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Un visiteur
2,0
Publiée le 2 juin 2012
Un très bon film, parfois un peu long =/, et dont la fin est ... surprenante, mais quand même, un film qui vaut la peine d'être regardé, pas une de ces daubes de superproductions americaines ...
Ce film semble avoir été créé pour nous montrer comment Nathalie Baye est bonne actrice, et c'est vrai qu'elle joue bien, elle domine de tout son poids dans ce rôle de femme à poigne en pleine déchéance. Sauf qu'on sait tous depuis un moment qu'elle joue bien, dans ce cas à quoi sert ce film, je ne vois pas. L'intrigue est éminemment prévisible Simenon ou pas, et les autres lui servent de faire valoir, ce qui fait que les rapports humains restent sans saveurs à la bouche, ça aurait pu être une bombe pourtant.
Une brochette dacteurs qui portent ce film, ils sont formidables et Nathalie Baye est exceptionnelle, bémol pour Roshdy Zem (il préfère sûrement jouer les héros que les petites frappes). Malheureusement le réalisateur nest pas à la hauteur de ses comédiens et narrive pas à instaurer le suspens (problème de musique entre autre), trop timoré, il ne va pas jusquau bout et se complet à les filmer, les longueurs sinstallent et on se détache, dommage ! Pour Nathalie Baye exclusivement.
J'ai mis 1 etoile mais 0 aurait pu le faire aussi .Difficile de comprendre le pourquoi de ce film qui est une addition de scénes convenues plutot mal jouées et sur un scénario d'une pauvreté affligeante .pourquoi gacher de la pellicule quand on n'a pas de but précis ?
Film noir et glauque sur un monde étrange de paumés. Très belles images et magnifique interprétation, comme d'habitude, de Nathalie Baye qui a l'air de se complaire dans le rôle "femme mûre, alcoolo, désaxée" !!! à part cela, le film tourne un peu en rond, on en devine l'issue, il ne pouvait en être autrement, dialogues excellents. A voir tout de même.
"La Californie" doit quasi-exclusivement sa réussite à Nathalie Baye, comme toujours parfaite, ici dans un rôle volontairement outrancier mais touchant. Elle porte le film de bout en bout et seul son personnage attire une réelle sympathie. Chargée de personnages secondaires (très bien joués) oisifs et peu inspirés, le film manque beaucoup de chaleur et de profondeur. Quant à l'affiche, sur laquelle on peut lire "il y a eu un crime là-haut dans la villa", elle est quelque peu mensongère car il s'agit plus d'errance que de meurtre dans cette histoire.
Nathalie Baye est excellente dans ce rôle difficile de mère indigne, excentrique entourée de parasites.. Malheureusement l'histoire abracadabrante n'est pas à la hauteur de son talent.. Ludivine Sagnier n'a jamais été aussi terne que dans ce film et Roschdy Zem grotesque que dans ce rôle improbable de serbe. Tout cela tourne à vide et on regarde Nathalie Baye en pleurant sur ce gâchis...
Le film aimerait bien mais il n'a pas les moyens de ses ambitions. On dirait un Ozon même si c'est pire que les plus fades films d'Ozon. Il y a l'excuse du point de départ du scénario, Georges Simenon dont les histoires étaient déjà démodées à l'heure de leur sortie. La réalisation est bêta, les personnages pas attachants, seuls Demongeot et Zem se détachent du lot question acteurs. Il y a tout de même deux ou trois passages réussis, comme captés sur le vif, et qui existent vraiment l'espace de quelques secondes. Comme ils sont rares, disons que le film dure 1 h 40 de trop.
Bien évidemment le casting est prestigieux, pour ne pas le citer : Nathalie Baye, Ludivine Saignier, Roschdy Zem. Mais le film en lui même manque un peu de contenu car le scénario est bien trop pauvre. L'affiche suscitait quelque chose de plus nerveux mais avec beaucoup de subtilité. Au final on assiste à des retrouvailles fades, des rancœurs, des états d'âmes, des prises de têtes, des jalousies... Un bon casting ne suffit pas toujours mais contribue à rendre le film un minimum intéressant dans ce cas.
1 étoile pour le jeu d'actrice de Nathalie Baye. Mis à part cela, le film se traine en longueur et la fin n'est guerre réjouissante : à ne pas conseiller... Ah oui, j'oubliais : ....non, en fait il n'y a rien à rajouter :)
Des acteurs qui sur-jouent leurs accents et leurs manies, leurs joies et leurs peines, le tout dans un style plat et dépassé. Maussade cette Californie…
Encore un film où N.Baye explose, sa seule présence est porteuse de bonheur, le rôle difficile est assez extraverti en apparence et tellement profond et lourd intèrieurement. Tous les autres acteurs sont également excellents. Un film fort, d'un dramatisme totale et profond. A voir impérativement!!!
Adaptation de Simenon, la Californie nous promet un meurtre « la-haut, dans la villa ». Cela sent un peu la pub mensongère pour attirer un plus large public. Le meurtre arrive, certes, mais à la fin du film, qui nest ni un thriller, ni un polar. Dailleurs soyons franc, le scénario est plutôt léger. Coté réalisation, un bon point pour la manière décalée de filmer un Cannes de décembre gris, nocturne et pluvieux, et un mauvais pour les quelques fautes de raccords assez voyantes... Mais le film vaut surtout pour ses performances dacteurs. Si Ludivine Sagnier nest pas vraiment mise en valeur par la caméra, on retrouve avec plaisir Mylène Demongeot, et comme toujours Nathalie Baye nous offre une prestation exceptionnelle. La palme revient à Roschdy Zem qui incarne de façon très crédible un inquiétant immigré Serbe.
Dans sa villa cannoise, Maguy (Nathalie Baye), riche et seule, s'est entourée de quelques cohabitants devenus des amis qu'elle commande et entretient. L'arrivée de la fille de Maguy pourrait briser ce bel ordonnancement où chacun parait trouver son compte. D'après Simenon, le sujet mis en scène par Jacques Fieschi aurait pu faire un film intéressant, voire par moments cocasses, autour du personnage de Nathalie Baye, femme névrosée craignant la solitude et régente d'une petite cour hétéroclite du fait qu'elle détient les cordons de la bourse. Mais le film reflète un certain cinéma français, nombriliste et compassé, où les personnages déclinent démonstrativement leur état psychologique avec une lucidité et des mots qui ne semblent pas les leurs mais ceux d'un scénariste appliqué et parfois sentencieux. On aurait préféré que les protagonistes parlent moins, expliquent moins, et que Fieschi soigne sa mise en scène, s'attache à raconter une histoire modeste et sensible. Ses personnages et le film dans son ensemble versent, au rythme des anicroches et de la discorde qui s'installe, dans le dolorisme -puis le mélo- vain et rébarbatif parce que verbeux et affecté.