Avis sur Justice pour tous

Justice Pour Tous est un film qui se passe dans l’univers juridique comme nombre d’autres films et qui pose une nouvelle fois la question de l’égalité de traitement tout en nous offrant un regard sur le quotidien et les conditions que vivent les avocats à travers le personnage d’Al Pacino. Et au final le film ne donne pas de réponse, terminant un peu hâtivement, mais au travers de son personnage principal nous dit tant qu’il y aura des gens aux intentions honnêtes, la justice pourra être rendue. On suit donc différentes affaires de l’avocat qu’incarne Pacino ainsi que sa vie privé dans le but de le rendre sympathique aux yeux spectateur et sa fonctionne bien. Il y a de très bonnes scènes, très intenses comme celles de la mort des clients de Pacino ou encore le discours final. Le personnage de juge suicidaire incarné par Jack Warden apporte quant à lui un contrepoint comique un peu bizarre à l’ensemble. Le principal et gros défaut du film est de vouloir en faire trop, il arrive trop de choses extrêmement grave à cet avocat en si peu de temps, ça tourne presque à la caricature. L’autre défaut est la musique qui est complètement hors sujet avec ses rythmes funky des années 70-80. Évidemment s'il y a une raison de voir ce film c’est la performance habitée d’Al Pacino qui d’ailleurs est la clefs des meilleurs scènes citées.

Une plongée dans le fonctionnement injuste de la justice américaine,par Norman Jewison,auteur d'oeuvres solides comme "L'affaire Thomas Crown" ou "Rollerball".Dans "Justice pour tous"(1979),Al Pacino incarne un jeune avocat impulsif et idéaliste,qui tente de contrer un système judiciaire corrompu à ses yeux.Ainsi,il se voit contraint de défendre un juge accusé de viol qui le hait.Jewison brasse beaucoup de sous-intrigues pour appuyer sa démonstration,comme le pétage de plombs de l'associé pris de remords,la relation houleuse avec une membre de la commission d'enquête,le quidam emprisonné pour rien,le travesti condamné à tort....Comme Pacino,on ressent l'envie de donner un bon coup de pied dans cette fourmilière.Heureusement,quelques traits d'humour allègent l'ensemble,notamment la balade en hélicoptère avec un juge en mal de sensations fortes qui s'amuse à jouer avec sa vie!Le film marche sur les plates-bandes des oeuvres de Sidney Lumet,moins par son souci du détail que celui du réquisitoire.La musique disco apporte un décalage kitsch.On voit à quel point droiture et ambitions sont incompatibles.Pacino est fiévreux dans sa dénonciation finale.Imparable.

Fan des films judiciaires, j’attendais beaucoup de ce "Justice pour tous". Et j’ai été un peu déçu… Certes, Al Pacino est irréprochable en jeune avocat idéaliste et les 2nds rôles sont parfaits (Jack Warden en juge atypique, l’intransigeant John Forsythe, Craig T. Nelson en procureur, Jeffrey Tambor et Larry Bryggman en avocats…) mais le scénario a le tort de beaucoup trop s’éparpiller dans de multiples sous-intrigues pas forcément passionnantes (le grand-père, les différents clients de Kirkland, le pétage de plomb de Jay…). Un éparpillement qui se fait au détriment de l’intrigue principale, à savoir la défense du juge Fleming. En voulant faire un film à charge contre le système judiciaire américain, Norman Jewison s’est un peu laissé aller à la démagogie et à la critique facile (le héros pur et intègre contre les puissants forcément pourris... pas très subtil). En outre, le final est bien trop vite expédié. Et puis, l’esprit très 70’s du film (avec tous ses défauts tels que les préjugés raciaux ou la musique kitch…) m’a un peu gêné. Reste une réflexion sur la justice et ses imperfections qui fait parfois mouche mais qui aurait gagné à être moins manichéenne !

Trop classique dans sa réalisation un peu terne mais maîtrisé et sans tant mort. Al Pacino incarne parfaitement son rôle d'avocat et le réalisateur dévoile intelligemment une partie des rouages de la justice américaine.

Sorti sur les écrans en 1979, "Justice pour tous" aborde les tribunaux avec de bonnes intentions mais s'éparpillent au travers de divers récits à l'utilité douteuse.
On y retrouve pourtant un récit à l'intrigue originale aux élément bien ficelés mais également de grosses lacunes d'écriture et de forme. Le scénario n'a effectivement pas su garder le cap concernant ses idées de départ et nous déploie une ribambelle de minis histoires qui assomment le spectateur d'informations sans intérêt.
De son côté Norman Jewson nous sert une mise en scène sobre sans grande personnalité à l'image de la rigueur de la cour de Justice. Fort Heureusement Al Pacino s'applique dans son jeu et permet un suivi potable du récit qui terminera toute en puissance, effaçant ainsi, une partie de l'ennuie présent précédemment.

Très bon film sur la moralité qui sera toujours d'actualité. Pacino livre encore une fois une prestation de haute volée,

Encore un rôle en or pour le grand Al Pacino! Pour la première fois, Al incarne un personnage lèger et drôle dans cet excellent film de Norman Jewison où il est Arthur Kikland, jeune, idèaliste et impulsif avocat qui croit encore en la justice et qui se bat comme un lion pour dèfendre cet idèal! Son arme est l'humour, c'est indiscutable! Plaignants, accusès, juge et avocats sont caricaturès à souhait par le rèalisateur de "Rollerball". Solide...

L'audace payante d'inclure un humour souvent cocasse porté par des seconds rôles truculents et des dialogues percutants à un blâme des absurdités, malversations, arrangements et tractations du monde judiciaire permet de conserver sa dynamique à cette réalisation par ailleurs bien terne dans sa mise en scène. Portée par un génial Al Pacino, l'intrigue met en avant les difficultés d'un homme pour rester intègre dans un univers dont l'amoralité en incarne le principe même, ce qu'illustrent les diverses saynètes et situations rocambolesques parcourant le film, sans cependant nuire à sa fluidité. Une satire dont la plaidoirie finale constitue une marquante pointe...

Cette critique de la justice américaine se suit avec intérêt, car elle ne tombe ni dans l'humour facile ni dans le dramatique extrême, et les fans d'Al Pacino ne seront pas déçus de son interprétation.

Sous la direction de Norman "Dans la chaleur de la nuit" Jewinson, Al Pacino livre une composition intense et très travaillée dans une œuvre qui démonte le système judiciaire américain. Encore un grand film contestataire comme ils savaient les faire à l'époque. À travers le parcours d'un avocat idéaliste forcé de défendre un juge qu'il exècre pour un crime gravissime, Jewinson livre un des meilleurs films sur le sujet. Même aujourd'hui, le film n'a rien perdu de son magnétisme, sa simplicité et sa puissance narrative. Du très bon cinéma.

Avec "Justice pour tous", Norman Jewinson brosse un portrait peu reluisant de la justice américaine. En effet, le film nous montre la loi et ses défauts qui peuvent faire condamner des innocents et innocenter des coupables. Tout est une question de temps et de relations, il suffit qu'un juge change, qu'un avocat fasse libérer un coupable ou qu'un procureur veuille absolument coincer un type pour que la roue tourne. Au milieu de cette justice imparfaite, Al Pacino incarne un avocat idéaliste qui croit profondément à son métier et qui se retrouve chargé de défendre un juge accusé de viol qu'il déteste. Encore une fois, Pacino se montre absolument grandiose, livrant une prestation hallucinante, notamment lors des moments où il se met à crier et qu'il dénonce avec force certaines injustices. Grâce à lui, le propos du film prend une autre dimension et s'avère encore plus frappant. Mais dans les seconds rôles, on retiendra également Jack Warden, irrésistible en juge aux tendances suicidaires.

Un très bon film, sur un sujet intelligent et intéressant. L'ensemble est vraiment prenant, et on est vraiment étonné devant tant de maitrise, alors que le sujet n'était vraiment pas facile a traiter. Il ne fait ni dans le mélodrame ni dans l'humour malvenu. La fin, bien que difficile, est très crédible. Enfin, interprétation magistrale d'Al Pacino, vraiment au sommet de son art. Vraiment a voir.

Norman Jewison, à qui l’on doit le cultissime L'affaire Thomas Crown (1968) et le mémorable Dans la chaleur de la nuit (1967) récompensé par 5 Oscars (!), offre ici un premier rôle palpitant à Al Pacino où il incarne un jeune avocat idéaliste et impulsif qui doit défendre devant la justice un juge accusé de viol. Justice pour tous (1979) est un brûlot contre le système judiciaire américain, auquel on en attendait d’avantage, peut-être trop d’ailleurs car au final, on a plus l’impression d’avoir eu affaire à un téléfilm qu’à un long-métrage de cinéma. Et ce, malgré une très belle distribution où l’on retrouve aux côtés de Al Pacino : Jack Warden, John Forsythe, Jeffrey Tambor & Craig T. Nelson.
Dans la même registre mais bien plus réussit, il est recommandé de ne pas passer à côté du Verdict (1992) de Sidney Lumet avec le brillant Paul Newman.

Un film qui donne des coups de bâton (justifié) aux institutions de la justice. Norman Jewison nous montre des avocats, des juges, des procureurs tous aussi fou ou dangereux que les criminels qu'ils côtoient. Al Pacino nous fait son show (parfois un peu trop d'ailleurs). Jusqu'au réquisitoire final qui vaut vraiment le coup il déballe tout.

L'un de mes films préférés de Al Pacino, c'est la qu'on voit que ce mec peut tout jouer, il est super crédible en avocat impulsif et loyal envers la justice et ces clients, la réalisation est au top avec une ambiance année 70/80 très présente, ce film est une perle sur la justice et ce qui se cache derrière.