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    Stalker
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    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    C'est sûr, "Stalker" n'est certainement pas le film le plus simple d'accès que vous ayez vu dans votre vie. Complexe, lent, long, Il faut s'accrocher pendant ses 2h30. Mais si jamais vous arrivez à pénétrer dans ce chef-d'oeuvre, vous ne lâcherez plus prise tellement il est captivant de la première à la dernière minute. Je pense qu'il faut le voir plusieurs fois pour tout cerner de ce monument.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    22 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2009
    grand film de science fiction philosophique. faut être honnete, c'est pas facile d'accès, ca dure 2h43 et on suit quand meme 3 bonhommes dans un terrain vague. Mais comme de nombreux films, on est content quand on l'a fini, on a aimé, on se dit que c'est meme un chef d'oeuvre de la SF.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Cette fable contemplative aux allures de films d'aventures, de science-fiction, d'angoisse et parfois d'action, est, comme l'est la mise en scène, en quête de vérité, de réponses, de questions, de doutes, aussi bien métaphysique, que hypra-physique, que cinématographique. Mon film préféré; à ce jour.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Stalker est vraiment un ovni du cinéma.. Non seulement par son scénario, mais aussi par ses dialogues, par ses messages, par les questions philosophiques soulevés et par l'utilisation du sépia dégoûtant en dehors de la Zone et de la couleur dans la Zone. Stalker dispose d'une photographie vraiment magnifique, qui laisse pantois. Le scénario est quant à lui très originale, et les acteurs sont époustouflants. Oui, certains dialogues sont parfois bizarres et difficiles à comprendre, mais je trouve que rien que là, c'est un tour de force, car il faut travailler dur dessus pour sortir "le triangle ABC est égal au triangle A'B'C'" dans un film comme celui-ci. Mais évidemment, comme beaucoup le disent, le film dispose de moments très chiants... ça en a rebuté plus d'un, et je peux comprendre. J'ai regardé ce film en deux parties, ce qui m'a permis de réfléchir sur la 1ère. Bref, je vous conseille vivement cette très belle oeuvre
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    ‘Stalker’ est peut-être une des expériences cinématographiques les plus particulières auxquelles j’ai eu l’occasion de m’adonner. Peut-être s’agit-il même d’un “film-qui-n’est-pas-un-film� mais qu’on pourrait assimiler à une rêverie métaphysique pour son auteur, un support permettant d’élaborer une réflexion aléatoire pour son destinataire. Sans remettre en question le génie visuel de Andreï Tarkovski, et ses réflexes d’aller chercher sa vérité artistique non pas dans le Nouvel homme socialiste mais dans l’Ancien homme empreint de foi et d’un mysticisme dont il était lui-même un partisan convaincu (ce qui rendit ses conditions de travail de plus en plus compliquées au sein d’un système politique basé sur le matérialisme athée), il est difficile de nier qu’à l’image de ceux d’un Pasolini, dont il partage la quête d’humanisme avec une sensibilité différente, son travail cinématographique est ardu, d’une haute exigence intellectuelle, parfois à la limite de l’hermétique ; qu’ils défie la logique d’un cinéma pensé prioritairement pour le divertissement et qu’ils devrait pour cette raison ennuyer prodigieusement la plus grande partie du public. Pour résumer ce qui tient lieu d’argument de départ, le “Stalker� doit conduire “l’écrivain� et “le professeur� au coeur de “la Zone�, en un lieu qui a le pouvoir d’exaucer tous les souhaits : les personnages ne sont pas nommés, c’est déjà un signe qu’ils ne valent - peut-être - que pour ce qu’ils représentent. On pourrait en révéler plus mais, à bien y réfléchir, ce n’est aucunement nécessaire. Si traditionnellement, ‘Stalker’ se rattache au courant Science-Fiction - le roman des frères Strougatski, ‘Pique-nique au bord du chemin’, en était, très clairement - la forme que Tarkovski lui a conféré n’en conserve plus que quelques vagues références, comme la nature de cette “Zone�, peut-être d’origine extraterrestre, peut-être détruite par la radioactivité, peut-être tout à fait autre chose : on n’en saura de toute façon rien, ‘Stalker’ n’étant pas de la race des films qui daigne apporter a moindre réponse. Dans le même ordre d’idées, il ne faut pas s’attendre à des visions du futur, des vaisseaux, des armes, des costumes ou que sais-je encore : d’un bout à l’autre de ‘Stalker’, il n’y a, en soi, rien à voir, quelques acres d’herbes folles, de ruines bétonnées et de canalisations inondées : Tarkovski étant un des cinéastes formellement les plus doués de sa génération, il parvient pourtant à conférer à ces environnements d’une banalité absolue un rendu troublant, jusqu’à rendre parfois presque “beaux� dans leur décrépitude ces panoramas de terre détrempée qui lui sont si chers. Il y a surtout que ‘Stalker’ affiche une progression d’une extrême lenteur. On peut même parler d’une forme d’immobilisme narratif puisque la narration n’est en aucun cas le moteur du film, et qu’un spectateur distrait pourrait affirmer sans honte qu’il ne s’est rien passé en un peu plus de deux heures et demi. Cette lenteur relève d’une certaine logique puisque la Zone est supposée être un lieu où les contingences physiques, géographiques et temporelles du monde sont abolies, et où la ligne droite n’est le plus sûr chemin que vers la mort. A l’instar de ses protagonistes qui prendront plusieurs jours pour parcourir quelques centaines de mètres, le film décrit un voyage interminable, où il ne se passe rien : les dangers sont sans cesse mentionnés mais rien ne vient confirmer qu’ils ont une existence tangible. D’ailleurs, le terme même de “Stalker� ne fait-il pas référence à une progression prudente, précautionneuse et discrète ? Paradoxalement, la léthargie qui pourrait guetter se trouve contrariée par une forte densité conceptuelle. A de nombreuses reprises, les trois voyageurs cessent leur progression et débattent avec animation, citent poètes et philosophes, confrontent leurs visions politiques et éthiques, se réfèrent à la bible pour tenter de percer à jour les secrets de l’endroit et leurs propres raisons de s’être lancé dans une telle expédition. Ces références, ces constats, ces pensées entreront, à un moment où à un autre, en résonance avec les propres questionnements du spectateur, et alimenteront cette réflexion, ce moment à passer avec soi-même, que recherchait Tarkovski...car c’est de l’Homme qu’il s’agit au final, de ce qui l’anime, de ce qu’il cherche à tâtons tout au long de sa vie, dans la souffrance et l’obscurité, sans être vraiment capable de l’identifier. Peu importe ce que le Stalker, l’écrivain ou le scientifique découvriront à l’issue de leur périple: même quand Tarkovski juge utile de lever un peu le voile, cela n’a qu’une valeur exemplative, un appui pour transformer l’expérience en une sorte de “Film-dont-vous-êtes-le-héros�, et dont ce sera au spectateur de définir ce qu’il lui aura spontanément inspiré et ce qu’il en aura retiré. Serez-vous sensible à la possibilité d’un lieu détaché des contingences matérielles et politique, qui rend possible une introspection objective ? Moquerez-vous la foi de charbonnier du Stalker ? Plaindrez-vous au contraire les deux cartésiens trop cérébraux pour regarder le mystère de la vie en face ? Est-ce l’allégorie religieuse (en fait panthéiste, mais on repère évidemment mieux la symbolique chrétienne) qui vous marquera en premier avec ce Stalker, figure d’humilité et de relatif désintéressement, qui se désespère de la cupidité, de l’arrogance humaine et de l’incapacité de ses semblables à être raccordés à eux mêmes, à l’écoute de leurs aspirations profondes ? Ou l’allégorie politique, puisque le lieu pouvant potentiellement conduire à l’épanouissement et au bonheur humain se trouve interdit d’accès et férocement gardé par le pouvoir en place ? Peu importe, il n’y a aucune vérité unique à retirer de ce projet brut et minimaliste, et Il est donc très difficile de définir ‘Stalker’ comme un bon ou un mauvais film : c’est un film marquant, fascinant, rebutant, une expérience à part entière, pensée et conçue comme telle dans son unicité, dont la bonne marche dépendra de multiples facteurs : même si cela sonne comme une énorme tarte à la crème, la destination n’ayant ici aucun intérêt, c’est du voyage dont il faudra tirer des agréments...mais cela variera aussi énormément en fonction du moment du voyage et du voyageur !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2014
    Comme j'avais aimé Solaris, j'ai apprécié Stalker.
    Moins spectaculaire, la magie de ce film s'appuie plus sur la bande son et la photographie pour nous inspirer le suspense et le fantastique de l'histoire.
    Là encore, sur l'écran, pas de boum, de créatures innommables, de super soldats qui cassent tous sur leur passage.
    Il y a une histoire, soutenue par des dialogues à écouter et, tout le mystère se trouve dans l'invraisemblable réalisme du décors qui nous semble familier sans l'être vraiment. Poésie et terreur s'y mélangent comme dans les nouvelles de Daphné du Maurier.
    En plus, la technique est absolument irréprochable. A voir pour ceux qui aiment la SF et les personnages profonds. Ce film est du lourd dans ce domaine ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    avec peu de personnages et de moyens, et sans le moindre effet spécial, Tarkovski réussi le plus beau, le plus mystérieux, le plus envoutant et le plus obssédant des films de SF. Inégalé, inégalable
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2014
    Superbe photographie.

    Le meilleur film de Tarkovski subjectivement.

    On y apprécie la lenteur à une époque où tout doit aller de plus en plus vite.
    pierre-of-86
    pierre-of-86

    13 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    En plus d'être une oeuvre philosophique majeure, Tarkovski repousse les limites de la frontière entre notre monde et le monde diégétique; Le spectateur tiens un nouveau statut, semble devenir lui-même non personnage témoin, mais caméra, véritable miroir perdu entre fabulation et pragmatisme. Bien entendu, à cela s'ajoute un traitement du son plus proche du subconscient que du conscient, exécuté avec une parfaite maîtrise. En avance sur son temps, le réalisateur offrira dans ce film la dernière vision d'un génie mort par le propos qu'il dénonce ici.
    Ells
    Ells

    10 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2011
    légerement lent et langoureux, tel le duo et la sueur des amants qui s'excite, mais ici se n'est que pour vos idées, votre cerveau et l'avancement de la vie .
    Docteur Benway
    Docteur Benway

    9 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    S'il ne devait en rester qu'un, ce serait celui là. S'il ne devait rester qu'un seul film du maitre russe Tarkovski, ce serait Stalker. S'il ne devait rester qu'un film parmi les centaines de milliers que le cinéma a enfanté depuis sa création, ce serait Stalker.
    A travers le voyage métaphorique et surréaliste d'un écrivain et d'un scientifique, guidé par un Stalker à travers la Zone, à la recherche de cette mythique chambre qui exauce le moindre des désirs, Tarkovski livre un chef d'oeuvre sublime, onirique et délivre un message à la portée philosophique universelle : dans un monde post-nucléaire où tout a été détruit, le dernier espoir de l'humanité passe par la destruction de la raison.
    Des images de la Zone au milieu de laquelle la nature règne en maitre, à la question de savoir si le Stalker est un imposteur et si la chambre possède vraiment les propriétés qu'on lui prête, en passant par le cynisme de l'écrivain, Tarkovski dresse le portrait d'un monde ravagé par la guerre qui a perdu la capacité de croire sans raison.
    On pourra légitimement trouver Stalker ennuyeux et soporifique, il est vrai que 2h40 pour un film où l'on parle beaucoup, ça peut paraitre l'opposé de quelque chose d'excitant, mais la beauté des images et la puissance du message font de Stalker un film difficilement oubliable et d'une richesse incommensurable.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Deux heures et demi grandioses. Un film long, à la photographie magnifique, lent (il y a des plans d'une longueur, fallait oser !), exigeant (certains échanges philosophiques des personnages...), et qui crée des ambiances incroyables avec ces moyens-là, sans trucage et effets spéciaux.
    Entendre les fanfaronnades de l'Hymne à la Joie m'a surpris et déplu, la trop longue discussion philosophique à la fin également, mais à part ça...
    Un film fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juin 2007
    Tellement déçu par ce film d'une lenteur inégalable... Je voulais laisser tomber au bout de trente minutes mais mon respect pour le travail effectué à pris le dessus... Bref, je n'ai absolument pas accroché!
    Ce film est bourré de philosophie, mais à quel prix... Peut-être parce que dès le début, j'ai considéré le Stalker comme un pauvre bougre complètement fou perdu son délire mystique. Et les dialogues d'une lourdeur réflexive... Personnellement, je ne leur est absolument rien trouvé de poétique. Une étoile pour la beauté de l'image tout de même... Encore un bon film auquel je suis passé à côté...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2009
    Les films de Tarkovski, c'est comme du bon vin ; à savoir rares (il n'en existe qu'une dizaine), goûtés occasionnellement pour bien prendre conscience de leur qualité (on n'enchaîne pas ses longs-métrages comme on engloutirait une masse de Hitchcock), raffinés, savoureux et délicieux. Leur durée et leur rythme en font toujours une expérience à part que l'on ne désire pas forcément réitérer tout de suite, non pas parce que notre plaisir serait masochiste mais bel et bien parce que l'on veut en garder le parfum quelque temps et tranquillement les digérer. Avec "Stalker", la règle demeure inchangée : la durée dépasse les deux heure et demie, le film avance très lentement et un certain nombre d'images (de longs plans-séquences pour la plupart) se veulent (et sont) extrêmement marquantes. Evidemment, on n'en ressort pas indemne. Tout d'abord, je voudrais souligner l'impressionnant travail esthétique effectué par A.T. : son noir et blanc (qui tend vers le marron) est comme dans d'autres de ses oeuvres stupéfiant et sert des plans bâtards frappants. Ceux-ci marquent l'étonnante rencontre entre le léché on ne peut plus calculé et un côté plus instantané (provenant sans doute des décors apocalyptiques et imprévisibles qui enlèvent toute froideur et distance susceptible d'apparaître dans des cas de ce type) donnant un résultat je le disais inhabituel et superbe. L'utilisation des espaces, de la profondeur de champ, les ruptures avec les angles classiques et attendus, la finesse de la photographie, la sobriété et la propreté du montage... rendent "Stalker" difficilement attaquable sur la forme (si l'on veut chercher la petite bête, on pourra peut-être pointer du doigt un peu de maniérisme dans les choix de lumière ?). Néanmoins, sur le fond, il se perd très vite dans des sujets divers et trop vastes pour être correctement développés ; tout est très vague, trop d'ailleurs et on ne voit pas toujours où Tarkovski veut aller. Il avait en 1979 avec "Stalker" de peu raté sa cible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 octobre 2006
    Attention ce film classé comme fantastique n’emploie pas d’effets spéciaux ou presque, le film est plutôt très cérébral avec une dimension profondément religieuse. L’histoire se passe quelque part dans une époque inconnue ou le Stalker amène des gens dans un endroit interdit qui abriterait une chambre pouvant réaliser tout les vœux de l’homme qui y pénètre. Pour avancer dans le film, il faut donc croire quelque part à la réalité de la zone. Pour apprécier l’histoire , il faut intepréter chaque élément puisque le film est rempli de symboles, de métaphores. Et si vous arrivez, jusqu’au bout, vous serez récompenser par la vérité du film sans pour autant être sûre que vous vous porterez plus haut.
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