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    Le Voleur
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2024
    Le film Louis Malle aurait pu être une simple comédie sur le mode des aventures d'Arsène Lupin. Mais l'attitude et l'état psychologique de Georges Randal, son héros-cambrioleur, très sobrement interprété par Jean-Paul Belmondo, introduisent un ton amer, désenchanté, qui, s'il n'enlève rien à la virulence de la satire anti-bourgeoise, atténue le caractère fantaisiste de certaines situations.
    Qu'ils sont grotesques pourtant ces bourgeois dévalisés par Randal, ces capitalistes ou ces aristocrates que leurs ridicules prédisposent à la caricature et dont les moeurs justifient la flambée libertaire de l'époque. Toutefois, sa haine du bourgeois ne conduit pas Randal à l'anarchie, lequel désabusé, voire nihiliste, semble indifférent à toute cause.

    Le film est le récit de son parcours de voleur et des raisons qui l'ont amener à commettre des cambriolages, le récit de ses rencontres avec d'autres voleurs, avec des bourgeois naïfs et leurs épouses si promptes à se donner. L'ironie des auteurs débouche finalement sur un certain pessimisme car, si les méfaits de Randal, sont autant de "batailles" gagnées contre sa famille d'origine, sa guerre contre le conformisme et les valeurs bourgeoises es perdue d'avance.
    JSCooper
    JSCooper

    2 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Belle reconstitution de la fin du 19ème siècle, bons acteurs, une légère baisse de rythme/répétition dans le troisième quart du film.
    pascalvimard
    pascalvimard

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    Lent chef d'oeuvre, avec une distribution exceptionnelle de premiers et second rôles. Emouvant de les voir tous ensemble aussi jeunes. Quelques passages repetitifs, et des moments inoubliables, un abbé Julien Guiomar shakespearien, et Belmondo dans un rôle sur mesure.
    Critique Facile
    Critique Facile

    83 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/11/07/le-voleur-critique/

    "Je fais un sale métier, mais j’ai une excuse, je le fais salement » dit Georges Randa, qui sous nos yeux va professionnaliser et théoriser ce qui va devenir pour lui comme un art voluptueux. Car Georges vole aux bourgeois, et ce que semble nous dire Louis Malle, en écho avec le roman initial est donc qu’il vole aux voleurs. La charge contre la bourgeoisie dans leurs réflexes conservateurs et l’archaïsme de leur pensée est toute savoureuse. Un peu comme dans Le souffle au cœur (1971), où l’air de rien et sans en faire trop, il y va au napalm sur cette classe sociale.

    Et d’ailleurs, contrairement à la pensée initiale, on rit beaucoup dans Le voleur. Les situations sont forcément cocasses et Malle oriente l’empathie de sa caméra sur les voleurs et les plans de la moquerie sur les volés. Sans parler de quelques répliques cinglantes, pour un film littéraire, que l’on doit certes à l’œuvre originelle mais aussi aux talents d’auteurs pour l’adaptation de Daniel Boulanger aux dialogues et de Jean-Claude Carrière au scénario. « La nuit dans une maison inconnue, quand tout dort, c’est comme si je venais au monde. Et quand je rentre, je ne suis plus rien ».

    Jean-Paul Belmondo fait ici comme de l’anti-Bebel. C’est un jeu sans effets, chirurgical, avec justement un magnétisme tout aussi puissant. On le sait maintenant, mais dans la filmographie de notre héros national, de celui à la trace indélébile des cœurs cinéphiles, Jean-Paul savait tout faire, pouvait tout jouer, tant sa générosité et son talent sont sans équivalent.

    Le voleur est une pièce centrale dans l’œuvre de Louis Malle, qui va ici désosser la carcasse bourgeoise. Georges Randa n’est pas Arsène Lupin, lui il défoncera les vitres pour dérober, ne ménageant pas le bourgeois, car celui-ci ne ménage pas le pauvre… Ou comme il est écrit dans le roman éponyme « Mais ce sont les institutions, aujourd’hui, qui sont coupables de tout ; on a oublié qu’elles n’existent que par les hommes. Et plus personne n’est responsable, nulle part, ni en politique, ni ailleurs… » C’était il y a 125 ans….
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Un film majeur de Louis Malle , très réussi, qui frôle la noirceur absolue. On est très proche du ton du roman de O. Mirbeau , avec ce désespoir sournois ,et féroce qui le caractérise. On est pas dans la gentillesse de Arsène Lupin , mais dans la révolte sociale latente. Bemondo est formidable , tout en retenue, sans en faire trop , jouant tout de l'intérieur , Un de ses meilleurs rôles , loin de son profil habituel. La mise en scène est brillante mais sobre. Marie Dubois et Geneviève Bujold , sont excellentes aussi ,actrices un peu trop oubliées. Vraiment un beau film .
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Georges Randal, orphelin très jeune, est élevé par un oncle cupide dont il s’aperçoit jeune adulte qu’il l’a dépossédé de son héritage. Issu de la bourgeoisie, comme son oncle, mais ruiné par ce dernier il se retrouve sans le sou. Pire encore, il s’aperçoit que sa cousine ; les deux s’aiment depuis leur plus jeune âge ; est promise à un homme fortuné. Lui ruiné ne la mérite pas, les bourgeois n’ont comme valeur que la volonté de faire prospérer les biens familiaux ; cupidité et cynisme seront les premières attaques faites à cette caste. Tiré d’un roman, Louis Malle comme à son habitude est d’une précision absolue sur la description d’une époque et l’ambiance général du roman. Georges Randal commet alors son premier vol ; la motivation de cet acte est clair, faire capoter le futur mariage de sa cousine. L’objectif est atteint, sa cousine reste disponible ; mais lui y perd son âme. Comme un drogué ; et le décor est planté dès le premier délit par une voix off précise ; il ne pourra plus vivre sans cette adrénaline. Il intègre alors la société très organisée des voleurs ; anarchisme, s’enrichir, désir de se ranger tranquillement sont les motivations de ses comparses ; lui ne répond à aucune de ces motivations. Sans dévoiler la fin, cette addiction finit par le consumer et lui faire perdre de vue son objectif initial. Durant toutes ses aventures, Louis Malle en profite pour charger au possible la bourgeoisie de l’époque ; les trahisons et coups bas au sein de cette caste tranche avec la solidarité entre brigands.
    Pour jouer le héros glacial, Jean Paul Belmondo est un choix étonnant. Il est glacial ; une forme d’Arsène Lupin, le côté charmeur en moins. A contre-emploi de ce qu’il fera plus tard, ce rôle ne lui offre aucune cascade. On suit un professionnel au travail, pas de glamour et ni de panache. Ce personnage que l’on pense complexe très longtemps se révèle au bout du compte assez basique et c’est ce qui est le plus étonnant au bout des deux heures de film.
    Passionnant de suivre ce voleur incarné par un Belmondo tout en retenue, un Louis Malle au sommet de son art et un Jean-Claude Carrière toujours aussi précis dans l’écriture de ses scénarii. Un Belmondo méconnu mais à voir absolument
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    C'est un des plus grands films du cinéma français des années 60 et sans aucun doute un des plus accomplis de Louis Malle et un des tous meilleurs interprété par Jean-Paul Belmondo. Tiré du livre de Georges Darien, il raconte l'histoire d'un jeune orphelin spolié par son oncle et qui fait justice lui-même en volant d'abord sa parentèle puis les grands bourgeois. Il y a de l'Arsene Lupin chez ce personnage. Magnifiquement filmé, interprété, scénarisé, les décors sont exceptionnels, il offre de surcroît un casting de premier ordre ou tous les rôles sont magnifiquement incarnés. Il n'y a pas une seule rupture de rythme pendant les deux heures de projection. A titre personnel, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé la splendide Francoise Fabian dans un second rôle. On y rencontre aussi Geneviève Bujold, Marlene Jobert, Marie Dubois, Julien Guiomart, Charles Denner entre autres. Le film qui date de 1967, n'a pas pris une ride . A mes yeux, c'est un chef-d'oeuvre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Adapté du roman éponyme de Georges Darien, écrivain pamphlétaire virulent proche des mouvements anarchistes, « Le voleur » est réalisé en 1967 par Louis Malle qui se reconnaît en partie dans le tempérament contestataire de Georges Randal, le personnage interprété par Jean-Paul Belmondo. Avec plus de quarante films à son actif, l’acteur âgé de 34 ans a déjà une très solide expérience des plateaux. Il s’oriente doucement mais sûrement vers le cinéma grand public qu’il ne quittera pratiquement plus à partir de 1970 pour devenir « Bébel ». Fils de bonne famille, Georges Randall est élevé par son oncle (Christian Lude) qui le spolie de l’héritage de ses parents pour doter sa propre fille Charlotte (Geneviève Bujold, exquise de grâce juvénile) dont le jeune homme est amoureux. spoiler: Dépité après les fiançailles de sa cousine avec un jeune notable local, il décide de cambrioler la demeure de son oncle puis de s’enfuir sans avoir pu convaincre Charlotte de le suivre. Dans le train, qui l’emmène à Bruxelles, il fait la rencontre de l’abbé Margel (Julien Guiomar) qui est en fait un cambrioleur professionnel. Ce dernier lui fait rencontrer Roger La Honte (Paul Le Person) qui va le prendre sous son aile pour le former
    . Georges découvre tout à la fois l’adrénaline qui lui emplit les veines à chaque larcin mais aussi la confraternité entre les voleurs qui semblent regroupés par l’idée un peu folle de déstabiliser une société reposant essentiellement sur la rente et la transmission familiale. En somme, le triste constat un siècle après la grande Révolution de 1789 que les choses n’ont pas beaucoup évolué. spoiler: S’étant taillé une réputation liée à son agilité et à sa volonté de travailler seul, Randal émigrera un temps à Londres pour y rejoindre sa cousine et fera tragiquement la connaissance
    de Jean-François Cannonier (Charles Denner), un voleur acquis à la cause anarchiste, récemment échappé du bagne. Doctement, Louis Malle délivre son film comme la chronique désenchantée de l’itinéraire d’un homme qui au gré des circonstances s’est placé dans une position hors des sentiers balisés qui s’ouvraient devant lui. Une vocation acquise en marchant dont même quand elle semble quelque peu le lasser, il ne pourra se défaire comme nous le montre le cambriolage mécaniquement effectué lors de la dernière scène. Belmondo, sobre au possible, accompagne Louis Malle dans sa vision plutôt amère d’une fin de siècle où une bourgeoisie comme toujours recroquevillée sur elle-même ne veut pas voir les bouleversements qui fatalement s’imposeront consécutivement à la Révolution Industrielle qui bat son plein. Le portrait de l’industriel aussi ridicule qu’il est plein de lui-même (Fernand Guiot), livrant quasiment la combinaison de son coffre à Randal, est l’illustration parfaite de l’état d’esprit qui anime Louis Malle. Tous les autres portraits des bourgeois que croisera Randal sur sa route ne sont pas moins acerbes qu’ils soient féminins (Martine Sarcay, Marie Dubois, Françoise Fabian) ou masculins (Christian Lude, Roger Crouzet). Le film un peu froid et sans doute un peu répétitif dans sa construction narrative ne rencontrera pas son public. Il n’en constitue pas moins une preuve éclatante de la ductilité du jeu de Jean-Paul Belmondo et de l’éclectisme du talent de Louis Malle. Le film mérite d’être vu ou revu pour en goûter la saveur notamment grâce à un casting parfaitement distribué qui contribue à faire briller Belmondo et réciproquement.
    Fraenkel M.
    Fraenkel M.

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Film terne, les personnages et les acteurs défilent et on n'en retient rien (sauf (Guiomar). On reste à distance, Belmondo ne sait pas jouer ce genre de personnage, il manque de la profondeur d'un Noiret ou d'un Marielle.
    Frederic From France
    Frederic From France

    65 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Sans musique ou presque. Bruitage à tire la rigo. Plutot lent mais constant. Se laisse voir, On veut savoir comment cela fini. Casting 5 étoiles, sauf Bebel, charisme d'un beignet dans ce film.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Loin d'etre mon Belmondo préféré, meme si je reconnais que Bébel est tout en suceptibilité dans son role. Le rythme est pour moi trop soporifique.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Le dépit puis le plaisir : les raisons que donnent Belmondo pour expliquer que son personnage devient voleur, ce sont les préceptes-mêmes de la bourgeoisie dont il se venge et qu'il cherche à fuir. Il le dit d'ailleurs : la profession était sa destinée, comme si ni sa vie ni son contexte social ne pouvaient être contrôlés.

    Cet enfermement doctrinal permet au film de rêver une révolution de plus en plus hors d'atteinte à l'époque décrite (surtout des riches), et de dépeindre avec beaucoup d'humour noir les derniers bastions anticapitalistes d'une ère politique entière. On médit sur les Juifs, la bourgeoisie se complaît, le monde bouge assez peu : les doctrines du siècle à venir se forgent sur une enclume froide et hautaine. Pour le moment, les "faces interdites" sont personnelles : on vole pour soi-même et l'on se révolte contre ce qu'on a vécu seul ; mais demain, quand le monde changera et que les voleurs passeront de mode, le vol et la révolte globalisés ne seront-ils pas la progéniture idéologique de ces gentilshommes insatisfaits ?

    À chaque instant, la beauté pastel de la reconstitution passionnée que le film abrite parle au nom d'un siècle sur le point de se fermer tandis que l'on transitionne du monde moderne au monde contemporain. C'est avec cette nostalgie, et des dialogues sans une once d'anachronisme, que se déroule ce film-roman qui, encore aujourd'hui, rafraîchit l'idée du gentleman et du cambrioleur à la fois. Car que les décors et le fond politique ne nous le fassent pas oublier : nous sommes devant Belmondo, acteur intemporel d'une classe incomparable, aussi agile avec les mots que le premier et habile de ses gestes que le second.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un très bon divertissement même si le sujet traité est sérieux le scénario fait tout pour dédramatiser les mauvaises actions de notre héros joué par un Belmondo au top de sa forme. La fin du film est neutre et permet à chacun d'imaginer ce qu'il veut du pire au meilleur.
    La reconstitution de la fin du 19ème est très bien réalisée. L'ambiance de l'époque est parfaitement retranscrite même par l'évolution de ce monde de voleur qui s'orientera pour certain vers le monde de l'anarchie.
    A voir par les amateurs de Belmondo, mais aussi par les amateurs de film de truand.
    Marian88
    Marian88

    2 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    Le film est bien orchestré dans ensemble et la mise en scène vraiment bien réalisée pour cette comédie dramatique de 67 qui plante le décor à la fin du XIX siècle. Belmondo qui joue le voleur professionnel Georges Randal est au summum de son talent même si ses multiples aventures romantiques avec plusieurs femmes (Geneviève Bujold, Bernadette Lafont, Marie Dubois...) en même temps semble totalement illusoire. Julien Guiomar est convaincant dans son rôle d'abbé mafioso sans oublier toute une pléiade d'acteurs d'époque en seconds rôles : Étaix, Denner, Jean-Luc Bideau...

    L'intrigue est bien ficelée du début à la fin, Belmondo n'en faisant pas de trop dans la gesticulation à outrance ou dans ses mimiques (pour une fois !) et la fin n'est pas celle qu'on peut imaginer dans les dernières minutes spoiler: le héros n'est pas assassiné
    de ce long métrage de 2 heures. Film visiblement pas très connu mais qui mérite vraiment d'être vu !
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2019
    La première chose importante c'est que Randal n'agit pas pour l'argent qui reste secondaire,ainsi, les butins sont souvent bien dérisoires et le voleur reste particulièrement pragmatique. Sur le fond, sous couvert d'un film d'aventure Louis Malle instaure une réflexion sur le pouvoir et l'argent mais finalement le cinéaste passe un peu à côté de son propos. En effet le Voleur reste toujours un bourgeois, il ne court pas après l'argent parce qu'il en a, et la fin finit de casser la légende en devenir ce qui arase aussi la critique politico-sociale. Niveau acting, on notera un des rares rôles de Bébel de l'époque qui soit aussi posé (pas de cascades ni courses bondissantes), mais qui laisse aussi transparaître son côté malicieux et désenchanté à la fois.
    Site : Selenie
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