Avis : The Informant ! - Page 5

Il n’a rien à tirer de ce film lent et ennuyeux. Comme à son habitude, Soderbergh n’a misé que sur son casting pour vendre sa réalisation. On nous promettait un humour qui s’avère totalement absent, et on nous laissait présager un bon rebondissement de situation final mais on comprend dès le début que le personnage est mythomane et que toute l'intrigue n'est basée que sur la continuelle spirale de ses mensonges. Matt Damon joue bien et sa transformation physique est impressionnante, mais c'est bien dommage de devoir prendre une vingtaine de kilos pour un film aussi plat.

Le jour où l'on saura vers où se dirige Soderbergh, le cinéma nous paraîtra bien plus simple. Le jour où il ne fera que des bons films, peut-être aura-t-il plus d'importance qu'il n'en a déjà dans le cinéma contemporain. Contemporain, ce cinéaste atypique et touche-à-tout l'est assurément. Expérimental ("The Bubble" ou le récent "The Girlfriend Experience") ou grand public ("Hors d'Atteinte" et la série des "Ocean's"), analyste historique et sociologique ("Che", "Traffic") ou entre deux eaux, populaire et décalé, confortable et incompréhensible, comme "The Informant!", l'histoire d'un mythomane, pour résumer. N'y allons pas par quatre chemins : le plaisir tient avant tout sur Matt Damon, savoureux et méconnaissable quand on voit le ravin qui le sépare entre l'énergie d'un Jason Bourne et le bide plein de maïs de ce cadre sup de l'agro-alimentaire. Sa capacité à endosser un peu n'importe quel rôle, sans jamais faire n'importe quoi, prouve qu'il est bien l'un des plus talentueux comédiens américains de sa génération. Les dialogues aussi, piquants comme du maïs trop cuit, craquent sous les dents et font leur effet. "The Informant!", pour le reste, fonctionne et ne fonctionne pas dans le même temps. Tout est basé sur le décalage : sur une situation importante dans le cinéma de genre, la musique se fait big band à la Tex Avery. D'un discours mathématique auquel on ne comprend pas grand-chose s'ensuit une pensée intérieure dudit Matt Damon qui se demande, entre autres, comment les ours polaires peuvent savoir s'ils ont le museau noir. De ses pensées lapidaires, anecdotiques, en syncope de tout le reste, dépend la clé entière du film : on n'adhère, ou pas, à cette satire du milieu mais aussi cette satire du cinéma politiquement correct et prévisible. En dynamitant les propositions consensuelles, Soderbergh tire parti de son sujet et créé une sensation de jamais-vu sur un thème éculé ("Arrête-moi si tu peux" n'est pas loin). Dommage alors que le cinéaste n'ait pas poussé l'

Soderbergh dans ses mauvais jours: c'est un peu le sentiment qui m'est venu au fur et à mesure du visionnage, car il faut bien admettre que, si le sujet pouvait donner matière à un thriller de bonne facture, le choix d'en faire une comédie (sans doute est-ce dans la veine du livre dont c'est tiré) n'était pas des plus évidents. Bien des choses sonnent faux dans le film: le look des personnages est à des années-lumière des 90's (ma femme a cru d'emblée qu'on était vingt ans plus tôt), les traits d'humour (plutôt bien trouvés au début) s'essoufflent sérieusement par la suite et le style Soderbergh (que j'avais déjà modérément apprécié dans un film comme Ocean's Eleven) s'avère ici très poussif. Dans ce genre d'histoire improbable, un Spielberg aurait été plus à son affaire. Dommage surtout pour Matt Damon qui s'y entendait dans le personnage.

Je me suis souvent demandé qui, parmi les deux surfaits de Hollywood, Tarantino et Soderbergh, était le pire? Tarantino a réalisé au moins UN bon premier film. Soderbergh, aucun. Et sûrement pas celui-là… . Déjà, les films dont la promotion s'appuie sur le fait que l'acteur principal a pris 75 kilos, ça m'énerve. Matt Damon est déjà naturellement moche, il lui suffisait d'une perruque, d'une moustache et des cravates improbables qu'il arbore dans le dudit film pour être tout à fait le héros. Le héros? On nous dit qu'il a été diagnostiqué maniaco-dépressif, en fait, il n'en a aucun symptôme. Il est affabulateur, prétentieux, arrogant, menteur, malhonnête, cupide surtout -et parfaitement crétin. On comprend que pour un acteur, c'et un rêve, un tel personnage, et, c'est sûr, Matt Damon est succulent. Reste le scénario. Mark Whitacre a un poste très important dans une usine fabriquant un acide aminé que, si on le fait bouffer aux poulets, ils triplent de volume, mais il y a un virus dans la chaîne de fabrication, intervention du FBI, Whitacre révèle alors au FBI qu'il y a en fait une entente sur les prix et un partage de la galette entre les différents fabricants dans le monde: européens, japonais... Il devient informateur pour le FBI, démonte le système grâce à une caméra cachée dans son attaché-case. puis révèle que dans sa société, il y a corruption généralisée, distribution de dessous de table, comptes off-shore, système dont on s'apercevra qu'il est le principal bénéficiaire, voire l'instigateur. Whitacre ment à ses avocats mais parle à tort et à travers à la presse, un vrai désastre, et un grandiose numéro de Matt Damon. Sauf qu'à part ce grand numéro, il n'y a rien. Que le film est interminable, barbant -crypto-nul quoi.... Du Soderbergh pure laine.

The Informant est le premier film de Soderbergh que j'ai vu. Je dois avouer que c'est un film sympathique. Le personnage de Matt Damon est très drole et attachant vu le nombre de bourdes qu'il fait. C'est le genre de mec qui veut imiter James Bond mais qui ne sait pas comment s'y prendre. Certes le scénario est à la fois plaisant et fais passez le temps assez vite mais reste confus pour la plupart du temps (je n'ai pratiquement pas compris la fin du film) et s'essoufle un peu de temps à autre. Au niveau du jeu d'acteur, il ne fait pas chercher quelque chose d'exeptionnel mais la préstation de Damon est convaincante et marche plutôt bien. En bref, pour apprécier The informant il ne faut pas y chercher un chef d'oeuvre du 7ème art mais plutôt un film sympathique avec un personnage principal assez drôle.

Au début, on ne comprend rien; au milieu, on ne comprend pas grand chose; et à la fin on n'est pas sûre d'avoir compris quoi que ce soit. Quelle cruelle déception!

Dans un ambiance très kitch qui rappelle plus les années 70/80 que les années 90 dans lesquelles le film est censé se dérouler, on assiste à un film qui, sur une bonne idée de départ, ne finit jamais par décoller. C'est lent, c'est long pendant les 3/4 du film et quand on commence à comprendre un petit peu de quoi il s'agit, tout s’accélère, les explications s’enchaînent à un tel rythme qu'on a pas le temps de tout assimiler et la phrase qui nous vient lors de la révélation finale c'est "Tout ça pour ça ?". Je pense qu'il y avait des faits réels (oui, le film s'inspire de faits réels) plus intéressants à traiter... En revanche ça m'a fait plaisir de retrouver au casting Scott Bakula, le héros de la série Code Quantum et on voit que Matt Damon s'est vraiment investi dans ce rôle pour lequel il a pris pas mal de kilos.

Pour saisir toutes les subtilités de cette nébuleuse histoire d’arnaque d’entreprise, il faut être à la fois biologiste, expert comptable, avocat d’affaire et psychiatre. Dans le cas contraire, on se contentera d’apprécier le numéro d’acteur à la limite du cabotinage d’un Matt Damon, presque méconnaissable avec sa surcharge pondérale. On attend que Steven Soderbergh, maître de la légèreté et de l’humour au second degré, se remette au service de scénarios moins prétentieusement alambiqués.

Je mets 1 pour les acteurs et les événements adaptés du réel. Sinon c'est long, absurde et on rigole assez peu...

Cette chronique sur la vie professionnelle peu ordinaire d'un homme plutôt étrange et antipathique est intéressante mais manque d'âme et est un rien longuette.

Moins bon que ce à quoi je m'attendais : même si j'ai passé un bon moment, je suis déçu. "The informant" est finalement moins marrant ce que laisse présager la bande-annonce. Cela dit Matt Damon est particulièrement bon dans ce rôle et rattrape une mise en scène et un montage quelque peu en recul.

Formidable film, pour son scénario, sa mise en scène, et ses acteurs (Matt Dillon, magnifique et surprenant par rapport à ses précédentes apparitions). Sodebergh nous étonne une fois de plus. Une histoire passionnante du début à la fin avec une grande dose d'humour. On hésite à qualifier de chef d'oeuvre, mais on se retient avec difficulté. A voir absolument !

Centré sur le thème du mensonge, le film de S.Soderbergh, l'homme qui tourne plus vite que son ombre, peine à convaincre totalement à cause d'une deuxième moitié trop axé sur les dialogues et qui traîne en longueur. La mise en scène est bonne: le côté "années 90" apporte un charme au film mais le contenu est légèrement rébarbatif et parfois on a de la peine à suivre tous les faits ou bien les intéractions avec autant de personnages. Matt Damon s'en tire avec les honneurs car il incarne avec brio un personnage, lequel est entouré par un bon casting. Néanmoins, le film peine à trouver son genre de prédilection tant il hésite entre thriller et comédie, ce dernier genre étant très illustré dans la bande-annonce mais qui, au final, déçoit profondément.

Bon casting, Matt Damon en tête, et scénario très original, mais c'est quand même un peu trop long et compliqué... C'était presque ça !

C'est lent, mou même pas drôle pour une comédie. On ne comprend rien à l'histoire de se gars qui ne sait que mentir, même à lui même et on fini par lâcher prise au bout d'une petite heure.