Relativement décevant. L'histoire ne semble pas particulièrement bien agencée , et une terrible sensation d'écrasement se fait douloureusement ressentir.
L'enfant est un film des frères Dardennes auquel je n'ai pas complètement accroché. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière fois qu'un film s'étant vu attribué la Palme d'Or à Cannes me laisse de marbre, mais au vu de la moyenne spectateurs Allociné, je n'ai pas l'impression d'être le seul que ce film a moyennement emballé. Le duo d'acteur Déborah François – Jérémie Rénier joue plutôt bien. Mais malheureusement, l'intrigue n'a pas grand chose à proposer à part deux jeunes parents complètement paumés (surtout le père qui enchaîne les mauvais choix). Malgré l'interprétation, on adhère très difficilement aux personnages qui d'une certaine manière, sont tout de même pas mal responsable de leur malheur. Je n'ai pas vu encore d'autres films des frères Dardennes mais celui-ci n'est pas très convaincant pour moi.
Pour leur deuxième palme d'or en 2005, les frères Dardenne livrent une œuvre dont les avis professionnels / public sont très éloignés (ils suffit de jeter un œil au moyenne d’Allociné…), ce qui n'a en soit rien d'étonnant pour moi, tellement ce type de cinéma s'éloigne de la notion même du cinéma que se fait la plupart des gens, moi compris (c'est accessible, ne pas confondre...). Ce qui n'est pas quelque chose de mal bien au contraire, succès commercial va rarement de paire avec réussite artistique. Mais le problème est que j'ai du mal à trouver “l'art” dans tout ça. Là ou certain cri au génie je trouve la manœuvre facile. Je n'ai rien contre le réalisme et le cinéma social en général, encore faudrait-il un petit supplément d'âme pour faire toute la différence, pour apporter de la vibration visuelle et générale. Avec l’Enfant et ce jeune couple sans repères si ce n'est eux-mêmes c'est certes très appliqué, mais on nous propose une version niaise et improbable d'un milieu, qui ne permet aucune empathie, et pour ma part, un vide total en terme d’émotion. Le scénario demeure ce qu'il a plus de valeur ici, ce que l'on retient et se démarque du reste (prestations et réalisation). La descente aux enfers d'un homme auquel tout échappe, j'ai tendance à y être sensible. Sauf qu'arrive un moment ou ça devient lassant d’observer la Loose personnifiée... Mais toujours cette impression que les réalisateurs cherchent volontairement à supprimer le mythe au cinéma, en forçant une réalité grossière qui ne dégage aucun plaisir visuel (c'est tellement gros, le message…). Seulement même en y restant totalement détaché, je ne considère pas ce film comme un navet, il a le mérite de s'inscrire correctement dans sa démarche, mais si j'ai du mal à y adhérer. Un film qui ne divertit ni ne parle guère mais qui possède un message humaniste. Mais ça n'excuse pas tout (surtout les taquineries amoureuses du couple vedette…).
Ce film des frères Dardenne est (encore) un portrait de déshérités de la vie : Sonia et Bruno sont jeunes et irresponsables (surtout Bruno), et leur comportement inspire principalement plus la pitié que la compassion. Le film frôle le misérabilisme, mais avec leur style sec et dépouillé, les cinéastes vont mettre en scène avec pertinence un acte terrible, très éprouvant pour le spectateur, par sa nature et la perte des repères moraux qu’il représente. Malheureusement la dernière partie du film est consacrée à des actes plus anecdotiques, faisant se diluer la puissance qu’il avait atteint auparavant. Bien en dessous du film précèdent des frères Belges (Le Fils), à leur suivant (Le silence de Lorna) et à d’autres films présentés à Cannes en 2005 comme « Caché » de Haneke ou « A history of violence » de Cronenberg.
Que dire de « Lenfant » qui nest déjà était fait ou écrit ? Pas grand chose de plus. Lambition des frères Dardenne est louable, et je ne pense pas quils soient malhonnêtes. Ce sont des auteurs qui « auteurisent », et sessoufflent quelque peu. Car il faut bien avouer que lon sort de là avec une impression de déjà vu (Rosetta entre autre). Certes on nous montre la misère humaine, mais avec une vision par trop BoBo et un poil caricatural. Reste une uvre honnête, interprétée par un Jérémie Renier convaincant.
Les frères Dardenne se posent en excellent témoins de leur temps, avec une complaisance dans le misérabilisme et un soucis de minimalisme qui peuvent néanmoins agacés. Et à mon humble avis, leur attribuer une seconde palme d'or, les hissant au même niveau de reconnaissance critique que Coppola, Polanski ou Kusturica entre autres, est un peu exagéré. Car, non les frères Dardenne ne font pas partis des meilleurs cinéastes de tous les temps! L'enfant est l'exemple type du film qui fait passer les critiques pour les fervents d'un intellectualisme, d'un élitisme de mauvaise foi.
L’enfant est un bon drame français de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne. Belle mise en scène de la part des réalisateurs, un beau scénario mais peut être assez mal maîtrisé, une intrigue qui fonctionne bien, de belles scènes, des personnages biens développés, une belle distribution avec notamment à l’affiche du film Jérémie Renier, Déborah François et Jérémie Segard… Bref un bon film mais qui n’a rien d’exceptionnel, 12 / 20.
Une tres bonne interpretation ,notament celle de Jeremie Renier exceptionelle de justesse et qui est pour beaucoup dans l'interet du nouveau drame social des freres Dardenne.Ca ne vaut toutefois pas ,a mon avis, la palme d'or mais c'etait peut etre le meilleur film en competition cette annee.La realisation camera a l'epaule nous permet de suivre au plus pres les faits et gestes de ce jeune couple qui galere mais qui s'aime et dont l'arrive d'un bebe va etre le point de depart de leurs mesaventures.Les Dardenne brothers continuent de laisser tourner leur camera indefiniment pour capter les petits details qui constituent la vie de tous les jours ,c'est tres louable de leurs part mais ca donne pour resultat a l'ecran de nombreuses longueurs parfois soporifiques :on dirait que c'est filmé en temps reel !!!!.Le vol du sac et la poursuite en scooter apporte une certaine tension bienvenue absente de la 1ere partie qui brosse neamoins avec justesse le portrait d'une generation de l'immediat.
D'un côté, L'Enfant n'est pas franchement une réussite. La faute en revient principalement au réçit qui manque assurément de conviction, d'écriture et de réalisme. Par ailleurs, le film n'a rien de poignant, ni même de bouleversement. Pourtant, le film des frères Dardenne a de très nombreux atouts. La palme, si l'on peut le dire ainsi, peut certainement revenir à la manière de filmer. C'est d'ailleurs le point qui trace la plus grande contradiction dans le long-métrage : donner un style très réaliste mais qui ne se marie difficilement avec une histoire trop puérile. Cependant, une question s'impose. En effet, et si l'enfant n'était pas plutôt ce (faux) couple d'adolescnents insouciants ? Et dans ces circonstances, quel est le rôle de l'enfant venant de ces deux adolescent, dont le visage souvent peu visible nous faire percevoir plus à une poupée qu'à un être vivant ? C'est peut-être dans ces idées là que le film peut véritablement devenir intéressant. Mais le second degré, s'il y en a vraiment un, reste un peu trop foullis. Mais les réalisateur auront au moins le mérite de proposer un film au fond qui peut-être assez vraiment intéressant. Mais peu trop mitigé hélas pour persuader.
Trop vrai dans sa description des personnages, et de la vie qui les entoure. Des acteurs formidables au service de ces personnages peu communs. Mais cette vérité rend le film plus comme un reportage mis en scène, qu'un film qui implique le spectateur. Ce dernier reste distant, et se désintéresse presque. On pourrait classer ce film dans le style documentaire de Varda ("les glaneurs et la glaneuse" ou encore "sans toit ni loi") et non cinématographique (comme il se veut) de Von Trier.
Je n'ai pas trop accroché à l'histoire. C'est peut être dommage, je ne sais pas, mais toujours est-il que l'histoire d'un jeune homme (post ado) qui accumule conneries sur conneries et à la fin du film grandi (un peu, beaucoup ??) en se dénonçant à la police, ne m'attire pas vraiment. Donc, pour moi, 2 étoiles pour ce film (je sais, il a été palme d'or en 2005, et alors ?) parce que les réalisateurs ont bien su faire ressortir la difficulté d'être parents quand on y est pas préparé dans une pauvreté très présente.
Ce film est surtout axé sur le personnage du garçon qui devient père mais qui n'est absolument pas prêt à le devenir. On assiste dans ce film à l'errance d'un gamin qui doit devenir un homme mais qui en est incapable. tout au long du film, on le suit dans sa vie totallement vide. Les frères Dardenne peignent avec talent le Germinal moderne où la misère qui nous pousse des choses horribles. Dans sa vie transformée en survie, le héros est complètement aliéné, ne se rendant même pas compte de sa propre misère, lutte contre la faim et le besoin d'argent en volant, en vendant tout ce qu'il peut...même ce qui est invendable. Un très bon film même si la Palme d'Or est peu être excessive.
ça m'a fait penser à "la vie rêvée des anges" avec cette volonté de réalisme mais malheureusement "l'enfant" ne parvient jamais à avoir la force émotionnelle que les critiques lui reconnaissent tant. Un téléfilm d'arte de qualité avec des acteurs très impliqués, de là à ce que ça soit une PALME d'OR......