Avis : Qui a tué Bambi ? - Page 4

Le jeu des acteurs est bon mais l'histoire est cousue de fil blanc, plus quelques incoherences au niveau du scenario.
Est-on encore capable, dans le pays de l'exception culturelle ( sarcasme off ), de produire des films decents ??

C'est une blague ou quoi ce film ? Tout le long, je me suis dit que çà avait tout l'air d'être un téléfilm digne de la collection Vertige qui passe sur M6 ! Enlève ton masque Gérard Cuq, on t'a reconnu !

Pas mal mais pas top. L'ambiance de ce film est prenante, les acteurs sont super (notamment Laurent Lucas inquiétant à souhait), mais ça reste un peu lent et mou (il ne se passe pas grand chose, même à la fin).

L'ambiance est plutôt prenante, le scénario est bien ficelé, les acteurs moyens (sauf Laurent Lucas et Catherine Jacob, excellents tout les 2). En bref, un film qui se laisse regarder mai que l'on oublie vite.

en général l'ambiance thriller m'ennui, ce bambi n'échappe pas à la règle, et à part un frisson au début du film, le reste n'est plus que bayement et aller retour au frigo!

Je me suis toujours méfié de l'hôpital, des médecins imaginaires et des apprentis chirurgiens et ce film me donne la chair de poule.
Heureusement qu'il reste des jolies infirmières comme Sophie Quinton.

On retiendra de ce film 3 points forts : une réalisation impeccable pour un premier long-métrage, une incroyable performance du docteur psychopathe joué par Laurent Lucas et une atmosphère moite, froide mais très soignée (relativisons tout de même, nous sommes loin des Lynch ou Kubrick qui ont pu être cités par certains critiques comme références). Puis, on retiendra de ce film 3 points faibles : un scénario plat parfois peu recherché, une performance en demi-teinte de Sophie Quinton (l'héroïne) et quelques longueurs qui nous font nous demander où Gilles Marchand veut nous emmener. Film moyen !

C'est un bon film, au rythme lent, qui correspond assez bien à l'idée qu'on est dans un rêve ... le rêve tourne au cauchemar bien sûr ! une fois qu'on est entré dans le rythme du film, on se laisse prendre grâce aux décors du film, d'un blanc immaculé et inquiétant, aux lumières sans ombre, à la musique qui souligne sans surcharger, et aux jeux des 2 acteurs principaux : Sophie Quinton est à la fois attirée et repoussée, et on ressent très bien cet espèce de vertige du mal. Laurent Lucas est inquiétant même quand il sourit, et la parole la plus anodine prend immédiatement un sous-entendu inquiétant. Bref c'est un très bon film, même s'il y a parfois des relachements dans le rythme.

Envoutant ! Un Laurent Lucas magistral ! Le travail de la couleur tout en nuance donne une atmosphère angoissante à ce film qui maintient en haleine de bout en bout.

La caméra se balade, nous manipule, décide de suivre tantôt la jeune infirmière naïve, tantôt le médecin ténébreux. L'absence de musique dans la plupart des séquences accentue cette atmosphère oppressante. Le moindre son brisant le silence intensifie la tension du film. Et quand il y a enfin de la musique, c'est uniquement pour souligner le mal-être ou la folie des personnages. En aucun cas, elle est utilisée pour rassurer le spectateur. Un bon film angoissant comme on devrait en faire plus souvent en France!

C'est marrant, j'ai une sorte d'avis bicéphale pour ce film (rien que ça !)... l'un plutôt intello qui trouve pas mal de qualités à ce film français original et déroutant, l'autre plus prosaïque peut-être qui a souffert de certaines longueurs et d'un maniérisme un peu agaçant qui a lésé un scénario pourtant bien ficelé.

Le film distille une ambiance préoccupante et une atmosphère pesante qui concurrence les meilleurs thrillers avec beaucoup d'efficacité. La tension est constante et nourrie par un scénario qui échafaude une histoire complexe, et on se perd dans un dédale où le rêve, le fantasme et la réalité nous font perdre pied.

Mais dans le fond, le film était truffé de passages beaucoup trop longs qui ont grevé le plaisir initial. J'ai vraiment trouvé l'intrigue excellente avec du suspense, du mystère et de l'angoisse, mais le côté intello m'a complètement rebuté. Et alors, le jeu des comédiens devient lourd, moins crédible et affecté. C'est dommage, car j'avais rarement vu un film avec un aussi bon sens du thriller.

Alors c'est très simple. En ce dimanche après-midi, ma copine est allée voir ce film croyant qu'il pouvait être bien. Elle revient 2H après la tête effarée, l'air triste et fortement déçue d'avoir perdu son temps devant ce film mou, sans intérêt, sans fond ni but. Bref, je remercie tous les gens de ce film pour avoir démoralisé ma chère et tendre durant toute la journée. Du coup, elle est dégoûtée du cinéma français. Félicitations !!!

Un film qui aurait pu être mieux.... c'est dommage. Les acteurs sont dans l'ensemble plutôt bons, mais on ne croit pas une minute à l'histoire et ça part dans tous les sens... Le profil du médecin joué par Laurent Lucas est incohérent et invraisemblable, il ne tiens pas la route (c'est trop irréaliste), personne ne réagirait comme il fait en vrai.
La fin est vraiment pas terrible et c'est assez long à conclure. Dommage car le visuel est plutot réussi.

Comment un tel film a t-il pu être sélectionné à Cannes, l'an passé ? Je me le demande ! Aucune subtilité, aucun rebondissement et des acteurs peu convaincants et sans doute peu convaincus par cette trame insipide et consternante. Ce n'est pas un thriller, ce n'est pas un drame : juste un décor hospitalier bien inutile qui ne suffit même pas à faire un film d'ambiance, insauvable je vous le dis ! Et je m'y connais, scénariste, c'est mon métier ! Alors...

Ce film est très inégal. Il mélange quelques plans travaillés avec une esthétique recherchée (les couloirs blancs de l’hôpital, le plan fixe de la sortie du souterrain) avec des séquences tirées de téléfilms allemands. Je retrouve quelques emprunts à David Lynch sur certaines scènes, rapprochement surtout guidé par la musique du film proche de ce que peut faire Angelo Badalamenti. Le parallèle avec Bambi n’apporte rien à ce « thriller », les scènes dans le bois sont vides de sens. Pour nous faire peur, c’est toujours la même chose : l’actrice regarde dans une direction et, hop, je tourne ma caméra et le grand méchant loup est là ! Ah non c’est une autre fable…