Avis : Mélodie pour un tueur - Page 2

Malgré des qualités indéniables comme la mise en scène ou encore le personnage intéressant de Jimmy (incarné par Harvey Keitel), "Mélodie pour un tueur" manque d'une histoire captivante qui ne décolle jamais vraiment et de second rôles dignes de ce nom. Le réalisateur mise tout sur le personnage principal en négligeant le reste. Au final, on ressent un vide scénaristique et un film non abouti. Cela dit, le résultat demeure des plus acceptable.

Avec “De battre mon coeur s’est arrêté”, Audiard a réalisé en 2005 un remake de ce film méconnu de la filmographie d’Harvey Keitel. Le film français assez fidèle à son modèle est sans aucun doute plus abouti mais il ne possède pas la violence que sait lui insufflé un Harvey Keitel chaud comme la braise dans ce rôle d’un jeune adulte très doué pour le piano mais très perturbé par l’influence néfaste de ses géniteurs. Sa mère est internée dans un hôpital psychiatrique et son père, un recouvreur de fond sur le déclin demande souvent main forte à son fils pour régler les cas difficiles. Face à un tel atavisme, le jeune homme a bien du mal à développer des relations durables et harmonieuses notamment avec les femmes. Il mise beaucoup sur une audience au Carnegie Hall qui pourrait lui ouvrir une carrière de concertiste. A l'époque,Harvey Keitel compagnon de route de Scorsese ne voit pas décoller sa carrière contrairement à son collègue Robert De Niro arrivé au sommet grâce à « Taxi Driver » où Keitel tient un petit rôle de gigolo . Il livre chez James Toback à 38 ans une partition à sa démesure. Le destin du jeune homme ne peut être que tragique tant il semble empêtré dans ses contradictions. Tisa Farrow qui joue le rôle de la petie amie provisoire de Jimmy,ressemble comme deux gouttes d’eau à sa célèbre sœur. James Toback, cinéaste rare dont c’est le premier film après une carrière satisfaisante de scénariste filme admirablement New York aidé de son directeur de la photographie Michael Chapman. A noter la prestation surprenante de Jim Brown en tenancier violent d'un club à partouze. Un film difficilement classable mais non dénué d'intérêt..

Évidemment le film vieillit très mal.. Et on a nous aussi pour l occasion du mal à s immerger dedans.... L'histoire n'est pas mauvaise le scénario la ville le personnage très similaire à taxi driver dans le style.... Harvey keitel joue avec brio une jeune malfrat , très fragile mentalement un peu dérangé voir même bizarre , menée par des pulsions très animale, envers les femmes , pianistes amateurs doués qui se voit virtuose.... Le film repose sur cette anathème , torture a l idée de vouloir être mais n ayant pas le talent nécessaire , une vie un peu de paumée de petite frappe qui se résume à récupéré les sommes d argent de son père un petit mafieux de quartier qui manipule son fils..... Le film est très lent et endors un peu il ne se passe pas vraiment grand chose mais la vision d un New York de début 1980 est intéressante ainsi que l ambiance très musicale mais on a fait bien depuis ..... On appréciera aussi les seconds rôles pour les habituer... Ce bon vieu poli de Soprano qui joue un riccamonza de grande classe ou ce bon vieux Dominic chianese !! Mais le film fait vieux et cela se ressent tout le long du film où on s y ennuie fortement.

Film dans la veine des polars naturalistes des années 70 se déroulant dans les quartiers délabrés de New York. Toback traduit finement la dualité et le déchirement de son personnage à travers les deux activités qu'il pratique et qui font son identité, sa volonté de s'arracher à son milieu se heurtant toujours au rappel de ses origines et de sa nature, symbolisées par la présence envahissante de son père. A ce titre la conclusion s'avère fortement pessimiste.
Problème d'interprétation concernant le personnage du paternel, joué par un acteur qui en fait des caisses.

L'original de De batre mon coeur s'est arrêté s'avère au final un bien bon film. Même si on peut en effet préférer la version d'Audiard notamment par sa mise en scène, son scénario plus profond et ses relations entre les personnages plus cohérents, l'ensemble reste un film de fort bonne facture, grace notamment à une réalisation nette et sans bavure, se penchant au plus près de son héros afin de pouvoir capter toutes ses caractéristiques et obsessions. Et même si au final la relation entre le héros et l'héroïne ne sont pas vraiment convaincants, il faut tout de même avouer que ce film réussit à avoir un véritable impact sur le spectateur, et qu'une force se dégage véritablement de l'oeuvre, notamment pour avoir réussi à construire un personnage aussi ambigu et complexe, qui se révèle au final assez fascinant. Dans ce rôle, Harvey Keitel est impressionnant et participe grandement à la belle réussite de cette entreprise initiée par Toback. A découvrir.

Jimmy (Harvey Keitel) est un homme d'une vingtaine d'années qui veut désespérément devenir pianiste de concert. Jimmy est aussi un jeune homme manifestement perturbé au tempérament explosif et qui éprouve un désir ardent pour le sexe opposé. Ce film est tout simplement ridicule. Il semble être une version bourgeoise de Taxi Driver mais il est si sinueux et certaines parties sont si exagérées qu'il est difficile d'en être sûr. Il y a des moments qui sortent de nulle part et qui disparaissent ensuite dans l'oubli. Les trois fils de l'intrigue sont tellement fragmentés et hésitants qu'on a l'impression que le scénario a été écrit à la main par une personne atteinte de la maladie de Parkinson. Harvey Keitel est bien il finit nu à un moment donné en regardant la caméra. Le public lui se demande si ce pauvre Harvey Keitel est capable de jouer un autre type de rôle que celui d'un détraqué...

chef d'oeuvre !!! Rien à dire je l'ai même préféré à de battre mon coeur s'est arreté harvey keitel est génial

Un bon film avec un tres bon Harvey Keitel qui inspirera 27 ans plutard "De battre mon coeur s'est arreté"

Ce polar retranscrit parfaitement l'aspect crasseux de la descente en enfer de Jimmy Fingers, interprété finement par Harvey Keitel : le New York délabré des années 70, la photographie superbement travaillée de Michael Chapman dans les tons bruns ternes... Harvey Keitel nous montre subtilement la folie et la violence sous-jacente de son personnage, déchiré entre le monde de son père, fait de violence, et celui de sa mère, la musique, fait de douceur, retranscrivant très bien ce qu'il est au plus profond de lui. Jim Brown, incarne superbement Dreems, tout en charisme présence physique. Cependant, je ne saurais vous dire pourquoi mais je n'ai pas accroché outre mesure (peut-être n'avais-je pas la tête à regarder ce genre de film). Je pense que les amateurs du genre apprécieront.

Excellent film méconnu, remaké par "De battre mon coeur s'est arrêter" (certaines scène étant complètement similaires).
Harvey Keitel est magistral et véritablement habité par son rôle, autant dans les scènes de violence d'une énorme intensité que dans celle ou il joue du piano. L'interprétation générale est vraiment remarquable.
A voir sans hésiter si vous aimez Scorcese et Keitel mais aussi si vous avez aimez le film d'Audiard avec Duris car les deux visions du personnage sont complémentaires.

je suis allé le voir au Champo : c'était une version numérique contrairement à ce qui était annoncé sur Allociné. ce beau film m'a fait encore plus apprécier son remake "De battre mon coeur s'est arrêté", celui-ci tient remarquablement le choc en regard de l'original.

C'est tellement bon que ça devrait être obligatoire!

Film qui croise les genres et les codes avec un excellent Harvey Keitel. L'occasion de retrouver l'excellent Gabriel V Gazzo ( Le Parrain 2)

Superbement fait, Harvey Keitel est magnifique.

À destination de la jeune femme aux ongles mauves qui nous a gentiment trouvé une séance au mk2 Beaubourg grâce à son iPhone et à son apps allo-ciné :
Ce film n'est pas à la hauteur du talent de Harvey KEITEL
. Passées les 20 premières minutes, on ne marche plus, les personnages manquent de coffre, l'intrigue manque de "fini", les scènes de sexe sont superfétatoires et peu crédibles.
Par contre nous avons reconnu, au travers ce mauvais polard, son excellent remake qu'est "De battre mon coeur s'est arrêté" bien meilleure que l'original, bravo à Jacques AUDIARD.
Harvey KEITEL qui semble très jeune à l'écran alors qu'il a alors 39 ans, aurait presque pu sauver le film, mais en fait...non !
Merci mademoiselle aux ongles mauves !