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    L'Ivresse du pouvoir
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    178 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    Un film franchement insipide sans saveur donc.
    Les personnages viennent, parlent sans agir.
    Il règne une passivité consternante.
    On ne croit rien de tous ces bavardages.
    Pas vraiment une réussite
    Michael78420
    Michael78420

    42 abonnés 1 284 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2018
    [L'ivresse du Pouvoir, 1/5] Musique pourrie, plans inutiles, scènes mal filmées, histoire qui s'inspire de l'affaire Elf tout prenant ses distances avec la réalité, fin sans queue ni tête... ou comment perdre près de 2 heures en pensant voir un bon film mêlant politique, justice et monde des affaires. Comme quoi de grands noms ne font pas forcément de grands films.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2022
    Comme souvent chez Chabrol, l'actualité (ici un scandale politique plutôt qu’un fait divers) lui sert de toile de fond pour une étude de caractères révélant les petits secrets et les querelles d'ego du milieu politico-judiciaire, comme il a pu le faire à maintes reprises avec la bourgeoisie de province. Bref, la méthode lui est familière, l'écriture efficace même si elle manque un peu de mordant, le sujet convenant sans doute mieux à un Costa-Gavras. En revanche, le casting ne brille guère que par Isabelle Huppert, trop de rôles secondaires venant capter un peu de lumière mais sans rester en mémoire. On peut s'amuser à plein de petits détails de mise en scène venant prophétiser l'histoire, pour un film qui n'est pas un grand cru de son réalisateur mais reste intéressant.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    L’affaire Elf a été un des scandales retentissants des années 90. Il n’est donc pas étonnant de la voir un jour portée à l’écran. Celle-ci, étant extrêmement complexe, aurait été assez compliquée à décrire dans les détails. Ce problème a été compris par Claude Chabrol. Ainsi, dans L’Ivresse du pouvoir, il choisit plutôt de montrer l’influence de celle-ci sur la vie d’Eva Joly (même si les noms des personnages ont été changés et que le cinéaste a choisi de ne pas faire une retranscription scrupuleusement exacte des faits). Chabrol réussit donc une fois de plus un excellent film bénéficiant d’un très casting (Isabelle Huppert, François Berléand, Patrick Bruel, Jean-François Balmer…) se penchant plus sur la vie d’une juge d’instruction chargée d’un dossier explosif que sur l'enquête en elle-même. Il ne faut donc pas regarder L’Ivresse du pouvoir si on veut tout comprendre à l’affaire Elf mais plutôt si on veut voir les rapports entre les milieux d’argent et politiques et le pouvoir judiciaire. Une fois de plus, une belle réussite de la part de Chabrol.
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    M. Humeau (François Berléand), PDG d’une société est soupçonné de détournement de fonds. La juge en charge de l’affaire, Jeanne Charmant Killman (Isabelle Huppert) est connue pour sa ténacité et a à coeur de trouver toutes les preuves nécessaires à la résolution de cette affaire.
    L’histoire judiciaire en elle-même est assez complexe et ne m’a pas spécialement intéressée malgré sa proximité réelle avec l’affaire Elf.
    Ce qui est intéressant et plaisant dans le film, à mon sens, ce sont les “affrontements” entre les acteurs et notamment l’affrontement entre Isabelle Huppert et François Berléand. Le personnage d’Isabelle Huppert est très intéressant, elle a un fort tempérament et beaucoup de répartie.
    La fin en revanche m’a déçue, on n’a pas vraiment d’explications sur certains aspects de l’affaire, cela m’a donné l’impression de se terminer trop vite, alors que le reste du film prend le temps lorsque c’est nécessaire. La fin m’a parue un peu baclée du coup.
    diki2
    diki2

    23 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    hyper déçu par ce film qui réduit l'affaire ELF à une vague histoire de juge dépassée par son propre pouvoir. Pour avoir lu le livre d'Eva Joly, j'attendais de chabrol un film bien plus corrosif. Tout cela est tiède comme si le lobby pétrolier avait imposé sa loi pour étouffer la corruption dont ce flm aurait du être le procès. Côté acteur Berléand et Balmer sont largement au dessus du lot. Huppert moins à l'aise que d'habitude et bruel ....je préfère me taire.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2010
    Un Chabrol plutôt moyen malgré un sujet intéressant
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2021
    « L’ivresse du pouvoir » de Claude Chabrol (2006) est un mauvais cru car même si comme dit en prologue « toute ressemblance serait – comme on dit – fortuite », il faut être bien naïf pour penser qu’une juge d’instruction – même promue au pôle financier – puisse venir à bout dans les intrications politico-financières des grands groupes industriels en Afrique ! Isabelle Huppert joue à la merveille du Isabelle Huppert, François Berléand du Berléand et Patrick Bruel (comme souvent) du mauvais Bruel. On y ajoute un Sénateur dont la voix n’est pas sans évoquer un ancien ministre mais désolé Chabrol ne sait pas faire un film politique engagé comme Yves Boisset ou Costa-Gavras !
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Dès le générique, un panneau nous annonce que toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite. Ben voyons. Chabrol a pris un malin plaisir à choisir comme acteurs de quasi-sosies des protagonistes de l'affaire, et le spectateur peut reconnaître Loïc Le Floch-Prigent, Eva Joly, Charles Pasqua, Roland Dumas ou Christine Deviers-Joncourt. Chabrol ne s'en cache d'ailleurs pas, et il a déclaré dans une interview que c'était une sorte de rappel à l'ordre destinée aux différents pouvoirs.

    Et jusqu'à l'entreprise qui s'appelle FMG : là où Kubrick transformait IBM en HAL dans "2001, l'Odysée de l'Espace"en enlevant une lettre, vous n'aurez qu'à en retrancher une pour découvrir de quelle société travaillant en Afrique il s'agit... Claude Chabrol a dû se dire que le public connaissait les arcanes de l'affaire, puisqu'il ne s'attarde pas dessus, pratiquant l'ellipse et le saut dans le temps. Non, ce qui l'intéresse, ce sont ses personnages et le jeu du chat et de la souris qui les oppose.

    On rentre dans l'histoire avec le P.D.G. Humeau jonglant avec ses téléphones avant de quitter le siège de son empire. Seulement, des policiers l'attendent dehors, et le voilà brutalement jeté en prison, passant du statut de dirigeant tout-puissant à celui de détenu en provisoire. Et le traitement qui lui est réservé prend une résonnance particulière après les auditions parlementaires d'Outreau.

    A partir du moment où il rencontre celle qui l'a attrapé dans ses griffes, la juge d'instruction Jeanne Charmant-Killman, c'est à elle que Chabrol s'intéresse. Exceptées quelques scènes nous montrant les manoeuvres du monde politique, la juge est en permanence à l'écran. Que ce soit dans le bureau exigu qu'elle partage avec son greffier, ou dans son appartement où sa vie de couple prend l'eau. On aura beau saboter sa voiture, lui adjoindre une jeune juge, multiplier les menaces, rien ne la détournera de son but. Mais quel est son but ? Frapper haut pour faire un exemple, comme elle le dit à un moment ? Illustrer son propos, selon lequel "la personne la plus puissante en France, c'est le juge d'instruction" ? Ou assouvir un besoin de pouvoir, voire de revanche sociale, comme le laisse penser le jeu anguleux d'Isabelle Huppert ?

    Car au début du film, personne n'est sympathique. Qu'il s'agisse de Humeau, méprisant et hautain ; qu'il s'agisse de Jeanne, qui utilise les faiblesses honteuses du système judiciaire pour pousser ses "clients" à bout ; Qu'il s'agisse des politiciens, cyniques et manoeuvriers. Jeanne ne prend une dimension humaine qu'à partir du moment où sa toute-puissance se lézarde, dans sa vie privée où quand elle quitte le domicile familial à quatre heures du matin, elle demande à ses gardes du corps estomaqués de la conduire au bureau, ou dans sa mission qui verra le système l'écarter sous prétexte de promotion.

    C'est du Chabrol. Incontestablement. Même si (surtout au début), les dialogues trop écrits évoquent plus Mocky, même si la réalisation fleure parfois les années soixante-dix (quelques zooms venus d'un autre âge, découpage de l'écran quand deux personnages se téléphonent), le savoir-faire de Chabrol se manifeste dans l'essentiel : une narration tendue, débarassée de l'inutile ; un sens du cadrage qui isole les hésitations et les tics de ses personnages ; une ambiance qui s'impose grâce à une précision des détails.

    Le film repose sur Isabelle Huppert, qui signe là sa sixième collaboration avec Chabrol, la première datant déjà de 28 ans. Physiquement frêle et vulnérable, elle porte le film comme Jeanne porte l'instruction contre vents et marées. Mais elle va plus loin qu'incarner un personnage, elle lui donne une dimension proche du fantastique, par l'intensité habitée d'un regard, par la cruauté d'un visage non maquillé dans la nuit , par l'ambiguité de ses relations avec le neveu de son mari.

    Chabrol dit de son film qu'il est politique au même titre que "Les Bronzés 3", car "tout film est un film politique car il correspond à une conception du monde". Modeste, le survivant de la nouvelle vague, car "L'ivresse du pouvoir", entre crise des banlieues et séisme d'Outreaux, peut être vu comme une chronique acerbe et réaliste des conflits de pouvoir dans la France de ce début de XXI° siècle.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Librement Inspiré de l’affaire Elf mené par la juge d’instruction Eva Joly (futur candidate des Verts aux présidentiels il semblerait). Chabrol film ce panier de crabe composé d’homme d’affaire crapuleux avec ce qu’il faut de satire sans jamais grossir le trait. Voir cette juge les remettre à leurs place à coup de sarcasme et de petit mots est un réel plaisir en soit, les voir à l’ombre également. Comme dans tout les derniers Chabrol on peu lui reproché d’être un peu paresseux sur la mise en scène, de beaucoup se reposer sur les acteurs, mais le film tiens tout de même la route et reste l’un de ses meilleurs de sa fin de carrière.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2022
    Alors que la nécessité de dénoncer nos ripoux du pouvoir politico financier gaulois est plus que jamais urgente, la critique de Chabrol est ici maladroite et inefficace. Chabrol commence par serrer de près un ripou, puis s’en détache et le laisse en plan sans qu’on soit précisément fixé ni sur son sort ni sur son passé. Ensuite, il s’attache à d’autres ripoux, collectivement cette fois, les montre très superficiellement sans qu’on soit plus avancé que pour le premier. Il semble que ce soit surtout l’ivresse du pouvoir de la juge qui l’ait passionné. Des traits intéressants sont montrés, mais sans qu’ils soient très profondément analysés. L’aspect un peu pervers de sa jouissance à vouloir faire tomber des têtes est abordé. Les failles de sa vie d’épouse sont évoquées. Une probable infidélité est suggérée. Mais tout cela est hélas trop diffus pour qu’on s'attache et qu’on soit captivé. Du Chabrol indécis, qui semble avoir couru plusieurs séduisants lièvres mais sans en avoir attrapé vraiment aucun.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'ignore quelles études il faut faire pour vraiment bien suivre et comprendre ce film qui doit s'adresser aux Hommes de loi... C'est plat, limite endormant, il ne se passe rien, mis à part des conversations interminables dans des bureaux ...
    Philippe C
    Philippe C

    108 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2008
    Il est évidemment de résumer toute la complexité de l'affaire Elf à travers un seul film mais avec sa maitrise habituelle Chabrol nous apporte de nombreux éclaircissements sur les dessous d'une affaire d'état contemporaine. Isabelle Huppert est formidable et le film mérite d'être vu pour tous ceux qui veulent comprendre les mécanismes de notre monde mais aussi simplement pour les amoureux du 7ième art.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Ce film n'est pas, comme je le croyais avant de le voir, l'adaptation cinématographique d'une affaire politico financière qui a défrayé l'actualité ces dernières années mais une simple tranche de vie d'une juge. Sa vie personnelle est traitée en long, en large et en travers spoiler: (on la voit ainsi faire la vaisselle, préparer des boissons chaudes, dormir, parler avec son neveu, se disputer avec son mari)
    mais sa vie professionnelle, elle, est vraiment bâclée. Il y avait pourtant de quoi faire. Je ne vois pas l'intérêt de s'inspirer d'une affaire aussi intéressante que l'affaire ELF pour en faire un film pareil. Les détails ont été poussés très loin quand à la ressemblance physique entre personnages réels et acteurs (le président de la société, l'homme politique et sa fameuse maîtresse autoproclamée « putain de la république ») mais à quoi bon puisque le contenu de l'affaire n'est pas traité. En effet, après un début de film encourageant, le film ne va nulle part : le scénario s'avère décousu et bien pauvre. Comme si le film avait été purgé de ses meilleurs moments après visionnage par un comité de censure. A noter une très bonne interprétation de la juge par Isabelle Huppert si le but recherché était de rendre le personnage antipathique au possible ! Toujours côté étude des personnages, certains sont sous-exploités (Philippe le mari de la juge, Erika la 2ème juge, campée avec brio par Marilyne Canto, et René Lange l'homme politique) ou sur-exploités (le neveu) par rapport à l'histoire. Au final, un mauvais film qui s'est fait beaucoup de publicité grâce à un sujet (l'affaire ELF) qu'il n'aborde pas vraiment. Allez voir « Président », sorti en septembre de la même année, beaucoup plus accrocheur et construit et qui, lui, bénéficie d'un vrai scénario !
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 janvier 2011
    Isabelle Huppert se démarque dans son rôle de carriériste et féministe par rapport à Patrick Bruel moins convaincant en homme d’affaire véreux. Rigoureuse, tenace, perspicace, elle multiplie mises en examens, perquisitions et interrogatoires pour découvrir le monde très occulte des affaires intergouvernementales. Mais les hautes sphères du pouvoir politique financier, représenté entre autre par un très bon François Berléand, veulent mettre en place elles aussi leur défense : insultes, pressions, chantage et même tentative d’assassinat. Cette juge se verra promue par deux fois à des postes supérieurs dissimulant à peine le dessaisissement du gros dossier ! Finalement, consciente de son pouvoir restreint, elle est exténuée, découragée, écoeurée, vaincue et jettera l’éponge avec un retentissant « qu’ils se démerdent ».

    S’il m’avait été donné de sous-titrer le film, j’aurais pu écrire : « Ah, si j’avais des couilles (mot plusieurs fois employé dans le récit), mais ils en ont (ces politiques) de plus grosses ! ». Tout de même, c’eut été un peu long…
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