Mon compte
    Du silence et des ombres
    Note moyenne
    4,2
    907 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Du silence et des ombres ?

    85 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    33 critiques
    3
    18 critiques
    2
    6 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    573 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    Démonstratif et bien pensant à l'extrême avec des témoins à charge quasiment caricaturaux, film infaisable aujourd'hui mais si classique dans sa forme qu'il ne vieillira pas et restera à double titre, cinématographique et culturel, un témoignage précieux de son époque. Couvert de récompenses pour Gregory Peck qui le mérite bien car c’est bien son meilleur film, ses tics habituels devenant ici des qualités. Ce n’est pourtant pas le meilleur pour son réalisateur, comme c'est souvent le cas pour les films les plus connus. Mulligan a un talent inégal, il n'arrive pas à se séparer de séquences lourdes qui empêchent le spectateur de tomber admiratif sur l'ensemble. Ici, c'est le final qui aurait pu être bien plus émouvant s'il avait simplement montré l'action plutôt que de nous la cacher par une mise en scène et un procédé grotesque. Il n’empêche qu’ il y a de très belles choses et parfois même de la grandeur, comme l'assemblée des Noirs au tribunal qui regardent passer Atticus en faisant silence alors que tous les Blancs sont déjà sortis. Tout dans cette séquence étant maitrisé. Le roman sorti en 1960 fait partie de la culture des enfants américains et ce film totalement approuvé par Harper Lee est également important à titre éducatif. C'est absolument incontestable et il est dommage qu'il n'en soit pas ainsi en France malgré les efforts faits pour lui donner un titre magnifique, pour uns fois bien supérieur à l'original.
    Nelly M.
    Nelly M.

    87 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2012
    Très agréable à suivre grâce à l'interprétation et au plongeon familier d'une habitation à l'autre. Efficace pour rappeler qu'une erreur judiciaire est vite arrivée lors des récessions. C'est un film très moral exaltant le rôle du père veuf qui éduque, ferme mais toujours aimant. Les enfants trépidants, surtout la fillette (Mary Badham) devraient marquer les esprits tout comme l'étrangeté changée en épouvante (à partir de bruits, d'une balancelle qui tangue, de très peu de moyens) une fois la suspicion établie. L'action se passe principalement pendant les vacances estivales, canicule jour et nuit très favorables aux échappées des enfants intrigués, dont une fois pour la bonne cause. La plaidoirie de Gregory Peck en humaniste à toute épreuve constitue le moment crucial du procès. C'est plein de vie à l'écran, juste un peu de poussière par endroits comparé aux raccourcis utilisés depuis les sixties. La trame paraît fidèle au roman de base (d'après sa présentation par Gregory Peck himself en bonus du dvd). Sans se bercer d'illusions sur l'art de neutraliser la mauvaise foi collective, on est instruit sur les bienfaits de la vérité, même maquillée !
    Cinememories
    Cinememories

    467 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2017
    Robert Mulligan, discret dans la machine Hollywoodienne, s’extirpe des rouages de la comédie afin d’amorcer un exercice de style qui lui convient parfaitement. Si ses précédentes œuvres ne suggèrent pas plus d’attention que cela, il est nécessaire de rappeler l’origine de son succès, qu’il tient dans une persévérance remarquable. Lui et son scénariste Horton Foote assurent l’adaptation du roman d’Harper Lee. Le premier détail qui frappe, et ce sera d’ailleurs le thème principal du récit, il s’agit du titre français. Mettant en avant un travail soutenu au niveau de la photographie, la réalisation ne dénaturera pas non plus l’authenticité du titre, qu’est « To Kill A Mockingbird ». On se penche rapidement dans un jeu de repères symboliques, où l’on ne relâchera jamais la pression sur les enjeux que chaque protagoniste aura à éprouver.

    Commençons chronologiquement avec l’âge innocent et influençable qu’illustre l’enfance. Jem (Phillip Alford) et Scout (Mary Badham), sont respectivement frère et sœur, âgés de dix et six ans. Ils définissent avant tout le support scénaristique privilégié dans toute réalisation universelle, afin que l’empathie se partage plus aisément à leur égard. On prend alors le temps d’installer l’archétype du fantastique que tous les jeunes esprits savent pleinement exprimer. Le quartier se transforme en air de jeux mettant en valeur les peurs enfantines. La saison des vacances dont ils profitent leur permet également de conter et d’explorer les rumeurs de personnalités « fantomatiques ». Arthur ‘Boo’ Radley joue cet intermédiaire et suscite bien des réflexions quant à la véracité de ce qui se raconte. Bien entendu, la vivacité de l’esprit, alliée au recul nécessaire, est de rigueur afin de préserver l’âme d’êtres en pleine construction mentale.

    Puis peu à peu, la distance avec la réalité se mesure à travers leur éducation. Il s’agit également d’un élément complémentaire dans la lecture d’un drame. On assume pleinement le regard subjectif d’un enfant lorsqu’il est face à une force qui le dépasse. Ici en l’occurrence, l’enfant bute sur l’approche de l’âge avancé qui n’est pas toujours synonyme de sagesse. Malgré tout, leur père soutient cette figure et les guide avec rationalité et honnêteté dans un monde indomptable. Atticus Finch (Gregory Peck) est cette figure paternelle et autoritaire qui œuvre pour la justice de tous les hommes sans exception. A partir de ses principes, forts en charisme et en efficacité, chacune de ses interventions à l’écran est d’une fulgurance bluffant. On y croit en cette éducation, valorisant les valeurs qu’il amène avec un soupçon de réalisme aux yeux de ses enfants. Et bien qu’il ne rompe pas entièrement la frontière de l’imaginaire qui les font vivre, il respecte leur volonté et leur intimité de découvrir un monde plein de surprises.

    Cependant, la famille se trouve rapidement confronté à la violence engrenée par le procès de Tom Robinson, un noir. Tout comme l’école que l’on évoque à peine, on découvre que Scout est constamment en pleine révolte contre son enseignante. Cela se réfère principalement à la divergence des points de vue entre elle et son père qui s’opposent distinctement. Ce qui est dommage, c’est d’avoir sacrifié cet aspect qui aurait sans doute illuminé quelques zones brouillées et discrètes du récit. Cela dit, tout se ramène à la cohabitation d’un univers d’enfants et d’un univers d’adultes, que l’on transpose respectivement dans la cabane et la maison. Quand vient le procès, la scène où le débat fait rage entre les prétendues victimes et l’accusé n’est rien d’autre qu’un lieu de neutralité morale. C’est ce que l’on aimerait penser bien entendu, or la réalité se redessine à travers le contexte d’une ségrégation encore vivante. Les plans séparant le camp des noirs et le camp des blancs sont clairement exposés. Remarquons d’ailleurs qu’aucun enfant de couleur n’est scolarisé auprès des enfants Finch, un argument qui prend plus d’impact et de sens dans ces circonstances. Tandis que le soutien de l’accusé manque de visibilité, les opposants occupent une grande partie de la salle, venant renforcer une haine aveugle qui n’entendent ni la raison, ni la justice.

    C’est à ce moment où l’on imbibe le regard d’un enfant dans la réalité et la cruauté que la vie amène et emporte avec elle. Le contraste avec la vision d’adultes expérimentés les laisse autant perplexe que nous autres observateurs objectifs, bien que certains se simplifient la tâche en restant conservateurs sur des valeurs déshumanisantes. La réponse que l’on cherche à atteindre durant l’intrigue n’est pas remis en cause avant le dénouement, exposant les faiblesses des principes d’Atticus. On y démontre que le silence parfois plus légitime que de s’engager dans une cause que l’on estime juste. On franchit les limites de la raison et des droits civiques, afin de mieux appréhender le parcours initiatique que le procès a déclenché.

    Ainsi, « Du Silence et des Ombres » raconte avant tout le plaidoyer contre la ségrégation raciale et l’injustice qu’elle fréquente encore de nos jours, même si elle proposait davantage de sens à l’époque. Ainsi, par sa technicité, sa sobriété, sa maîtrise et sa dextérité dans le discours, il convainc le premier auditoire que sont les spectateurs. La métaphore de l’oiseau moqueur, espèce nuisible pour les récoltes et inoffensive pour autrui, gagne en impact aussi bien sur la scène du procès que dans le quartier où vivent les Finch. Atticus partage deux mondes et se heurte aux limites de ce qui l’humanise. On titille suffisamment les propos dans une mise en scène qui se veut bavarde, mais qui aura le mérite de satisfaire l’œil et la conscience dans une ambiguïté pédagogique et universelle.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    95 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Terminant aujourd'hui le livre je voulais voir comment était l'adaptation. Il manque pas mal d'éléments mais l'essence même de son message humaniste. Atticus a trouvé un bon interprète avec Peck. Scout est selon moi moins présente que dans le roman. Celle ou celui qui n'a pas lui le livre n'aura rien à y redire. C'est sobre et efficace.
    matt240490
    matt240490

    80 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2013
    Premier film juridique dans le top 10 de l'American Film Institute, Oscar du meilleur acteur pour Gregory Peck, première place pour l'acteur dans le classement des meilleurs gentils/méchants de l'AFI, 3 Golden Globes, classé au Patrimoine Mondial de la Culture, les qualificatifs ne manquent plus pour parler de Du Silence et des Ombres. Véritable chef d'oeuvre mis en scène par Robert Mulligan et présentant Robert Duvall dans son premier rôle au cinéma, le métrage de 1962 se place dans un contexte raciste dans l'Amérique des années 30, où un avocat commis d'office devra défendre un Noir injustement accusé de viol. Le choix de placer le récit dans les yeux des enfants du héros, incarnés par Phillip Alford et l'excellente Mary Badham, d'utiliser une photographie sobre et de grossir les traits d'un Brock Peters irréprochable lors du procès sont autant de bonnes idées qui conduisent Du Silence et des Ombres dans le placard des excellents films.
    Hotinhere
    Hotinhere

    513 abonnés 4 893 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Film antiraciste sur la perte de l'innocence à travers le regard des enfants d'un avocat chargé de la défense d'un ouvrier noir accusé de viol en Alabama dans les années 30.
    Assez mièvre et ennuyeux malgré une très belle interprétation.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    129 abonnés 2 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2018
    La réalisation n'est pas toujours à la hauteur de la narration et rend l'action parfois peu crédible.
    Charlotte28
    Charlotte28

    109 abonnés 1 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2018
    Un film qui mélange les codes pour montrer les répercussions d'un mensonge raciste et les dérives d'un système corrompu à travers une mise en scène qui s'y appesantit par didactisme.
    Acidus
    Acidus

    690 abonnés 3 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2017
    Depuis le temps que j'en entend parler, j'admet être un peu déçu de ce "Du silence et des ombres". S'il est indéniablement un bon film, il ne m'a absolument pas transcendé, ému, fait réfléchir ou impréssionné par ses qualités cinématographiques.
    Un des défauts du long métrage provient de son scénario qui se divise en deux intrigues qui se rejoignent laborieusement à la fin dans l'action et dans une morale simpliste ( spoiler: le monstre n'est jamais celui que l'on croit
    ). La première histoire est celle de deux enfants se créant un fantasme horrifique autour d'un voisin soi-disant fou et dangereux. La seconde, beaucoup plus intéressante et substantielle, a pour cadre le procés d'un homme noir accusé injustement du viol d'une femme blanche. Une thématique hautement subversive quand on connait le climat de ségrégation de l'Amérique de l'époque. Si l'histoire du film se déroule durant les années de la Grande Dépression, on peut facilement retransposer cette critique de la justice dans les années suivant et précédant la sortie du long métrage : pas de juges ni de jurés noirs, condamnation rapide et non-fondée de personnes de couleur, lynchages,... Le message passe bien même s'il manque de subtilité.
    Un bon film, à mon sens surcôté, mais qui mérite au moins un visionnage.
    7eme critique
    7eme critique

    515 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    "Du silence et des ombres" renferme un bon scénario, une belle mise en scène et des acteurs doués (que ce soit Gregory Peck ou bien les enfants), mais manquera de scènes fortes ou encore d'un rythme plus soutenu pour en faire une œuvre mémorable. Le film pourra paraître un peu long et mou, et ce n'est malheureusement pas la plaidoirie qui nous stimulera.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Sans avoir lu le roman, j’ai quand même senti que le scénario avait un peu de mal à trouver un équilibre entre fidélité et efficacité. On devine un foisonnement du matériau d’origine, qui n’est ici rendu que superficiellement. Je trouve donc le résultat un peu boiteux du point de vue du récit, mais les décors, les acteurs, la réalisation et la jolie séquence du procès en font quand même un très bon film.
    Shephard69
    Shephard69

    322 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Adapté du célèbre roman d'Harper Lee "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", un superbe film qui adopte le point de vue de deux enfants pour évoquer, pendant les années 30, à travers le procès d'un homme noir accusé d'un viol des thèmes comme la discrimination, la différence, le racisme mais aussi l'intégrité et le sens moral. Assez proche du long-métrage de Siney Lumet "12 hommes en colère", l'originalité de l'écriture en moins avec quelques ficelles de narration un peu grossières ainsi que quelques longueurs pesantes, une oeuvre touchante, puissante dans laquelle Gregory Peck incarne une magnifique figure paternelle et héroïque. Du grand cinéma.
    halou
    halou

    115 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Film captivant du début à la fin. Une ambiance magnifique grâce notamment à un Gregory Peck impeccable.
    Padami N.
    Padami N.

    60 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2018
    très beau film qui gardé son charme sur l'enfance et aussi sa force avec le plaidoyer d Atticus Finch .on se croirait dans un roman de Steinbeck ou Faulkner... même si il est adapté d'un roman au prix Pulitzer de 1961 contemporain au film.
    brunocinoche
    brunocinoche

    82 abonnés 1 095 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2017
    Du fameux roman "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur', ce remarquable pamphlet mis en scène de façon classique par Robert Mulligan tient la route aujourd'hui par la composition de Gregory Peck, l'une de ses meilleures qui lui valut un Oscar bien mérité.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top