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    Le Visage
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    Hotinhere
    Hotinhere

    400 abonnés 4 705 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2023
    Un Bergman intéressant qui confronte la duperie d’un magnétiseur à celle du politicien ou médecin, doté d'une mise en scène en noir et blanc brillante, mais terni par un scénario improbable et mal fagoté !
    Therese S.
    Therese S.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2021
    LE film de l'île déserte. Plus on regarde ce film, plus on l'aime. Le plus shakespearien des films d'Ingmar Bergman, ou plutôt, un film qui fait de Bergman notre Shakespeare à nous, les chanceux qui jouissons du cinéma et de la télé, en plus du théâtre, qui est là, tout près, avec ses dialogues, son amour des acteurs, son rythme si particulier, privilégiant l'alternance des scènes comiques, légères, avec celles du drame, de l'abîme. Des personnages de chair et d'âme, pour employer les grands mots, qui ne furent jamais si nécessaires ! Et l'illustration désespérée de cette idée déjà là chez Stendhal : " De tous temps les vils Sancho Pança l'emporteront à la longue sur les sublimes Don Quichotte". La troupe de Bergman est elle aussi sublime, et Bergman le sait, pour filmer ses comédiens avec tant de tendresse, Naima Vifstrand, Gunnar Bjornstrand, Bibi Andersson, et bien sûr Ingrid Thulin , Max von Sydow, et tous les autres, parce qu'il n'y a pas de petit rôle chez Bergman. Chaque scène émerveille par son invention et sa simplicité. Quant à la pirouette de la fin, une happy end qui stupéfie les personnages eux-mêmes (l'imperceptible glissement de l'humiliation prête au pire au triomphe inespéré sur le visage de Max von Sydow !), elle est là pour nous dire: ils s'en vont à présent vers de nouvelles aventures ! Et qui m'aime me suive! Volontiers!
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    En situant son récit au XIXème siècle, Ingmar Bergman se nourrit de croyances ancestrales qui permettent l'instauration d'un fantastique trouble, dont l’ambiguïté n'est levée que dans une dernière partie remarquable. "Le visage" met en scène une opposition entre la science et la magie et discute de l'authenticité de cette dernière : le spectacle de la troupe de théâtre dirigée par le mystérieux docteur Vogler est-il magique ou relève-t-il de la simple escroquerie ? Avant que le film ne donne une réponse très claire – une transparence que l'on regrette en partie tant l'ensemble aura magistralement brouillé les pistes –, c'est toute la mise en scène de Bergman qui crée une atmosphère à la fois étrange et oppressante, employant à l'instar d'un magicien tous les artifices rendant concrète l’apparition du fantastique, du maquillage des acteurs au noir et blanc qui tend vers l'obscurité en passant par des trucages archaïques et ludiques. Et si la révélation finale peut décevoir dans la mesure où elle n'est pas loin d'annuler le vertige espéré, elle déplace in extremis l'enjeu central en allant sur un terrain social qui dit beaucoup de l'amour du cinéaste pour la marginalité et libère une émotion inhérente à la vie de Bergman.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    85 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2018
    Pour la première fois (dans l'ordre chronologique de visionnage de ses films), Bergman ne me convainc pas. Pourtant il parvient à m'immerger en deux images et trois mouvements, par son grand travail sur la lumière et... les visages. Mais sa maîtrise de l'une est déjà assise, et ne se démarque ici que par son emprise comme sur un fluide éclaboussant les plans sans s'expliquer. Les contrastes sont magnifiques, mais perdent leur souffle quand ils sont manipulés. Il faudra surtout en retenir la marque de respect dont ils dotent pour une fois le cinéma envers les orages : les lueurs des éclairs sont réalistes, et tiennent le tonnerre en respect d'une manière enfin cohérente avec les lois acoustiques les plus élémentaires. Quant au thème du visage, il ponctue le scénario d'une façon qui n'est pas digne des métaphores les plus habiles, que Max von Sydow ne semble pas être en mesure de porter seul sur les épaules.

    À trop tapisser son film d'inexplicable – puisqu'il confronte l'art d'un magnétiseur à l'esprit scientifique, pragmatique et administratif d'une bourgade –, c'est le film qui devient inexplicable. Les caprices des personnages – le faux muet, le faux assistant dont il est toujours évident que c'est une femme même si l'on ne reconnaît pas Ingrid Thulin – n'apportent rien, et débouchent sur un all-in sans conviction. Le scénario n'est pas désagréable en soi, et l'on pourra s'accrocher sans trop de difficultés à l'aisance avec laquelle Bergman détaille l'esprit scientifique (même s'il n'apporte pas son corollaire religieux dont il est un friand manipulateur dans ses précédentes œuvres), mais le film témoigne d'une certaine fatigue ou d'une idée en laquelle il a eu trop confiance.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 février 2018
    Ingmar Bergman s’est introduit dans le monde du cinéma aux guides du chariot de Thespis. C’est-à-dire avec sa troupe d’acteurs et une approche théâtrale de la mise en scène. Ses films en sont toujours imprégnés et à chaque fois les sujets abordés prennent une dimension intéressante. Le visage met l’illusionnisme sur la sellette ; Amusant pour le public, menaçant pour les scientifiques, difficile pour ceux qui doivent gagner leur vie à trimballer leur attirail de ville en ville avec le sentiment de leurrer les gens en retour de leur adulation. Par le biais d’une requête venant de sa majesté le roi désirant recevoir le Théâtre Magnétique, l’auteur ne fait pas que mettre fin à la mise sous arrêt temporaire de la troupe du docteur Vogler par les autorités, il lance le message aux spectateurs que le besoin d’être mystifier est nécessaire si l’on veut donner du goût à l’existence. En trame secondaire, l’excitation débordante de la femme du consul et des servantes pour les membres de la troupe démontre qu’une libido insatisfaite peut devenir volcanique ! Les comédiens à bord à ce moment-là: Von Sydow, Thulin et Björnstrand prouvent une fois de plus leur immense talent et l’importance de la direction d’acteurs dans l’achèvement d’une œuvre. Au niveau de la mise en scène, le réalisateur atteint la perfection avec la séquence du médecin terrifié par les trucages du prestidigitateur alors qu’il croit procéder à son autopsie.
    real-disciple
    real-disciple

    64 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Ce film est une métaphore du cinéma (l'illusion en est le thème central) et sur les croyances (amour, mort, sorcellerie...). Mais au delà de ça c'est aussi une photographie remarquable, des scènes superbes (le comédien qui raconte sa mort certaine, la scène dans le grenier) et une galerie de personnages au caractère théâtral cher à Bergman. Mais ce qui est fort c'est qu'à la fin la médecine gagne mais on comprend que le docteur refuse de croire à ce qu'il croit au point qu'il en est à demander au charlatan de remettre son masque. Brillant.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2012
    Avec Le Visage, Ingmar Bergman se présente à nous comme étant l'un des réalisateurs pré-curseurs du cinéma d'horreur actuel (repensez à cette scène du grenier !) à travers un film très obscur à côté de ce qu'on connaît de lui. En effet, il y a cette ambiance très particulière qui s'installe dès les premières minutes à l'arrivée d'une troupe d'illusionnistes à l'allure assez inquiétante. La même ambiance qu'on retrouvera plus tard chez Woody Allen dans son Ombres et brouillard. Cependant, le style visuel propre à Bergman est intact, pour une esthétique toujours parfaite. Côté casting, c'est les acteurs habituels autrement dit, la valeur sûre : Max von Sydow, excellent en magicien rancunier quasi-muet, et la belle Ingrid Thulin, dans le rôle d'une femme discrète mais malgré tout très présent. Le Visage est, sans aucun doute, un excellent film de Bergman et s'il est assez lent pendant une certaine partie, qu'importe : la dernière demie-heure est tout à fait palpitante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 septembre 2011
    Magicien de l'image Bergman use ici de ses meilleurs tours pour un très beau résultat. Il s'est entouré d'acteurs excellents et le scénario malgré quelques faiblesses gardent des surprises jusqu'à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2011
    Peut-être pas aussi intense que les sommets des années 1960, "Le Visage" demeure néanmoins un véritable tour de force, un huis clos étouffant où science et artifice s'opposent dans un ballet lancinant. Tout en retenu, Von Sydow fait passer toute la misère du monde dans son regard, quand le médecin, le policier et le propriétaire, piliers conservateurs, sont d'une réjouissante mesquinerie. Un autre grand Bergman.
    brunocinoche
    brunocinoche

    66 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Lorsque Bergman oppose l'art et la magie à la respectabilité bourgeoise, il n'a pas le mordant d'un Bunuel ou même d'un Chabrol. Par contre, son art de disséquer les âmes et son brio dans la direction d'acteurs fait encore une fois merveille dans ce film.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2011
    Le grand mérite de ce film est d'avoir réussi à imposer dès la première scène une atmosphère gothique, un brin sinistre et légèrement enchanteur avec des paysages volontiers isolés et hivernaux, et même le corbeau qui croasse c'est dire. Le noir et blanc sombre et l'étrangeté des personnages donnent la touche finale. On a tout Bergman dans ce film, l'illusion, la croyance, l'art au service du mensonge, etc... . Après une scène en extérieurs encourageante, le film part un peu trop hélàs dans une première heure un peu trop théâtre filmé inégal. Mais passée la dernière heure et avec la scène angoissante du grenier avec le médecin (bien fait pour sa gueule à celui-là!), on retrouve du très grand Bergman qu'un final totalement innatendu vient conclure assez magistralement. Max Von Sydow qui ne parle pas pendant les deux tiers est fascinant dans un personnage ambigu mais émouvant, Ingrid Thulin travestie en garçon et Gunnar Björnstrand en médecin arrogant qui refuse l'irrationnel prouvent à travers des grandes interprétations la maîtrise particulière de la direction d'acteurs chez Bergman. Dans le genre ambiance enchanteresse tour à tour grave ou légère sur un fond sombre et légèrement sinistre, j'ai une large préfèrence pour "Le Septième Sceau" mais "Le Visage" a une certaine efficacité indéniable.
    benoitparis
    benoitparis

    93 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Le film peut se lire comme un hommage paradoxale à l’illusionnisme comme instrument d’initiation. Les charlatans saltimbanques sont un peu comme le personnage de « Théorème » de Pasolini. Le génie de Bergman est de raconter des fables humanistes qui n’ont rien de démonstratives et qui savent user des ressources de l’art cinématographique (la fin du film est à la hauteur du meilleur cinéma fantastique). Sa sympathie pour les faibles, les marginaux, sont mépris de la suffisance bourgeoise, sont terriblement attachants. Avec quelque chose de la morale médiévale.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    244 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2008
    Excellent, ce film est proche de l'indicible sinon bien sûr de la vraie performance : A voir...
    loulou451
    loulou451

    104 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2007
    Réalisé entre le "Septième sceau" et "la Source", le "Visage" aborde toujours les mêmes thèmes, la mort, l'existence de Dieu, le doute et l'absolu, thèmes qu'il réussit à magnifier comme jamais dans cette oeuvre aussi déroutante qu'étonnante. Entre mysticisme, fantastique, fanfaronnade et philosophie, ce "Visage" échappe à toute règle de l'art. Ingmar Bergman fait ici feu de tous bois et démontre qu'au-delà du simple magicien cinématographique qu'il est (ses cadres et ses lumières sont des chef-d'oeuvres du genre !), il demeure aussi un conteur d'histoire extraordinaire. Pétri de symbolisme, ce "Visage" donne ses lettres de noblesse au "7e art". Porté à bout de bras par des acteurs fabuleux, (Max Von Sydow réalise encore une performance hors du commun), cette oeuvre a une place de choix dans l'histoire du cinéma.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    137 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2007
    Ingmar Bergman est un cinéaste des plus fascinants et ce n'est pas "La Visage" qu'il réalisa en 1958 qui dérogera à la règle. On retrouve dans chacun des films de cet auteur des thèmes communs, traités de façon différente selon ses oeuvres mais s'inscrivant dans une logique de création implacable. Véritable mise à nu de l'être humain, ce film exploite donc l'amour, la séduction, la manipulation, l'illusion, le sexe, la domination, la soumission ou encore la croyance en des forces supérieures. Tout cela est complexe mais très intelligent comme profond. Bergman puise au fond des âmes, remet en question absolument tous les comportements qu'il expose et s'interroge sur les actes de ses protagonistes, les analyse, les creuse : il met tout à plat, ce qui rend son regard encore plus passionnant. De plus, son intrigue est remarquablement construite, en lien direct avec ce qui est traité, métaphore de la société du spectacle et plus étroitement du septième art. La mise en scène est magistrale au sens visuel : il faut dire qu'avec une telle photographie, l'esthétique trouve déjà une base solide. Construite sur des jeux d'ombres et lumières, celle-ci émerveille et donne une dimension supérieure aux mouvements des protagonistes. Angles choisis impeccables, pas impossibles mais servant avec grâce le montage retranscrivant à merveille les fiévreuses montées de tension. Une chose me gêne pourtant et ce n'est pas la première fois chez Bergman : les caractères des personnages sont à mon sens trop littéraires et carrés d'avance afin de transmettre l'émotion à travers le cadre tel qu'ils le devraient. A vouloir trop les fouiller, le cinéaste se perd lui et son spectateur puis en vient à lâcher la fluidité de son récit, si bien que la narration se voit séparée de la réalisation en terme plus général. Alors, la diiéfrence marquée entre les deux irrite puisqu'elle ne satisfera que partiellement chacun selon ses attentes. Le reste est superbe.
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