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    Bonjour
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Un film des plus rafraîchissants. Drôle à souhait. Qui survole le temps sans prendre une ride. Les sujets qu’on y aborde sont universels et seront à jamais d’actualité. Que l’on soulève déjà en 1959 des questions sur les effets abrutissants de la télévision est étonnant. Quoique que les avènements technologiques en communication nous font toujours s’interroger sur les effets pervers qu’ils peuvent engendrés sur la condition humaine. Le commérage de voisinage tout comme l’utilisation des formules de politesse sont des phénomènes datant de l’âge de pierre. La beauté du film d’Yasujirõ Ozu ne repose donc pas sur l’originalité des sujets comme sur la manière de les traiter. Le génie du film réside dans le mariage de la direction artistique et de la prise de vue. Chaque cadre (4:3) est un tableau en soit, enrichi par les lignes du décor. La facture visuelle rappelle étrangement celle de Mon oncle réalisé par Jacques Tati un an plus tôt. Mais contrairement à l’univers caricatural de ce dernier, le jeu des comédiens dans Bonjour est des plus naturels. Les acteurs qui interprètent les enfants sont tout simplement savoureux, notamment celui qui incarne le plus jeunes des deux frères. La structure du scénario est sans bavure. À travers les dialogues et le ton humoristique présent tout au long du film se glisse avec légèreté le commentaire de l’auteur. Intelligent et sans moral. On en redemande.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2012
    L'histoire de ces gosses faisant la grève de la parole est sans doute la plus émouvante des réalisations du maitre des comédies dramatiques nippones que fut Yasujiro Ozu. Il y traite ici, avec un humour sympathique, ses deux thèmes de prédilections, que sont la satire sociale du Japon en pleine modifications dans les années 50 (incarnée par l’apparition de la télévision) et les difficultés de communications intergénérationnelles. Cette fable attendrissante est filmée à travers une mise en scène mêlant mieux que jamais lyrisme et réalisme.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    Un film étonnant qui a des airs sympathiques de comédie italienne. Autant dans le fond, comédie plutôt réussie et élégante sur l'éducation mêlée de ces ragots amusants mais aussi dans la forme avec la musique déjà peu habituelle et la mise en scène un peu comique de ces enfants qui passent et repassent sur cette butte.
    Réussi dans son genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Dans la banlieue de Tokyo, à la fin des années cinquante, la modernité pénètre lentement quelques foyers. Minoru et Isamu sont frères. Ils regardent les matches de sumo sur la télévision de leurs voisins, un jeune couple occidentalisé. Ils réclament en vain à leurs parents, plus conservateurs, l'achat d'un appareil et décident de faire la grève de la parole pour l'obtenir.

    À qui croirait - non sans motif - qu'Ozu a passé sa vie à tourner le même film, avec les mêmes acteurs, sur le même thème (la désagrégation du lien familial), sous les mêmes intitulés ("Printemps précoce", "Printemps tardif", "Été précoce", "Fin d'automne"...), "Bonjour" bouleversera les préjugés. Quoiqu'il faille reconnaître que la patte du maitre japonais y soit immédiatement reconnaissable - même si la couleur lui donne une apparence plus moderne que ses précédents films. On y retrouve ses acteurs familiers : Chishu Ryu dans le rôle du père, Kuniko Miyake dans celui de la mère. On y retrouve ses plans millimétrés, filmés au ras du tatami dans lequel les plans s'enchâssent les uns dans les autres.

    Mais le thème de "Bonjour" est plus léger que celui des autres films d'Ozu, plus graves, plus mélancoliques. Il n'en est pas pour autant inédit, Ozu reprenant en 1959 un sujet qu'il avait déjà traité en 1932 dans "Gosses de Tokyo" (les enfants y faisant non pas la grève de la parole- le film est muet - mais celle de la faim). Ozu choisit de faire de jeunes enfants les héros de son film. Il adopte un mode comique voire bouffon (les gamins sont volontiers pétomanes) qui lui est inhabituel. Mais il le fait avec la même élégance, avec la même délicatesse que celles qui caractérisent tous ses films. Même quand deux voisines se disputent - autour d'une tontine dont l'argent a été égaré - elles le font avec un respect mutuel qui tient la violence et la méchanceté à distance.

    "Bonjour" est moins léger qu'il n'en a l'air. Il ne s'agit pas simplement de peindre les pitreries de jeunes bambins, aussi attendrissants soient-ils. Leur grève de la parole interroge notre façon de communiquer, d'échanger chaque jour avec nos voisins, nos collègues quelques paroles insignifiantes, sur la météo ou l'air du temps, des paroles qui valent moins par leur contenu que par leur seule existence, témoignage d'un lien social patiemment entretenu. La démonstration en est faite dans une scène finale où deux amoureux, trop timides pour se faire la confession de leur attraction mutuelle, flirtent en parlant de la pluie et du beau temps. Une scène toute en délicatesse.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Une fois n’est pas coutume, Yasujirô Ozu aborde une nouvelle fois la famille avec une comédie légère sur un lotissement d’un quartier de Tokyo à la fin des années 50. Bonjour fait incroyablement penser à l’humour de Jacques Tati, en particulier Mon Oncle sorti un an plus tôt. En effet, les musiques, bruitages, gags et situations ne sont pas sans rappeler la fantaisie du genre. Mais derrière cette futilité plaisante se cache aussi une belle morale sur les formes de communication et leurs sens profonds. Car c’est après un désaccord avec leurs parents sur le fait d’avoir une télévision que deux enfants vont faire la grève de la parole. Ils nous font remarquer la superficialité de nos « Bonjour, il fait beau aujourd’hui », ces lubrifiants de la société, inutiles pour les choses importantes. Si la chronique familiale, éparpillée entre les commérages de quartier, reste simpliste dans sa narration, il nous est impossible de résister devant la bouille des petits protagonistes et des hilarants rapports adultes-enfants.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Projeté au Festival des Trois Continents Nantais 2012...Cette plongée dans un microcosme japonais modifié par la culture étasunienne est d'un charme fou. Des ragots féminins aux confidences masculines de bistrot, de quoi sourire sans arrêt tellement on se sent en terrain familier. On devine un travail minutieux pour un résultat ultra simple. Vu sous plusieurs angles, avec des dialogues d'une fraîcheur exquise. Le seul petit défaut serait la lecture des sous-titres français quand l'image est claire. Peu gênant puisque le fil narratif est d'une limpidité totale. On glisse d'un plan à l'autre comme si on était dans son village, son lotissement, douillettement parachuté dans un intérieur qui fait corps avec ses habitants. Ce qui pouvait devenir trivial à cause des petits bruits dûs aux effets de pierre ponce continue d'être charmant. Fait penser aux meilleures bandes dessinées crées à ce jour. Un film réunificateur (qui existe en dvd !). Certes, les Etats-Unis et le Japon ont un peu changé de place sur l'échiquier géopolitique depuis 1959. Sauf que les questions existentielles elles, sont immuables (éducation, pièges de la routine, facettes de la transgression enfantine et adulte, retraite du couple). Ozu sait traiter tout cela en déjouant les attentes avec espièglerie. Ses dialogues, ses situations échappent à la patine. Et que dire des personnages, notamment ces deux frères, qui donnent l'impression qu'on les croise régulièrement !
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2010
    Bonjour est le pendant "moderne" de Gosses de Tokyo. Cinematographiquement parlant on passe du noir et blanc à la couleur et du muet au parlant. Ces changements techniques sont le reflet du changement de la société et de la famille japonaises entre les deux films.
    Gosses de Tokyo est beaucoup plus poétique mais au fil de Bonjour on retrouve cet art d'Ozu pour diriger et filmer les enfants, et pour tout dire en si peu de phrases, si peu d'effets.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2019
    Le point de départ du film est assez mince : 2 jeunes frères décident de ne plus parler (et donc de ne plus dire bonjour) face au refus de leurs parents d’acheter une télévision. C’est long (1h34), lent, bavard (commérages et jalousies des mères de famille) et potache (gamins s’amusant à péter), ce qui rend difficile de s’intéresser au sujet ; cela évoque le cinéma de Jacques Tati [qui vient de sortir « Mon oncle » (1958)] mais en moins bien. Un court métrage aurait suffi.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Un chef d’œuvre et une rareté autant par la forme que par le fond. Tout est filmé avec l’objectif 50 à niveau d’homme sans aucun mouvement de caméra et tout est original car profondément éloigné de notre culture. Les deux frères, notamment le plus jeune, tiennent les rôles les plus marquants. Leur façon de jouer en tendant de déclencher un pet à chaque appui sur le front de l’autre, leur mutisme interrompu seulement par des demandes visuelles de ‘’ Pouce’’ , leurs moqueries et leurs révoltes sont vraiment sympathiques. L’essentiel cependant reste les ‘’gens’’ que Ozu aime beaucoup, c’était un humaniste recherchant l’équilibre dans son art et trouvant des excuses aux comportements manquant de sollicitude. ‘’Bonjour’’ est une comédie légère d’une grande simplicité (simple comme Bonjour) tout en montrant la complexité des comportements du à la promiscuité de ces même ‘’gens’’. Il y a forcement des leçons à tirer de ce film comme le feront Jacques Tati et Wim Wenders. Nous sommes presque dans une épure, ce qui fait de ‘’Bonjour’’ une œuvre exemplaire qu’il faut voir pour y croire tant son esthétisme est emplie de grâce. Certains spectateurs, pourtant sans culture cinématographique, en sortent stupéfaits et charmés et ne l’oublieront jamais. D’autres au contraire s’y ennuient profondément sans jamais vouloir chercher à ressentir cette beauté, qualité première de chaque art et qui prouve d’une façon évidente que le cinéma en est un, le plus grand de tous pour moi car il touche tous nos sens. Six étoiles.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Dans son postulat de base, Bonjour évoque forcément Gosses de Tokyo, où dans les deux cas on retrouve des gamins qui vont affronter leurs parents, allant jusqu'à la grève de la faim, sauf qu'ici c'est pour obtenir une télévision.

    Il est intéressant de comparer les deux films dans le contexte sociétal où l'on passe d'une grève contre la morale d'un père pour l'estime de soi que ce dernier ne parvient pas à respecter, à une grève pour obtenir une télévision. Les temps changent, le monde évolue à une vitesse folle surtout dans un Japon d'après-Guerre qui subit une certaine influence américaine, et cela Ozu le capte merveilleusement, avec une certaine modernité, pour le meilleur et pour le pire.

    Les années ont passé mais il se montre toujours incroyablement habile pour évoquer la famille et les problèmes quotidiens, captant ces simples moments de vie avec émotion et intelligence. Il alterne cette émotion avec un aspect comédie assez agréable, arrivant à rendre les protagonistes passionnants tout en gardant impliqués les personnages secondaires, à l'image des voisins. Toujours avec un aspect réaliste fort, il propose une mise en scène assez lyrique tout en restant proche des personnages et de ce qu'ils vivent.

    Cette fable évoque à merveille la difficulté de communiquer entre différentes générations, malgré les liens du sang, et il capte à merveille, à la limite de la satire, les changements de la société japonaise. La construction du récit ainsi que l'évolution des enjeux demeurent des modèles, tout semble parfaitement maîtrisé alors qu'il dirige parfaitement bien ses comédiens, sachant faire ressortir l'humanisme, l'incompréhension et la tendresse des personnages, notamment les gamins, toujours avec de mémorables petites bouilles.

    Drôle et intimiste, cette fable signée Ozu raconte les changements sociétaux du Japon d'après-Guerre, avec un regard tendre, toujours humaniste et d'une rare intelligence, sachant faire ressortir l'émotion et la richesse des propos.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2010
    Un film léger bourré de charme pour cette oeuvre qui a la lecture du synopsis pourrait passer pour mineure dans l'oeuvre d'Ozu. Et c'est un tort de penser cela car à la place du simple film amusant auquel je m'attendais on a un film où les thèmes du conflit entre les générations, de l'arrivée inévitable du progrès et de la communication entre les êtres sont traités avec une très grande intelligence. Dans ce film, personne n'a entièrement tort et personne n'a entièrement raison. A l'exemple des enfants qui reprochent aux adultes de dire des banalités alors que ce sont celles-ci qui permettent la communication entre les êtres ou encore les adultes qui se veulent aveugles aux avances du progrès. Ozu filme avec l'impression de temps réel les gestes du quotidien avec fraîcheur et une grande affection pour ses personnages. Ce qui n'est pas sans rappeler Jacques Tati. Par sa mise en scène bien personnelle, aucun détail n'échappe à Ozu ce qui fait la grandeur de ce film qui en d'autres mains aurait pu être insignifiant. Un film qui n'a absolument pas vieilli et si Yasujiro Ozu était né cinquante ans plus tard, la seule chose qui changerait dans ce film c'est qu'Internet remplacerait la télévision. Un incontournable.
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2007
    Que çà fait du bien ! Regarder « Bonjour » de Ozu, c’est comme manger un chocolat fin : çà se déguste avec plaisir et çà vous donne aussitôt le sourire… Ce film est bourré de tendresse et on s’attache instantanément à chacun des personnages. A ce titre, une mention spéciale au plus jeune des enfants dont chaque réplique, et même plus généralement chaque apparition à l’écran, s’avère profondément attendrissante et s’accompagne automatiquement d’une contraction des zygomatiques du spectateur. Le film est parfois franchement drôle mais reste toujours à des années lumière de la facilité ou de la lourdeur, malgré la récurrence de certains effets comiques en apparence des moins délicats (je pense aux nombreux pets qui « aèrent » tout le film). Les petites séquences sur le langage ou sur les dangers de la télé sont savoureuses, le tout porté par une mise en scène on ne peut plus simple qui nous fait totalement oublier la caméra. « C’est fin, çà se mange sans faim » comme dirait l’autre, et moi, j’en redemande!
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    Pas aussi bon que "Gosses de Tokyo" mais savoureux tout de même. En 3 thèmes : télévision - commérages - sales gosses, voilà comment on pourrait résumer ce film drôle et intimiste.
    Ti Nou
    Ti Nou

    406 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Simplicité et épure sont les maîtres mots de ce film de Yasujiro Ozu, peinture sociale tendre et amusante bien que parfois satirique. Ozu a le mérite de porter un regard sans aucun jugement sur l'occidentalisation et la modernisation de la culture japonaise.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Il me semble que j'ai vu mon dernier Ozu il y a plus de six ans suite à un film de lui que j'avais moyennement apprécié alors que j'avais adoré tous les autres et ça m'avait stoppé net dans mon élan. Aujourd'hui je redécouvre donc ce cinéaste que j'ai beaucoup aimé par le passé et c'était un petit bonheur.

    Alors oui, moi aussi les blagues sur les pets ça ne me fait pas foncièrement rire, mais s'il y a que ça à reprocher à ce film ça va, surtout que les jeunes jouent vraiment à ce genre de jeu, donc pourquoi ? Surtout que là l'humour scatologique est quand même traité avec beaucoup de finesse, peu de réalisateurs peuvent en dire autant.

    Donc c'est l'histoire de deux jeunes qui veulent la télé chez eux. On est à la fin des années cinquante et c'est un changement d'époque. Une période plus faste économiquement s'ouvre alors et on peut consommer, acheter des biens de consommation, machine à laver, mais surtout la fameuse télévision qui fait tant envie et qui permet de voir des combats de Sumo ! La chance ! Bref, le nec plus ultra.

    Mais en même temps la société reste assez traditionnelle, les femmes ne travaillent pas, s'occupent de leur maison et médisent sur les autres femmes de la cité. Et là c'est sans doute la plus belle illustration de ce que pouvait dire Schopenhauer sur les femmes en disant qu'elles sont d'abord ennemies, mais c'est aussi peut-être un plaidoyer, involontaire, pour autoriser le travail des femmes, histoire qu'elles arrêtent leurs histoires et qu'elles s'occupent autrement, avec quelque chose de plus productif.

    Et donc c'est assez jubilatoire de les voir comploter pour un rien, un gamin qui ne dit pas bonjour semble bien vite être la fin du monde pour ce petit microcosme.

    Puis, il y a ces jeunes, très vrais, notamment le plus jeune frère que je trouve mignon tout plein avec ses petites mimiques, ses façons de faire, ses manières et puis on parle quand même du seul de personnage de cinéma qui est tellement heureux qu'il fait du hula hoop ! C'est tellement absurde que ça en devient immédiatement très beau et très vrai.

    Dans le beau, on a cette histoire d'amour toute simple, avec quelques regards pudiques, pas du tout appuyés entre la grand sœur et un jeune prof qui fonctionne super bien également.

    Bref, j'y ai cru moi à ce petit monde fermé qui fait vivre 1h30 de pur bonheur, où le plus grand drame est l'acquisition ou non d'un téléviseur.
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