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    La Prisonnière du désert
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    4,0
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    189 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Ce western est une des plus belles réalisation technique et artistique de l'histoire du cinéma. John Ford y montre sa maîtrise totale du cadrage, de la palette des couleurs et du fabuleux format de la VistaVision. Ce procédé sans égal dans le rendu des images géantes qui constellent le film. Il faut aussi garder à l'esprit la fantastique prestation des acteurs, tous sublimes, en particulier le grand cowboy qui nous prouve son talent en développant une composition plus que sombre de son personnage. L'oeuvre fastueuse se commence et se termine sur deux plans composés comme de véritables tableaux de maîtres de la renaissance que je ne me lasse jamais de voir et de revoir. Un cinéma comme plus jamais nous n'en verrons.
    NicoMyers
    NicoMyers

    51 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2008
    Western en couleur de John Ford, datant de 1956 et avec John Wayne, La Prisonnière du désert fait partie des chefs d’œuvre de la filmographie de ce grand réalisateur. En 2h00, il nous livre une œuvre épique et poétique, nous faisant passer par le drame comme par la comédie et l’aventure. Ford nous présente comme souvent une situation de départ bouleversée au cours du film puis retrouvée (symboliquement ici) au dénouement : en effet, nous avons au début une famille réunie autour d’un jeune couple, et au final la même chose, bien que les protagonistes ne soient plus les mêmes. Entre les deux, Ethan et Martin sont partis à la recherche de ‘la prisonnière du désert’. Pour insister sur ce retour à la situation initiale, Ford reprend des plans mémorables des premières scènes dans le dénouement, que ce soit John Wayne soulevant Debbie, le point de vue depuis l’intérieur de la maison ou la famille regardant les nouveaux venus depuis la terrasse. Parallèlement, une autre situation subit des changements, celle du personnage d’Ethan joué par John Wayne. Au début du film, il est un cow-boy solitaire décidant de s’intégrer à nouveau dans la communauté, comme le montre symboliquement le contraste entre le désert éblouissant et l’intérieur sombre de la maison. Au plan final, nous le voyons hésiter avant de prendre sa décision, entre partir à nouveau dans le désert ou tenter à nouveau sa chance de mener une vie paisible. Souvent dans le film, Ford réutilise cette symbolique : que ce soit l’intérieur d’une maison ou l’intérieur d’une grotte, ils représentent des refuges chaleureux, par le contraste expressionniste avec les lumières vives du désert.(...)La Prisonnière du Désert bénéficie donc d’un scénario complexe et profond, qui fait qu’à chaque vision le film délivre quelques secrets, quelques détails, mais en plus de cela est brillamment mis en scène, divertissant et prenant. Les paysages de l’Ouest sont majestueux, chaque plan est calculé et magnifique. Un grand film.
    10/10
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Quand deux monstre sacré du cinéma Américain se donne au plus profond d'eux, cela apparaît tel une oeuvre intemporel du septième art.
    Avec "La prisonnière du désert", John Ford réalise un film d'une puissance infinie. Tous commence sur le pallier d'une petite maison en plein Texas, et l'arrivé du mythe John Wayne fait toute son oeuvre. Imposant, gaillard et emblème d'une Amérique forte et fier, il en est leur étendard. Sur fond de vengeance, ce western unique dans emmène au plus profond des dunes et kilomètre de sable, des canyons, des falaises surplombant le sol asséché part un soleil flamboyant ou bien en pleine tempête de neige, recouvrant le part terre de flocon. John Ford, comme à son habitude montre les paysages avec une beauté brut, y plongeant ses acteurs dedans, mais sa capacité à alterné et joué avec les jeux d'ombre, de nous les présenter dans le noir, pendant les soleils couchant atteigne la perfection absolus.
    Vieux de plus de soixante ans, "La prisonnière du désert" garde une qualité d'image, une photographie intact. Porté part une grâce éclatante, c'est dans ses décors qu'on y suit une pourchasse intense, retranscrit sur plusieurs année, montrant ainsi l'acharnement d'un homme solitaire, d'un loup traquant sa proie sans cesse.
    Et si, souvent les indiens était comme bouc émissaire, pointé du doigt, et utilisé comme "méchant", John Ford y montre aussi certains indien plus pacifique, avec qui il échange. Finalement, plus que les indiens, se sont les femmes qui n'y ont pas leur place, souvent placé pour secondé les hommes, servant de transaction, d'être seulement là pour s'occuper des hommes ... Mais ce parallèle est très intéressant quand ont voit cette quête nous amenant jusqu'à la très belle Nathalie Wood. Révélation du film bien qu'encore jeune à l'époque, c'est surtout Vera Miles qui tient le rôle féminin le plus important.
    Loin des westerns spaghetti, John Ford n'y oublie pas de mettre une petite pointe d'humour tout de même, on sourit oui, mais ont est surtout touché part cette histoire, qui en finit attendrissante pour se conclure de la plus belle des façon. La porte se referme, John Wayne repart, seul, dans son désert, comme si aucune gloire ne devait être pour avoir versé du sang.
    La prisonnière du désert fait partie de ses films qui nous marque, grâce à son aura et sa grandeur naturel. Plus qu'un film, en 1956, John Ford nous à signé un grand chef d'oeuvre. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Bizarre, je n'ai pas du tout accroché à ce film, moi qui aime en général les westerns qu'ils soient anciens ou plus récents. Je me suis ennuyé du début à la fin, il y a trop de scènes inutiles et de plus l'intrigue est bien trop simple. La prisonnière du désert est le stéréotype du western, entre les cowboys vengeurs et les méchants indiens à plume. Le jeu de John Wayne ne m'a pas du tout plu. Même la bataille finale ne vaut pas le coup d'oeil, peut-être quelques décors enneigés sont réussis. Alors pourquoi 2/5, parce qu'il est tout de même sorti en 1956. Pas terrible.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    602 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2018
    La Prisonnière du désert est la porte d’un foyer où se conserve une idéologie brutalement ouverte pour laisser entrer autrui, cet autre que soit tantôt recueilli tantôt revenu du front que le sang définit avant tout : John Wayne se mue en mémoire intransigeante et détestable de ce pouvoir par la pureté du sang, porte toute la tradition conservatrice d’une Amérique plongée dans la terreur quotidienne, terrifiée à l’idée de se salir et de se mêler. Car le film narre un long et puissant métissage existentiel au terme duquel notre protagoniste principal aura effectué un travail sur soi au gré des rencontres et des pertes ; l’enfant adopté deviendra son unique héritier, son fils symbolique par conséquent, la fille enlevée retrouvera une place par l’amour qu’elle suscite dans son cœur. Et ce qu’il y a de fort, de très fort, c’est d’assister au récit d’apprentissage d’un homme à qui on apprend apparemment plus rien, à celui qui commande et a de la bouteille, plongé dans un décor immuable, grandiose autant que gorgé de mort, comme rappel constant de la petitesse des hommes ; seul demeurera le courage d’un être qui a ouvert son cœur et tendu la main, seule restera la légende d’un chercheur – d’où le titre original, The Searchers – qui trouve dans le western son absolu, John Wayne.
    kray
    kray

    46 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2009
    Lorsque l'on sait qu'il s'agit là de l'un des tous meilleurs films de john ford, on peut s'épargner une critique , puisque l'on a tout dit ! Sérieusement , la prisonnière du désert est un classique indémodable, avec un " duke " exemplaire comme toujours avec ford.
    nikolazh
    nikolazh

    54 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2010
    un classique incontournable du Cinéma à voir même si vous n'êtes pas fan de western, juste pour votre culture perso !
    Gonnard
    Gonnard

    221 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2010
    Le western familial qui ne commence pas forcément de façon très gaie mais qui finit bien. Il ravira aussi bien les amateurs d'histoires d'amour, ceux qui aiment le choc des hormones ou encore les fans de horse-movies. Consensuel donc, mais en revanche loin d'être palpitant. Il n'y a pas à proprement parler d'enquête, les deux héros jouent tantôt du flingue tantôt de la bourse pour suivre les indiens, mais c'est bien trop linéaire. Le dénouement est couru d'avance. Le vrai atout du film est selon moi l'humour, en particulier avec le personnage du révérend. Le passage du mariage est un pur bonheur cinématographique. Le reste par contre, bof.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Chouette histoire au demeurant qui exploite avec à-propos ce qui est sans doute arrivé réellement plus d'une fois : une Blanche enlevée et élevée par une tribu d'Amérindiens... Alors quand ce vieux facho de John Wayne décide de se mettre sur l'affaire, on se dit que ça va voler très bas.

    Pensez donc, son personnage est un militaire coincé du derche, le petit doigt sur la couture et aigri, qui plus est. Il est violent, très autoritaire, paternaliste et même raciste envers les "peaux-rouges" à ce qu'il paraît. Le jeune imbécile qui le suit a beau être un crétin, il ne le suit pas jusqu'au bout, pas tout-à-fait en tout cas et c'est là l'un des rares, très rares moments intéressants du film qui abat alors ses justifications pro-raciales et son nettoyage ethnique en filigrane.

    Notons qu'on est pas du tout dans un Little Big Man (excès inverse sans doute) mais tout de même, il s'agit d'un point de vue digne d'intérêt, aussi caricaturalement représenté par le grand John Wayne, le cow-boy de toute une nation. Et puis quoi, la "morale' est sauve, au moins pour les gentils cow-boys.

    Naturellement il faut supporter Monsieur Wayne, non pas Bruce mais John (son grand-père ?) et cela est difficilement supportable. D'un autre côté, on a un petit vent de fraîcheur avec la jolie Natalie Wood mais franchement c'est anecdotique.

    Le pire finalement n'est pas John Wayne peut-être... le pire est John Wayne dans un film de John Ford et là l'ennui compte triple comme au Scrabble : ça se multiplie, ça s'additionne et ça se démultiplie. Le film, t'as juste l'impression qu'ils sont tous des marionnettes avec la clé dans le dos qu'on a oubliée de remonter.

    Et ce film, t'as aussi l'impression qu'il dure deux ans. T'es planté comme un piquet depuis deux ans devant ta télé. "Alors, ils l'ont trouvée la fille ? -je sais pas, je suis coincé dans un dialogue particulièrement assommant. Je veux soortiiiir !!"

    T'as l'impression d'être tombé dans le coma avec John Wayne. Et des canassons qui courent. Qu'est-ce qu'ils courent ces canassons ! Et le soir au coin du feu, on les bouffe en lasagnes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2012
    Un excellent Ford qui essaye d'ouvrir le genre, avec un héros plus anti qu'héroïque !
    La musique est sympathique mais comme l'avait Leone, c'est la musique qui a tué les plus beaux westerns, et je pense qu'elle l'a tué sur celui-ci. Esthetiquement génial, avec de bons acteurs, une intrigue pas assez creusé, avec une musique vieillissante, le film reste très bon.
    Mais en 1965, Les Sept Mercenaires étaient déjà passés dans cette phase d'anti-héros, dans cette phase qui consistait à avoir un véritable western, réaliste, vrai, humain, psychologique et donc du crepuscule du western "classique". Leone allait suivre, comme Peckinpah. Ford aussi allait s'y mettre avec le grand l'Homme qui tua Liberty Valence et la Conquête de l'Ouest.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    30 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2008
    Personnages anodins, script inégal, réalisation sans génie : il n'y a pas grand chose à retenir de ce western qui n'atteint aucunement la force épique à laquelle il aspirait. N.Wood, la bande-sonore sauvent l'honneur.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    67 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2014
    Assez déçue par ce western soi-disant "culte". Bien sûr l'aspect "méchants indiens vs gentils cowboys" n'est pas surprenant dans un film de ce genre mais il fait grincer des dents ici tant ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère! Les protagonistes présentés comme des hommes forts et "couillus", endurcis par la vie dans le Far West sont plus exaspérants qu'héroïques, même si leur caractère odieux peut être source d'humour. Un autre problème dans ce film est la gestion du temps: l'histoire est sensée se dérouler sur 5 ans et heureusement que c'est dit explicitement dans les dialogues parce qu'autrement c'est dur de s'en rendre compte. Reste de très beaux paysages, mais ça fait un peu léger quand même.
    landofshit0
    landofshit0

    254 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Une homme revenu de la guerre civil va se lancer à la recherche de sa nièce seule rescapé d'une attaque d'indiens. Ford ne montre pas John Wayne comme le héros de l'Amérique comme dans ses autres westerns mais il montre l'aveuglement d'un homme dans la vengeance. Ford film comme à son habitude de magnifiques décors et le discours du métrage passe,mais il manque tout de même plus d’âmes aux personnages pour en faire un film du niveau de Rio Bravo.
    Agnes L.
    Agnes L.

    134 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Avec un titre pareil, le réalisateur aurait aussi pu montrer ce que vivait cette prisonnière au sein des Comanches or on l'ignore totalement. Tout tourne autour de la recherche de Déborah. Ce western classique magnifiquement filmé nous montre un héros en la personne de John Wayne qui s'avère pas très sympathique finalement. spoiler: En effet, il crève les yeux d'un mort indien, tue des bisons gratuitement pour que les Comanches ne s'en nourrissent pas, scalpe le chef Eclair et tente de tirer sur la captive blanche.
    Tout cela est réaliste car c'est ainsi que se sont comportés beaucoup de blancs dans l'Ouest, au 19ème siècle. Cependant,l'histoire est un peu superficielle et c'est dommage.
    TommyDuke
    TommyDuke

    43 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2010
    Un western immanquable, sublimé par la mise en scène de John Ford, mettant en avant les sublimes paysages de Monument Valley et un héros pas respectable à la Han Solo évitant ainsi certains clichés liés au genre. Pas un temps mort dans cette quête se déroulant sur des années, La Prisonnière du Desert est un formidable film d'aventure à la dimension humaine indéniable.
    Un immense classique.
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