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Eselce
1 220 abonnés
4 238 critiques
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5,0
Publiée le 31 janvier 2010
Film très bien interprêté et dont on je n'ai pas pu déccrocher. La partie avec le journaliste est vraiment très réaliste et choquante. Le personnage a très bien été servi par V. Cassel.
Suite et fin du projet Mesrine... Cette deuxième partie du dyptique démarre très fort mais s'essouffle dans la dernière demi-heure. Vincent Cassel demeure moins nuancé et plus antipathique que dans la première partie. En effet, Jacques Mesrine perd en humanité ( l'un des rares moments de tendresse restera la séquence où il rend visite à son père ) et semble se complaire dans une certaine mégalomanie ( bien plus discrète dans le premier volet ). La scène du passage à tabac du journaliste de Minute aurait pu être moins longue... La fascination que l'on éprouvait pour Mesrine cède la place à un dégoût relatif. La comparaison christique semble bien abusive et impertinente : dans le plan ultime, Richet filme notre gangster national comme il filmerait le Messie. Pourtant, le parcours de Mesrine n'a rien d'un chemin de croix, aussi incroyable soit-il. Bref, une analogie racoleuse de plus ! Cela dit, l'ensemble est purement efficace et totalement divertissant. J'aime à penser que le Mesrine des années 60 est plus intéressant. Un assez bon film, nerveux et maîtrisé. La prestation d'Amalric mérite qu'on s'y attarde. A voir.
Quel retour brillant pour le réalisateur JF Richet! Belle implication de Vincent Cassel. L'histoire à fort potentiel est surpassé par ce duo. La partie2 n'est pas aussi intéressante que la première mais il faut voir l'ensemble.
Cette seconde partie est je trouve encore meilleure que la première et dépeint avec beaucoup de réalisme un Mesrine formidablement interprété par le talentueux Vincent Cassel.
Cette seconde partie du diptyque sur Mesrine est aussi rythmé et possède un scénario très dense, tout comme la première partie. Il y a cependant une différence sur l'état d'esprit du personnage principal. Dans la première partie, on se concentrait essentiellement des débuts de Mesrine dans le monde du banditisme alors que dans cette seconde partie, on retrouve un personnage beaucoup plus sûr de lui et avec une idéologie politique. Le casting est très bon (même si j'ai une préférence pour celui de la première partie) avec notamment la présence remarquée de Samuel Le Bihan ainsi que Gérard Lanvin et Matthieu Amalric. Vincent Cassel est toujours aussi bon. En conclusion, ce diptyque est une totale réussite et il y a fort à parier que ce film devienne avec le temps, un grand classique du polar français.
L'affiche est très spéciale, on dirait une photo extraite de La passion de Mel Gibson ! Très christique ! Bizarre. Pour ce deuxième volet, c'est une légère déception qui domine. Non pas que cette partie soit moins bonne que la première. La mise en scène de Richet est toujours au top, le récit toujours survolté, la technique et la reconstitution historique toujours parfaites. La performance de Cassel est encore plus énorme mais il y a quelque chose en moins (ou en plus) qui fait que cela m'a moins passionné. Peut être juste le fait que le premier film était tellement prenant et surprenant que l'on attendait un peu trop de celui-ci. Niveau interprétation peut être un peu plus faible au niveau du casting aussi. Celui-ci a entièrement évolué, à part les parents qui sont moins présents. Si Mathieu Amalric est très bien, c'est moins le cas de Le Bihan et encore moins de Lanvin assez ridicule avec son accent du sud. Depardieu, Lellouche et Dupuis assuraient plus dans le premier. Tout comme Cécile de France face à Ludivine Sagnier. Celle-ci est très fade mais le rôle est encore plus petit que celui de sa partenaire de Un secret en Mesrine's girl. Elle vaut bien mieux que ça. Il n'en reste pas moins que les deux films réunis restent un vrai tour de force. Tant au niveau réalisateur que techniciens et acteur. Un diptyque qui fera date dans l'histoire du cinéma français, sans doute couvert de Césars en février prochain. Je me demande si un seul long film n'aurait pas été préférable, mais ne boudons pas notre plaisir, ces deux Mesrine restent des grands films, avec une préférence certaine pour le premier.
Un ton au dessus quand même. Ce second volet est nettement supérieur au premier pour bien des raisons. D'abord et principalement parce qu'il s'attaque à la partie la plus intéressante de la vie du célèbre criminel ; à savoir son retour en France, ses braquages, ses évasions et son irrésistible envie de faire effondrer le système. Sans négliger pour autant son éternel côté théâtral, et après un premier script bien terne, le personnage gagne donc ici en épaisseur et en profondeur, ce qui permet à Vincent Cassel beaucoup plus intense et libéré (même si, j'insiste encore là dessus, il ne s'agit pas de son plus grand rôle...). A cela, il faut ajouter un casting qui s'enrichit considérablement ; on perd Gérard Depardieu mais on gagne Mathieu Amalric, Ludivine Sagnier ou encore Olivier Gourmet, impeccable dans la peau du commissaire Broussard. Seul Gérard Lanvin fait un peu tache dans ce tableau, avec en prime un accent mi-cubain, mi-marseillais plus que douteux. Le savoir-faire de Richet n'a plus qu'à faire le reste.
Second film sur la vie de Mesrine, cet opus est plus une conclusion puisque le film nous montre la traque effréné des flics pour coincer et éliminer ce gangster. Le film est moins intéressant que le précédant qui nous montrait différents aspects de cet homme. Ici, nous avons plutôt un mélange d'un homme ayant de l'humour, beaucoup de narcissisme et évidemment un grand fond de violence. Bref : il ne fait pas bon d'être un ennemi public n°1...
Mesrine L'Ennemi Public Numéro 1 est la deuxième partie dédié au biopic sur Jacques Mesrine et je l'ai trouvé légèrement moins bonne que la première. Ce que j'ai moins aimé ici c'est de voir Mesrine au sommet ce qui fait que le personnage devient un peu moins sympathique. Ça reste quand même intéressant à suivre avec des scènes très réussis notamment spoiler: celle ou le commissaire vient chez Mesrine ou encore les scènes au tribunal . D'ailleurs les acteurs sont bons avec Vincent Cassel en tête et ses nombreux look différent, Mathieu Amalric en François Besse ou encore Gérard Lanvin. Par contre Samuel Le Bihan ne m'a pas convaincu. Pour le reste, la réalisation reste bonne, les décors tout comme la b.o. font le job et la fin que l'on connait déjà fait quand même son effet. Au final ce biopic est une réussite même si cette seconde partie perd un peut en intensité, est un poil long et que pas mal de passages de la vie de Jacques Mesrine manquent à l'appel, ça reste deux films à voir.
Ce second volet s'intéresse aux années politisées de Mesrine et à sa croisade contre le système. Malgré quelques raccourcis scénaristiques, Cassel est toujours aussi saisissant et épaulé par des seconds rôles de qualité. La réalisation est énergique et montre crument la violence. Trop jeune pour avoir connu les années Mesrine, mais ce Mesrine là est un gangster qu'on déteste et qu'on admire. Le film, lui, est déjà un classique.
Avec ce premier volet de Mesrine (comme plus encore le second), Richet réussit là où Olivier Dahan avait échoué dans la "Mome", en redonnant vie à un des personnages les plus controversés de la deuxième moitié du XXe siècle. Ici, nulle exagération, le récit brut à l'état pur sans éviter le côté sombre de l'homme. Mesrine est cabotin, brute, mais aussi colérique, impulsif, violent et n'hésite pas à donner la mort quand il le faut. Richet ne fait aucune concessions quand Dahan expulsait de son film hommage à Piaf toutes les années de guerre et d'après-guerre... Ici, le réalisateur ne baanit même pas la participation active de Mesrine à la guerre d'Algérie. Les images sont choquantes, parfois difficiles, mais servent toujours le portrait d'un homme hors du commun des mortels. Et que dire de l'interprétation de Vincent Cassel, immense, prenant avec ce rôle une dimension insoupçonnée. Déjà un monument.
"L'ennemi public n°1" baigne dans la même ambiance que "L'instinct de mort", avec un rythme très (trop ?) rapide où de nombreux personnages surviennent pour disparaître peu après, et un montage rentre-dedans. Cassel s'avère là encore excellent dans son interprétation du célèbre bandit, et parvient à lui donner pas mal de profondeur (mégalomanie, violence...), tandis que Richet retrace bien la France des 70's. En somme, un très honnête divertissement, souffrant peut-être de sa volonté de "tout" vouloir montrer, mais quoiqu'il en soit fort intéressant.
Tout simplement superbe.Comme pour le premier opus on se régale pendant 2 heures. Rien à dire sinon que Vincent Cassel est absolument incroyable dans le rôle du "Grand" Mesrine et que la scène finale m'as donné beaucoup de frissons. En bref ce dyptique sur ce gangster mythique est vraiment un grand moment de cinéma ....Et il est français. Chose assez rare pour le souligner !
Gangster devenu une icône, Jacques Mesrine fascine toujours autant aussi bien par sa personnalité que ses coups d’éclats. Braquages, évasion, enlèvement, séquestration, de son retour en France en décembre 1972 à sa mort le 2 novembre 1979, le film se concentre sur les événements les plus cinglants de celui que l’on nomma l‘ennemi public No 1. Dans la même veine que le premier volet, la mise en scène est toujours aussi efficace et réaliste, augmentant toutefois son rythme, sa violence et sa noirceur. L’évolution du personnage prend au dépourvu, renforçant la puissance de la performance de Vincent Cassel, laquelle fut indiscutablement récompensée par un César. Une fois encore, le casting est impérial : Ludivine Sagnier, Samuel Le Bihan, Mathieu Amalric, Gérard Lanvin, Olivier Gourmet et Georges Wilson dans son dernier rôle. Un énorme bravo au trio Jean-François Richet, Abdel Raouf Dafri et Thomas Langmann, responsables de ce percutant diptyque.
Dans la lignée de l'instinct de mort en moins biographique mais avec plus d'action. A l'instar de Dexter Morgan, la performance de vincent cassel est tellement poignante qu'ils nous arrivent de chanceler entre la compassion pour ses victimes ce qui est pour le coup tout à fait logique et avoir par moment de l'affinité pour ce voyou qui a un bon fond mais qui comme il le dit lui même a choisit d'être aisé par le crime en se remémorant l'ensemble de son Oeuvre on voit bien qu'il a était poursuivit par ses vieux démons ... dès qu'il essayait de se ranger, un événement plus ou moins important contrecarré tout, comme si son destin était tout tracé.