Derniers Avis sur American Pastoral

je m attendais à une histoire puissante à un film difficile qui aller me donner beaucoup de réflexion et au final on finit sur un film gentillet sage sans trop déranger et qui au final me déçoit beaucoup car j ai l impression que nous allons pas au bout de la réflexion de ce rapport père fille , rapport conflictuel au travers de la beauté avec sa mère, générationnel, en conflit permanent , le rapport filial père fille , cette radicalisation de la pensée....la mise en scène n arrange rien elle est molasse on s attend a quelque chose de plus punchy ! au vu des épreuves... ce suédois paraît bien transparent malgré l acteur incroyable qui l interprète... dommage je n ai pas apprécié le film m a paru long

Cette adaptation du roman de Philip Roth est tout à fait correcte. Pourtant certains passages clés manquent de profondeur et nous laissent une impression d'inachevé. Néanmoins on suit l'histoire de cette famille américaine jusqu'au bout et avec intérêt.

Quel étrange film ce American Pastoral. Le livre était probablement meilleur mais s'il l'était il ne se traduisait pas particulièrement bien à l'écran. Beaucoup de bons points d'histoire et de scènes concises au début. Mais cela a commencé à traîner plus tard et beaucoup de choses n'ont pas été expliquées et vous êtes juste content que ce soit fini. Je n'ai pas lu le livre. Je ne peux donc pas dire s'il était bien adapté. Certains livres ne se traduisent tout simplement pas bien à l'écran. Le ton est implacablement austère et quelle est le point ? Le bégaiement conduit à la radicalisation ? Vous n'avez pas de mariage mixte ? Les années 60 étaient une mauvaise ? C'est bien fait et le cœur du cinéaste était au bon endroit mais David Strathairn en tant que personnage de Philip Roth et Ewan McGregor en tant que juif...

Très académique, la froide mise en scène ne permet pas de se plonger dans ce récit pourtant narrativement ambitieux; de même les acteurs jouent sans grande conviction, peut-être sceptiques face au manque de profondeur psychologique de leurs personnages ou à l'absurdité de certaines scènes (la rencontre dans le motel notamment). Au final la plus grande réussite de McGregor consiste à nous donner envie de découvrir le roman - et ce n'est déjà pas si mal...

American Pastoral est une adaptation propre, très appliquée et studieuse du roman de Philip Roth, au point parfois de frôler l'académique qui ne se mouille pas trop dans son sujet polémique. L'histoire d'un père qui voit, impuissant, son adorable petite fille sombrer dans le militantisme extrême et meurtrier...il y avait de quoi faire un film-choc, mais on reste plutôt dans le drame rapidement engagé et dénonciateur. Ewan McGregor s'en sort cependant rudement bien derrière (et devant) la caméra, les plans sont beaux et le casting brille avec la belle Jennifer Connelly. Les séquences de tendresse avec la petite sont bien pensées car on ressent tout le malaise du père au travers de son amour (marques de sexualité œdipienne, puis insensibilité totale en grandissant). Si l'intrigue passionne peu à cause de son rythme mollasson, on retient tout de même le final en sacrifice désolant pour le spectateur qui s'était attaché à ce pauvre père, et la fin ouverte quant à l'avenir de la jeune fille laisse au moins espérer qu'elle s'en tirera (soyons naïfs, pour une fois...). Une histoire tragique bien mise en scène, mais un peu molle et proprette. Ewan McGregor prouve tout de même qu'il sait diriger et jouer avec soin.

Premier passage derrière pour la caméra pour Ewan McGregor qui ne choisit pas la facilité avec une histoire casse gueule qui lui fait prendre ses pieds dans le tapis par moment. Peut-être un peu effrayé par son histoire il fait un film un peu trop académique qui du coup donne l’impression de donner des réponses simplistes aux questions qu’il soulève. C’est en revanche très bien interprété par lui même, mais surtout par Jennifer Connelly dont j’ai même regretté que son personnage ne soit pas plus utilisé. J’ai un peu plus de réserve sur Dakota Fanning qui surjoue à mon goût. Alors McGregor ne se vautre pas avec son film mais je ne peut pas dire que j’ai trouvé cela réussi.

Film intéressant et émouvant.
J'aime beaucoup à la base Ewan McGregor donc cela m'a poussé encore un peu plus à regarder ce film.
Le scénario est intéressant (je n'ai pas lu le livre...), et un peu dérangeant par certains aspects. On peut même trouver des similitudes avec l'époque actuelle malheureusement...
On est pris par le destin de ce père de famille qui cherche sa fille désespérément.
J'ai donc bien accroché à ce film.

Terrible histoire que le parcours radicalisé de cette jeune fille, Merry Levov (Dakota Fanning) qui fait le malheur de son père (Ewan MCGregor). Terrible histoire qui ne m’a pas laissé indifférent mais, ce qui est terrible, je n’ai éprouvé aucune émotion ! A qui la faute ? A Ewan MCGregor dont c’est la première réalisation ? Possible. Le film est bien ficelé, propre sur lui, à la narration classique. Ewan MCGregor s’en sort honorablement. La faute aux personnages ? Possible. Suède (Ewan MCGregor) est à l’image du film : propre, maintien impeccable, lisse… trop lisse. La mère (Jennifer Connelly) semble évacuer assez rapidement le malheur qui la frappe. Elle s’est vite recentrée sur elle. Personnage assez invisible au bout du compte. Enfin, la fille, vite effacée. Sans doute que le film survole trop son sujet. Le défaut : un manque flagrant de profondeur. Résultat : j’avais l’impression de me retrouver par hasard dans ce couloir où Jerry Levov (Rupert Evans) racontait son histoire à Nathan Zuckerman (David Strathairn). Je me suis assis en face d’eux et j’ai écouté… pour passer le temps…

Je n'ai pas été touché par l'émotion de cette histoire dont le point central est l'amour d'un père pour sa fille, indéfectible, indestructible, malgré les événements et les actions de celle ci. C'est aussi un film qui aborde un pan méconnu de l'histoire des États Unis avec une radicalisation de la jeunesse pour des causes ou des philosophies, radicalisation se manifestant par le combat politique, la violence mais aussi le repli sur soi et la rupture avec son milieu familial. Ewan Mcgregor réalisateur et acteur nous livre un film assez académique, propre mais pas passionnant avec néanmoins des performances d'acteurs impeccables de Ewan Mcgregor lui même, la toujours sublime Jennifer Connelly et l'étonnante Dakota Fanning. Correct mais pas emballant, on reste un peu sur sa fin tant au niveau des émotions que du sens même de l'histoire.

Les bouleversements sociaux de l'Amérique des années 60 à travers le prisme d'une famille "idéale" qui se délite. Le film oublie un peu la politique pour se concentrer principalement sur la famille et notamment la relation père-fille. Un drame très prenant même si l'on peut regretter qu'il se concentre presque exclusivement sur le père et oublie un peu l'évolution de la fille dont on n'a que des bribes.

Une très bonne adaptation du roman de Philip Roth. Un très bon film sur l'Amérique des années soixante très conservateur .

Wow, C'est quoi cet horrible doublage, dumoins en ce qui concerne Mc Gregor, on dirait un ados de 15 ans, c'est atroce...

Le sujet traité est particulièrement riche si bien qu'il suffit à lui seul pour nous tenir dans l'attente d'un dénouement.
Néanmoins, ce sujet méritait un traitement bien meilleur. Tout est trop plat, presque faignant.
Les voix françaises sont, qu'en à elles, vraiment mal choisies. Elles ne collent vraiment pas aux personnages et cela nous sort perpétuellement du film (une voix de jeune minet sur un homme de 50 ans durablement marqué par la douleur, ça ne se raccorde jamais).
Bref, une note convenable de 3/5 qui maque un petit sentiment de déception.

J'ai vu un film... réalisé par Ewan Mc Gregor, et j'ai trouvé que pour une première réalisation, c'est à la fois courageux et étonnant de prendre pour base un livre de Philip Roth, qui n'est pas si facile que ça à retranscrire à l'écran. Le thème est intéressant (l'Histoire des USA au travers du prisme d'une famille qui va se déliter au fil des errements de leur fille). Des comédiens vraiment engagés et impliqués dans cette oeuvre. Les rapports Père-Fille sont vraiment intéressants. Le film, bien qu'académique est réalisé sobrement. Les images sont belles, les cadrages propres, les couleurs magnifiques. On est parfaitement replongés dans cette Amérique des années 60, celle qui doute de sa puissance, du fait de sa participation à la guerre du Vietnam. Ewan Mc Gregor joue sur la corde sensible du type, un peu perdu, un peu dépassé, un peu déçu de sa vie, mais qui s'accroche, qui se bat pour sa fille, sa famille et qui essaie d'avancer, malgré tout... Cette famille idyllique avec le père appelé le "Suédois", la mère ex. "Miss New Jersey" et leur magnifique fille ont les apparences de la famille parfaite, et au fil de l'eau, on voit bien que les fêlures deviennent des plaques tectoniques qui s'éloignent, se brisent, se cassent... Et que ce qui restent n'est qu'apparences perçues, et non la vie intime de cette famille... Cela dit, la VF est une pure catastrophe, il y a quelques lenteurs, et parfois le sentiment d'hésiter sur les pistes que doivent prendre les comédiens.

Cette adaptation du roman éponyne de Philip Roth, lauréat du prix Pulitzer, a circulé pendant plusieurs d’années à Hollywood avant qu'Ewan McGregor ne se l’approprie et en fasse l’objet de sa première réalisation. Le sujet a beau être séduisant, je n’ai à aucun moment réussi à m’intéresser par ce qu'il se passait sur l’écran. La mise en scène est franchement quelconque, le jeu des acteurs insipide et pour couronner le tout, le doublage français s'est rarement montrer aussi catastrophique.