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    Que la bête meure
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    88 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Voilà du très grand Chabrol. Ce film en deux temps nous offre une enquête d'une part et une vengeance d'autre part, le tout accompagné par une musique de Brahms qui donne tout son sens au film. Le personnage campé par Jean Yanne n'est presque pas crédible tant il est con et méchant. Il aurait eu du mal à interpréter ce rôle de grand méchant. L'histoire n'en reste pas moins crédible. Caroline Cellier, vachement craquante quand même, incarne assez bien l'agneau blessé par le loup -qui règne par ailleurs comme un despote sur son cercle familial qu'il humilie sans mesure- et on vient à souhaiter, bien sur, la mort de la Bête. C'est pourquoi la morale implacable qui achève d'un même pas, la Bête et celui qui la tue, est primordiale : elle donne un absolu relief à une histoire qui serait classique. Que la bête meurt est à voir absolument.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    135 abonnés 2 233 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2018
    UNE AFFAIRE D'HOMMES. Jean Yanne passe en force, et Caroline Cellier est magnifique. On n'a pas l'affrontement attendu et espéré. Cela reste quand même un bon Chabrol.
    Pierre Augustin
    Pierre Augustin

    23 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Scénario basique et ça a mal vieilli mon dieu que c'est lent! On s'ennuie ferme c'est dur de ne pas zapper!
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2008
    Avec ce film, Chabrol a voulu peut être se rapprocher de Hitchcock, car l'histoire se prête bien à un suspens diabolique cher au maître du suspens. Mais c'est justement, me semble t'il, ce qui déséquilibre quelque peu le film. Le début nous plonge dans un une réalité provinciale chère au cinéaste, qui n'est jamais meilleur que pour filmer les us (souvent pour les croquer), les coutumes, et les paysages de la province française. Aussi toute la première partie, le drame, la dépression du père, la recherche du coupable vouée à l'échec, laissent entrevoir un développement dans lequel la psychologie prendrait une place prépondérante. Peut être trop fidèle au roman, Chabrol bifurque bientôt vers une intrigue policière certes bien menée, mais trop bien ficelée pour garder la part de mystère que l'on pouvait attendre. De façon inhabituelle, il caricature quelque peu le "méchant" du film de telle sorte que le spectateur ait autant envie que le père de le voir mourir. La dernière partie, qui montre que le père n'est pas lui non plus exempt de tout vice (il a un esprit machiavélique) rattrape un peu cette impression manichéenne.
    Gonnard
    Gonnard

    247 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2009
    Un scénario classique. La surprise vient du personnage qui commet le crime : une ordure finie. On aurait pu s'attendre à voir un pauvre type, rongé par le remords, ce qui aurait donné un tout autre film. Et bien sûr, ce rôle revient à Jean Yanne, parfait dans ce registre. Et il faut bien avouer que c'est lui le vrai héros du film. Jusqu'à son arrivée, on s'emmerde. Puis on a droit à une demi-heure de répliques sensationnelles, un délice pour les oreilles. Ensuite, on retombe dans un ennui qui ne nous quitte plus jusqu'à la fin. Cette dernière est assez touchante, ce qui remonte l'estime que l'on peut porter au film.
    selenie
    selenie

    6 320 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2020
    L'intrigue pousse le spectateur à haïr également le chauffard tant il est un homme détestable, ce qui peut paraître un peu facile. Ce choix nuance aussi logiquement la force de la morale, voir l'atténue sur la question de droit et de justice. L'intérêt repose donc avant tout sur le face à face entre le père et le chauffard qui offre un duel psychologique qui demeure un must dans le genre. Par contre, la séquence du journal télévisé a un contenu peu réaliste, et Caroline Cellier au sommet de sa beauté ne sait pas pleuré correctement, à tel point qu'on peut remarquer qu'elle cache son visage retirant alors toute émotion. Chabrol signe un film noir psychologiquement passionnant sur le fond, mais qui aurait pu être plus puissant émotionnellement parlant.
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 179 abonnés 5 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Un film tendu et sec qui dévoile un aspect essentiel de l'homme: la culpabilité. C'est peut-être cela aussi qui fait agir le père : non pas d'avoir tué seulement mais de vivre encore en ayant tué. Le monstre est celui qui fait abstraction de son meurtre. C'est ce qui le rend plus abject alors que sa part d'humanité aurait les ronger de remords.
    Froid et fort.
    Max Rss
    Max Rss

    201 abonnés 1 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    La vengeance est un médicament que l'on empoisonne. Ce film (et précisément la scène du dîner) m'avait fortement marqué la première fois que je l'avais vu. Car étant encore jeune et inexpérimenté à ce moment là, j'étais loin de me douter qu'il était possible de mettre en scène un personnage aussi abject. Avec le père Chabrol, faut toujours faire gaffe. Considérant qu'un cinéaste devait tourner pour vivre (au sens large du terme), il s'engagea plus d'une fois dans des projets foireux. Pas d'inquiétude, "Que la bête meure" fait aisément partie de ses meilleures oeuvres. L'histoire d'une vengeance implacable et plus fine qu'elle en a l'air. Plus un père vengeur et rongé par la haine qui, s'il ne sourcille pas au moment de tuer la bête, se laissera aller à la lâcheté la plus totale quand viendra le moment de faire face aux conséquences. Si les prestations de Michel Duchaussoy et de Caroline Cellier sont un peu ternes, celle de Jean Yanne marque les esprits.
    carbone144
    carbone144

    92 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Un bon thriller signé Chabrol. Une histoire sombre, lucide et captivante avec des personnages hauts en couleur tirés de sa description habituelle de la société bourgeoise d'un autre siècle... A connaître.
    Starwealther
    Starwealther

    77 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2021
    "Que la bête meure" reprend un scénario vu à de nombreuses reprises, le désir de vengeance d'un père dont on a tué le fils. Celui-ci a été renversé par un chauffard lorsqu'il revenait de la plage. Tout le film est une sorte d'enquête menée par Charles Thenier (Michel Duchaussoy) afin d'éliminer l'assassin de son enfant. Il découvre par hasard que c'est Paul Decourt (Jean Yanne), un garagiste de Quimper, qui est le coupable. Cet être se révèle être absolument abominable et cruel, d'une méchanceté sans pareil. Malgré de bons acteurs, le filme patine un peu, on reste sur notre fin, ce thriller hitchcockien ne passionne pas vraiment. Comme d'habitude, Claude Chabrol a tourné cette oeuvre en province et il nous fera découvrir des paysages de toute beauté de la côte bretonne.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 084 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2016
    "Que la bête meure" est un film simplement monstrueux. Intouchable parabole sur la vengeance et l'esprit de revanche, il attire autant le respect que les larmes. Triste à plus d'un titre, déchirant dans son ouverture comme dans sa conclusion, le film est une sorte de montée progressive vers la violence la plus animale, et le désir de tuer le méchant, interprété par un gigantesque Jean Yanne, devient rapidement obsessionnelle. L'aspect froid du film surprend, aux premiers abords; la mise en scène, épurée, est privée de toute musique, dans les moments les plus dramatiques; en témoigne la scène d'ouverture, glaçante de par ses jeux de silence, et franchement terrifiante, quand on y repense amplement. Un tel impact pour un film si vieux, c'est tout de même fascinant. La mise en scène de Claude Chabrol est elle-même un modèle du genre; froide, couillue, classe, elle nous livre des images marquantes, si ce n'est choquantes, faisant preuve d'un talent certain. Premier film de Chabrol que je vois, je n'ai guère été déçu par son travail de réalisateur. En même temps, comment l'être? Néanmoins, quelques maladresses restent à signaler ( notamment durant la scène où le héros frappe l'héroïne, qui, faut quand même le préciser, à pris un sacré coup de vieux; la fille ou la scène, je ne sais pas ... ), ainsi qu'un montage parfois trop brutal, pas assez fluide. Mais bon, même si le film n'est guère parfait, je ne pouvais lui mettre moins. Oui, je vais vous expliquer pourquoi, patience. Premièrement, et comme je l'ai précédemment avancé, les acteurs sont tous excellents; différents, mais excellents. Ainsi, Jean Yanne aura le rôle principal, celui du salaud de service, terrible prolétaire mauvais; c'est son idiotie, ainsi que sa rudesse d'esprit, qui terrifient tant, et amènent à sa brutalité si célèbre. Le type est un géant du cinéma, une figure inégalable, autant qu'inégalée. Face à lui, un excellent Michel Duchaussoy, acteur que je ne connaissais pas, et au talent si particulier. Tout aussi marquant que Jean Yanne, mais dans un autre registre, il confère une sorte de souffle glacial au film; tout autant que le travail de mise en scène de Chabrol, en fait. Sans pitié, sans compromis, il avance seul dans la nuit, savourant sa vengeance prochaine; ainsi est le résumé de la fin de l'innocence. Ensuite vient le thème principal du film : la vengeance. Traité avec un brio tout particulier, c'est avec classe que le film impose son style, et se démarque de tout ce qui a été fait, comme de tout ce qui se fera. Les "Punisher" ( 2004 ), les "Justiciers dans la ville" peuvent aller se rhabiller, car la France pèse lourd dans le game. Et c'est pas Jean Yanne qui viendra me dire que j'ai tord. Le pauvre en a déjà suffisamment subi les frais ...
    this is my movies
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    712 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2016
    J'ai toujours eu un peu de mal avec le cinéma de C. Chabrol mais quand j'ai entendu parler de ce film, je me suis dit que je tenais peut-être celui qui allait me réconcilier avec son cinéma. Et effectivement, ce drame adapté d'un roman US est une pure merveille, une authentique réussite porté par une mise en scène immersive et intelligente qui nous plonge dans différents univers. Quelques scènes comptent indéniablement parmi les plus réussies de la carrière du cinéaste comme le dîner de famille avec l'arrivée de Paul. Les acteurs sont, comme toujours chez Chabrol, en plein état de grâce, dominé par M. Duchaussoy, magistral, et un J. Yanne qui régale. En définitive, un film qui explore le thème de la vengeance avec un regard certes moralisateur mais qui s'avère indispensable et d'une belle acuité. Un ton acide, mordant et aiguisé qui fait du film un authentique classique qui mérite largement plusieurs visions. D'autres critiques sur
    Santu2b
    Santu2b

    254 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2019
    Année faste pour Claude Chabrol que 1969, où il signa l'un de ses meilleurs films "Que la bête meure". Adapté d'un roman noir de Nicholas Blake, celui-ci traite du thème de la vengeance en contant l'histoire d'un père prêt à tout pour retrouver le chauffard ayant renversé mortellement son fils. Chabrol, accompagné de son fidèle scénariste Paul Gégauff transposent l'intrigue du roman en Bretagne afin de représenter la bourgeoisie de province chère au cinéaste. Celle-ci distille une série de scènes individuelles ou collectives parfois grinçantes. Tous remarquablement dirigés, les acteurs sont époustouflants, à commencer par un magistral Jean Yanne. Une oeuvre complexe, fine, au final particulièrement réussi. Passionnant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Un enfant se fait tuer par un chauffard. Le père endeuillé se jure de retrouver le coupable et de le tuer. L'histoire est aussi simple que cela mais avec Chabrol aux commandes forcément c'est savoureux. Une montée en puissance, une mise en scène ultra soignée et surtout Jean Yanne magnifique dans le role du chauffard méprisable et détestable. A voir.
    Dora M.
    Dora M.

    67 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    De suite on est happé par la tragique histoire d’un père dont le fils est mort renversé par un chauffard qui n’a pas été retrouvé.
    La narration nous met immédiatement dans le bain, avec le journal rédigé par le père en quête de vengeance. Ce journal est bien écrit et percutant. Il amène du rythme au récit.
    Il y a quelques scènes cultes notamment la fameuse scène du repas au cours duquel Jean Yanne s’emporte violemment contre sa femme car il n’apprécie pas sa cuisine.
    Par contre je me demande si ce n’est pas trop simple que ce personnage soit si abject dans tous les aspects de sa personnalité, cela facilite la volonté de vengeance du héros, sans état d’âme. Le rapprochement avec le fils de Jean Yanne est aussi trop idyllique.
    En outre, la fin du film n’est pas hyper claire.
    J’ai malgré tout globalement aimé ce film au cours duquel la tension est maintenue tout le long.
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