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Ghibliste
65 abonnés
577 critiques
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3,0
Publiée le 10 février 2015
"Le Privé" est un polar de Robert Altman que j'ai trouvé presque ennuyeux, malgré quelques bonnes répliques et un certain charme... Dans l'ensemble, c'est pas trop mal interprété, même si la manière de jouer d'Elliott Gould a un peu vieilli - sa trop grande désinvolture a un côté surjoué, en plus - ; mais c'est surtout l'intrigue que je n'ai pas trouvée très passionnante, d'autant plus qu'elle n'avance pas... En fait, il y a d'après moi trop de blabla. Heureusement, certaines situations sont amusantes et la fin est vraiment sympa... Tout comme les voisines ! :
Altman nous livre un polar assez drôle et décalé ou il n'hesite pas à bousculer les codes.Elliot Gould est parfait dans ce ton décalé ou il réinvente le personnage de Philip Marlowe. Une oeuvre assez méconnue mais qui vaut le detour.
Incroyable réalisation de Robert Altman ! L'un des plus grands films noirs qui' m'ait été donné de voir. Peu de gens connaissent ce "Privé", et encore moins ce Elliot Gould qui campe un Philip Marlowe, plus déroutant, cynique et dévoyé que jamais. Visiblement, Robert Altman tenait absolument à revisiter le genre, mais il ne se contente pas avec ce "privé" de retendre les tapisseries et ou de repeindre les plafonds, il s'attaque aux fondations même du plus célèbre détective privé made in USA. Loin du type droit et fort qua campait notamment Humphrey Bogart, Gould s'engouffre dans la brèche du dilettante, de l'esprit décalé du héros américain. Derrière son personnage, Altman jubile, tourne en dérision le mythe du gentil salaud pour dépeindre au scalpel une société américaine engluée dans l'hypocrisie et la futilité. La scène d'ouverture où Marlowe donne à manger à son chat est irrésistible. Quant à la scène finale, elle laisse, par sa violence, et son contraste avec le reste du scénario, sans voix. Un des chefs d'oeuvres de Robert Altman.
Le film ma séduit dès son commencement, lintroduction est jubilatoire. Un détective privé se lève à 3h du mat pour donner de la pâtée à son chat. Malheureusement, il ny en a plus, il doit alors sortir pour aller lui acheter sa boite préférée. Seulement, il ny a plus de pâtée de la marque préférée au Supermarché, il prend donc une autre marque. Mais arrivé chez lui, le chat refusera de manger car il sent bien que ce nest pas la bonne pâtée. Dès le commencement, on comprend bien que ce détective ne réussit pas ce quil entreprend, cest un perdant quoiquil fasse. Malgré tout, il restera flegmatique pendant tout le film. Cest ironique à souhait, Elliot Gould a une classe démentielle, cest lui qui explose lintérêt de lhistoire. On ne sennuie jamais, son impertinence est hilarante sur certaines répliques. Il est vraiment lindividu sans complexe qui ne se soucie pas de ce qui va lui arriver. Il ne prend jamais rien au sérieux, toute réponse à quelquun est un prétexte pour raconter une connerie. Il a une dégaine et un style avec sa clope dans le bec qui le rend complètement crédible, blagueur charismatique dans ce « comico-polar » californien. Je suis tombé amoureux de ce film, jair rarement vu un rôle qui va si bien à un acteur, ce personnage est fait pour lui. Altman montre les années 70 dans toutes leurs splendeurs, on aura bien sur droit au petit suivi de la cabriolet sur un boulevard de Los Angeles. Altman ma complètement étonné, des personnages odieux et cruels qui sont malgré tout très drôle dans leurs actions de total pulsion. Ce comique un peu sadique est particulier mais il nest pas déplaisant. Par exemple, un chef de gang, après avoir dit à sa femme quil laimait, explosera une bouteille de whisky sur son visage. Un geste qui peut paraître cruel mais il est tellement paradoxal quil fait rire. La fin est étonnante et se raccorde totalement à ce quon a vu au début, on peut même en tirer une morale.Simple et classique mais efficace.
Il n'y a pas de + grand amour que donner ses baux immobiliers pour ceux qu'on aime un peu ; et comment rater ce polar doté de ce lover certain & vrai mystique n'aimant dans la vie en général que donner à son prochain ? ( Et y a-t-il quelqu'un, d'autre part, pour observer le moindre doute à ce constat ? ) ( Elliot Gould vit maintenant à Burbank,Ca. ; ou il est devenu un célèbre journaliste people : Quant à son chien - Pour les curieux... -, il est en passe de devenir le non moins célèbre chien politique Mabrouk. )
Sans comparaison avec les autres rares bonnes adaptations du personnage de Marlow , qui elles , là c'est sur , ont pris un petit coup de vieux ( confirmant ce phénoméne du temps qui passe et qui dévaluent auprés de spectateurs jeunes ces grands classiques de notre Cinéma : Hitchcock lui même prend de sacrées rides - à part les Oiseaux et Psychose - par leur rythme , mais surtout nos grands maitres du cinéma noir et blanc ...malheureusement . Le Cinéma évolue tant ! .Voir les notations parfois aberrantes sur Allo ciné !!) le film d' Altman , lui , avait trente ans d'avance ! C'est une merveille : le choix d' Elliot Gould d'abord , Marlow idéal , moins stigmatisé que ses précésseurs , puis la mise en scéne avec ces trois parties distinctes , comme dans un Opéra moderne , la dernière , fantastique , étant la plus lyrique . Quelle intelligence dans la réalisation , avec la pointe d'humour qui caractérise les oeuvres de Chandler et d' Altman ! Un grand , grand moment de Polar classique , un vrai Série Noire orné qui plus est de superbes couleurs .
Super film, qui n'a pas pris une ride malgré un personnage presque vieux d'un siècle, et une production des seventies. La force des dialogues dans l'exploration de conversations insipides est superbe, avec toujours une pointe d'humour jamais de trop en second plan. La photo est à l'image du film, moderne, sans vieillesse. Seul la B.O nous renvoit à l'idée que l'histoire du film s'inscrit dans les années 30.
Mon Dieu, que j'adore ce film ! Robert Altman revisite le film noir en lui insufflant une bonne dose de "coolitude" .Elliott Gould fait des étincelles dans la peau d'un détective à la tchatche invétérée et à l'humour mordant. "That's okay with me" !
Film plaisant tant pour son interprétation et que pour sa mise en scène teinté d'un peu d'humour. L'atmosphère du film est prenante, on se trouve vite dans l 'ambiance, malgré l'intrigue intéressante, il se passe pas grand chose mais on s'ennuie pas. Il y a peut-être un petit mou dans l'histoire vers le milieu du film mais sans plus. Elliot Gould joue son rôle avec sinisme et ne tombe jamais dans la caricature même la cigarette au bec. Éliminé le noir et blanc de la periode Bogarts, pourtant l'ambiance des polars des années 40 n'est pas loin et forme un bon mix avec celui des seventies.
Mark Rydell nous a présenté « The Long Goodbye » comme le meilleur Altman… Alors je me suis dit que j’allais en être ravi, moi qui est déjà adoré « The Player » et « MASH ». Mais ce privé ne m’a pas tellement séduit. La première séquence et le côté grotesque de sa situation était étonnant et drôle – tout ca pour un chat… - mais la suite du scénario traîne, et ne s’envole véritablement jamais. On ne reconnaît pas spécialement la griffe de Robert Altman à travers ce film, on ne reconnaît pas son côté subversif développés dans ses deux autres longs métrages précédemment cités. A reconnaître toutefois qu’Elliot Gould livre une prestation d’acteur des plus remarquables.
Retour de Philip Marlowe, trente ans après le sublime Grand Sommeil de Howard Hawks. Eliot Gould, impeccable dans le rôle réussit à simposer en digne successeur dHumphrey Bogart. Le privé est un polar noir et sec, au style 70s flamboyant, le tout teinté de lironie mordante de Robert Altman. Une ballade nostalgique, lente, sombre, flamboyante. Grand film.
Un bon début de film cynique et désabusé bien dans la veine pessimiste d'Altman, malheureusement le reste ne suit pas et on s'ennuie quelque peu.Eliot Gould est parfait en détective privé looser mais le scénario se traîne et s'avere peu captivant.Quelques éclats de violence ponctuent un film qui laisse un sentiment d'inachevé.
J'aime bien Philip Marlowe et son interprète Elliot Gould est sympathique. Mais le film a pris un sacré coup de vieux. L'intrigue est mollassonne et obscure, les personnages manquent de subtilité. Au moins on n'a pas les fusillades, les courses poursuites et les litres d'alcool qui caractérisent les polars américains d'aujourd'hui. On peut de passer de voir ou revoir.
Le privé est un polar pas mauvais, mais pas génial non plus. Un film noir, à l'humour noir, aux images noires. Les acteurs sont pas mauvais c'est vrai, mais la réalisation et l'histoire sont des plus banales. Bon, c'est pas mal quoi.