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    Dédée d'Anvers
    Note moyenne
    3,7
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    31 critiques spectateurs

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    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2011
    Éblouissante Signoret, Blier toujours au sommet. Une réalisation et une atmosphère classiques de cette fin 50, empruntant au Quai des Brumes de Carné.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2011
    Dédée est entraîneuse dans un bar d'Anvers. L'arrivée d'un beau capitaine de cargo va bouleverser sa vie... C'est par le biais de ce long métrage que j'ai pu découvrir la flimographie de Yves Allégret, et je dois avouer que son style de mise en scène m'a bien convaincu sur pas mal de séquences. Ce film noir à la française peut se vanter de possèder une histoire certes bien triste dans son style, mais qui se révèle très vite bien passionnante à suivre, grâce aussi et surtout à l'excellente tenue de son casting. En tête d'affiche, justement, on retrouve une Simone Signoret parfaite dans le rôle d'une prostituée qui finira par découvrir le grand amour aux côtés de Marcel Pagliero, qui joue le rôle d'un capitaine de cargo italien, sans oublier également la très bonne performance de Bernard Blier dans celui d'un patron du bar rugueux, et aussi de Marcel Dalio à travers le personnage de Marco qui se révèlera être un élément très important à la fin du récit. Tout est donc réunis pour passer un excellent moment de cinéma, d'autant que la photographie en noir et blanc à bien supporter l'âge du temps.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2016
    Dédée d’Anvers est un film qui séduit, à mon sens, par sa modernité. Pas imperfectible, c’est cependant un film fort, maitrisé, qui séduit aussi par son interprétation, et son refus des personnages stéréotypés.
    L’interprétation est très bonne. Signoret trouve clairement un bon rôle, et elle apporte son charme froid, son jeu séducteur et glacial, à ce personnage plus trouble qu’on ne pense. Deux acteurs principaux finissent le trio : Bernard Blier, qui trouve un rôle dans ses cordes, et qu’il campe avec sobriété, sachant que ce rôle ambigu est sûrement le plus intéressant du trio mais pas forcément le mieux exploité. Marcel Dalio hérite lui d’un personnage plus classique, mais l’acteur est talentueux.
    Cette belle interprétation est appuyée par une histoire de qualité. Le film séduit par sa froideur, son refus total d’humour, ses situations graves, et sa fin parfaitement rodée. Sûrement que le métrage est un peu court pour amener un peu de subtilité supplémentaire, ou davantage mettre en perspective la relation parfois ambiguë entre les personnages, mais d’un autre côté la durée restreinte du film l’oblige à être dynamique et à vider les scènes en surplus. En tout cas on assiste à une tragédie de premier ordre, sans concession, et souvent surprenante.
    Les qualités de fond du film se retrouvent aussi dans la dimension formelle. Porté par une mise en scène audacieuse (le plan en vue subjective par exemple), Dédée d’Anvers bénéficie de l’appuie non négligeable des décors et de la photographie, pour restituer une ambiance sombre et parfois onirique (le brouillard) qui saura ravir les amateurs de films noirs. Le tout accompagné par une bande son au diapason, un peu trop discrète à mon gout mais comme beaucoup de films de cette époque.
    Dédée d’Anvers est un film de très belle facture, que je n’attendais pas vraiment à ce niveau, mais qui séduit des plus agréablement. Certes réservé aux amateurs de drame sombre, voilà un film précieux, qui marque, comme je le disais, beaucoup par sa modernité. On ne se sent pas dans les années 40. 4.5
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Qu'on se le dise, Yves Allègret ne s'est imposè vraiment qu'avec ce classique important du drame noir qui rèvèla une de nos meilleures actrices, devenu l'èpouse du cinèaste! Simone Signoret est "Dèdèe d'Anvers" (1948), une entraineuse, une poule du « Big Moon » qui tombe amoureuse d'un beau marin italien! Et des èvènements avant qu'il ne parte vers d'autres horizons, il va y en avoir! L'hèroïne est donc partagèe entre l'amour et l'aliènation de sa condition de femme! Tout ça est très sombre et en même temps très tragique, l'essentiel du film se passe d'ailleurs près d'une zone portuaire qui est elle-même un des personnages! Remarquable composition de Bernard Blier et surtout de Dalio, en salaud parfait, mais indiscutablement vrai dans sa façon de jouer les demis-sels sans scrupules! L'ambiance est sordide et l'atmosphère troublante! De quoi rèjouir les inconditionnels du « rèalisme noir » dont Allègret a toujours ètè attachè...
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2022
    Ce film est une belle réussite et n'a pas beaucoup vieilli, un peu, voire beaucoup bien sûr, mais c'est cela qui lui donne aujourd'hui ses lettres de noblesses. Car l'intrigue, quoique classique, fonctionne toujours bien. Et quel plaisir de voir B. Blier et S. Signoret dans leur "jeunesse". Sveltes et fringuants. On suit quelques jours de la vie de Dédée qui travaille comme entraineuse au Big Moon à Anvers. Elle va tomber amoureuse d'un marin de passage, ce qui va déclencher une réaction en chaîne dans sa vie morose. Avec ce film, on est plongé dans le port d'Anvers, avec cette atmosphère brumeuse et grise, qui rappelle Quai des Brumes bien sur.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    22 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Film noir d’après-guerre qui vaut surtout pour ses 2 principaux interprètes, Simone Signoret et Bernard Blier. Ambiance poisseuse et interlope d’un grand port avec ses marins et ses prostituées.
    J’apprécie moins le choix de Marcelo Pagliero, un peu trop vieux pour le rôle de l’amant, quant à Marcel Dalio, avec ses 60 kilos tout mouillés, il fait sourire dans un rôle de dur, Simone Signoret mesurait une tête de plus que lui…
    Un grand classique mais pas un grand chef d’œuvre, la fin est très attendue.
    Sonia K.
    Sonia K.

    17 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Le film vaut surtout par sa distribution: B. Blier, S. Signoret, Dalio (tous les trois sauvent pour ainsi dire le film) ; et bien entendu par ses images superbes qui créent l' atmosphère propre à ce genre d' oeuvre. L' histoire est noire mais sans grand intérêt: on imagine dès le début qu' elle finira mal. Le rythme est parfois trop lent; les dialogues plutôt pauvres et la diction de Pagliero (l' amant italien de Signoret) nuit à l' ensemble. A voir toutefois sans hésitation.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2009
    Cosette devenue fille de joie à Anvers. Elle s'en prend tellement dans la tronche la pauvre Dédée. Le Marco est un magnifique salaud, couard et perfide à souhait. Le personnage campé par Blier est lui-aussi très fort, viril et sûr de lui. Pourtant, l'histoire m'a moyennement plu. Sûrement ce côté "Misérables" et cette espèce de fatalité qui caractérise bon nombre de films noirs de l'époque. La petite qualité des dialogues, du moins quand on parvient à les comprendre, joue aussi beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2008
    A voir surtout pour la prestation de Simone Signoret, Blier prend aussi une certaine épaisseur.
    Le scénario est moyen car il cale un peu sur la fin mais le film montre la misère et la prostitution de manière assez réaliste, ce qui sera rarement le cas dans les films de cette époque et bien après.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2006
    L'archétype du film noir français d'après-guerre.
    Yves Allégret signe une peinture féroce des faubourgs nocturnes, peuplée de personnages insaisissables.
    Tous les comédiens sont extraordinaires, dominés par la magique Simone Signoret dans son premier grand rôle.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2022
    Un film sombre et tragique au nord de l'Europe. Tout se passe presque la nuit dans une ambiance crasseuse. Sauf les moments romantiques où le bonheur semble surnager mais c'est pour mieux sombrer par la suite. Je ne peux pas m'empêcher de voir Gabin dans le rôle de l'amant. Mais finalement on le voit peu donc pas de regret.
    Très bon film sobre et terrible en même temps.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Un film noir mélancolique qui nous plonge dans l’atmosphère glauque et brumeux d’une ville portuaire où tout échappatoire est illusoire, souffrant d’un manquant de rythme, mais illuminé par la présence de Simone Signoret, accompagnée par un solide casting. 3,25
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Dédé d’Anvers. C’est un film d’après-guerre, 1947. Un scénario très lourd mais certes assez faibles. Une atmosphère assez lourde. Une ambiance de bistros et de truands. Un scénario difficile à saisir. Par contre, il y a de très bons acteurs et une très bonne actrice. Ils interprètent très bien leurs rôles. Un film trop noir, à rien n’y comprendre.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2019
    « Dédée d’Anvers » offre son premier grand rôle dramatique à Simone Signoret. Elle entre dans le monde sombre d’Yves Allégret qui avec une sobriété et une rigueur exemplaire met en scène l’univers sordide de la prostitution dans le port d’Anvers. Le réalisateur évite tous les écueils : pas de voyeurisme, ni de complaisance. De même, lorsqu’il s’attache à l’aspect humain incarné par les filles et leur patron, il ne tombe jamais dans le larmoyant, y compris dans une fin qui s’y serait fort bien prêté. Cette retenue permet au trio central d’exprimer tout leur talent. Marcel Dalio joue de manière convaincante un minable souteneur, lâche, veule et stupide, face à un Bertrand Blier épatant de naturel et d’équilibre, entre humanité et autorité, désintéressement et gestion de son business. Mais c’est surtout Simone Signoret qui monopolise (magnétise) l’attention. Belle comme jamais, elle arrive à atténuer sa classe naturelle par une démarche de godiche, ce qui la rend encore plus touchante, malgré sa froideur apparente. Au crédit également une direction d’acteur qui ne néglige aucun second rôle. Enfin, grâce à des décors très réalistes de Georges Wakhévitch et une photographie bien dépressive de Jean Bourgoin le cinéaste réalise un de ses grands films, avec une ambiance qui oscille entre morne et morose. Par contre, compte tenu de l’incapacité à scripter correctement la violence, la suggestion dans ces scènes aurait avantageusement remplacé leur côté explicite mais raté. Clairement, Allégret n’est pas William Welleman ou Fritz Lang.
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2022
    A voir surtout pour la prestation de Simone Signoret, Blier prend aussi une certaine épaisseur.
    Le scénario est moyen car il cale un peu sur la fin mais le film montre la misère et la prostitution de manière assez réaliste, ce qui sera rarement le cas dans les films de cette époque et bien après. Premier grand rôle dramatique à Simone Signoret. Elle entre dans le monde sombre d’Yves Allégret qui avec une sobriété et une rigueur exemplaire. Marcel Dalio joue de manière convaincante un minable souteneur, lâche, veule et stupide, face à un Bertrand Blier épatant de naturel et d’équilibre, entre humanité et autorité, désintéressement et gestion de son business. Mais c’est surtout Simone Signoret qui monopolise (magnétise) l’attention. Belle comme jamais, elle arrive à atténuer sa classe naturelle par une démarche de godiche, ce qui la rend encore plus touchante, malgré sa froideur apparente. Au crédit également une direction d’acteur qui ne néglige aucun second rôle. Enfin, grâce à des décors très réalistes de Georges Wakhévitch et une photographie bien dépressive de Jean Bourgoin le cinéaste réalise un de ses grands films, avec une ambiance qui oscille entre morne et morose. la volonté et les scène un peux plus méchante on va dire , elles sont totalement rater et totalement fini inefficaces c'est vraiment dommageable pour ce genre de film même pour cette époque.
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