Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
6 249 abonnés
7 253 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 16 mai 2009
Second volet adapté des mémoires de Marcel Pagnol (son enfance en Provence), après La Gloire de mon père (1990), on retrouve avec beaucoup de plaisir Philippe Caubère, Nathalie Roussel & Julien Ciamaca dans Le Château de ma mère (1990), suite directe du précédent opus. Après avoir quitté ses chères collines pour reprendre le chemin de l’école, il est enfin de retour en Provence, la vraie, celle où les grillons chantent toute la journée et surtout, celle où son amie de toujours : Lili, l’attend patiemment. Mais Marcel Pagnol y fera aussi une rencontre et pas n’importe laquelle, celle d’Isabelle, adorable petite fille qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui va faire de Marcel, son plus fervent esclave (en se faisant passer pour ce qu’elle n’est pas). Mignon de les voir ensemble, tout comme de voir cette famille réunie une fois de plus dans les fameuses collines où pour y parvenir plus vite, ils prennent des chemins interdits, bravant tous les dangers mais qui d’une certaine façon, leur aura permis de faire de très belles rencontres (notamment avec le personnage interprété par Georges Wilson). Un second volet, toujours aussi beau, splendide et magnifique (les paysages sont extraordinaires !!), Yves Robert rend un très bel hommage à Marcel Pagnol, avec ses deux classiques du cinéma Français !
Avec la gloire de mon père, le château de ma mère relate l'enfance de Marcel Pagnol avec une grande fidélité au roman auto biographique. Voilà un magnifique hommage rendu par Yves Robert et Marcel Pagnol le mérite amplement pour l'ensemble de son oeuvre inoubliable, ses chefs d'oeuvre incontestables tels que la Trilogie, Regain, Manon des sources..., le faisant figurer parmi les plus grands noms du cinéma. Avec le château de ma mère, nous découvrons la personnalité de sa mère au travers de l'excellente Nathalie Roussel, une femme et une mère telle qu'on peut en rêver, à la fois discrète, sensible, séduisante, aimante, à la fois bonne cuisinière et spirituelle, femme de foi, presque irréelle, presque un ange. On ressent également une incroyable sensibilité et une fragilité que la fin du film met en valeur avec force de manière inattendue. C'est à la fois touchant, tout empreint de nostalgie, avec des images magnifiques, toute la fraicheur et la saveur de cette région de la Provence. Mais le plus émouvant dans ce volet se situe dans les dernières minutes de ce film. On ressent comme rarement dans un film l'amour immense d'un fils pour sa mère, l'immense chagrin ressenti lors de sa disparition prématurée, la valeur inestimable d'une maman et le sillage de lumière indélébile qu'une telle maman peut laisser dans l'âme de ses enfants.
Film splendide: dans la même lignée que la gloire de mon père.
Très bon scenario, acteurs parfaits, très bonne adaptation, réalisation parfaite et une FIN qui vous marquera à jamais! (rien que d'y penser me met larme à l'oeil)
Tout comme le précédent volet, un chef-d'oeuvre du cinéma français!
Acteurs geniaux (mention special a nathalie roussel, extraordinaire), decors naturels superbes, dialogues attachants, on ne s'ennuis pas une minute dans cette histoire qui prend rapidement l'allure de féerie tant les acteurs sont dans leur element, oeuvre parfaitement maitrisée qui a en plus la qualité de ne pas etre mievre alors que les enfants tiennent des roles majeurs ds le film. Avec "je suis le seigneur du chateau" voila de tres beaux films sur l'enfance.
"Le Château de ma mère" est l'adaptation du deuxième roman (avec certains éléments du troisième) de Marcel Pagnol sur ses souvenirs d'enfance et ses séjours réguliers dans la petite maison de ses parents perdue dans les collines de Provence. Le second film d'Yves Robert est tout aussi réussi que le premier. On prend beaucoup de plaisir à retrouver ces personnages si attachants, à en découvrir d'autres réjouissants, à revoir les paysages somptueux des collines, à arpenter avec la famille Pagnol les berges du canal et à passer devant ce château si mystérieux qui intrigue tout particulièrement la jolie Augustine (Nathalie Roussel). Toutefois, sur la fin, le film va devenir plus grave, plus triste. C'est tellement émouvant d'entendre la magnifique voix de Jean-Pierre Darras (le narrateur) nous raconter le sort funeste de personnages qu'on a tant aimé, avant de nous dire ces phrases si belles et si justes de Marcel Pagnol : "Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants". Je ne peux m'empêcher de verser une larme à chaque fois. Comme dans le premier film, les acteurs sont tous excellents : Julien Ciamaca, Philippe Caubère, Nathalie Roussel (qui a un rôle plus étoffé), Didier Pain, Paul Crauchet et les petits nouveaux Jean Carmet, Jean Rochefort, Ticky Holgado, Geoges Wilson et Julie Timmerman, dans le rôle de l'effrontée Isabelle. La musique de Vladimir Cosma est une nouvelle fois superbe, avec un thème principal plus mélancolique, qui caractérise bien le personnage d'Augustine (notamment dans le très beau plan final).
Lre meilleur opus de la saga Pagnol car sans doute le plus touchant. on verse toujours une petite larme à la fin lorsque Marcel nous explique que le temps s'enfuit vite et que les bons moments sont sans cesse remplacés par d'inoubliables chagrins "Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants". Des acteurs splendides qui porte sur eux la mémoire de Pagnol et l'odeur du civet dans une petite bastide enchantée.
La suite du roman, toujours aussi belle et triste, avec ses décors magiques et sa distribution parfaite. Cependant, le côté déja-vu et la surprise en moins gâche un tout petit peu l'intérêt de cette suite...
Un chef d'oeuvre du cinema français. Ca rend vraiment nostalgique de voir ce genre de film quand on voit la grande masse de daubes pleines de fric et sans âme qui sortent majoritairement sur les écrans maintenant.
Avec Yves Robert, on a du classique, mais au moins on ne tergiverse pas dans les palabres inutiles. Après, rien d'exceptionnel, mais au moins ça peut avoir son charme pour qui apprécie ce genre de spectacle.
Beau et triste à la fois, quel mélancolie dans ce récit magnifique. Une pure merveille que l'on nous montre dès les premières sorties à l'école et cela est emplement justifié.
Yves Robert a réussi cette suite, la lumière, la musique, Jean-Pierre Darras en voix off et des acteurs excellents. à noter l'apparition de Jean Carmet en gardien antipathique, un régal.
Magnifique film qui me fera toujours verser une petite larme. Rien que le fait d'entendre la musique ou la voix off me donne des frissons. Nathalie Roussel est d'une fraicheur, d'une douceur et d'une beauté remarquable. Ce film est, pour moi, un des classiques du cinema français.