La Main de fer : les secrets du tournage

Connu sous son nom chinois à l'époque, Chen Chang-Ho , le cinéaste coréen est devenu une légende du cinéma asiatique. Il inspira les plus grands comme Im Kwon-taek (Ivre de femmes et de peinture) et John Woo (Windtalkers, les messagers du vent ). Pourtant, les critiques coréens lui avaient reproché de quitter son pays pour faire des films plus commerciaux à Hong-Kong avec la Shaw Brothers.A propos de cela, il déclare : "Quand je réalisais des films en Corée, cela se faisait (...) dans un contexte très précaire (...) Par contre, à Hong-Kong, des moyens très importants étaient à notre disposition et les gens étaient très compétents (...) c'est grâce à cette liberté que j'ai pu réaliser un film comme La Main de Fer" Avec plus de 50 films en 25 ans de carrière, un hommage lui fut rendu en 2003 au festival de Pusan et en 2004 au festival Paris-Cinéma.

Orchestrés par Chia-Yung Liu qui avait déjà collaboré avec le cinéaste coréen sur Valley of the Fangs (1970), ce chorégraphe s'est brillament chargé des affrontements dans le Justicier de Shangai (1972). Il s'agit du frère du réalisateur Chia-Liang Liu ( Executioners from Shaolin )

La jeune génération va s'approprier ce film, elle allait le voir encore et encore jusqu'à le mimer presque parfaitement! Même Quentin Tarantino fut marqué par le film puisqu'il utilisa certains des passages musicaux et des effets spéciaux comme les filtres rouges dans Kill Bill : volume 1 et Kill Bill : volume 2.Si Lieh Lo n'était pas décédé avant le tournage, le réalisateur américain l'aurait choisi pour le rôle de Pai Mei qu'il avait déjà interprété dans Executioners from Shaolin (1977).