Avis : Le Dernier des Mohicans - Page 3

Ultime ! Le combat final est très court mais extraordinaire. Quant à la BO du final également... C'est le couronnement du film. A ne manquer sans aucun prétexte !

En 1757 dans l'Etat de New York, alors que la guerre fait rage entre Francais et Anglais pour l'appropriation des territoires indiens, un jeune officier anglais, Duncan Heyward, est chargé de conduire deux sœurs, Cora et Alice Munro jusqu'à leur père. Ils sont sauvés d'une embuscade par Hawkeye, un frontalier d'origine européenne, élevé par le Mohican Chingachgook et son fils Uncas. Les trois hommes acceptent d'escorter les deux jeunes filles jusqu'à leur destination. " Le Dernier des Mohicans " est, à l'origine, un roman de Fenimore Cooper, paru en 1826. Avant la version de Michael Mann, il avait déjà été adapté de nombreuses fois au cinéma : la première tentative, anonyme, date de 1911, et elle connut sept successeurs (télévision et cinéma confondus). Parmi les plus connues, il faut citer celle de Clarence Brown et Maurice Tourneur (1920), celle de George B. Seitz (1936) et celle de James L. Conway (1977). Michael Mann signe un film superbe. Le cinéaste offre à Daniel Day-Lewis un rôle en or, qui confirme son immense talent. Sublimées par une magnifique B.O, les scènes de batailles, harmonieuses, contemplatives et spectaculaires, insufflent toute sa dimension épique au film. La mise en scène, impressionnante de maîtrise, met parfaitement en exergue un fort belle photographie au paysages et ambiances variées. De plus, il convient également de souligné l'écrin amoureux de l'œuvre, le couple formé par Madeleine Stowe et Daniel Day-Lewis permet l'expression d'un romantisme plus de bienvenu. Un film culte.

Ce n'est pas la première adaptation du roman de Fenimore Cooper que réalise ici Michael Mann mais c'est certainement la plus connue et certainement la meilleure. Il faut dire qu'il sait choisir ses décors et offre au spectateur de très beaux paysages dans lesquels Daniel Day-Lewis évolue avec une aisance parfaite dans le rôle d'un indien d'origine européenne (décidément cet acteur peut tout faire). La légende veut que Day-Lewis passa des mois dans la forêt à s'entraîner à "devenir indien" et que ce soit vrai ou non, le résultat est saisissant. Et si l'aspect romance est un peu mièvre, elle est compensée par de solides scènes d'actions bien maîtrisées et une superbe musique qui souligne bien la beauté des images.

Deux décennies avant la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, anglais et français se battaient pour l'obtention de territoires indiens dans l'Etat de New York, un épisode peu connu pour un européen pas forcément passionné d'Histoire. Après le film, on n'en saura pas plus, Michael Mann échouant à rendre très clair le contexte politique malgré un certain nombre de dialogues à visée explicative. On comprend schématiquement l'antagonisme, de même que les personnages restent purement illustratifs, simples pions d'un récit d'aventure avec histoire d'amour convenue. Si Mann est bien moins inspiré qu'à l'accoutumée sur le plan sentimental, il est toujours aussi investi lors des scènes d'action, où la barbarie la plus réaliste côtoie une violence plus stylisée, à l'instar de ralentis épiques d'une grâce folle. On ne peut que saluer cette envie de faire un cinéma spectaculaire, qui se voudrait sans cesse haletant et émouvant – ce que le film est parfois – mais il faut pour y parvenir un récit plus aéré, des personnages plus consistants et surtout une intensité progressive, des éléments que l'on ne retrouve pas dans "Le dernier des Mohicans" . Comme principal aveu de faiblesse, on note d'ailleurs la surutilisation de la musique, certes magnifique mais employée dès l'ouverture et ne s'interrompant que trop rarement. Michael Mann signe un film de fulgurances mais dont la superficialité globale en fait une pièce mineure dans l'oeuvre du cinéaste.

De manière générale je partage assez souvent la majorité des critiques spectateurs, mais la je suis très étonné de toute ces critiques si positive envers ce film. Que lui trouve-t-on?
Mis à part une (très) jolie musique (utilisée abusivement), des décors et des paysages très réussis et ma foi une jolie actrice, je ne vois rien qui puisse lui justifier plus que 0 étoile. Tout dans ce film est cliché, de cette pseudo histoire d'amour à l'eau de rose, aux scènes de batailles qui sont de surcroit très très mal rendue, en passant par les nombreux plans interminables sur le regard et les beaux yeux de Daniel Day-Lewis regardant le vide pour peut-être faire croire au spectateur qu'il regarde un film intense, c'est ridicule.
Je ne vais pas m'éterniser sur tout ce qui ne m'a pas plu dans ce film car ça pourrait être long, de manière générale, beaucoup d'incohérences et un manque certain de soucis du détails.
Certains me diront que ce film a quand même 16 ans, mais allez voir "Braveheart" ou encore "Danse avec les loups" réalisé l'année d'avant, il y a la un monde de différences entre ces 2 chefs d'œuvres et ce film, qui ne méritent absolument pas cette appellation ou encore celle de "film culte".

Le dernier des Mohicans, un film alléchant réaliser par le grand Michael mann donc il y aurait de quoi être satisfait oui mais non.

Au final c'est un film ennuyeux avec comme principal sujet une histoire d'amour complètement gnangnan et absolument pas justifier, avant de tomber dans les bras l'un de l'autre il n'échange que quelques mots et tout de suite après c'est le grand amour wouaaah.

Autres moments de rigolade c'est le personnage de Daniel day-Lewis un genre de super héro qui arrange toujours tout dans une scène on le voit tiré avec son fusil à poudre sur des indiens en mouvement à plus de 500 mètres de lui et il arrive à les tuer du premier coup (qu'est-ce que ca serait avec un fusil à lunette?).

Et puis bon il n'y a rien de nouveau dans ce film, les colons Anglais sont des victimes, alors que les Français et les Indiens sont violents. On ne parle jamais des massacres perpétuer par les Anglais comme par exemple celui des Hurons une tribu qui a été complètement exterminer par les anglais et leurs alliés indiens à qui ils ont lavés le cerveau en leur donnant des fusils et autres techniques de guerre.

Bref qu'est-ce que c'est chiant.

Grotesque et ridicule.
Comment ne pas être révolté par autant d'incohérence historique. il voulait un drame historique? Pourquoi ne pas avoir pris la terrible histoire des Français Acadiens qui ont été déporté et massacrer par les Anglais.

Je ne comprends vraiment pas toutes les critiques élogieuses à propos de ce film, moi je l'ai trouvé vraiment nul. En plus je l'ai vu en VO donc je ne peux même pas dire que c'ést le doublage qui fausse mon opinion. J'ai trouvé cette histoire très niaise et très surfaite. Il y avait quand même pas mal de temps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais, s'il y avait des notes négatives je crois que j'en aurais mis une !!

des acteurs convaincants dans cette histoire qui nous donne l'impression d'un "déjà vu".
PLV : un bon moment de détente qui nous transporte.

Quelle musique ! La bande-originale est un petit bijou à savourer tout au long du film Le Dernier des Mohicans, un drame épique porté par la mise en scène musclée de Michael Mann et le beau minois de Daniel Day Lewis. A ceux qui jugent le film sans l'avoir vu en s'exclamant "Cette façon d'américaniser tous les premiers rôles ! Daniel Day Lewis n'a pas du tout l'air d'un indien !", on leur répondra (si l'exaspération n'a pas emporté toute notre énergie) que le dernier des Mohicans, ce n'est pas lui. Il interprète un Anglais recueilli par ledit dernier Mohican, chargé de survivre dans la guerre sanguinaire que s'oppose Anglais et Français pour le territoire colonisé. Secourable, les héros se chargent au passage de deux damoiselles en difficulté entre les Français et les tribus locales...et l'on suit l'aventure les yeux (et oreilles) grands ouverts. On regrette seulement les effets spéciaux brouillons : les cailloux en mousse qui tremblent quand un acteur s'y cogne, les bruitages qui semblent sortir d'un placard à balais ou d'un atelier de bricolage... On se demande aussi ce qui a bien pu passer par la tête de la soeur "blonde" à la fin du film (son choix n'est pas très malin), on mettra cela sur le compte d'un instinct de survie peu développé. A part ces quelques détails qui amusent un peu, Le Dernier des Mohicans reste un très bon film oscillant entre drame humain et guerre, et dont la musique épate.

Un très bon film sur les Amérindiens avec Daniel Day-Lewis. Un très bon récit authentique et bien retracé.

Film culte par excellence, "Le dernier des Mohicans" est une fresque épique assez aboutie, proprement mise en scène. La distribution est intéressante, et les scènes de bataille bien faites. A part ça ? Une histoire d'amour dispensable et qui alourdit fortement le récit. Dommage.

D'après le roman de James Fenimore Cooper. Une adaptation taillée à la hache et menée au pas de charge. Michael Mann ne s'est embarrassé ni des considérations historiques, ni des réflexions sur les Amérindiens, contenues dans le livre ; il n'a retenu que les dimensions épiques, héroïques et romantiques, qu'il restitue avec une efficacité spectaculaire, certes. Son film, prenant, ne démérite pas côté mise en scène. Ni côté décors, costumes et photo (superbe travail du chef op' Dante Spinotti, notamment en matière de clair-obscur). Mais ça manque globalement de subtilité et de profondeur. Ça va trop vite, que ce soit dans la mise en place du drame, le développement des relations entre les personnages, les revirements de situation. Daniel Day-Lewis (investi et athlétique) court presque tout le temps et agite une abondante chevelure qui lui donne, dans certaines scènes, des airs de rock star ; Madeleine Stowe hérite d'un rôle trop peu étoffé ; Patrice Chéreau, en général français, laisse perplexe. La musique, enfin, est jolie mais envahissante. On reste donc sur une impression en demi-teinte, à l'image du dénouement qui n'assume pas complètement la noirceur finale du roman.

Avec Le Dernier des Mohicans, Michael Mann quitte l’univers urbain pour se plongé dans les paysages naturels de l’Amérique en construction et en guerre de 1757. Malgré ce changement radical, le cinéaste signe une magnifique adaptation du roman de James Fenimore Cooper (la neuvième au cinéma tout de même), même si celle-ci aurait visiblement pris beaucoup de liberté avec le matériel d’origine, en mettant en valeur ses sublimes décors et en étant servi à la fois par une distribution splendide (il suffit de citer le nom de Daniel Day-Lewis pour savoir que nous nous trouvons dans du haut niveau) et une magnifique musique de Trevor Jones et Randy Edelman (le sublime Main title est d’ailleurs à juste titre presque plus connu que le film). Une très belle version qui a connu un succès mérité lors de sa sortie.

Romance, action et histoire au rendez-vous. L'un des premiers films de l'excellent Michael Mann. Daniel Day Lewis magnifique et animal, Madeleine Stowe belle et talentueuse bizarrement disparue de la circulation aujourd'hui et Patrice Chéreau dans le rôle du général français. Un grand film, du grand spectacle !

La mise en scène et la superbe musique rendent impressionnantes les scènes d'action de ce film d'aventure. Michael Mann nous offre là une belle image de l'Amérique naissante et de ses premiers pèlerins se retrouvant malgré eux au cœur de batailles entre anglais, français et indiens, le tout en axant son histoire sur les péripéties pleine d’adrénaline un homme blanc élevés par les indiens tombé sous le charme d'une des filles d'un général britannique et en finissant cette épopée par une splendide scène finale. Du beau spectacle!