Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cylon86
2 316 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 6 août 2010
Je ne suis pas un grand fan de John Ford mais ce western est excellent et on peut dire que c'est un grand chef-d'oeuvre. Le scénario est excellent, les acteurs aussi surtout John Wayne incarnant un marginal cynique et raciste. A la fin, on tire son chapeau.
Un Western américain culte, oeuvre celebre a la mise en scene charmante et au casting tres plaisant ! John Wayne est parfait, ainsi que Natalie Wood ou encore Ward Bond, les décors sont spendides et parfaitement mis en valeur par un technicolor tres agréable.. Une bande-originale trop présente, mais tout de même belle, bref, "La Prisonniere Du Desert" est un tres grand film, au scenario magistral, mais qui s'avere malheureusement être parfois ennuyeux et trop théatral en certains points. Il n'en est pas moins un film de qualité, bien dans son époque, et tres interessant.
Cette oeuvre représente mon premier pas dans l'univers de John Ford, et j'avoues que ça me donne envie d'en voir plus. "La prisonnière du désert" est un western au dessus du lot, qui est sûrement un des plus beaux de tous. Ce n'est pas juste un western comme on en a vu des milliers au contraire Celui-ci est vraiment l'un des mieux réussis. Le récit de voyage qui est ici présent est tout a fait passionnant. Les paysages ainsi que la musique sont tout a fait sublimes et la mise en scène est excellente. John Wayne était a l'époque le symbole du cinéma western.
Considere comme l'un des plus grands western jamais realise la prisonniere du desert s'avere une deception totale . Le jeu des acteurs theatral et souvent ridicule ne peut sauver l'entreprise qui tombe inevitablement dans le grotesque et l'ennui absolu. Reste les decors somptueux de monument Valley et Natalie Wood qui represente la seule et unique etoile que merite se film surestime.
Un western marquant, contant la lutte acharnée pendant 5 ans de deux hommes essayant de retrouver une petite fille de leur famille enlevée par des comanches. Puissant et sublime, quel serait ce western sans John Wayne ? La légende enfile l'un de ses rôles les plus mémorables, celui d'Ethan Edwards, homme solitaire assez violent qui n'hésite pas à se servir d'appats humains et qui est obsédé par la vengeance. Ainsi, ce rôle est contradictoire à tous les autres de sa carrière où il interprétait généralement des cow-boys valeureux et respectables. John Wayne est une pure merveille dans cette oeuvre noire. Tout fan de John Ford et de Wayne surtout se doivent de l'avoir vu ou de le voir un jour.
Excellent western. Un classique dont on apprécie particulièrement les décors grandioses, les personnages hauts en couleur, et surtout le scénario d'une grande solidité. On s'identifie facilement aux héros et à leur quête. Il y a très peu de temps morts, et beaucoup de superbes séquences. Du grand cinéma.
Western en couleur de John Ford, datant de 1956 et avec John Wayne, La Prisonnière du désert fait partie des chefs d’œuvre de la filmographie de ce grand réalisateur. En 2h00, il nous livre une œuvre épique et poétique, nous faisant passer par le drame comme par la comédie et l’aventure. Ford nous présente comme souvent une situation de départ bouleversée au cours du film puis retrouvée (symboliquement ici) au dénouement : en effet, nous avons au début une famille réunie autour d’un jeune couple, et au final la même chose, bien que les protagonistes ne soient plus les mêmes. Entre les deux, Ethan et Martin sont partis à la recherche de ‘la prisonnière du désert’. Pour insister sur ce retour à la situation initiale, Ford reprend des plans mémorables des premières scènes dans le dénouement, que ce soit John Wayne soulevant Debbie, le point de vue depuis l’intérieur de la maison ou la famille regardant les nouveaux venus depuis la terrasse. Parallèlement, une autre situation subit des changements, celle du personnage d’Ethan joué par John Wayne. Au début du film, il est un cow-boy solitaire décidant de s’intégrer à nouveau dans la communauté, comme le montre symboliquement le contraste entre le désert éblouissant et l’intérieur sombre de la maison. Au plan final, nous le voyons hésiter avant de prendre sa décision, entre partir à nouveau dans le désert ou tenter à nouveau sa chance de mener une vie paisible. Souvent dans le film, Ford réutilise cette symbolique : que ce soit l’intérieur d’une maison ou l’intérieur d’une grotte, ils représentent des refuges chaleureux, par le contraste expressionniste avec les lumières vives du désert.(...)La Prisonnière du Désert bénéficie donc d’un scénario complexe et profond, qui fait qu’à chaque vision le film délivre quelques secrets, quelques détails, mais en plus de cela est brillamment mis en scène, divertissant et prenant. Les paysages de l’Ouest sont majestueux, chaque plan est calculé et magnifique. Un grand film. 10/10
N'étant pas particulièrement attiré par les films de Ford, je souhaitais tout de même voir The Searchers vu le nombre de fois où je l'ai entendu cité et référencé. Loin du chef-d'oeuvre absolu promis ce film majeur de Ford est tout de même un très bon western qui brille notamment par sa beauté visuelle et son scénario. Wayne de son côté assure dans un rôle rare de salaud et le reste du casting me semble correcte sauf le jeu du compagnon de Wayne dans le film qui surjoue la plupart des scènes dramatiques. On regrettera, comme souvent chez Ford, l'absence d'une bande originale mémorable même si Max Steiner est à la baguette. On regrettera aussi les erreurs flagrantes dans certaines scènes ainsi que le tournage injustifié de certaines scènes en studio... Cependant The Searchers reste un grand film qui permet de mieux comprendre le cinéma de Ford et qui se doit d'être vu par les amateurs de western.
Le western familial qui ne commence pas forcément de façon très gaie mais qui finit bien. Il ravira aussi bien les amateurs d'histoires d'amour, ceux qui aiment le choc des hormones ou encore les fans de horse-movies. Consensuel donc, mais en revanche loin d'être palpitant. Il n'y a pas à proprement parler d'enquête, les deux héros jouent tantôt du flingue tantôt de la bourse pour suivre les indiens, mais c'est bien trop linéaire. Le dénouement est couru d'avance. Le vrai atout du film est selon moi l'humour, en particulier avec le personnage du révérend. Le passage du mariage est un pur bonheur cinématographique. Le reste par contre, bof.
Si on peut avoir tendance à associer le western classique avec personnages classiques, thématiques classiques et mise en scène classique, La prisonnière du désert renvoie vite tous ces préjugés au placard et nous laisse entrevoir un film d'un autre temps... un diamant !
C'est ce que l'on appelle un très grand film, bien qu'un peu long, on sent la durée, on ne s'ennuie jamais, d'ailleurs comment le pourrait on ? Passionnant de bout en bout, filmé dans des espaces magnifiques, du premier couché de soleil, d'un orange vif, que l'on ne voit qu'au cinéma, tellement beau, jusqu'à cette porte se fermant. Wayne y est impressionant, l'histoire n'est peut-être pas pleine de surprise mais permet de développer des vrais personnages qui ont chacun leurs défauts, leur zone d'ombres. Wayne n'est pas juste un autre héro de Western, c'est l'image d'un homme rongé par des démons anciens, venant de la guerre de secession, un homme fort en apparance mais qui doit lutter pour ne pas sombrer. Rien à redire. Sur ce je vais m'acheter un chapeau de Cow Boy.
pas mal déçu par ce western de légende qui n'a pas tenu ses promesses pour moi. Je préfère bien d'autres films classiques comme Rio Bravo, là les personnages sont trop archétypaux et l'histoire peu prenante. La réalisation tant de fois vantée et analysée m'a laissé de marbre... Néanmoins cela reste un film moyen, pas mauvais, juste banal.
Filmant les étendues sauvages comme personne d'autre, John Ford signe ici un classique du western à papa, à voir bien entendu dans le contexte de l'époque (c'est pas "Danse avec les loups") mais bien plus sombre et désenchanté qu'il n'y paraît, porté par un scénario prenant et par des images de toute beauté (quel plan final !), sans oublier un John Wayne impeccable en vieux soldat bouffé par la haine.
Que dire ! Pour un cinéphile impossible de commencer mieux l’année qu’avec un tel film.Mon metteur en scène préféré,mon genre préféré et des acteurs qui sont devenus des compagnons au fil de ma vie.Ce film est avant tout beau,c’est du cinéma parfait égalable mais pas surpassable...Chaque plan est un regal pour l’oeil et savoir ainsi situer des personnages dans des extérieurs n’est pas donné à beaucoup d’auteurs.Le reste est une question de goût et de sensibilité personnelle.Il faut tout de même savoir regarder.Le personnage principal est un salopard notoire,il laisse se marier avec son propre frère la femme de sa vie,il a un passé douteux,aucune morale,tue les gens par derrière,vole un mort,massacre les indiens et leur nourriture et va même jusqu’à priver un cadavre de son paradis.Le film est tout le contraire du racisme, condamné à travers l’effroyable reard noir de John Wayne, car en dehors de Nathan et de l’armée ,les autres blancs sont plutôt équilibrés et ne souhaitent que la paix.Un fois de plus chez les Ford, les femmes occupent la place qu’elles meritent dans notre monde:la première et le machisme n’est qu’une apparence tout autant que l’humour si nécessaire pour supporter notre condition humaine. Regardez et écoutez attentivement chaque personnage féminin, principalement l’épouse du fermier voisin :tout le coeur et l’âme de John Ford y sont contenus. La cinquième étoile manque, je m’autorise à la rajouter.
La Prisonnière du désert est un plaisir pour les yeux tant ce film est beau, nombreux sont les plans qui se savourent comme un tableau, les paysages traversés dans ce film sont splendides, John Ford magnifie le désert. L'histoire est belle et les acteurs excellents dont un John Wayne grandiose.