Avis : Fair play - Page 2

Très intéressant du point de vue réalisation : le film enchaîne les séquences longues et les tensions. On est totalement dépaysé par le style, et les acteurs. Dommage que Melanie Doutey soit si effacée, elle méritait mieux. Le final vous laisse de glace.

17/20: Le concept est très original, le jeu d'acteur épatant et au fur et à mesure que le film avance, la tension se ressent chez les différents protagonistes, sentiment partagé par le spectateur littéralement scotché à son fauteuil. Tout ce stress est renforcé par une bande son (musique et bruitages) des plus satisfaisante! Un thriller "musclé" où la morale reste assez ambigüe, mais y en a t-il vraiment une ?

Fair Play est une drôle de surprise, un genre de thriller psychologique.
Un film où l’on suit les péripéties désastreuses de cinq hommes et femmes (un patron et ses employés) au cœur d’un incroyable séminaire où ils sont tous invités à participer à un « parcourt de santé ».
Le film commence très fort ! Notamment avec la scène du squash, une mise en bouche excellente qui donnera lieu à quelques autres scènes du même style. On retrouve un directeur complètement exécrable envers ses employés. Un homme infect, vicieux et pervers, très bien interprété par Eric Savin, avec à ses côtés Benoît Magimel en commercial « lèche-cul » et horripilant. En oubliant pas bien sur, Marion Cotillard, Jérémie Renier, Mélanie Doutey et l’apparition trop furtive de Jean-Pierre Cassel.
Malgré quelques scènes décevantes, on entre facilement dans le vif du sujet, partageant avec eux, leurs mésaventures et un dégoût prononcé pour leur supérieur hiérarchique !

Le concept de parallèle entre le sport et les relations professionnelles avaient de quoi donner au réalisateur l’occasion de filmer des scènes dans des situations difficiles (on pense à au match de squash qui a dû nécessiter des placements de caméra incongrus) mais c’est lors de l’écriture du scénario que le projet est tombé à l’eau. Le fait de rendre ces scènes interminables, de les assaisonner de dialogues insipides et de caricaturer à l’extrême ses personnages rendent le résultat d’autant plus insupportable que l’on remarque vite que les acteurs, derrière leur talent indiscutable, savent que leur travail d’interprétation est vain. Baillu a-t-il voulu faire une comédie ou un drame psychologique ? C’est difficile à dire mais dans les deux cas, c’est raté.

Frustrant : l'idée de base est excellente, la mise en scène est réussie mais le développement des personnages et SURTOUT le jeu des acteurs (Marion Cottilard & Jérémie Régner notamment) font capoter le projet.

Avec des personnages un peu moins caricaturaux cela pouvait faire un bon thriller, alors qu'en exagérant le trait on avait une base de comédie sympa (comment ça n'a fait rire que moi?!), il existe donc un doute: gros ratage ou petit ratage.

Jamais revu ce film depuis sa sortie en salles en 2006 et peu de souvenirs donc. Une chronique acerbe et cruelle de la vie en entreprise. Du simple employé au propriétaire en passant par le directeur général et les cadres, tous les coups sont permis. La première partie est très intéressante mais le film glisse ensuite vers une sorte de survival à l’américaine où les vérités vont éclater en milieu hostile. Beau casting, même si tout le monde en fait un peu trop. Jérémie Renier, le plus sobre, s’en sort le mieux, tout comme l’excellent et regretté Jean-Pierre Cassel dans un petit rôle. Inégal mais une curiosité tout de même…

On plonge dans l'univers de cette entreprise où tout les coups bas sont possibles. Le casting est alléchant mais à part Eric Savin, on a l'impression de se retrouver au théatre où tout le monde surjoue, a commencé par Cotillard, trés mauvaise. Tout est dit, le final est a l'image du film, affligeant.

Film sans grand intérêt, on apprend juste que le canyoning par temps de pluie, c'est dangereux
Mais ce film nous permet de voir des acteurs pour la plupart à l'opposé des rôles dans lesquels on a l'habitude de les voir (Magimel pour être plus précis)
Bon rebondissement à la fin

Ayant vu le court-métrage "Squash", le long reste très décevant. Il commence plus ou moins bien, attisant la curiosité sur la suite, mais soudain se divise en deux, et vire au film américain à suspens, genre "Vertical Limit". Il devient
lourd, même s'il tient le spectateur en haleine, mais ce dernier ne comprend pas le rapport avec la première partie du film. On en sort fatigué et on l'oublie aussitôt.

Malgré une tension fort efficace lors de son escapade semi-aquatique, le film est globalement diminué par le jeu inégal des comédiens. Gageons qu'à l'avenir ce déficit mineur sera corrigé pour parvenir à un niveau de qualité dont le cinéma français est peu coutumier.

Pas mal ! Un peu tiré par les cheveux, mais l'histoire se laisse gober en douceur, et même les frissons sont garantis dans la descente en canyoning. Le parterre d'acteurs et actrices est très crédible,avec une Marion Cotillard toujours aussi adorable. Ha Marion ! Un bon polar français donc.

Thriller doux sans prétention où les situations et les traits spnt sur-marqués, ce qui est dommage. Magimel et Cotillard son à la hauteur. Le thème, difficile à aborder (l'entreprise et la compétition) n'est pas très judicieusement traité avec comme fond, le sport. Le titre n'est qu'une parenthèse. A voir !

Un concept accrocheur qui se tourne malheureusement trop vers le danger de mort et le dialogue horrible "on va tous mourir". En effet, après une scène remarquable (le match de squash), le film perd en qualité et abuse sur le scénario (dialogues tournant toujours autour du licenciment). Entre boulot et sport de haut niveau, il faut choisir.

Un bon thriller dans lequel tous les acteurs jouent très bien. Ca traine parfois en longueur mais on ne s'ennuie pas, on est pris assez vite dans l'histoire. Un bon moment à passer !