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    La Cité de Dieu
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    Florent B.
    Florent B.

    51 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Mon dieu, quelle claque !!! C'est comme si on y était, où chaque coup de feu nous touchait. Une photographie aveuglante, qui nous entraîne dans les favelas dès les premières secondes. Un grand moment de cinéma, qui donne une leçon de vie. Stimulant, pénétrant, intéressant, les adjectifs ne manquent pour décrire ce chef d'oeuvre. Bouleversant.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Un film coup de poing,qui laisse durablement son empreinte,marquant autant la naissance d'un cinéaste surdoué qu'un témoignage édifiant sur la jeunesse des favelas brésiliennes.A Rio de Janeiro,dans les années 70,la violence règne à tous les coins de rue,banalisée,comme si c'était normal.Les enfants apprennent très tôt à se réunir,à manier une mitraillette,à voler en toute impunité ou à se droguer.Les échappatoires sont quasi-nuls,excepté pour Fusée,un gamin voulant devenir photographe.Loin d'être glauque ou cynique,le film est rageur,plein de vigueur et même parfois d'espérances.Il est quand même dur à visionner,tant il est difficile d'admettre l'évolution du Brésil urbain.Meirelle filme "La cité de Dieu"(2002)comme un long-clip touffu,éprouvant.Ce n'est pas un artifice,le but étant de nous immerger dans ce tourbillon de violence quotidienne.Le choix d'acteurs brésiliens amateurs,respire l'authenticité et le vécu.On sent qu'ils connaissent parfaitement la situation,les réactions aux différents évènements dramatiques sont plus vrais que nature.La photographie est exceptionnelle,s'aventurant parfois hors de la ville,sur des terrains vagues.On retient son souffle durant 135 minutes.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    54 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    C’est une plongée terrifiante dans le cercle vicieux de la violence qui a gangrené jusqu’aux plus jeunes de cette cité de Rio de Janeiro qui tombera sous la coupe de trafiquants de drogue.

    Un habile travail de flash-backs permet de développer une histoire sur trois décennies, présentant une multitude de personnages, mais sans jamais perdre le spectateur.
    Le film joue avec les styles et la photographie en fonction des époques. Il impose un rythme frénétique, sans aucun temps mort.
    La mise en scène multiplie les effets de style, avec une caméra continuellement en mouvement, qui peut en perturber certains mais apporte énormément de dynamisme.
    Il y a un traitement proche du documentaire qui apporte un réalisme glaçant, amplifié par le choix judicieux d’avoir pris des acteurs, pour la plupart amateurs, vivant dans la cité, mais surtout méconnus du grand public.
    Le narrateur de l’histoire est le seul personnage un peu en dehors de cette escalade de violence, ce qui en fait, au même titre que le spectateur, le témoin impuissant des événements.

    Ça démarre avec un ton assez comique pour sombrer dans la tragédie au fur et à mesure que la criminalité investira la favela.
    Le ton est parfois cynique et ce ballet de violence n’est pas sans rappeler les films de gangsters d’un certain Scorsese.

    Un véritable film coup de poing qui impressionne par son style et son réalisme.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Legid
    Legid

    34 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2013
    Un voyage captivant au sein des favelas de Rio de Janeiro, milieu où les gangsters sont des enfants et où le plus fort est celui qui aura tué tous ces adversaires avant que lui même ne se fasse tuer.
    La réalisation de Fernando Merelles donne un vrai dynamisme au film par une caméra à l'épaule (procédé que je n'aime pas habituellement) judicieusement utilisée et par un montage parfois clipesque mais efficace.
    L'interprétation des acteurs, probablement non professionnels pour la plupart, est excellente et donne une vrai crédibilité à cette histoire tirée de faits réels.
    Certains reprocheront une violence trop présente mais malheureusement nécessaire pour dépeindre la réalité de la vie dans ces favelas, vie ou règnent les caïds, trafiquants de drogues et truands en tout genre.
    Pour le coup, l'affiche ne ment pas, le film est une vraie claque !
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2020
    On en ressort sonné, comme si Fernando Meirelles nous avez balancé une claque en pleine gueule! Dans un style propre à celui de Scorsese, le réalisateur nous décrit, nous plonge au cœur de la pire favelas de Rio, "La cité de Dieu". Sans tombé dans le mélo mais en restant toujours très réaliste Meirelles filme misère et (ultra) violence, le tout sous-poudré d'humour. Plus qu'un film, un témoignage, des plus alarmant sur la situation de la population brésilienne et particulièrement celle vivant dans les favelas.
    vivien-b
    vivien-b

    50 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2011
    La Cité De Dieu est une favela située à Rio De Janeiro au Brésil, où s'est déroulé conquêtes ultra-violentes de territoires, trafics de drogues ou encore guerre de gangs. Sur le sujet était déjà sorti un livre, dont ce film peut être considéré comme l'adaptation car suivant à peu près le même schéma de narration, à savoir l'étendue des événements importants de l'histoire à travers le portrait d'une petite vingtaines de personnages (trois cent dans le livre), dressés dans le film avec tout de même un fil rouge constant et sous une voix-off très appréciable du personne principal qui magnifie la qualité de la réalisation, qui est elle moderne, arrive à faire sortir le film des sentiers du documentaire et on suit sans relâche l'histoire de cette Cité (qui porte assez mal son nom dans les circonstances que nous montrent sans cesse le film (ces circonstances oscillant très souvent entre meurtres et violences extrèmes)) dominées par des voyous en tout genre qui n'ont comme seul point commun leur brutalité extrèmement violente. Car, et c'est bien quelque chose qu'il faut avertir (même si je pense que si vous avez lu ma critique jusque là vous devez sérieusement comprendre pourquoi), s'il y a bien quelque chose de prépondérant dans le film, c'est la violence, qu'elle soit implicite ou graphique, même si elle commence à devenir souvent explicites après la prise du pouvoir de Pékinio, personnage très important dans l'histoire. Et puisqu'on en vient aux personnages, autant vous rassurer : il y a bien un personnage central, Fusée, qui est d'ailleurs la voix-off qu'on entendra durant le film, et même si c'est surement celui-la qui a le plus de personnalité (et le plus de moralité aussi) et auquel on s'attache le plus facilement, normal après tout parce qu'il est un des seuls à essayer de ne pas s'empièter dans des affaires trop sales, mais les autres personnages sont tout aussi intéressants par le fait qu'ils ont presque tous une histoire, et on arrive (pour certains bien plus que d'autres bien entendu) à presque leur éprouver de la sympathie. L'autre force du film, c'est un réalisme poignant qui fait quasi-documentaire, et rend encore plus intense les scènes d'ultra-violence (encore une fois, âmes sensibles s'abstenir (un avertissement qui devient routinier)), car on sait que cette violence, autant chez les enfants que chez les grands voyous est réelle (ou du moins l'était à ce point vers les années 70/80, sachant qu'heureusement aujourd'hui on peut marcher trentes mètres au Brésil sans voir un cadavre par terre), et peut-être même pire dans cette dure réalité qu'illustre le film. Au niveau des acteurs, tous inconnus du grand public, ils servent bien la dureté du film en même temps que ses quelques petits moments joyeux où on sait que le personnage principal peut s'en sortir et qu'il peut avoir une belle vie à hors de ce territoire de violence et d'argent facile. D'ailleurs, au niveau des mélanges des genres, on vogue entre un documentaire très réaliste et bercé par une violence sans retenue, un drame éprouvant et intense, un film sur le destin d'un homme avec un point de vue sur le monde bloqué dans un cercle vicieux dont il ne pourra peut-être pas sortir ("Dans La Cité De Dieu, tu restes, tu crèves, tu pars, tu crèves"), et même sur un thriller à la Scorsese avec lequel il partage la même violence crue, l'ambiance malsaine des débuts et surtout un véritable effort dans la narration, sans laquelle La Cité De Dieu serait devenu au fil du temps un simple documentaire que personne n'oserait voir à cause de sa violence et de sa crudité et n'aurait pas eu sa renommée (et son succès puisqu'il s'agit du film le plus vu au Brésil (nous avons Titanic, film grand publicet qui prône l'émotion, ils ont La Cité De Dieu, film interdit aux moins de 16 ans sans concession qui prône la crudité...)) qu'il mérite amplement puisque La Cité De Dieu est surement le meilleur film brésilien des années 2000 (en même temps direz-vous que c'est le seul film Brésilien des années 2000 que j'ai vu, ce qui n'est pas faux...). Conclusion : Cru, réaliste, poignant, captivant, éprouvant, violent, mais qui ne manque pas de travailler des personnages, des situations, un scénario, une photographie, bref, du culte pur et très dur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2012
    Chronique d’un quartier de Rio providentiellement nommé la cidade de Deus, " La cité de Dieu " est en même temps un polar qui élucide la montée en puissance de la violence. La cité de Dieu, ce sont des centaines de jeunes durs qui chapardent, se heurtent à la police et font grimper les enchères de la délinquance. La favela s’arme, fait l’épreuve de la drogue, des gangs organisés et de l’éclatement de ses structures. Mille visages, mille portraits concourent à la compréhension de l’édifice monstrueux qui se met en place depuis les années 1960. Pour soutenir la chronique de ce microcosme, Fernando Meirelles s’appuie sur un scénario foisonnant, certes, mais à l’architecture parfaite. Chaque détail trouve sa place, et la masse romanesque impose peu à peu sa puissance.

    Fusée, le narrateur, vit dans la favela. Il observe le destin de ceux qui, au même âge que lui, choisissent la voie de la criminalité, suivant le chemin tracé par Tignasse et son gang. Petit Dè deviendra ainsi un vrai caïd, Béné voudra quitter le business, Manu tombeur y entrera par soif de vengeance. Un habile travail de flash-back permet au narrateur de dresser la généalogie de toutes ces vies, enchâssées les unes dans les autres. Et le récit se gonfle ainsi d’anecdotes, d’aventures et de crimes, pour parvenir jusqu’aux années 1980.

    Trois décennies et des dizaines de personnages n’embrouillent pas le spectateur, tant Fernando Meirelles maîtrise son film. Le réalisateur joue avec la narration, entremêle voix off et effets-strombo, multiplie les flash-back, et s’amuse avec les styles cinématographiques : classique et coloré pour les années 60, funky et psychédélique pour les années 1970, monochrome et haletant pour la dernière décennie, celle du sang et de l’héroïne. L’occasion de souligner l’excellent travail du directeur de la photographie, César Charlone.

    L’inévitable violence de l’histoire n’est jamais traitée avec complaisance. Elle est soutenue par des visuels imaginatifs et par l’ingénieuse utilisation du personnage de Fusée, trop idéaliste pour se laisser tromper par le leurre de l’argent facile. Même s’il s’essaye à la maxime "l’honnêteté ne paye pas", ce garçon aime trop les hommes pour les flouer. Et c’est grâce à lui que le récit peut s’offrir des clins d’oeil chaleureux sur la vie dans la favela, ses habitudes et ses paradoxes.

    Le récit de la saga criminelle vient dénoncer un cercle vicieux dont les jeunes des communautés marginales d’Amérique latine sont à la fois les victimes et les acteurs. Mais dont il est aussi possible de sortir. Cette "rédemption" sonne peut-être comme une facilité : elle justifie pourtant pleinement les vertus de cette fiction.
    Gouchou
    Gouchou

    20 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Un film devenu culte très peu de temps après sa sortie. La Cité de Dieu c'est l'histoire de Buscape (Fusée) et de la manière dont il va s'extirper de sa condition et d'un destin qui était déjà tout tracé dans l'une des favelas les plus dangereuses du Brésil. Passionné de photographie, Buscape va réussir à photographier la guerre des gangs qui sévit dans la Cité de dieu, si lui y arrive là où tous les photographes échouent c'est parce qu'il est un enfant de la Cité de Dieu.

    Au-delà de la simple histoire d'un jeune garçon qui réussi à se sortir de son environnement, la Cité de Dieu c'est aussi la mise en lumière de la violence et des trafics dans la cité devenue célèbre de Rio. Le trafic de drogue, les enfants portant des armes, la corruption de la police, les meurtres... la Cité de Dieu c'est tout ça et si la violence y est omniprésente, la présence d'enfants armés ne laissent pas indifférent. Ce film a le mérite de montrer que la vie dangereuse des cités dans les années 60 ne touchait pas que les ghettos américains. Le succès qui a entouré ce long métrage a permis de montrer une réalité très crue. Les acteurs de ce film ont très largement participé à ce succès. Enfin, la réalisation doit être soulignée, car la Cité de Dieu est un film qui ne ressemble à aucun autre et qui ne peut être confondu avec aucun autre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2009
    La cité de Dieu nous permet de découvrir la misère des favelas et la criminalité gangrenant la jeunesse qui y grandit. Le trafic des armes, la violence gratuite et la corruption au sein des forces de l'ordre sont autant de thèmes sujets à polémiques que ce film nous propose à réfléchir plus sérieusement. Une réalisation digne des meilleurs films du genre, une interprétation d'une crédibilité impressionnante et une musique agréable permettent à ce film d'être une incroyable réussite. A ne manquer sous aucun prétexte.
    Johnny Merguez
    Johnny Merguez

    8 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Film dont la violence est omniprésente La Cité de Dieu est un drame puissant sur les favelas et la pauvreté dont les jeunes n'ont d'autres choix que de comettre des meurtres sous les ordres de caids sadiques! D'un réalisme surprenant ce film est intelligemment mis en scene et évite les clichés. Une claque dont les acteurs sont tous impressionnants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    "Cidade de Deus" Chronique de la montée de la violence dans une favela de Rio appelée d'ailleurs Cité de Dieu. C'est l'histoire de cette favela raconté par Fusée, un jeune apprenti photographe de cette cité. Il raconte comment le crime a explosé dans sa favela, comment tout y marche, comme Petit zé, un gamin d'à peine 10 ans est devenu dès cet âge un tueur psychopathe, chef de gang, sans pitié et tuant sans pitié en jubilant. Il créé un gang au sein de la cité, principalement composé de gamins de moins de dix ans et d'adolescents décérébrés, ou venant se recruter pour venger un proche tué par la bande rivale.Le film décrit de façon doc comment la violence est devenue la seule façon de s'exprimer, pour des centaines de gamins. Le plus affolant est sûrement le manque d'éducation : la plu part ne sont pas allé à l'école, ne savent pas lire et ne savent pas que tuer à tour de bras n'est pas un jeu. L'affrontement des deux bandes rivales virent à la guerre des gangs. Cette guerre des gangs n'est en fait qu'un déchaînement d'ultra-violence gratuite et inutile. Cette Cité de Dieu (que ce dernier, si il existe, semble avoir oublié (!)) est un véritable purgatoire ou le crime règne et se manifeste à chaque coin de rue (viol, meurtre, braquage, trafic de came) et ou chaque gamin est armé et tue avec sa bande à tour de bras, pour rire ou pour du pognon. Fusée tente de s'en sortir en voulant être photographe, et tente de ne pas se faire entraîner dans l'engrenage de la violence. Le film, immoral, et hyper-violent presque du jamais vu, d'un réalisme incomparable et certaines scènes sont dotées d'une efficacité et d'une puissance inouïe notamment celle ou Petit Zé tire sur deux petits gamins et oblige Steak frite (un gamin de sept ou huit ans) de tirer sur l'un d'eux. La mise en scène est excellente et la caméra maniée magistralement. Un film choc !
    Flex07
    Flex07

    80 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Quelle claque. La Cité de Dieu est un film absoulement renversant; il prend aux tripes dès les début et nous lâche complètement essouflé, K.O debout (ou plutôt assis dans la salle de ciné!). Absolument fabuleux, merci pour ce moment.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2010
    Intrigué par la réputation de ce film dont tout le monde a entendu parler (mais que peu de personnes ont vu), je me lance dans une petite soirée DVD. Les commentaires sur l'affiche sont alléchants avec des références à Scorsese et Tarantino.

    Le film décrit l'ascension d'un groupe de jeunes dans le monde du crime, au sein d'une favella brésilienne, chaque membre du groupe suivant une trajectoire différente.

    La première chose qui choque en regardant le film, c'est le montage hyper-saccadé, plus proche d'une esthétique de clip vidéo que d'une oeuvre cinématographique. Je suppose que par ce biais le réalisateur a souhaité nous faire sentir le caractère trépidant de la vie de ces jeunes, mais il ne réussit qu'à nous fatiguer la rétine, tout en nous empêchant de nous attacher aux personnages. Ce sont les tics d'un Danny Boyle à la puissance 10. La mise en scène est donc résolument bling-bling : soit vous adorez, soit vous n'entrez pas du tout dans le film, ce qui fut mon cas.

    La progression de l'intrigue est chaotique, franchissant plusieurs années d'un coup, survolant la psychologie des personnages, fonctionnant par petites vignettes indépendantes les unes des autres. C'est finalement uniquement dans le dernier quart d'heure, à travers l'histoire de l'apprenti photographe, que le film retrouve selon moi un souffle narratif intéressant. Le film est réputé hyper-violent, mais depuis 2002, notre niveau d'acceptation de la violence a du considérablement augmenter, car il n'a aujourd'hui vraiment plus rien de choquant.

    La puissance dramaturgique d'un Scorsese période Les affranchis ou Casino est donc bien loin, de même que l'élégante violence chorégraphique d'un Tarantino version Reservoir dogs. Francesco Meirelles a développé suite à ce film une série télé sur la violence dans les favellas en plusieurs saisons qui eut un grand succès au Brésil, La cité des hommes. En 2008, un film de Paulo Morelli a lui même décliné l'univers de la série sur grand écran.
    Jérôme H
    Jérôme H

    137 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Pure merveille que cette découverte et ce réalisateur qui décrit magnifiquement la cruauté de ces favela mais également les combats existant pour essayer de s'en sortir.
    Tedy
    Tedy

    211 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2008
    On oublie les jolies meufs en léger bikini sur des plages ensoleillées ou les couleurs chatoyantes du carnaval de Rio que nous proposent généralement le cinéma, et on plonge dans l'enfer des favelas, l'autre visage du Brésil malheureusement bien réel lui aussi.
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