Avis : Layer Cake - Page 5

Durant tout le film, on attend désespérément un peu d'action sans être satisfait. Tout coïncide et le la fin nous laisse un peu sur le cul. Le souci c'est que même ce retournement de situation est plat, on en vient à se lasser des beaux yeux de Daniel Craig tellement les scènes sont lentes.

Si le but de ce film est de nous écoeurer en nous montrant les méfaits des traffics de la cocaïne, il est parfaitement réussi. Néanmoins, on ne se sent pas vraiment concerné. Les acteurs ne font pas ressentir une véritable émotion, et c'est ce qui pose un certain handicap au film.

Très bon dans le genre. Un scénario pointilleux avec de très bons personnages. La mayonnaise prend bien. On reste captivé tout le long du film.

Matthew Vaughn réalise avant les Kingsman ou les Kick-Ass, un excellent policier totalement british. Guy Ritchie, réalisateur de Snacth , n'aura rien à rougir de cet excellent "Layer Lake" aux situations cocasses de gangsters se livrant à une guerre sans merci. Daniel Graig est convaincant en cerveau dans la guerre des stupéfiants. Petite perle à voir.

"Layer Cake" est le premier film de Matthew Vaughn qui jusqu'alors n'avait endossé que la panoplie de producteur, principalement sur deux films de Guy Ritchie ("Arnaques, crimes et botaniques" en 1998 et "Snatch : tu braques ou tu raques" en 2000) . Dans la mouvance de l'humour féroce et décalé introduit par Danny Boyle avec "Petits meurtres entre amis" (1994) et "Trainspotting" (1996) se dessine un mouvement propre à redonner un peu de couleurs au cinéma britannique. Pensant tout d'abord confier le projet d'adaptation du livre de J.J Connely à son ami, il finit par décider de le réaliser lui-même. Matthew Vaughn entend bien sûr utiliser les mêmes ressorts narratifs et visuels qui ont fait le succès des films précités et il s'y emploie avec abnégation. Sans doute un peu trop faisant très rapidement perdre au spectateur le fil d'une intrigue pourtant simple et classique (un dealer de haut vol n'arrive pas à quitter le milieu) que le scénario complique à souhait. Ne reste plus que les effets de manches qui pour le coup trop visibles boursouflent le film . Le film passera d'ailleurs relativement inaperçu ne retrouvant une crédibilité que depuis l'arrivée de Daniel Craig dans le rôle de James Bond. Il faudra six ans et sa troisième mise en scène pour que Matthew Vaughn trouve son style avec le réjouissant "Kick-Ass" (2010) débouchant sur le très abouti "Kingsman: Service secrets" (2014) qui délivre à son auteur son vrai permis de réaliser.

1ère réalisation de Matthew Vaughn, "Layer Cake" laissait déjà deviner le réalisateur talentueux et énergique qu'il allait devenir. Pour autant, j'ai eu l'impression de voir un film de Guy Ritchie, à la "Snatch" ou "Arnaques, crimes et botaniques". En effet, il y a beaucoup de sa patte dans ce film : des anglais, des mafieux, de la drogue, des malentendus, des histoires qui s'entrecroisent, une réalisation dynamique ... Puis j'ai appris qu'à l'origine, c'était Ritchie qui devait le réaliser et tout s'est éclairé.

Attention, tout ceci est un compliment : Matthew Vaughn a réalisé un film de gangster vraiment sympathique, avec des personnages qui ont une épaisseur, parfois un peu old school.

Daniel Craig y apparaît alors qu'il n'était pas aussi musclé qu'aujourd'hui. C'est une bonne chose parce que cela permet de se concentrer un peu plus sur son visage et donc forcément sur son jeu. Il y incarne un gangster intelligent mais manipulé et pas forcément aidé par ses fréquentations.

Son personnage est intéressant parce qu'il montre sa façon de travailler et souhaite surtout se retirer, ce qui lui donne une certaine humanité.

Mais "Layer Cake" n'oublie pas non plus d'être drôle : il y arrive par moment.

Bien sûr, tout n'est pas rose et il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une 1ère réalisation : certains personnages secondaires sont par exemple peu mémorables et des flottements existent. Mais, c'est un très bon démarrage de carrière.

Le film commence très bien à dire vrai, et l'intrigue est immédiatement intéressante. On suit les aventures d'un petit trafiquant se définissant avant tout comme un "businessman", méthodique, professionnel, courtois, et finalement assez différent des bandits de bas étage habituellement situés à son niveau. Le film aurait pu être passionnant en continuant sur cette lancée, le personnage étant assez original et le thème porteur. On est curieux de voir ce personnage à l'action, connaitre ses ficelles, sa façon de mener sa barque.
Malheureusement, le dit personnage a rapidement quelques ennuis qui le parachute dans un film d'action et de gangsters tout ce qu'il y a de plus banal. A partir de ce point, il n'est plus qu'un personnage quelconque, et l'histoire perd tout son attrait et spécificité.
Certes cela reste un polar correct, mais qui passe à coté de ses promesses.

Qu'on le veuille ou non il y a bien une vie avant James Bond! La preuve dans ce polar à l'anglaise avec pas mal d'èlègance et de dynamisme, portè par le charme viril de Daniel Craig bien avant qu'il n'endosse le rôle de nouvel agent au service de sa majestè! Craig campe solidement un trafiquant de cocaïne, dont on ne connaîtra jamais le nom! Un caïd, mais aux airs de chef d'entreprise tout à fait respectable, avec sa couverture de professionnel de l'immobilier! Alors qu'il est au sommet et souhaite raccrocher les gants, l'un de ses collègues lui demande un dernier service: (c'est souvent le cas dans ce genre d'histoire) retrouver la fille disparue d'un gros mafieux! Le dèbut d'une histoire riche en micro-intrigues, dont les personnages ne sortiront pas tous indemnes! il y a dans ce thriller malin de Matthew Vaughn un côtè grandeur et dècadence, mais nèamoins très nèopolar so british dans sa forme avec des flashs-back, des travellings envoûtants, des ruptures de rythme et une B.O très pop-rock! Craig est impeccable et le final ressemble à un film de Friedkin, c'est dire s'il est surprenant et inattendu...

Le polar British des années 2000. Matthew Vaughn nous offre un festival de cinéma en un seul film. Craig est parfait et le scénario retors et malin nous emmène sans que l'on voie le temps passer. Le cinéma anglais a trouvé en Vaughn un candidat parfait pour la place de number One.

Je ne connaissais pas Matthew Vaughn quand j’ai vu ce « Layer Cake ». Je l’ai donc découvert avec ce film. Eh bien ce fut pour le moins une bonne surprise. Si l’intrigue semble classique, la mise en scène est très inventive, l’écriture vraiment bien travaillée et surtout - chose rare - la compilation musicale qui fait office de bande-originale est très bien gérée. Au final, je trouve que Vaughn sert un film qui a un énorme cachet et qui, bien qu’il soit classique dans le fond, moi me parle beaucoup…

On ne peut pas vraiment parler d'un "renouveau" du polar anglais mais Layer Cake est un thriller habile, complexe, bien interprété et mis en scène (excepté quelques effets très "style" et publicitaires). Matthew Vaughn filme l'action caméra à l'épaule, renforçant le coté réaliste voulu pour le film. Layer Cake est un hommage aux films de Scorsese, notamment Les Affranchis. Le réalisateur rend ses personnages attachants malgré leurs affaires et Daniel Craig est la révélation du film avec sa ressemblance étonnante avec Steve McQueen. On retrouve également l'excellent Colm Meaney entouré de savoureux seconds roles. La bande-son est un peu rébarbative et omniprésente, la voix-off est le procédé le plus énervant du septième art mais l'intrigue tient en haleine tout le long et les rebondissements sont étonnants. La violence arrive toujours là où on ne l'attend pas et prend le spectateur par surprise. Moins réussi que I'll sleep when I'm dead, moins torturé et moins noir, Layer Cake révèle un tempérament de réalisateur et son comédien principal.

Layer Cake est assez complexe et bien ficelé, le casting est très bon, l'intrigue est bien prenante, la réalisation est très bonne, la musique est excellente, la fin est surprenante, en gros c'est un très bon film à voir.

Après avoir produit arnaques crimes et botaniques, snatch... Le réalisateur de Kick Ass plus récemment livre ici un film intelligent. Toujours dans le même univers que les précédent mais qui cette fois bénéficie d'un scénario bien construit, la réalisation est efficace. Toujours le même style dans l'ensemble mais c'est sympa. A revoir les autres pour comparer.

Layer Cake est un film de gangsters prenant malgré une baisse du rythme de temps en temps : l'histoire est assez simple mais c'est le scénario qui est très bien écrit et efficace. Le seul problème du film concerne le rythme du film, il n'est pas vraiment soutenu, mais ça reste acceptable tout de même pour un film de gangsters. Concernant les acteurs, Daniel Craig tient le rôle principal et son interprétation est intéressante, le reste du casting s'en sort très bien. Bref, malgré un certain manque d'intensité, Layer Cake est un bon film de gangsters avec du suspense.

"Layer Cake" nous fait suivre les péripéties d'un dealer de cocaïne particulièrement intelligent et méticuleux, qui applique diverses règles pour contrôler son univers et sa carrière. Sauf qu'à la suite d'une transaction qui part en sucette à cause d'un associé douteux, son monde va vaciller ! "Layer Cake" est réalisé par Matthew Vaughn (son premier film), mais surtout produit par Guy Ritchie. On retrouve en effet la patte de celui-ci, façon "Snatch" : une intrigue à embrouilles criminelles entre un panel de personnages charismatiques, et de l'humour décalé typical british. Mais "Layer Cake" a sa propre identité, entre la réalisation assez inspirée de Vaughn, qui s'appuie entre autres sur une BO électronique et pop de bel effet, et des effets de montage & transitions originaux pour l'époque. Par ailleurs, entre quelques bonnes têtes plus ou moins connues (dont un Tom Hardy en début de carrière), Daniel Craig est très convaincant dans ce rôle d'homme sophistiqué qui croit pouvoir tout maîtriser avec ses règles et ses combines, pour voir le destin se retourner contre lui. Du tout bon.