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    Stalker
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     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Il y a des films qui dépassent l'entendement, qui marquent instantanément l'histoire du cinéma: "Stalker" en fait partie. Un voyage métaphysique et existentiel, une expérience sensorielle intense, une fiction d'une créativité sans bornes, le film parle avant tout de la vie - de nos vies - en convoquant nos peurs les plus profondes et en se demandant si l'espoir demeure dans un monde régi par la matérialité. Trois personnages s'aventurent dans la "Zone" (un stalker, un écrivain et un scientifique) pour accéder à une chambre qui exaucerait leurs désirs les plus chers. Cette "Zone" est un endroit "dangereux", qui voudrait piéger ceux qui s'y aventurent sans la respecter, un endroit où la nature est hostile et dont les eaux semblent polluées par des objets pas toujours identifiables (on reconnaît néanmoins un matériel médical). Tarkovski filme dans cette partie centrale une menace perpétuelle, invisible mais pourtant angoissante, un moment du film où la rationalité, incarnée par l'écrivain et le scientifique, s'oppose à l'abstraction et à la foi. C'est parce que le stalker se décrit comme misérable qu'il a de l'espoir et qu'il se dit bouleversé de conduire des passants à la chambre des désirs; au contraire, le scientifique et l'écrivain ne pensent le monde qu'en fonction d'une vérité qui doit aboutir à tout raisonnement, négligent toute forme de croyance tout comme ils refusent de croire que l'homme puisse s'élever au dessus de sa condition. La vision pessimiste de Tarkovski passe donc par des dialogues mais aussi par une esthétique évocatrice et sublime. Le noir et blanc en fin de compte très sombre des deux parties qui encadrent celle de la "Zone" est une façon de décrire un monde délabré et désespéré, un choix qui contraste avec la couleur utilisée dans la partie centrale qui tend vers l'abstraction et marque une forte distance avec les personnages. "Stalker" n'est pas un trip mystique halluciné - même si certaines images nous échappent - c'est un film qui nous regarde droit dans les yeux et qui nous dit que les miracles sont impossibles dans un monde qui rejette la foi. Après 2 h 35 fascinantes de bout en bout, Tarkovski pose sa caméra sur le regard de l'enfant, le seul peut-être capable de réveiller les consciences éteintes et de les tourner vers la lumière, ou du moins vers une forme nouvelle de bonheur.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Je reparlais encore de ce film avec un ami quelques jours avant d’écrire cette critique, et nous étions bien d’accord sur trois points le concernant. Primo, il est plastiquement somptueux. Secundo, il est narrativement enivrant et intrigant. Tertio… Il est désespérément chiant… Oui, désolé pour tous ses adorateurs. Moi-même je nourris une certaine sympathie pour ce film de l’ami Tarkowski, mais bon… Vous comprendrez qu’il est difficile de décréter pour moi qu’un film est un chef d’œuvre quand je passe plus de temps à bailler devant qu’à m’émerveiller.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Mon premier film d'Andreï Tarkovski a eu un tel impact sur moi que j'ose désormais qualifier un film comme mon préféré. En effet, Stalker nous offre ici une œuvre d'une beauté et d'une richesse jamais égalé. On ne peut qu'être touché au plus profond de notre âme face à ce film qui nous transporte dans cet univers si particulier qui est celui de Tarkovski, abordant avec une telle intelligence la fin d'une ère, qui laisse le matériel s'élever au plus haut rang, au delà de la spiritualité et des croyances en Dieu et en la vie elle même. Ce questionnement est soulevé par les trois protagonistes principaux superbement interprété : un docteur et un écrivain, qui symbolisent l’élèvement du matériel, et un stalker (sorte de "guide" dans leur quête de sens). Tout cela laissant présager l'avenir pessimiste du monde, qui donne lieu d'ailleurs à un contraste saisissant avec l'hymne à la joie qui apparaît à la toute fin du film, qui fait jaillir tout l'ampleur de ces deux heures quarante de pure beauté et de problématique métaphysique intemporel. Deux heure quarante non sans risque pour un public non averti, car le rythme du film est propre à Tarkovski, c'est-à-dire alternant entre des scènes contemplatives d'une finesse et intensité rare, et des dialogues profonds à la mise en scène intelligente. Mais face à Stalker, il n'y a pas de longueur, mais qu'un public trop pressé. Il y a encore tant d'éloges à faire sur ce film, comme le fait que sa photographie est certainement la plus belle qui m'a été donné de voir, alternant entre un noir et blanc aux jeux de lumières splendides et à des scènes en couleur parfaitement maîtrisé. Offrant alors un atmosphère poétique, dans une « zone » où les pièges qu'elle renferme et la nature on prit le pas sur l'homme qui évolue alors difficilement dans cet univers. Univers qui évoque la création, la virginité de la terre que l'homme s'apprête à piétiner par le matériel. Tout le long du film nous sommes habité par le mystère qui plane autour de cette zone, et progressivement nous sommes voué à s'en poser encore plus. Mais si cette zone n'étais pas une métaphore de la vie ? Eh si Tarkovski voulait nous montrer que le but de la vie n'est pas d'accomplir un sens à notre vie, mais simplement de le trouver ? Stalker se révèlerais alors être également incroyablement porteur d'espérance à l'échelle d'un homme, mais terriblement pessimiste à celle du monde ! Visuellement d'une pureté et d'un esthétisme exceptionnels marqué par la main de maître d'Andreï Tarkovski. Psychologiquement profond, riche de sens et onirique. Voici le chef-d’œuvre qui je l’espère aura sur vous la même porté que sur moi, alors vous redécouvrirez le 7ème Art. 5/5
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    L'un des films les plus philosophiquement intense qui soit. Andrei Tarkovski maitrise a merveille son art, et a travers une mise en scène a couper le souffle il nous met face a des idées, des personnages, des évènements tous plus complexes les uns que les autres. L'atmosphère est incroyablement dense et saisissante, la photographie et la bande-originale sont extraordinaires... Une œuvre plus que marquante, qui nous plonge dans un univers indescriptiblement beau et émouvant... On ne ressort pas indemne d'un tel chef d'oeuvre, tant de force, tant de puissance, tant de virtuosité... C'est sincerement impressionnant.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Les films de Tarkovski sont d'une telle lenteur qu'ils en deviennent fascinants. "Stalker" ne déroge pas à la règle et suit trois hommes qui osent s'aventurer dans la Zone, mystérieux endroit délaissé dont on ne sait pas grand-chose. Prenant le parti de la science-fiction, le cinéaste filme trois hommes perdus dans une immensité qui ne leur appartient pas et qu'ils ne comprennent pas, métaphore de la condition humaine. Le rythme a beau être lent et certains plans friser le foutage de gueule (De longs plans sur les visages des personnages traversant le pays), on ne peut pas nier du génie au réalisateur qui signe encore un film envoûtant dont on ne comprend pas tout mais dont la beauté se suffit à lui-même. Les décors naturels sont vraiment superbes de désolation.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2007
    Générique un brin trop long. Puis vision d'un verre d'eau sécoué par le passage d'un train. Un homme se réveille aux côtés de sa femme, s'en allant rejoindre deux autres hommes : L'écrivain ( homme effronté et colérique ) et Le Physicien ( être raisonnable et légèrement éffacé ). Puis les trois personnages partent pour un lieu étrange appelé la Zone...Stalker, le cinquième long métrage d'Andreï Tarkovski, est un superbe film d'un point de vue stylistique. Les techniques cinématographiques utilisées ne sont plus à compter : plans-séquence nombreux , profondeur de champ sidérante, changements de focales...et surtout une bande-son inespérée ( et probablement la bande-son la plus travaillée parmi celles des films de Tarkovski ). On ressent parfaitement l'atmosphère sombre et apocalyptique véhiculée par les bruitages dans la première partie du film, tourné en noir et blanc. C'est sans doute l'un des films les plus sobres du cinéaste russe, mais c'est aussi l'un des moins nuancés. Le contraste entre les deux mondes représentés est presque grossier : le monde du cauchemar est filmé en noir et blanc, celui de la zone ( autrement dit du rêve ) est filmé en couleurs. Cette lourdeur est toutefois excusable de la part de Tarkovski, tant le propos du film est dense. Une nouvelle fois, le cinéaste invite son spectateur à le rejoindre vers l'irrationnel, dans un monde empli de symboles et de visions, dans un univers où le réel ne se suffit plus à lui-même. Andreï Tarkovski nous invite à la méditation et à la transcendance. Comme dans Le Sacrifice, l'ultime film du maître, les personnages de Stalker ne supportent plus le monde réel puisqu'il est, pour eux, devenu impraticable. En définitive, Stalker est admirable ( bien que parfois lourd )....Encore faut-il un minimum de courage et d'ouverture d'esprit pour apprécier ce film esthétiquement sublime. Etonnant et magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Indescriptible, c'est bien le mot qui peut désigner mon premier Tarkovski : Stalker. C'est un film à la réalisation millimétrée, à l'esthétique sublime, un film tellement dense, tellement philosophique que je ne suis pas sûr de tout avoir compris. La musique planante renforce d'ailleurs ce côté étrange. Stalker parvient également avec brio à susciter chez le spectateur l'angoisse de la Zone (élément central et pourtant mystérieux du film) spoiler: alors que jamais celle-ci n'est dangereuse pour les personnages
    . Le gros reproche que je ferais à Stalker, c'est qu'à force d'être contemplatif, le film en oublie d'avoir un rythme efficace, et cela débouche à plusieurs longueurs (surtout que le film dure presque 3h).
    Il faut s'accrocher, faire un effort avec Stalker, toutefois si on réussit à rentrer dedans, on découvre vite une atmosphère mystique et métaphysique.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Que viens-je donc de voir? Un oiseau? Un avion? Non... C'est Stalker, film culte d'Andreï Tarkovski ! Reconnu comme étant l'un des plus grands films russes, je ne pouvais y (re)passer à côté, sachant qu'à l'époque moi et ce genre de films... Ca faisait deux ! Sorti chez nous en 1979, ce film long de 163 minutes nous fait suivre 3 personnages dont on ne connait pas les noms ; l'un est écrivain, l'un est professeur et l'autre est le Stalker, un guideur d'hommes pour les mener à une zone pour leur faire exaucer les vœux qu'ils souhaitent ; après avoir pénétrer dans la zone interdite, ils rentreront dans une chambre mystérieuse et c'est en gros là ou angoisse, doutes et fatigue vont mener à bout les personnages. D'abord, on constate dès le début que le film est très, très lent (ce qui m'avait rebuté d'ailleurs à l'époque) alors que tous ceux qui n'ont jamais vus le film ne s'attendent pas à beaucoup de dynamisme : non, ici c'est métaphysique et contemplatif, Tarkovski y présente des plans très soignés et esthétiquement magnifiques. Il prend son temps pour nous montrer une histoire qui parait pourtant simple et jouant avant tout sur chacune des réactions des personnages spoiler: (crainte et potentiel danger de voir son désir exaucé avant d'entrer dans la Chambre, disparition du charriot menant à la Zone représentant l'allée sans retour possible ou encore désespoire de devoir accomplir son devoir y sont évoqués),
    qui sont ici tous deux réunis à cause de leur devoir (sauver ses enfants malades pour le stalker, être inspiré pour l'écrivain et faire une grande découverte pour le professeur) et nous fait surtout poser des questions sur eux. Chacun doit avoir vu le film pour se forger son propre point de vue. Ensuite, les dialogues qui constituent 3/4 de la bande-son du film sont eux-aussi très simples mais au message complexe et remplis de sens philosophiques. Je trouve aussi la scène finale très belle en ce que le miracle, sans cesse annoncé par le film, spoiler: n'intervient finalement pas dans la chambre des désirs mais via la gamine, qui fait bouger le verre
    : les miracles (donc une forme d'espoir) seraient possibles pour ceux qui y croient. L'autre bande-son du film, la musique d'Edward Artemiev (entre autre "Meditation") qui colle parfaitement aux émotions des personnages et renforce le côté sombre des décors, très froids (ça fait limite penser à du noir et blanc momentanément). Par contre, ce n'est pas un film super accessible, moi-même je n'ai pas compris certaines scènes, comme les scènes oniriques qui sont assez abstraites. Le genre de film culte, space et inaccessible qu'il faut voir pour se forger son propre opinion.
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Deux hommes, incarnant la «raison» et le «scepticisme», l'un physicien et l'autre écrivain, accompagnent dans la «zone» un troisième, leur guide, le stalker, homme simple qui incarne une foi et une espérance «irrationnelles». Dans cette «zone» interdite, sorte de réserve surnaturelle sévèrement gardée, les lois du monde sont abolies et une chambre se cache où les voeux des hommes sont supposés se réaliser. Vaste métaphore de la foi et de l'espérance en un monde racheté, transfiguré et rendu à son intégrité originelle, «Stalker» de Tarkovski est profondément imprégné d'un mysticisme orthodoxe acosmique qui oppose diamétralement la raison et la foi, mais aussi la matière et l'esprit, le réel et le surréel. Plus qu'à un visionnage, le réalisateur russe nous convie en réalité à une expérience personnelle, à une sorte de voyage initiatique avec sa caméra contemplative pour guide. Par le procédé de la caméra subjective, il implique d'ailleurs continuellement le spectateur dans les pérégrinations des trois personnages. Usant avec une habilité confondante des procédés du film fantastique, il arrive jusqu'au bout à convaincre du caractère surnaturel de la «zone», pour délivrer finalement son message d'espoir, mais aussi pour constater avec amertume, en la personne du stalker, l'endurcissement du coeur humain. Tarkovski nous fait ici le don d'un poème cinématographique d'une beauté confondante. La lenteur majestueuse du voyage qui conduit de l'ombre à la lumière, l'usage très subtil des couleurs, le symbolisme des éléments, ici principalement celui de l'eau, la splendeur indicible des images, tout concourt à mener le spectateur dans un état de profond émerveillement qui continue de le hanter longtemps par la suite. «Stalker» est un chef-d'oeuvre absolu, à mon sens l'un des vingt plus grands de l'histoire du cinéma.
    Antn D
    Antn D

    8 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2012
    On aborde généralement Stalker avec un petit voyant rouge clignotant derrière la tête: attention, Tarkovski c'est un grand, admiration obligatoire, rampe devant le génie et contemple la splendeur. Et c'est effectivement ce genre de sentiments intimidants que distille à longueur de temps le Maître dans ses plans. Rassurez-vous, tout y est sublime: la photographie, les mouvements de caméra, les couleurs, le sépia, les ombres, les lumières, la musique, les tas de boue, les boulons... On reconnaît à chaque instant l'immense cinéaste de Solaris. Mais quelle prétention! Quelle pompe! Tous ces effets au service d'un scénario ridicule, abscons, faussement philosophique et radicalement creux, c'est presque, osons le mot, immoral. Car de quoi le film est-il censé parler ? Trois hommes plus ou moins désespérés se retrouvent dans "La Zone", un endroit merveilleux et mortel, vivant et macabre, où sont abolies les lois de la physique et de la biologie. Ensemble, ils progressent vers "La Chambre", un lieu où les désirs les plus profonds sont accomplis. Qu'en est-il effectivement? Trois paumés pataugent dans la boue en lançant des boulons dans la nature et en faisant semblant d'être terrifiés par les ombres sur les murs et les reflets dans l'eau. Le comble est atteint lorsqu'on se rend compte qu'on est presque arrivé à la fin du film et que tout cette véritable virtuosité n'était en fait que de la poudre aux yeux. Une terrible déception.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    7 ans après "Solaris", Andreï Tarkovski reviens à la science-fiction. Et une chose est sûre, c'est qu'entre ces deux oeuvres, bien des point communs s'y trouve. Bref, "Stalker" est certainement l'un des films les plus réputés du cinéaste russe, et cette réputation est justifié certes, mais sa description elle, est bien plus complexe.
    Comment, sans effet spéciaux, Tarkovski peut il arrivé à un tel résultat ? C'est juste bluffant, il nous embarque tout d'abord pendant près de 10 minute de muet puis pendant environs 40 minute dans une ambiance sépia, au beau milieu d'un décors apocalyptique, car en effet, Stalker est un film abordant la fin du monde, ou plutôt la fin d'un monde ... Cette univers jaunâtre, ce camaïeu terne est l'absolu contraire de la Zone, endroit mystique, où l'on passe la plus grande partie du film, c'est aussi la partie réel, vivante, celle où toute forme de vie et de mort se confond. Andreï Tarkovski nous plonge alors dans une promenade, un parcours à la fois magique et inquiétante, tel un chemin de croix nous menant au bout de l'espoir, dans une salle où l'Humanité y reposerait ? ...
    Guidé part le Stalker, interprété part Alexandre Kaidanovski, impeccable dans son personnage, il représente bien plus que cela, il est aussi une certaine neutralité, une certaine représentation de la foi. Il est aussi l'équilibre entre l'écrivain et le scientifique, qui donne un parallèle plus qu'intéressant entre la croyance religieuse, les convictions et le savoir. Mais les parallèles ne sont pas qu'ici, ils s'y trouve tout au long du film, entre la Zone, point précis connu de peu de personne, y faisant entré les plus malheureux et l'endroit de soit-disant réalité, la Russie, où règne peu de vie, d'entrain. La Zone justement, endroit le plus important de l'oeuvre, est sublime, la nature y est mis de l'avant, la brume donne un rendu magique, et regorge de coin superbe, triste mais beaux, comme le chant de char, ou bien le lac. Et le tunnel, passage sombre, affolant, nous emmenant dans une salle inoubliable, plus que la salle, c'est le film qui l'ai, grâce non seulement à sa photographie resplendissante, alternant les nuances, les ambiances mais aussi les cadrages, les mouvements de caméra lent, les plans fixe somptueux, les prise de vue, d'angles, bref, Stalker est un chef d'oeuvre de maîtrise, tant part sa plastique que part sa technique.
    Andreï Tarkovski aurais pu se contenté d'un film complexe mais avec des élément de réponse, or, il préfère nous laissé songeur, interrogatif, rien que part la dernière scène du film, qui est d'une grande beauté, mais aussi d'une grande tristesse, apportant plus de réflexion qu'autre chose, et alors ? n'est ce pas là la preuve qu'un film c'est aussi une oeuvre d'art ? Art que le cinéaste russe aime et montre souvent. Et que dire du chien, véritable phénomène d'obsession, qui bien que bizarre, offre quelques chose de grandiose au film, c'est incroyable, mais ce chien possède quelques chose d'encore curieux, mais en qui j'y vois une personnification d'un dieux (anubis ?) ou alors de Dieux en personne ?? et l'apparition de l'aigle ?
    En somme, si "Stalker" n'apporte pas toute les réponses à ses questions, c'est aussi parce que certaine chose sont inexplicable, en revanche, quelques chose l'ai bien, c'est que ce film est d'une beauté immense, 2H35 de maîtrise, d'image éternel, qui ne touche pas forcément sur le moment, mais qui marque l'esprit au fer rouge, qui nous hante, qui force l'admiration, oui, Stalker est un bijoux obsessionnel, doté d'un univers riche, soutenu part une bande son pus que troublante. Les bruit viennes et forme une musique alors que les silences sont bruyant et sourd ... Stalker, où le voyage mystique nous amenant dans l'antre de l'Humanité, réalisé part l'un des plus grand génie du cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2011
    Un poème existentiel, écologique, humaniste, rationnel d'un côté mais donnant une image positive et optimiste de la foi d'un autre ainsi qu'une critique à l'égard du régime communiste de l'époque, le tout réuni en une seule et même oeuvre. Et c'est au grand Andrei Tarkovski que l'on doit ce prodige. Ce qui veut perfection d'images cadrées au dixième de millimètre près, photographie magistrale et direction d'acteurs impeccable. Autant dire une oeuvre d'une très grande richesse au rythme lent mais envoûtant dont il est difficile de saisir tous les aspects (toujours pas compris ce que le gentil toutou fait dans le film !!!) mais dont il est impossible de passer à côté de la beauté non seulement formelle mais aussi profonde de l'ensemble. On y croit à fond et le tout sans effets spéciaux, trop fort Tarkovski.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2007
    Monumental film, un des plus grands films de l'Histoire du Cinéma. Ici, on atteint la perfection. Long, lent (certes), mais magistral de la première à la dernière minute.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2012
    7 ans après "Solaris",Andreï Tarkovski revenait à la science-fiction métaphysique,avec "Stalker"(1979).Road-trip initiatique,quête philosophique,métaphore sur le devenir pessimiste de l'humanité?Le film est tout ça à la fois.C'est une oeuvre dense,très très lente,parfois envoûtante,parfois saoûlante.Ce n'est le genre de cinéma que je chérie,car tout y est abscons,contemplatif,surréaliste.Si l'on n'est pas complètement dedans,les 2h35 sont très longues...En revanche,la photographie est magistrale.On passe du noir et blanc criard de la cité aux couleurs luxuriantes de la forêt humide de la zone.La fin est proprement scotchante,remettant en persective tout ce que l'on a vu.C'est aussi l'affrontement entre deux idéologies,l'une existentielle,l'autre pragmatique.Tarkovski s'autorise des plans fixes de plus d'une minute où il ne se passe rien.Carrément soporiphique!La qualité artistique de cette fable plutôt pessimiste n'est aucunement à remettre en cause,mais elle se destine à un public très averti,qui ne sera pas rebuté par ce refus forcené de l'explicatif,et qui sera enclin à embrasser une thèse philosophique qui nous dépasse tous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 août 2012
    Film incroyable : image temps formidable, réalisation magnifique, scénario extrêmement intelligent et doté d'une belle valeur philosophique. (15.5/20)
    Les meilleurs films de tous les temps
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