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    Le Souffle de la tempête
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    8 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 743 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Après le très rèussi "All the President's Men", Alan J. Pakula s'essaye au western en entraînant avec lui l'un des meilleurs opèrateurs de sa gènèration, celui de "The Godfather I et II" entre-autres, Mr Gordon Willis! D'ailleurs dans ce western mèlancolique, Pakula (le metteur en scène) et Willis (l'opèrateur) s'appliquent à montrer le quotidien des cowboys, les collines verdoyantes, la vie traditionnelle en pleine nature au moment où les magnats des grandes compagnies pètrolières vont venir tout fiche en l'air! Le travail sur la lumière est manifeste en hommage au Montana où tout se passe! L'histoire elle-même part de Jane Fonda, une jeune rancher endettèe qui s'oppose pour imposer ses racines dans la terre qu'elle a conquise et fait fructifier! En soldat dèmobilisè, James Caan va l'aider dans sa « quête » mais le mèchant d'à côtè, incarnè par le cruel Jason Robards, convoite ses terres et les choses s'enveniment encore plus avec une compagnie pètrolière! Nous sommes en 1978, et donc dans l'après western, quand l'Amèrique reconsidère ce qu'elle a perdue en accèdant à la modernitè pour le profit maximum! Fonda et Caan se montrent en parfaite osmose de cavalier, proches des bêtes de la vie pastorale, au dètour de jolis moments d'intimitè (la sèquence amusante du dèjeuner, la scène èmouvante de l'èolienne...). Jugè trop long à l'èpoque par la critique amèricaine, "Comes a Horseman" est pourtant un western qui nous èclaire sur l'esprit et la personnalitè du regrettè Pakula, un film au contre-rythme dèlibèrè qui mèrite le grand ècran contemplatif pour ses grands espaces à couper le souffle! On reconnaîtra dans la sèquence d'ouverture le jeune Mark Harmon, ainsi que Richard Farnsworth qui recevra une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle pour ce film, avant d'èclater au grand jour à la fin de sa vie, avec l'inoubliable "The Straight Story" de David Lynch...
    bobmorane63
    bobmorane63

    147 abonnés 1 891 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Un Western contemporain du réalisateur Alan J; Pakula qui s'appelle "Le souffle de la tempète" mais malheureusement, à mon gout, ce film manque de souffle !! Tourné juste après le succès de "Les hommes du président" dans les années 70, le cinéaste Alan J; Pakula a carte blanche par ses producteurs et décide de faire un long métrage avec de grands espaces comme décors, une histoire qui tient du synopsis sur une fermière tenace et courageuse aidé par son valet (on va dire ça) mais aussi un nouveau venu blessé qui a perdu un ami fusillé donnant un coup de main qui doivent faire face aux dettes du ranch et la pression d'un homme riche et odieux pour obtenir les terres de la jeune femme. Les défauts du film, c'est que c'est lent et prévisible, on imagine chaque situations comment ça va ètre et c'est le cas. A part ça, les comédiens tiennent la barque hors de l'eau comme Jane Fonda, James Caan , Jason Robards et le touchant Richard Farnsworth, il ne faut pas l'oublier ce grand acteur relégué dans sa carrière à de seconds roles. Les paysages sont beaux mais cela ne suffit pas a faire un bon film.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    506 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    C'est un western à part, il se passe en 1944, il est fortement écologique et contient de nombreuses séquences qui n'apportent absolument rien à l'action mais lui confèrent des cotés documentaires sur la vie des cowboys au temps des voitures. D'autre part il est profondément marqué par Jane Fonda dont on sent l'influence permanente, son personnage est à la limite du réel tant il est excessif de même que celui du méchant. Seul James Caan, qui contient en lui son passé d'ancien soldat ayant combattu les japonais, donne à ce film une authenticité. C'est long mais toujours agréable à regarder, Pakula s'applique beaucoup sauf tout à la fin qui est beaucoup trop précipitée. Il est difficile de porter ce film aux nues malgré les ambitions bien pensantes qu'il contient car son scénario est confus, tout nous est caché volontairement. Il faut tout voir pour presque tout comprendre et le courage manque alors pour une deuxième vision pourtant nécessaire pour satisfaire nos manques. Son ambiance est particulière puisque on sent la violence enfermée prête à éclater à tout moment entre des personnages aussi peu nature que possible, ce qui est pourtant paradoxal. Les inconditionnels de Jane Fonda sont ravis, les amateurs de westerns mitigés, et les cinéphiles déçus car il y avait pourtant tout pour faire beaucoup mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Du fait que l'histoire se passe en 1944, c'est très intéressant. Il nous montre remarquablement le travail du cow-boy et James Caan est exceptionnel! C'est un très bon cavalier, peut être l'un des meilleurs que j'ai vu dans les westerns. Le film montre que le progrès devient menaçant, on aperçoit un avion, des explosions de forages.. Les magnats du pétrole viennent menacer ce monde en osmose avec la nature Jane Fonda joue le rôle d'un femme très courageuse. Il y a aussi une belle histoire d'amour. Les paysages sont très bien filmés, Ce western est nostalgique et lent ce qui me plait beaucoup.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Ce film c'est un peu David contre Goliath. Les comparaisons font légion. Le bouledogue veut manger la gazelle... au milieu de ça, une histoire d'amour qui tarde à se mettre en place mais un rythme lent et doux apaisant et agréable.
    Caine78
    Caine78

    5 912 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2010
    Voila un bien curieux western qui nous est offert par Alan J. Pakula, réalisateur tout aussi curieux et inégal. Pourtant, il faut reconnaitre que le film commence assez bien, avec un ton assez réaliste et sans concession de l'Ouest, fermant à nouveau la porte aux glorifications Fordiennes ou dans une demi-mesure Hawksiennes. Le seul problème, c'est que Pakula est très loin d'avoir le sens du rythme et le talent de ces géants d'Hollywood, tant le film peut paraitre ennuyeux parfois et même assez bavard. Cela dit, il réussit tout de même pendant un certain moment à trouver un petit équilibre et ce réalisme toujours bienvenu. Hélas, et cela alors que le film semblait bien parti pour tenir la route jusqu'au bout, l'oeuvre se termine sur ton totalement anémique, rendant alors ses dernières 40 minutes (tout de même!) particulièrement ennuyeuses et sans aucune saveur. Les qualités qui caractérisaient ainsi le film auparavant s'estompent alors elle aussi pour ne faire ressentir que l'ennui au spectateur. Et c'est bien dommage car même si l'on ne retrouvait jamais la splendeur des grands westerns d'antan, ce "Souffle de la tempête" réussissait tout de même à dégager une certaine personnalité et un ton plutôt original. Que de regrets...
    Loïck G.
    Loïck G.

    277 abonnés 1 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Alors que le western classique se meurt, Pakula salue un genre qu’il pervertit à sa façon en le replaçant dans une époque inhabituelle ( fin de la seconde guerre mondiale ) à un moment où les assauts de la modernité s’affichent sans détour. Cernée par les propositions d’un voisin riche et ambitieux, et les projets de forage pétrolier alors balbutiant, Ella Connors doit faire feu de tout bois et conserver l’indépendance dont elle a toujours fait preuve. Un soldat démobilisé va lui venir en aide, mais la collaboration a bien du mal à fonctionner entre deux êtres si différents. Jane Fonda trouve parfaitement sa place dans ce monde de cow-boys aguerris où Frank Athearn se démarque lui aussi des attributs du genre. Les dialogues sont bien affûtés, les réparties acides, pointues, marquant un western anachronique où le souffle de la tempête atteint celui d’une réalisation appropriée. AVIS BONUS Dans deux directions différentes, deux spécialistes du cinéma posent les bases de ce film atypique . C'est passionnant
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    565 abonnés 2 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Comes a Horseman se saisit de la maison paternelle, et donc familiale, comme une métaphore du monde ancien confronté à la modernité : soit la lutte acharnée d’une femme seule, interprétée par Jane Fonda, pour défendre ses terres et son bétail face aux intrusions et menaces d’un voisin nommé Jacob Ewing, qui mute progressivement en renaissance par le biais d’un tiers qui incarne ladite modernité, Frank, soldat démobilisé de la Seconde Guerre mondiale. L’évocation des Boches en début de film surprend, tant ce terme dissone dans le paysage normé du western, genre codifié par excellence qu’Alan J. Pakula aborde avec respect et rigueur – en témoigne le filmage des prairies bordées de montagnes, avec un cadrage de l’horizon qu’aurait validé John Ford ! – mais dans lequel il insémine des éléments apparemment anachroniques, depuis l’avion à la montre-bracelet que porte Ella Conors. Celle-ci subit une transformation de son caractère : d’abord revêche et peu loquace, elle gagne en humanité et en sensibilité à mesure que se développe sa relation avec Frank, suivant un schéma assez prévisible. La toute-puissance de la banque dans un Texas qui se rêve encore, pour la génération la plus ancienne, sous les traits des pionniers et de la conquête, participe de ce crépuscule d’un âge d’or en partie fantasmé, qui disparaît totalement quand Ella regarde, l’espace d’un instant, sa maison miniature se consumer, réplique parfaite de la bâtisse familiale. Un deuil dans les flammes de la colère et de la passion, puis la reconstruction en compagnie de l’être aimé.
    Un western intelligent et visuellement superbe, qui souffre néanmoins de longueurs dommageables et de la comparaison avec Lonely Are the Brave, chef-d’œuvre traitant des mêmes thématiques sorti quelques années auparavant.
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