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    Le Château de ma mère
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    122 critiques spectateurs

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    Roy Batty
    Roy Batty

    130 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2014
    "Le Château de ma mère" est l'adaptation du deuxième roman (avec certains éléments du troisième) de Marcel Pagnol sur ses souvenirs d'enfance et ses séjours réguliers dans la petite maison de ses parents perdue dans les collines de Provence. Le second film d'Yves Robert est tout aussi réussi que le premier. On prend beaucoup de plaisir à retrouver ces personnages si attachants, à en découvrir d'autres réjouissants, à revoir les paysages somptueux des collines, à arpenter avec la famille Pagnol les berges du canal et à passer devant ce château si mystérieux qui intrigue tout particulièrement la jolie Augustine (Nathalie Roussel). Toutefois, sur la fin, le film va devenir plus grave, plus triste. C'est tellement émouvant d'entendre la magnifique voix de Jean-Pierre Darras (le narrateur) nous raconter le sort funeste de personnages qu'on a tant aimé, avant de nous dire ces phrases si belles et si justes de Marcel Pagnol : "Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants". Je ne peux m'empêcher de verser une larme à chaque fois. Comme dans le premier film, les acteurs sont tous excellents : Julien Ciamaca, Philippe Caubère, Nathalie Roussel (qui a un rôle plus étoffé), Didier Pain, Paul Crauchet et les petits nouveaux Jean Carmet, Jean Rochefort, Ticky Holgado, Geoges Wilson et Julie Timmerman, dans le rôle de l'effrontée Isabelle. La musique de Vladimir Cosma est une nouvelle fois superbe, avec un thème principal plus mélancolique, qui caractérise bien le personnage d'Augustine (notamment dans le très beau plan final).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    Incroyable film qui sent bon les vacances et les premiers tourments des amours d'enfants. De 1966 à 1980, j'ai connu ce bonheur des vacances en famille, entouré de camarades qui ne grouillaient pas dans une court de récréation surpeuplée. Nous partagions la passion de la pêche, des bateaux, des explorations sur les berges des rias de la région. Là, j'ai passé les meilleurs moments de mon enfance loin des imbéciles et d'une ville tentaculaire devenue invivable. Enfin, aujourd'hui, je suis heureux car j'ai pu, comme Marcel Pagnol, vivre définitivement au milieu des beautés de mon enfance, la Bretagne. Ce film est un peu mon histoire. Ma maman, récemment disparue, était comme Augustine. Elle tricotait de magnifiques Pull-Over, Comme augustine tricotait de beaux costumes. Mais Maman vécut bien plus longtemps. Poésie, émotion, bonheur et mélancolie, quelle merveilleuse alchimie, pour un film extraordinaire.
    Rictus1260
    Rictus1260

    23 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2015
    Avec la gloire de mon père, le château de ma mère relate l'enfance de Marcel Pagnol avec une grande fidélité au roman auto biographique. Voilà un magnifique hommage rendu par Yves Robert et Marcel Pagnol le mérite amplement pour l'ensemble de son oeuvre inoubliable, ses chefs d'oeuvre incontestables tels que la Trilogie, Regain, Manon des sources..., le faisant figurer parmi les plus grands noms du cinéma.
    Avec le château de ma mère, nous découvrons la personnalité de sa mère au travers de l'excellente Nathalie Roussel, une femme et une mère telle qu'on peut en rêver, à la fois discrète, sensible, séduisante, aimante, à la fois bonne cuisinière et spirituelle, femme de foi, presque irréelle, presque un ange. On ressent également une incroyable sensibilité et une fragilité que la fin du film met en valeur avec force de manière inattendue. C'est à la fois touchant, tout empreint de nostalgie, avec des images magnifiques, toute la fraicheur et la saveur de cette région de la Provence.
    Mais le plus émouvant dans ce volet se situe dans les dernières minutes de ce film. On ressent comme rarement dans un film l'amour immense d'un fils pour sa mère, l'immense chagrin ressenti lors de sa disparition prématurée, la valeur inestimable d'une maman et le sillage de lumière indélébile qu'une telle maman peut laisser dans l'âme de ses enfants.
    Eselce
    Eselce

    1 178 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    La suite de "La gloire de mon père". Très beau et plus triste, mais d'une justesse toujours magnifique.
    Akamaru
    Akamaru

    2 756 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2011
    Yves Robert tourna le diptyque de Marcel Pagnol à la suite."Le Château de ma mère" de valeur équivalente à "La Gloire de mon père",adopte une tonalité plus dramatique,avec également un comique de situation accentué.Dès le premier quart d'heure,on retourne déja dans les collines des hauteurs marseillaises,là où le jeune Marcel s'épanouit pleinement.Un Marcel qui tous les samedi traverse avec sa famille un domaîne privé sans autorisation,ce qui donne lieu à quelques rencontres pittoresques.Un Marcel qui est subjugué par Isabelle,jeune noble autoproclamée qui le prend pour son larbin(des séquences qui me dérangent,mais passons).Un Marcel qui réussit avec brio son certificat d'études pour entrer au lycée.L'importante accrue du rôle de Joseph,toujours aussi pieux et d'Augustine,toujours charmante,est à noter.La musique de Vladimir Cosma souligne cette atmosphère nostalgique appuyée.On regrette la minceur du scénario et l'insouciance du premier volet.Mais la prose littéraire demeure aussi agréable à entendre,et particulièrement touchante dans un final juste,pas du tout larmoyant.
    Glumdops
    Glumdops

    7 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2012
    La suite de la gloire de mon père. Voir ma critique sous ce film...
    Caine78
    Caine78

    5 912 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Inférieur a la gloire de mon père, ce film est tout de même agréable, touchant et sensible. Un très joli moment.
    bsalvert
    bsalvert

    308 abonnés 3 447 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Certes, l'atmosphère est clairement retranscrite mais je me suis quelque peu ennuyé durant la projection de ce film.
    Jérôme H
    Jérôme H

    134 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2008
    Beau et triste à la fois, quel mélancolie dans ce récit magnifique. Une pure merveille que l'on nous montre dès les premières sorties à l'école et cela est emplement justifié.
    Laurent H
    Laurent H

    36 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Les personnages et l'ambiance de pagnol sont sublimes . c'est bon de voir des films comme ça
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2007
    Malgré que ce film est vraiment aussi beau que le premier, j'ai toujours eu une grosse préférence pour le premier volet, malgré que j'ai découvert "Le château de ma mère" bien avant "La gloire de mon père".
    shmifmuf
    shmifmuf

    152 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2012
    il y a ici tout les ingrédients d'une belle production française familiale:
    Acteurs à l'accent chantant (Caubère fait chanter l'accent du midi de Joseph comme personne), paysages de vacances, histoire nostalgique narrée par une voix off reconnaissable entre mille.C'est très bien fait et cela atteint sa cible.
    Manque juste le charme et la magie.
    Trop classique et prévisible.
    ER  9395
    ER 9395

    71 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2013
    Beaucoup plus d'émotion dans cette deuxième partie , le casting est parfait et les paysages sont toujours
    sublimes .
    Roub E.
    Roub E.

    708 abonnés 4 795 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    En le revoyant j’avais trouvé que l’adaptation des souvenirs d’enfance de Pagnol par Yves Robert avait pris un petit coup de vieux c’est encore plus flagrant avec « le château de ma mère ». Déjà à l’époque j’avais trouvé cette deuxième partie moins intéressante, moins prenante et moins sympathique même si on se laissait prendre au spectacle, en le revoyant aujourd’hui j’ai trouvé cela trop académique, trop sage , comme un élève qui récite bien sa leçon mais n’y met pas le ton et surtout l’accent.
    Stephenballade
    Stephenballade

    349 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    On prend les mêmes recettes et on recommence pour le deuxième volet des « Souvenirs d’enfance » de Marcel Pagnol, avec les mêmes acteurs. Les mêmes ? Oui, même si certains sont mis en retrait par rapport à "La gloire de mon père". C’est le cas de l’oncle Jules alias Didier Pain. Eh oui, même si les deux films du diptyque datent de la même année, les souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol s’étalent sur plusieurs années. Et forcément, durant ce laps de temps, des intervenants disparaissent (par exemple le brocanteur) et d'autres font leur apparition. Ainsi on verra Jean Carmet en gardien du château si cher à l’enfant d’Aubagne, Jean Rochefort en homme très en vue ravagé par l’absinthe, Philippe Uchan en Bouzigue ainsi que son lieutenant incarné par le regretté Ticky Holgado.
    Pour cette suite, on attendait logiquement une parfaite continuité. C’est chose faite, notamment avec cette narration en voix off de Jean-Pierre Darras.
    Hélas, en ce qui me concerne, "Le château de ma mère" ne dégage pas tout à fait le même charme que "La gloire de mon père", bien que j’aie trouvé celui-ci déjà très en-deçà des adaptations pagnolesques précédentes, en particulier par rapport aux réalisations anciennes qui ont fait les beaux jours de Fernandel et de la bande à Raimu, ou par rapport au diptyque de Claude Berri en 1986.
    Mais ce qui me fait le plus râler, c’est qu’Yves Robert a semble-t-il décidé de stopper son adaptation là, alors que les « Souvenirs d’enfance » comportent en tout et pour tout quatre volumes. A mon avis, lequel n’engage que moi, quand on choisit de porter à l’écran une telle œuvre, on n’a pas le droit de la tronquer. Le scénaro-réalisateur se l’est pris (le droit), et sans doute est-ce la raison pour laquelle il a empiété sur le troisième volume (nommé « Le temps des secrets ») en intégrant les aventures du jeune Marcel avec Isabelle. Alors non seulement la puissance émotionnelle n’est pas aussi importante qu’espérée (après tout, ces récits constituent une œuvre majeure de l’écrivain), non seulement l’œuvre littéraire ne sera jamais adaptée au grand écran dans son intégralité, mais en plus Yves Robert ne respecte pas le bon ordre des souvenirs d’enfance que Pagnol a pris plaisir à partager avec la France entière.
    Reconnaissons tout de même que la parenthèse avec Isabelle a été bien insérée. Mais avec un tel rajout, j’aurai fichu mon billet que ce second film aurait été un peu plus long que le précédent, en tout cas d’une durée au moins similaire. Au lieu de ça, on a sept minutes de moins. Curieux, non ? Surtout quand le romancier prend le temps de raconter l’histoire des quatre châteaux qui ont bercé ses vacances en y semant des doutes, des inquiétudes, voire des peurs, mais aussi du bonheur. Tu penses, quand ils offrent un raccourci loin d’être négligeable… avec en prime un petit arrière-goût d’interdit savoureusement salé…
    Car ce fameux château, c’est le château de la discorde qui amènera des rencontres épiques et une très bonne intégration de l’humour par le ridicule de situation. Mais ce château constitue aussi le lieu où la formidable carrière de Pagnol a commencé. Mais chhhuuuuttttttt j’en ai presque trop dit !
    D’une façon générale, ce second opus respire autant de nostalgie que le premier film, soulignée par la musique de Vladimir Cosma et la voix de Jean-Pierre Darras dont la tonalité trahit une certaine émotion face aux superbes écrits des extraits choisis. Mais il me semble qu’on perd un peu de l’insouciance du premier. Normal quand un soupçon de tristesse s’invite.
    Pour ce qui est de l’interprétation, les acteurs déjà présents retombent dans les travers constatés au début de "La gloire de mon père" : un jeu un peu trop exagéré. La palme revient tout de même à Jean Rochefort, qui en fait tellement des tonnes qu’il en devient ridicule. Alors je sais bien que tourner son personnage en ridicule était le but recherché, mais là il me semble que ça va trop loin. Et que dire de la jeune Isabelle interprétée par une Julie Timmerman ? Je ne sais pas vous, mais j’ai trouvé cette jeune fille si agaçante, si péteuse que je lui aurais bien botté le cul à lui en faire claquer des dents et passer son séant par-dessus tête. Mais quel postérieur ? Celui du personnage ou de la jeune comédienne ? Bah autant faire un tir groupé et se faire plaisir, hein. Oups, trop tard, d’autres sont visiblement passés avant moi puisqu’on ne reverra plus jamais cette jeune actrice sur le grand écran.
    Aussi je considère "Le château de ma mère" qualitativement en-dessous de "La gloire de mon père", pour lequel je regrettais déjà une capacité amoindrie à émouvoir le spectateur, tout du moins par rapport au diptyque de Claude Berri sorti quatre ans plus tôt. Bien évidemment, ce sera selon la sensibilité de chacun, encore que j’ai l’émotion facile. Et en plus, je connais la quasi-intégralité des œuvres du romancier. Mais ceux-là, non seulement je les connais, mais en plus ils m’ont laissé un souvenir impérissable. Alors en effet, pour moi le compte n’y est pas.
    Et pour terminer, si je devais titrer mon modeste commentaire, ce serait « Le château de son père » parce que j’ai la sensation que cette superbe propriété a fait peser plus de risques sur Joseph Pagnol (en l’occurrence sa carrière d'instituteur) que n’importe qui d’autre.
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