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    Des oiseaux petits et gros
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 081 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2010
    Pasolini livre ici un grand film, un film formellement superbement bien léché qui tranche un peu avec le style un brin moins travaillé de ses films en couleurs (salo mis à part). La musique est juste sublime, Morricone c'est encore une fois surpassé. On a alors un film visuellement magnifique qui livre une histoire de gros et de petit tout à fait pertinente et truculente, c'est beau, ça fait sourire, puis c'est triste, la vie n'est pas unilatérale, mais tout le monde doit tomber un jour, telle pourrait être la morale du film.
    Pasolini peint un monde tout en métaphore, il y glisse ce qu'il aime le plus, Marx et un peu de religion, mais c'est clairement un film engagé, un film qui revendique ses idées et qui ne se laissera pas abattre en témoigne d'ailleurs le magnifique générique (jamais vu un générique aussi beau et drôle).
    Pasolini est de gauche et il le montre dans un énième grand chef d'oeuvre.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    De la comédie philosophique à la fable politique Pasolini révèle une légèreté inattendue de la part d’un réalisateur que l’on dit bien souvent à tort, austère. Mais ici, le cinéaste balance tous les codes de la bonne conduite pour dire comment le peuple se sent ballotté par l’humeur morose du moment. C’est sous la forme d’une fable animale qu’il entreprend son œuvre qui peu à peu rejoint habilement la légende des hommes. Nos deux héros devenus moines à la demande du corbeau « qui sait tout » prêchent ainsi le monde des volatiles dans l’espoir de les ramener au bercail. La métaphore succède à d’autres allégories où Marx réussit à glisser un mot. C’est du Pasolini. Toto, célèbre acteur du moment, est d’une drôlerie naturelle à la façon Charlot. Son acolyte relaie ses mimiques et commentaires de façon tout aussi olé-olé. C’est Ninetto Davoli qui alors débute dans le métier et deviendra un fidèle du réalisateur italien. De l’absurde au burlesque, de la réflexion à la méditation préventive Pasolini se donne bien du plaisir et nous en procure énormément.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2010
    Une oeuvre fantaisiste, bien plus proche de Job que de Crésus sur le plan budgétaire, mais dont l'allégresse rime pourtant avec richesse. Pier Paolo Pasolini s'essaye à la comédie burlesque avec cette Uccellacci e Uccellini, sorte de poème fauché ou d'ode à la pauvreté au sein de laquelle le nom des rues rend gloire aux laissés-pour-compte. Souvent très drôle, allant même parfois jusqu'à reprendre l'héritage comique de Charlie Chaplin ( la danse des petits pains n'est pas bien loin ), ledit film trouve une adéquation parfaite entre les moyens mis à sa disposition et sa tonalité satirique. Une nouvelle fois Pasolini pointe l'Eglise en la mettant face à ses contradictions sociales et morales - et dans un registre complètement différent, il n'y a guère que Luis Bunuel pour faire preuve d'un anticléricalisme aussi réjouissant... Uccellacci e Uccellini, l'un des films les plus méconnus de son auteur, fut également l'un de ses préférés. Une curiosité rafraîchissante, incontournable pour qui s'intéresse au poète italien. Charmant.
    Santu2b
    Santu2b

    251 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2015
    Un générique chanté, où un narrateur annonce à tour de rôle tous ceux qui, de l'acteur principal au chef opérateur, ont participé au film. Ainsi débute "Uccellacci e Uccellinni", Pasolini injustement méconnu réalisé en 1966. Dans la banlieue italienne, le cinéaste nous invite sur la route d'un père et son fils, interprétés par le fameux Totò et le fidèle Ninetto Davoli, collaborant pour la première fois avec l'auteur. Tous les deux sont vite rejoints par un corbeau bavard et cultivé, dissertant sans problème sur Marx et Gandhi. Les voilà dès lors transposés en moines du XIIIe siècle, sous l'autorité de Saint Francois d'Assises, chargés de convertir les oiseaux au christianisme. Pasolini tisse à nouveau un des fils de son rapport toujours très ambigu avec la religion. Le ton est libre, vivifiant, conjuguant à merveille situations mordantes et symbolique passionnante à analyser. Aussi l'œuvre n'est pas la plus connue ni la plus parfaite, mais n'en demeure pas moins une pièce essentielle de sa filmographie. Au niveau du récit, une fois l'intrigue médiévale achevée, la suite se perd en morceaux davantage inégaux et plus ou moins passionnants, malgré leur drôlerie. À dépoussiérer.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 796 abonnés 12 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2012
    Les films de Toto franchirent assez rarement les frontières de la Pèninsule, mais il ètait plus populaire en Italie que les plus grands acteurs! il ètait d'ailleurs un remarquable comèdien que Pier Paolo Pasolini utilisa frèquemment à partir de ce "Uccellacci e uccellini". Dans la voie ouverte par son "Evangile", Pasolini a continuè à explorer et dècaper notre univers culturel: notre "hèritage" (et le sien), du mythe grec à Boccace en passant par François d'Assise! Avec parfois comme ici une verve bouffonne de la meilleure veine qui, sur le pas de Toto, nous mène dans un "quattrocento" fumiste aux obsèques du dirigeant communiste italien Togliatti! Un Pasolini à (re)dècouvrir puisque ce film mèconnu s'inscrit dans une sorte de parabole mythologique et poètique...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2012
    Une comédie de Pasolini on se demande ou on met les pieds. Un univers et des personnages loufoques, irréels et absurdes dans certaines scènes. Rien d'hilarant mais tout est tellement étrange, un objet cinématographique à voir pour les cinéphiles même si le début est déconcertant et peut rebuté le spectateur.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2008
    Vous reprendrez bien un petit Paso pour la route ? Si vous vous attardez sur celui-ci, nommé "Uccellacci e Uccellini" et daté de 1966, vous risquez d'être pour le moins surpris... Surpris parce qu'à première vue, ce long-métrage (une comédie avec le très populaire et familial Toto) semble dans un premier temps se démarquer assez nettement du reste de l'oeuvre de son auteur. Surpris aussi parce que finalement, le metteur en scène parvient à y caser ses thèmes récurrents et à toujours retomber sur ses pattes malgré quelques numéros de funambules risqués. La boucle est bouclée pourrait-on ainsi dire... Mais revenons à nos moutons : visiblement né avec un grain dans la tête (ce n'est pas un reproche, je vous jure !), Pier Paolo P. a ici délaissé la gravité de ses premières créations cinématographiques. Ayant plutôt opté pour une fable tous publics décalée et inattendue, il évoquera ainsi les talents de conteur d'un corbeau bavard qui nous narrera entre autres l'histoire atypique de deux moines investis d'une mission inhabituelle, celle de convertir des oiseaux au christianisme ! Derrière cette farce bien gentillette se cache en fait l'un des films les plus virulents du cinéaste. Toujours en marge avec le militantisme classique, son idéologie semblait pourtant s'être ici partiellement égarée dans un fanatisme Marxiste qu'il ne semblait plus contrôler. Anti-clérical à souhait, adoptant une critique jusqu'au-boutiste des sociétés Occidentales et des effets à retardement du capitalisme, il sombre parfois dans la caricature outrancière. On peut trouver à la fois logique (parce que le sujet lui-même ne permettait pas de dresser un portrait affiné des classes Italiennes) et paradoxal (c'était censé être une fantaisie) que "Uccellacci et Uccellini" soit l'un des coups de poing les plus rageurs de la carrière du réalisateur. Injustement méconnu, il comporte quelques séquences très drôles de même qu'un message anticonformiste percutant. A sortir des placards des cinémathèques.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2017
    Ah, ce que les Italiens peuvent produire d'hilarant sur des sujets graves et toujours avec autodérision ! Cette histoire tout en noms d'oiseaux n'innove pas dans la forme qu'ils utilisent habituellement pour rendre leurs films étranges et bien à eux, mais les petites idées dont celui-ci est truffé feront lever sourcils et commissures des lèvres en même temps. Diante, Lynch lui-même aurait pu s'en inspirer pour ses cocktails d'art magnifique sans aucun sens ! Pasolini assure même qu'il n'y en a pas, de sens. Pourtant c'est un support tolérable à l'insupportable façon méridionale qu'ils ont de parler politique ; et le n'importe quoi est suffisamment bien manipulé pour qu'on se prenne à écouter ce qu'ils ont à dire. Une création unique et diverstissante, donc par définition réussie.

    c3porikrin.wordpress.com
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    44 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    Accueilli par une magnifique chanson servant de générique, à la fois drôle et profonde, je me dis que je risque de passer un excellent moment. De temps en temps je ne me trompe pas.

    On est parti avec Totò et son fils pour une balade, on ne sait pas trop où on va, juste là-bas. On va parler des choses de la vie, avec un oiseau un brun saoulant. On va rencontrer des gens, des beaux et des moins beaux, assister à une naissance (sublime scène), être bercé par une non moins sublime musique (j'en attendais pas moins de Morricone), et puis poursuivre notre route. Pasolini est un vrai poète, tout le film est un magnifique poème où il faut se laisser bercer par la drôlerie, l'absurdité parfois (surtout dans le récit raconté par l'oiseau qui coupe le film en deux), la beauté de cette histoire tout bête où on s'attache à ces deux baroudeurs qui en ont marre d'entendre leur oiseau de malheur tergiverser (bien qu'il puisse dire des choses très vraies). Bon évidemment le tout ne serait pas complet sans un très bon noir et blanc.

    Ah et je vous ai dit que la chanson du générique était géniale ? Non franchement c'est à la fois original et super drôle, on ne s'attend pas à ça. Pasolini aime nous surprendre j'ai l'impression. D'ailleurs il ne peut s'empêcher de nous la remettre à la fin (c'est pas moi qui m'en plaindrai).

    Forcément, le récit de l'oiseau est un moment marquant du film, déjà parce qu'il est assez long, mais surtout parce qu'il est drôle et juste. Évangéliser les oiseaux, qu'elle drôle d'idée se dit-on. Ouais, mais n'empêche que voir la foi de cet type porter finalement ses fruits, ce qui au premier abord est totalement absurde, ça fait quelque chose. le meilleur moment étant atteint lorsque, ayant répondu, les oiseaux conversent avec le Saint et son fils. Magnifique. Ça se résume en un mot : poésie.

    Non vraiment, je n'ai pas commencé Pasolini par son plus connu, mais c'est assurément une petite merveille. C'est quand même bien ces vidéothèques...
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2015
    La première fiction que je vois de Pasolini et que dire sinon que c'est magnifique. Déjà ce générique, incroyable à la fois beau et drôle. C'est splendide le mec t'annonce directement la couleur du film en même qu'il te propose un pur moment de poésie. L'histoire aussi est très belle avec beaucoup d'humour. Et la musique envoutante de Morricone, bon dieu que c'est splendide, j'adore ce compositeur mais là c'est incroyable, il s'est surpassé, j'étais aussi euphorique devant la musique que lorsque j'avais 8 ans devant les Leone. Bref, c'est du génie, ça dégouline de maestria tout le long, mais en fait il y a un petit bémol je dirais, ça n'engage que moi mais j'ai trouvé ça long, disons qu'il y a de très belles scènes sur la fin mais que je ne les trouves pas nécessaires on aurait pu s'arrêter bien plus tôt à mon avis ou alors condenser le récit. Bref, est arrivé un moment où j'ai décroché, je ne saurais pas dire pourquoi. Mais ça reste du très lourd toujours à mi-chemin entre le triste et le drôle, typique des comédies italiennes.
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Des oiseaux, petits et grands (connu également sous différentes variantes comme Les Oiseaux, petits et grands, Des oiseaux, petits et gros et Les Oiseaux, petits et gros) est un long-métrage à part dans la filmographie de Pier Paolo Pasolini car il s’agit d’une comédie (même s’il avait déjà abordé ce registre dans La ricotta, son segment du film à sketch Rogopag). Dès son original générique chanté sur une excellente musique signée Ennio Morricone (dont c’était la première collaboration avec le cinéaste) et son ouverture sur une citation fantaisiste de Mao Zedong, on sait qu’il ne faut pas chercher le sérieux dans cette œuvre. Pasolini adoptera tout le long du film un ton fantaisiste spoiler: (il semble presque naturel de croiser un corbeau parlant qui est un intellectuel de gauche et de voir des êtres humains pousser des cris d’oiseaux !) et poétique ainsi que ses thématiques favorites à savoir les exclus de la société et la pensée marxiste. Si le spectateur peut un parfois un peu décrocher par l’absence de réelle trame narrative forte (le film pourrait être plus long ou plus court sans avoir de véritable incidence sur l’histoire) et lui reprocher certaines imperfections techniques comme des flous (on peut penser que ce n’est pas ce qui intéresse véritablement le metteur en scène) mais l’univers farfelu de l’ensemble et les comédiens (la star comique en fin de carrière qu’était Totò et la nouvelle muse de Pasolini qu’était Ninetto Davoli) possèdent un certain charme et arrive à rester en mémoire longtemps après sa vision. Toujours marqué par le sceau de l’ironie[spoiler] (le corbeau intellectuel fini mangé par nos héros)
    et de la pensée marxiste, Des oiseaux, petits et grands est donc une comédie très agréable qui s’intègre parfaitement dans l’œuvre de Pier Paolo Pasolini même si elle appartient à un genre rare dans sa carrière.
    Nicolas S
    Nicolas S

    44 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2023
    C'est certainement le plus méconnu des films de Pasolini, et l'on comprend vite pourquoi. Des oiseaux, petits et gros est en effet une fantaisie étrange, narrée par un corbeau (!) doublé par Pasolini lui même, et scandée par des changements radicaux de tons, entre gags chaplinesques, épisodes de la vie de St François, et images d'archives montrant les funérailles de Togliatti. On y retrouve la structure enchâssée "médiévalisante" de la trilogie de la vie qui permet de composer une mosaïque de petites fables évoquant pêle-mêle la vie ouvrière, les rapports de classes, la fin des idéologies et la place de l'intellectuel dans la société. La forme est certes impure à dessein et c'est intentionnellement aussi que le fond questionne plus qu'il n'affirme, mais cela donne un film au propos souvent dilué et confus, à la portée métaphorique un peu discutable. Je ne peux donc pas dire qu'il m'ait beaucoup emballé, tant il est aussi marqué par son époque et par une conception assez restrictive de ce qu'est un art populaire. C'est en fait l'épisode de l'évangélisation des oiseaux, largement inspiré par le Rossellini des Fioretti et par un néo-réalisme dont Pasolini cherchait à se démarquer, que j'ai préféré.
    Yves G.
    Yves G.

    1 478 abonnés 3 496 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2022
    Toto et son fils Ninetto marchent dans la campagne. Un corbeau très bavard les rejoint qui leur assène des leçons de morale politique et religieuse. Il les projette notamment au douzième siècle où Toto et Ninetto sont des disciples auxquels Saint-François d’Assise a confié le soin d’évangéliser faucons et moineaux. Revenus à notre époque, Toto et Ninetto font diverses rencontres : des fermiers qui n’ont pas les moyens de payer leur loyer, une famille de grands bourgeois, des forains qui circulent en Cadillac, une prostituée….

    A l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, les films de Pasolini ressortent en salles. Il y a quelques semaines j’ai découvert "Accattone" que je n’ai pas aimé. Cela ne m’a pas dissuadé de poursuivre ma découvert de l’oeuvre de ce sulfureux réalisateur italien tragiquement décédé sur la plage d’Ostie en 1973. Bien m’en a pris ; car "Des oiseaux…" est un film drôle et léger, débarrassé de la pesante idéologie dont "Accattone" m’avait semblé lesté.

    "Des oiseaux…" était le film préféré de Pasolini, « le plus pauvre et le plus beau ». C’est en effet un film drôle et léger qui contraste avec le reste de son oeuvre autrement plus grave. Pasolini reconnaît a dette à Rossellini et à ses "Onze Fioretti de François d’Assise" sorti en 1950, qui racontait en onze tableaux la vie du saint franciscain dont l’idéal ascétique exerça une telle influence, bien au-delà de la seule communauté des croyants.

    Mais "Des oiseaux…" louche aussi du côté du burlesque, du cinéma comique italien, dont il reprend certains des effets, pas des plus subtils, tel l’accéléré, mais aussi du côté de Chaplin (le dernier plan du film est copié sur celui des "Temps modernes") ou de Laurel et Hardy que rappelle le duo formé par l’immense acteur comique Toto et la jeune révélation Ninetto Davoli (qui fut l’amant et l’acteur fétiche de Pasolini).

    Sa morale – si tant est qu’il en est une – est ambiguë. Sans doute est-ce un film de « gauche » dont le rôle principal est joué par le corbeau auquel Pasolini prête sa propre voix. Ce corbeau – et on imagine aisément les difficultés que son dressage a dû causer pendant le tournage – professe des idées progressistes, mais sur un ton sentencieux qui les rend vite inaudibles, si bien que les deux héros finissent par s’en lasser, jusqu’à une conclusion d’une amère dérision.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2010
    Pasolini dresse une critique acerbe du capitalisme et du cléricalisme. Si sur ce dernier point il se montre assez inspiré, avec des passages très drôles, mais il se montre très vite caricatural et peu intéressant lorsqu'il nous parle du premier point.
    Pourtant ce film a pas mal de bonnes idées. Rien que le générique du début donne l'idée de ce qui nous attend. Mais au final le tout finit par agacer et lasser. Certains risquent d'ailleurs d'être complètement hermétique face à cet univers assez particulier.
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