses mesures inhumaines, et pour lui l'aventure commence!
    Immense film...
    Chris46
    Chris46

    464 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    " L'homme qui rétrécit " grand classique de la science fiction des années 50 .

    C'est l'histoire d'un homme nommer Scott Garrey ( Grant Williams ) qui à la suite d'une contamination radioactive voit son corps diminuer de taille . Il va alors tenter de s'adapter à ce nouveau monde devenu gigantesque pour lui et de survivre au sein de ce nouveau monde devenu dangereux et hostile nottament quand il va être confronter à un chat qui va le prendre en chasse ...

    " l'homme qui rétrécit " est un classique de la science fiction réalisé par le réalisateur Jack Arnold sortit en salle en 1957 . L'histoire est très originale pour l'époque celui d'un homme qui va se retrouver réduit à la taille d'une fourmi et qui va devoir survivre au sein d'un monde devenu gigantesque pour lui . Ce concept de la miniaturisation était très novateur à l'époque et sera repris par la suite , mais de manière très différente , dans pas mal de films de science fiction ( chérie j'ai rétrécie les gosses , l'aventure intérieure ... ) . L'histoire est très prenante et nous tient en haleine jusqu'à la fin avec ce type qui va tenter de survivre dans ce monde devenu très hostile pour lui nottament quand un chat va le prendre en chasse donnant lieu à son lot de suspense et d'action dans quelques séquences mémorables
    spoiler: ( la confrontation avec le chat , la confrontation avec l'araignée , l'inondation dans la cave , le piège à souris ...)

    . Le film est également un drame poignant . Le drame d'un homme qui voit du jour au lendemain toute sa vie s'écrouler

    spoiler: devenant petit à petit un petit bonhomme qui ne peut plus fréquenter le monde extérieur devenu très dangereux pour lui et qui ne le voie plus que comme une bête de foire et qui va s'isoler totalement des autres dont sa propre femme devenu une géante pour lui avec qui il ne peu plus partager grand chose .

    . " l'homme qui rétrécit " est un film qui mélange habilement science fiction , action , aventure et drame .
    Les trucages qui donnent vie à ce monde gigantesque pour le héros sont très réussit pour l'époque nottament grâce à des décors gigantesque ( canapés géant , table géante , téléphone géant ...) qui donne l'illusion que le monde est devenu gigantesque pour le héros . L'illusion est parfaite . Les effets spéciaux qui donne l'illusion que le héros est tout petit sont très réussit pour l'époque et passe encore très très bien aujourd'hui nottament quand le héros est face au chat qui paraît gigantesque ou quand il est face aux autres personnes comme sa femme qui a une taille normal et qui paraît gigantesque face à lui .
    Le film est porter par un très bon casting avec à sa tête l'acteur Grant Williams qui est excellent dans le rôle de ce type désespérer de la situation dans lequel il se trouve mais qui va devoir se ressaisir et prendre son courage à deux mains pour tenter de survivre dans ce nouveau monde devenu gigantesque et hostile . Il joue vraiment bien son rôle . On s'attache vraiment à ce pauvre personnage enfermé dans une situation effrayante et on ressent vraiment de l'empathie pour lui en se disant qu'on aimerait pas être à sa place .
    Le film se termine sur une fin

    spoiler: très pessimiste avec le héros abandonné de tous ( sa femme et son frère le croient mort ) qui doit maintenant survivre tout seul dans ce nouveau monde et qui se demande si il va continuer à rétrécir et peut être totalement disparaître . Avec une fin très pessimiste sur le reste de l'humanité car comme il le dit si lui a été réduit à la taille d'une fourmi à cause d'une contamination radioactive combien d'autres deviendront comme lui dans le futur suite à d'autre essai nucléaire et d'autre contamination radioactive . Et si finalement il n'était que le premier être des hommes du futur .


    " l'homme qui rétrécit " un classique de la science fiction des années 50 à voir ou à revoir .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juillet 2018
    L’idée de faire rétrécir un homme de jour en jour jusqu’à l’infiniment petit excite l’imagination. Pour le réalisateur qui doit porter une telle fabulation à l’écran c’est un peu plus compliqué surtout s’il œuvre au milieu des années 50. Il faut dire tout d’abord que la mise en contexte de L’homme qui rétrécit est parfaitement rendue. Les comédiens jouent la situation incongrue dans un ton hyperréaliste et c’est parfait ainsi. On salive à imaginer ce qui subviendra au personnage à force de rapetisser. Et puis finalement la portion du film qui aurait dû être la plus palpitante s’avère la plus décevante. Il y a bien sûr la scène du chat qui se met dans l’idée de bouffer son maître et celle de la tarentule que Scott finira par empaler, mais dans l’ensemble cela manque de matière. Comme si l'argent devant être investi dans les décors pour chacune des séquences avait contraint la fertilité créatrice qu’offrait le synopsis. Une fois que le personnage se retrouve au sous-sol et qu’il tente de remonter à l’étage, on sent l’action piétinée. Quand la musique devient beaucoup plus dramatique que la situation à l’écran, ce n’est jamais bon signe. La réflexion philosophique que suscite le voyage de Scott vers un univers microscopique est effleurée en conclusion seulement et c’est dom-mage, puisque cela aurait pu nourrir considérablement le contenu du film. On a préféré mettre l’accent sur le potentiel spectaculaire de certaines mises en situation mais cela manque de substance ou de moyens. Belle production tout de même, mais plaisir miniature.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Un chef-d’œuvre du cinéma fantastique qui accroche encore le spectateur 55 ans après sa sortie ! Un peu lent à démarrer, il prend un rythme haletant et bluffe par ses effets spéciaux qui ne doivent rien au numérique ! Un scénario bien ficelé, une angoisse communicative devant ce nouvel univers, une compassion qui nous saisit devant des situations quotidiennes…terrifiantes ! Et pas de happy end, pas d’antidote miracle pour film nunuche. Du grand art dans le genre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    À l'origine, il y a un roman de Richard Matheson, The Shrinking Man, dont l'écrivain a tiré lui-même un scénario pour l'adaptation ciné réalisée par Jack Arnold (L'Étrange Créature du lac noir, Tarantula...). Scénario qui comporte assez d'éléments extraordinaires pour faire de ce film un incontournable de la SF et de la série B. Réduit à quelques centimètres, le héros s'établit dans une maison de poupée ; il subit l'attaque d'un chat et fait une chute dans un sous-sol où l'attendent d'autres péripéties : inondation, combat contre une araignée... Tout devient aventure pour la survie, avec des armes et des outils insolites : un crayon, un clou, une aiguille... Les décors et les trucages, notamment les variations d'échelle, sont très réussis pour l'époque. Le spectacle est au rendez-vous. Mais L'Homme qui rétrécit va au-delà du simple film de genre spectaculaire. Le scénario développe une réflexion sur la monstruosité, sur "les limites de l'identité humaine" (selon les termes du réalisateur) et sur la fascination médiatique pour les "phénomènes de foire". Il fait écho également à l'angoisse d'une catastrophe nucléaire liée à la puissance atomique développée par certains États après la Seconde Guerre mondiale. Mais surtout, le film trouve son supplément d'âme et sa vraie singularité dans son dénouement. Il échappe au happy end attendu. Le réalisateur Jack Arnold raconte : "Le studio souhaitait une fin heureuse. Pour les responsables du studio, une fin heureuse signifiait que les médecins trouvaient un sérum capable d'inverser le phénomène de diminution. Carey serait réuni avec sa femme et ils vivraient heureux. Je pensais que cette fin ne convenait pas au film. Je la refusai. Quand nous avons tourné la fin, Grant Williams a commencé pour moi à ressembler au Christ. Toute l'atmosphère était devenue religieuse. J'ai décidé que je voulais une sorte de fin métaphysique, fondée sur mes propres sentiments religieux, mes idées de Dieu et de l'univers" (voir Le Cinéma fantastique, de Patrick Brion). Jack Arnold se livre en effet, via son personnage, à une méditation sur le sens de la vie, sur l'infiniment petit et l'infiniment grand. Chaque créature, aussi infime soit-elle, est une créature de Dieu et tient sa place dans l'univers. Le héros affirme ainsi son existence, sereinement, humblement, et part à la découverte d'un monde inconnu. Étonnant.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    93 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Voici un parfait exemple de science-fiction dans le quotidien ; ici, nous ne sommes pas dans l'espace, mais la démonstration est aussi frappante avec ce film étonnant écrit par le romancier Richard Matheson à qui on doit des nouvelles fantastiques (Je suis une légende) et plusieurs travaux pour le cinéma (dont le fameux Duel, de Steven Spielberg). C'est le thème de l'atome qui sert de base à cette histoire, il a marqué le cinéma hollywoodien de SF dans les années 50, mais ici au lieu d'avoir des insectes rendus géants par les mutations des radiations, le processus est inversé : c'est l'homme qui rapetisse ! C'est un Américain paisible qui vit cette aventure cauchemardesque, où au fur et à mesure que sa taille se réduit, le monde qui l'entoure, jadis familier, devient dangereux et menaçant ; chaque objet anodin comme un crayon, une épingle, une paire de ciseaux ayant pris une nouvelle dimension,ils vont lui servir d'armes une fois qu'il sera tombé dans sa cave alors qu'il est réduit à la taille d'un soldat de plomb puis d'un dé à coudre. Ce décor devient alors vaste et terrifiant, dont la locataire est une simple araignée qui pour le héros devient un monstre redoutable. La scène de la lutte pour sa nourriture dans la cave et son combat contre l'arachnide est à ce titre un morceau d'anthologie et occupe le dernier tiers du film. La production fit construire 14 décors de tailles différentes pour accompagner les étapes du rapetissement du héros, et les trucages sont très réussis dans les distances et les proportions des objets en fonction de sa taille. Le roman de Richard Matheson était déjà brillantissime, l'idée renversante, elle était tout à fait destinée au cinéma, en dépit d'un final pessimiste qu'on peut atténuer par une réflexion sur l'infiniment petit. En tout cas, Jack Arnold signe là l'un des films les plus remarquables sur le thème du gigantisme et du nanisme, un véritable petit bijou de science-fiction des années 50.
    Benito G
    Benito G

    585 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    LE film a quand même pas mal vieillit... Mais même avec cela, la qualité scénaristique et les effets qui vont avec ; en font une merveille pour les yeux! Là ou un remake (donc en couleur) a été réalisé, mais prenant un tournant plutôt raté par rapport à l'original. Un vrai remake pourrait, si celui ci ; se montrait bien réalisé scénaristiquement et visuellement ; s'avéré être un petit bijou. Pour l'époque, le film décampe une histoire qui n'ait pas sans rappeler certaines séries que l'on connait tous... MAis avec sa petite touche de fantastique, d"horreur"... Et il n'y a pas a dire. Pour la date de sortie, le film genre le grand jeu et développe des choses ; que même maintenant ; certains ne sont pas capable de faire.
    Une pure merveille pour les yeux, l’intelligence et l’imaginaire. Un plaisir, une découverte en rares points égalée. Oublions le classicisme et la rigidité de la réalisation et penchons-nous plutôt sur le scénario sans faille, sans artifice, qui prône la sensibilité, la psychologie, la crédibilité. Une écriture irréprochable et propre au réalisateur (que j'ai pu observer en visionnant d'autres de ses œuvres). Ensuite il y a ses effets qui ne sont pas là pour combler les faiblesses du scénario : il sont aussi parfaits et grandioses. Tout est là pour toucher l'intéret de quiconque se plonge dans cet univers, au-delà du visuel, de réflexion. Une œuvre, un conte FANTASTIQUE, réellement effrayant, subjectif, qui posssède une âme, un corps et surtout un cerveau. Finissons par oublier que l’acteur n’est pas un grand et rappelons nous que l’on ne souhaitait ne jamais se réveiller. Comme quoi, il n'y y'a pas besoin d'être une star de renom pour réussi sa prestation dans un film. A l'heure d'aujourd'hui, sans nouveau remake (je ne parle pas du remake qui n'a pas eu grand succès et qui coté qualité, n'est pas au top), le film aurait sans doute passé inaperçu (le public ne cherchant plus le noir et blanc, et le scénario se montrant légèrement vague). Mais pour le coup, l'ensemble est une réussite qui fait froid dans le dos et qui nous montre ; que même à l'époque ; certains possédé déjà un réel talent. Un petit bijou pour les nostalgique, qui pourra en ravire plus d'un. Par contre, la nouvelle génération ; avide de 3D, FX à gogo, star de renom non stop et j'en passe. Pourrons passer leur chemin. "L'homme qui rétrécit est tout autre chose".
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Un classique de la sciene fiction aux trucages excellents, néanmoins le film est plus passionnant dans sa seconde partie c'est à dire au moment où il est très petit et doit utiliser les objets avec intelligence.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2010
    Le film qui a deja 50 ans et qui pourtant n'a pas prit une ride! Les effets spéciaux (outre quelque exception) reste impeccable! et la morale philosophique intacte!
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    L'homme qui rétrécit est le meilleur film de Jack Arnold, supérieur à Tarantula et autres Créatures du lac noir. Adapté du meilleur roman à ce jour de Richard Matheson, sublime chef d'oeuvre de la littérature de science fiction, le film lui est assez fidèle, ôtant seulement la scène d'affrontement avec un oiseau et la présence d'une fille de Scott Carey. D'ailleurs celle-ci, dans le roman éponyme, suggérait l'ambivalence sexuelle du héros victime de métamorphose. Edulcoré, L'homme qui rétrécit l'est à peine, il pose la problématique des problèmes d'identité, d'affirmation de soi. Scott Carey change de monde au fur et à mesure et les relations avec son entourage changent, deviennent problématiques au point de se heurter avec sa femme en raison de sa propre position de faiblesse, de n'être plus à la hauteur, d'assumer son rôle de mari, peut être de futur père, de chef de maison (un domicile qu'il finit par hair). Le film est un peu long à démarrer mais, dans sa deuxième partie, Arnold montre bien les doutes et les complexes d'un homme qui n'en est plus un ("Un enfant qui ressemble à un adulte", voir la scène de la piqûre dans le bras de Scott, en fait dans celui d'un gamin pour le film). Carey cherche ailleurs ses pseudos semblables, en l'occurrence une belle femme naine. Une scène magnifique romanesque à souhait, rompue par un dénouement terrible. La troisième partie, celle où sa petitesse s'accentue est conclue par une scène d'anthologie d'affrontement très réaliste avec le chat de la maison (belle idée humoristique et dérisoire, la petite maison faite ... maison). Projeté dans la cave aux profondeurs insoupconnables, le film prend une autre dimension plus sombre, plus tragique, plus philosophique (allusions à Pascal sur l'infiniment petit). Les rapports à l'objet de Scott Carey évoluent, ces derniers deviennent tout à la fois menacants, protecteurs ou défensifs. Cela confère à cette partie un côté quasi expérimental et initiatique ; Carey doit réapprendre à vivre tout en cherchant à satisfaire ses besoins vitaux (manger, affronter la terrifiante araignée dans une scène stupéfiante). Scott Carey finit par disparaître ou se fondre dans le monde. Les effets spéciaux sont uniques et réalistes. Même le fade acteur qu'est Grant Williams se donne à fond. Digne d'un roman exceptionnel, le film est très réussi et ne s'oublie guère (voir de nombreuses références suscitées, séries, films postérieurs...)
    Laurent H
    Laurent H

    37 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    J'adore l 'histoire, le noir et blanc enlevé certain défauts de trucage, aujourd'hui on ferait mieux en effet spéciaux, bien sûr, .pas sur que le film en serait meilleur
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    138 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    Robert Scott Carrey et sa femme Louise part en vacances sur un bateau fourni par le frère du héros. Mais un nuage de poussière interrompt le voyage . Six mois plus tard, le héros du film commence à rétrécir.32 ans auparavant Chérie , j'ai rétréci les gosses ; ce film est un chef d'oeuvre fantastique d'une intelligence rare. Il devra affronter son chat et une araignée alors qu'il sera minuscule. Le combat contre l'araignée s'avère difficile. Il la tue avec une aiguille à coudre. Mais malheureusement , il restera minuscule et ne retrouvera jamais sa taille normale. Il devra l'accepter malgré sa détermination et son courage.
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2014
    "Vers l'infini et au delà", cette maxime de Buzz l'Eclair sied idéalement à ce film de 1957. Mais ici il s'agit d'infiniment petit. Il y a quelque chose de vertigineux dans ce destin d'homme voué à disparaitre. Il y a du Kafka dans ce destin absurde et pourtant inéluctable. Le héros était "petit" par ses actes et son comportement puis il le devient au sens propre du terme.
    Cette fable retranscrite sous la forme d'une série B est un film incontournable.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Je m'attendais à un film un peu bébête, genre "Chéri j'ai rétréci les gosses" avec des effets spéciaux beaucoup moins bons. J'ai vraiment été surpris, en bien. Evidemment les effets spéciaux ont beaucoup vieilli (encore que les décors furent élaborés avec beaucoup de soins), mais le film vaut surtout par ses dialogues et son développement très fin de ce qui ce passe d'un point de vue psychique puis même spirituel chez le protagoniste principal.
    Filmosaure
    Filmosaure

    112 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    L’homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man) se distingue par des effets spéciaux spectaculaires à l’époque : en 1957, il réussit un tour de force en faisant “rétrécir” un homme à l’écran de manière vraisemblable. Au-delà de cette prouesse technique, le film se révèle un miroir de la société de l’époque et une véritable réflexion philosophique sur la condition de l’Homme.

    SYNOPSIS

    Lors d’une croisière en mer avec sa femme, Scott Carey se retrouve exposé à une sorte de nuage radioactif. Suite à cela, il commence à rétrécir, et ce de plus en plus vite. Toute la science et la médecine du monde semblent impuissantes face à ce phénomène, qui rendra Scott célèbre, alors qu’il devra s’adapter à un monde de géants et à de nouveaux dangers potentiels au sein de son propre foyer.

    ********** ATTENTION SPOILERS – MAIS L’ANALYSE EST COOL

    spoiler: EFFETS SPÉCIAUX ET VRAISEMBLANCES Je t’entends déjà, toi, génération Y blasée par des années de CGI, critiquer les superpositions foireuses et l’attaque du félin géant, mais sache que les effets spéciaux utilisés dans ce film était tout simplement spectaculaires à l’époque. On parle de 1957, les amis (rappelle-toi le Godzilla de 1954). Pour rester réaliste, Jack Arnold utilise énormément de perspective, surtout dans la première partie du film (ce qui lui confère un petit charme “rustique”) : contre-plongées et objets surdimensionnés se donnent la réplique afin de peu à peu faire rétrécir notre héros qui devient bientôt plus petit et léger qu’un enfant de 5 ans. D’autres effets sont bien évidemment utilisés (par exemple, les gouttes d’eau géantes de la cave furent créées en remplissant des préservatifs d’eau et en les lâchant au dessus du sol) dont la superposition d’images, ce qui donne lieu à quelques scènes un peu foireuses (le coup de patte du chat à travers le monsieur ? euh…) que l’on pardonnera, bien sûr. Si de nombreux détails sont pris en compte lors du processus, ce qui est assez bon pour l’époque, la fréquence de sa voix en revanche ne change pas lors de sa métamorphose. A mesure du rétrécissement de ses cordes vocales, la fréquence de sa voix aurait dû devenir de plus en plus élevée jusqu’à être inaudible à l’oreille humaine. Probablement un choix assumé afin de ne pas rendre ce héros trop ridicule ou de rester à son échelle, car au final, nous rétrécissons au même rythme que lui. En revanche, l’araignée de la cave est certifiée 100% arachnide véritable, et ça se voit à sa manière de courir (berk), même si nous avons là une mygale (ou tarentule ? il y a dissention sur la nature de la bête) en lieu et place de “l’araignée domestique” généralement trouvée dans les foyers américains (nos bonnes vieilles tégénaires). UN REFLET DES ANNÉES 50 L’homme qui rétrécit est empreint de peurs collectives, à l’échelle des Etats-Unis, mais également du monde entier, dont certaines se reflètent d’ailleurs souvent dans le cinéma de l’époque. Pour cette dernière, je parle bien évidemment de la terreur du nucléaire, à son paroxysme ou presque à la fin des années 50. De nombreuses oeuvres exploitent ce sentiment (dont Godzilla) à coup de bestioles exposées aux radiations. Nous sommes ici en 1957, et le monde vient d’essuyer le lancement des premiers sous-marins nucléaires (1954), l’implantation de la première centrale (1955) au Royaume-Uni et surtout, la crise du Canal de Suez de 1956, durant laquel l’URSS a menacé d’utiliser l’arme atomique et qui laisse présager des tensions de la suite (Cuba et compagnie au début des années 60). GRAOU Autant dire que cette menace est présente dans tous les esprits, et surtout aux Etats-Unis, en plein maccarthysme et propagande anti-communisme. De surcroît, il est vraisemblable que l’occident commence à se rendre compte des effets de sa pollution, entre autres, par les pesticides. C’est en effet la combinaison de ces pesticides et d’un nuage empreint de radioactivité qui enclenchera le processus de rétrécissement de Scott. Enfin, j’y vois personnellement un reflet des peurs de l’homme face aux débuts de l’émancipation de la femme. Pourtant, les années 50 sont pauvres en féminisme et il faudra attendre les années 60 pour voir un nouveau mouvement de libération. Les hommes pressentent-t-ils ce mouvement ou le film est-il prémonitoire ? A mesure que l’ego de Scott, de même que sa taille, en prend un sacré coup, sa femme en vient à se détacher de lui, à le considérer comme mort, et finalement, de partir de la maison, donc de prendre son envol et son indépendance, en quelque sorte. UN CONTE PHILOSOPHIQUE Enfin, ce qui fait la force de l’oeuvre comparé à de nombreux simples film de science-fiction de l’époque (et d’aujourd’hui…), c’est sa dimension philosophique, clairement assumée lors du dénouement. Cet homme, Scott Carey, est peu à peu dépouillé de son existence en tant qu’homme, puis qu’être humain : sa taille, ses vêtements habituels, sa femme, sa maison. Il est bientôt réduit à l’état d’enfant, puis de petrit animal, puis d’insecte. Mais à mesure de sa déshumanisation, sa volonté ne se fait que plus farouche, ainsi que son instinct de survie. Il préserve au final sa dignité, envers et contre tout, ainsi qu’un mental d’acier, et en vient à mieux comprendre la nature du monde qui l’entoure. C’est au moment de sa rencontre avec les “little people” qu’il entend la phrase qui commencera ce processus de réflexion : “You are only as big as you feel”. C’est ainsi qu’iul comprend qu’il n’y a aucun sens à s’apitoyer sur sa taille, et que la grandeur n’a rien à voir avec la taille physique. A la fin du film, après avoir réalisé qu’il n’y avait ni Bien, ni Mal dans l’univers, juste l’existence (l’araignée qui le pourchasse et passe de l’état de gibier à celui de chasseresse ne fait que poursuivre sa Nature), il se rend également compte que ce n’est qu’en embrassant sa destinée qu’il est libéré. Au sens propre, comme au sens figuré, il s’échappe de sa prison : la prison de la cave car il est assez petit pour passer entre les barreaux, et la prison des conventions de son esprit qui lui affirmait qu’il n’avait pas de place dans ce monde. Cette fin, que l’on retrouve dans certains films de science-fiction des années 50, est un dénouement où la transcendance remplace la destruction. Scott réalise quelle est la place de l’Homme, alors que l’infiniment grand et l’infiniment petit se rejoignent dans un dernier plan où l’on peut observer les étoiles : à l’échelle de l’univers, la taille de l’Homme n’a pas de sens ; c’est simplement l’existence qui compte. Il ne disparait pas (“To God, there is no zero), il se contente de découvrir de nouveaux défis dans l’infiniment petit, et de peut-être devenir l’Homme du futur.
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