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Ghighi19
53 abonnés
1 766 critiques
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2,5
Publiée le 27 août 2021
Encore une fois ce n est pas un mauvais film mais tout semble plaqué et figé. De plus certains comédiens n y sont pas du tout. Même si on donne des circonstances atténuantes pour les enfants le rôle de la petite fille est juste insupportable tellement elle est fausse . Le reste est plutôt bien même si il manque de l ampleur au final .
La gloire de mon père diffuse jusque dans son titre une lumière, un éclat, une vie, qui prennent forme dans un récit bourré d'humour, de vivacité, de soleil - celui de la Provence. Le château de ma mère, quant à lui, dès son générique, s'inscrit dans une mélancolie d'où les souvenirs de Pagnol cherchent à s'extraire, mais ce crépuscule sur des collines où l'on pense apercevoir des tombes pèsera sur tout le métrage. Bien sûr, ce mas prend dans cette optique des allures de bouffée d'oxygène pour la famille, pour Marcel surtout, de paradis dont l'accès est, pour paraphraser Milton, long et dur depuis l'enfer. Pas d'enfer au sens propre, mais l'impression d'une déchéance, d'un paradis perdu, quand il n'y sont pas, menacé pourtant en son propre sein par un nouveau personnage, Isabelle, fillette aussi bizarre que ses parents. On est moins emporté par l'histoire, comédie de moeurs agréable dont l'enjeu nous paraît tout autant anecdotique que la gloire passée du père, mais l'épilogue vient souligner ce que le générique de début évoquait : la mort n'est jamais très loin, et c'est peut-être dans l'anecdotique que se révèle l'essentiel. Bouleversant.
3 507 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 20 avril 2021
Yves Robert propose un deuxième récit délicieux de la jeunesse innocente de Marcel Pagnol au début des années 1900 dans le paysage ensoleillé et rocailleux d'Aubagne en Provence. Après La Gloire de mon père récit tout aussi charmant des jours heureux de l'enfance de l'auteur. Le Château de ma mère conclut le récit avec l'entrée dans l'adolescence de l'auteur et son retour triomphal à Marseille en tant qu'adulte accompli. Pagnol revisite ses belles collines d'Aubagne juste à côté de Marseille renouant son amitié avec le garçon du coin Lili et rencontrant celle qu'il considère comme la jeune femme de ses rêves pour finalement réaffirmer que la jeunesse est mieux passée à batifoler avec son copain. La mère charmante et aimante de Marcel son père sage et bienveillant son frère espiègle et son Oncle Jules reviennent dans leurs merveilleux rôles. Le film n'est pas sans rappeler le chef-d'œuvre Cinéma Paradiso où l'histoire est racontée à travers les yeux d'un producteur de cinéma tombé amoureux de la vie en regardant des films dans son petit village italien. Le Château de ma mère et La Gloire de mon père constituent quatre heures de cinéma Français authentique et triomphant ne les manquez surtout pas...
Suite naturelle de « La gloire de mon père », « Le château de ma mère » relate l’enfance du petit Marcel avec une grande fidélité au roman autobiographique de Pagnol. On retrouve dans ce deuxième volet tout ce qui a fait la qualité du 1er opus : les personnages principaux et leurs facéties, les couleurs, les lumières, et bien sûr, l’accent du midi. C'est à la fois touchant et rempli de fraicheur, suranné et délicieusement nostalgique avec des images magnifiques de ce petit coin de paradis dans cette Provence inoubliable. L’histoire est simple et débordante de bons sentiments dans le respect des valeurs citoyennes et républicaines. L’émotion est vive dans le dernier quart d’heure, avec toute la gravité générée par l’être disparue et cette réflexion sur le temps qui passe, sur le caractère éphémère des jours heureux de l’enfance et de son insouciance.
La deuxième partie des souvenirs d'enfance pagnolesques est un ton en dessous de la première. Si ses collines sont toujours aussi présentes, l'histoire se concentrant autour de deux anecdotes (celle de son premier amour, celle du raccourci au bord du canal sur le chemin des vacances) reste intéressante mais sans avoir ce ton nostalgique qui faisait la force du premier. Cela est peut être dû au jeu des jeunes acteurs, loin d'être mémorable. En revanche la conclusion elle, avec en voix-off le texte original de Pagnol, reste extrêmement émouvante et profonde: "Telle est la vie des hommes. Quelques joies effacées par d'inoubliables chagrins".
En le revoyant j’avais trouvé que l’adaptation des souvenirs d’enfance de Pagnol par Yves Robert avait pris un petit coup de vieux c’est encore plus flagrant avec « le château de ma mère ». Déjà à l’époque j’avais trouvé cette deuxième partie moins intéressante, moins prenante et moins sympathique même si on se laissait prendre au spectacle, en le revoyant aujourd’hui j’ai trouvé cela trop académique, trop sage , comme un élève qui récite bien sa leçon mais n’y met pas le ton et surtout l’accent.
Il s’agit de la suite de « La gloire de mon père », toujours réalisée par Yves Robert en 1990. On retrouve les personnages du premier volume mais, cette fois-ci, on se concentre essentiellement sur la famille de Marcel Pagnol. Du coup, certaines scènes récurrentes (le raccourci par les châteaux privés par exemple) finissent par nuire au dynamisme du film. Moins savoureux que le premier opus, « Le château de ma mère » n’en demeure pas moins attachant, notamment en raison d’un final émouvant narré par la voix-off de Jean-Pierre Darras. Bref, un joli conte mais sans surprise.
Vu le 21/04/2020. Dans la foulée de son frère jumeau "la Gloire de mon Père", la suite des aventures du jeune Marcel Pagnol amoureux de ses collines. Cette fois, c'est le we que la famille Pagnol s'en va dans les collines avec des km au compteur à chaque fois, de quoi rapidement atteindre les 10 000 pas quotidiens. Ca marchait à l'époque! Les acteurs sont les mêmes, on voit un peu moins l'oncle Jules (Didier Pain) présent au début et qui disparait petit à petit, remplacé par le sympathique Bouzigue (Philippe Uchan). Autre personnage qui fait son apparition, la sotte Isabelle (Julie Timmerman) qui va faire tourner la tête à Marcel et s'en servir comme d'un esclave à force de mensonges et de boniments. Un personnage très agaçant qui disparait heureusement au milieu du film, tant mieux pour le spectateur. De même le rôle de Jean Rochefort, personnage aussi touché par l'alcool qui n'est pas le meilleur pour cet acteur pourtant bon d'habitude On se réjouit toujours de la présence de la délicieuse Augustine (Nathalie Roussel, toujours aussi rayonnante) et contrairement au 1er opus, la suite de film est plus monotone: il s'agit chaque we de faire le chemin en passant par les portes le long du canal en évitant les gardiens. Ca manque d'action, on se met ensuite à détester le garde ivrogne qui donne des leçons (Jean Carmet), on se réjouit quand Bouzigue et sa bande (dont Ticky Holgado) lui donne une leçon. Au final, un film sympa à voir en famille, un peu moins bon que le 1er mais qui garde quand même une bonne fraicheur made in Guarrigue. La fin est un peu plus triste mais ça se laisse bien regarder et ça vieillit bien.
Très fidèle au livre de Pagnol. Bons acteurs, belle reconstitution, beaux paysages. Tout y est, nostalgie incluse. ( même critique que pour La gloire de mon père : mais encore plus émouvant. Rien ne remplace jamais l'enfance et l'amour de ses parents).
Un régal, à savourer avec tous les doigts. Tout est juste, délicat, savamment choisi par Y Robert. Mais attention, danger, comment ne pas sombrer dans la nostalgie et déplorer l'époque d'aujourd'hui où émerveillement, genoux écorchés et morale n'ont plus leur place ?
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4,0
Publiée le 22 avril 2020
Toujours les souvenirs d'enfance et ce doux parfum de Provence cher à Pagnol, dans ce deuxième volet bien plus beau et bien plus mèlancolique que "La gloire de mon père". Le jeune Marcel retrouve l'amour de sa vie, les collines de Provence! Oublions les trente premières minutes avec cette fillette prètentieuse et sournoise qui n'a cesse d'humilier ce pauvre Marcel et concentrons nous sur l'autre heure du film, magnifique et chargè d'une grande èmotion dans son èpilogue où il n'y a aucune honte à verser une larme! La même clef pour toutes les mêmes portes! C'est bien commode quand on veut emprunter un raccourci pour y gagner deux bonnes heures en traversant « illègalement » plusieurs propriètès privèes dont le fameux château de la peur! Hommage èvident à la campagne et à la nature que Yves Robert aime et à un être cher à Pagnol : Augustine, la mère, fragile et bouleversante Nathalie Roussel! De très belles images, une belle sincèritè dans les seconds rôles (Philippe Uchan, Georges Wilson...) et la musique sublime de Cosma...
Le deuxième opus des souvenirs d'enfance de ce cher Pagnol. On continu de rêve à une France Provençal du passé, au souvenir d'un temps plus beau, plus simple, insouciant et heureux. Revoir ce film et le premier nous permet de quitter l'horreur de notre temps, que c'est triste mais c'est ainsi.