Je viens de revoir ce film peu connu aujourd’hui, qui est plein de poésie et de respect à l’égard des gens « différents ». Benny et Joon, un frère et une sœur partagent un quotidien triste et sans perspective. Depuis la mort de leurs parents, il a sacrifié sa vie pour elle. Elle est considérée comme une handicapée mentale et on le pousse à la placer en institution. Malheureux, seul, enfermé dans ses problèmes, Benny ne s'autorise même pas imaginer un futur heureux. Angoissée, sujette à des accès de colère qui les isolent, Joon essaie de fuir ce qu’elle ressent comme une privation injuste de sa liberté. Cela jusqu’à l’arrivée de Sam qui débarque comme « baby-sitter » de la jeune fille. Je ne veux pas résumer le film et vous priver de la découverte de ce petit chef d’œuvre de tendresse et d’humour et des gags qui le jalonnent. Ce film, à la fois drôle et émouvant, vaut en particulier pour ses trois comédiens principaux et surtout pour l’interprétation EXTRAORDINAIRE, je pèse mes mots, d’un Johnny Depp plein de douceur mélancolique et de finesse. On ne peut qu’admirer son travail de comédien, sa rigueur et sa recherche de la perfection dans ce qui est une ode à ces génies que furent Buster Keaton et Chaplin. A voir absolument en VO si possible.
Une comédie décalée à la fois drôle et touchante, qui parle de tolérance et d’amour comme remède à la folie douce, à travers la rencontre entre deux marginaux, portée par un casting séduisant, avec notamment un génial Johnny Depp au faux airs de Buster Keaton.
Film qui n'a quasiment aucun scénario. Johnny Depp s'amuse dans ce "téléfilm" sans surprise. Tout ça semble avoir très mal vieilli! Eviter la vf car elle est catastrophique. Point positif la scène des petits pains ou johnny depp joue à imiter charlie Chaplin. Julianne moore dans un petit rôle.
Un film à l'histoire simple mais brillamment interprétée, une belle bande son et heureux de voir un si jeune Johnny Depp dans le rôle d'un simplet attachant
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2,5
Publiée le 29 septembre 2021
Une oeuvre volontairement dècalèe, parfois mièvre, mais non dènuèe d'espoir et d'optimisme dans la vie d'un frère et de sa soeur! Un rôle taillè sur mesure pour Johnny Depp qui fait du Johnny Depp, clown rêveur et fantaisiste avec le regard de Buster Keaton! A ses côtès, Mary Stuart Masterson fait une prestation remarquèe en jouant une malade mentale qui n'a plus que son frère comme famille! Les deux comèdiens sont pour beaucoup dans l'intèrêt que suscite cette touchante histoire d'amour! C'est pourtant Aidan Quinn qui s'en tire le mieux des trois, un frère qui sacrifie sa vie pour l'amour de sa soeur! D'ailleurs ce film doux-amer tourne lègèrement autour de lui! En somme, "Benny & Joon" est la fois sèrieux et drôle, comme la vie! La scène la plus connue est celle où Depp parodie Charlot dans un snack! Dèjà un classique...
Sans être un grand fan, on passera un bon moment sur les talents de de Johnny Depp en Buster Keaton. Pour le reste, c'est plutôt moyen, genre télé film sans scène clef ou scène mémorable.
Une petite pépite. Johnny Depp est juste extraordinaire dans ce film, une de ses meilleurs performances. Son jeu d’acteur, ses mimiques, ses expressions sont juste folles, il m’épate. Une histoire très touchante avec d’autres très bon acteur : Mary Stuart Masterson, qui est merveilleuse dans son rôle de « déficiente mentale », même si on se rend compte qu’elle n’est pas si folle que ça, et Aidan Quinn dans le rôle du grand frère protecteur. On suit ici l’émancipation des deux frères et sœur, d’un côté Benny qui commence à vivre sa vie après avoir fait passer celle de sa sœur avant la sienne depuis la mort de leur parent, puis de l’autre côté Joon qui rencontre Sam, un personnage atypique, un peu fou : un artiste tout comme elle, qui arrive à la séduire et à calmer ses angoisses. Un film très drôle avec de nombreuses scènes hilarantes, notamment les prestations extraordinaires de Johnny Depp dans le restaurant, ou même au parc, digne d’un véritable mime. En résumé un très bon film de Jeremiah S. Chechik, et également des musiques géniales telles que « I’m gonna be » de The Proclaimers, et une jolie bande originale de Rachel Portman.
Beau petit film très plaisant à voir, les acteurs sont très bons et crédibles dans leurs rôles. Feel Good movie américain un peu particulier dans son histoire, mais qui reste très fidèle au genre de par la réalisation.
Un vrai petit bonheur avec la prestation décalée et talentueuse de Johnny Depp qui traverse ce film, comédie romantique, loufoque et burlesque, comme un Pierrot lunaire avec énormément de facétie mais surtout de poésie. Des personnages atypiques dans une histoire plus prétexte su'essentielle et surtout un rôle sublime pour Johnny Depp qui encore une fois fait exploser sa personnalité et son talent particulier à se fondre dans des rôles que lui seul peut incarner et qui restent par lui et uniquement par lui, de Charlie et la chocolatrie en passant par Edward aux mains d'argent, bien d'autres y compris Jack Sparrow. Ici il incarne un doux rêveur gentiment amoureux, un peu simplet parfois, aux airs de Buster Keaton rencontrant sa moitié elle même sujette à des légères perturbations psychologiques. Ce couple improbable va dynamiter ce film de fraîcheur, poésie et drôlerie avec beaucoup de tendresse pour un film Benny et Joon, peu connu dans la filmographie de Johnny Depp mais essentiel.
Ce film est extraordinaire, merveilleux. L'histoire est tellement belle et réaliste. Les personnages sont a en couper le souffle. J'adore Sam (joué par Johnny Depp) ce personnage est fantastique et il touche rapidement le coeur des téléspectateurs.
Jolie comédie, « Benny & Joon » se présente comme un hommage aux grandes comédies burlesques du muet et à ses deux génies qu'étaient Charlie Chaplin et Buster Keaton. Alors évidemment, Jeremiah Chechik n'est pas de leur trempe, et le film peut parfois souffrir d'un léger manque de tonus et surtout d'un scénario un peu léger, notamment dans sa construction. Mais bon, il la folie douce et légèrement mélancolique qui émane de l'ensemble est touchante, la profonde solitude qui touche les deux héros étant abordée avec beaucoup de sensibilité. Et comme le trio Johnny Depp - Mary Stuart Masterson - Aidan Quinn (on pourrait même rajouter la belle Julianne Moore) livre une belle prestation dans des registres très différents, le tout notamment rythmé par l'excellent « I'm Gonna Be » des Proclaimers, on préfère retenir le positif pour en sortir le sourire aux lèvres : notons, hélas, que Chechik sombrera totalement cinq ans plus tard avec sa désolante adaptation de « Chapeau melon et bottes de cuir ». Sympathique.
Touchant et plein d'espoir. Benny et Joon se révèle un petit bijou de tolérance et une ode d'amour à la "folie" mentale. Une femme "dérangée" mentalement qui croise un homme aussi "dérangé" qu'elle, qui la fait rire par ses facéties à la Keaton et à la Chaplin, qui la fait rêver à un avenir auquel on a tous droit, mais perturbé par le regard trop protecteur de son frère... Une belle histoire, qui nous fait tantôt rire (toutes les folies de Johnny Depp comme parler des raisins secs qui "souffrent", les numéros d’acrobates réussis et les facéties clownesques) tantôt mettre la larme à l'oeil (le manque de tolérance du frère conduit spoiler: à la séparation tragique des deux personnages, dont la femme est parquée comme une folle furieuse dans un asile... ). Si les acrobaties sont réussies, c'est parce que le concerné, Johnny Depp, a pris la peine de prendre des leçons de mimes spécialement pour le rôle, et l'on retrouve alors la fameuse séquence des "petits pains" de Charlot... La fin est un véritable "feel-good movie" à elle seule, et mérite qu'on s'arrête sur ce film modeste, mais grand par ses ambitions de vous poser un sourire sur les lèvres grâce à Benny, et un brin de poésie humaine grâce à Joon.
Le film est sympathique mais sans surprise une fois les personnages mis en place. Et si avec l'arrivée du personnage caricatural joué par Johnny Deep le réalisateur échappe à la lourdeur du drame. Le film perd en réalisme et plonge dans un doux rêve à la Capra sans malheureusement disposer d'un scénario assez consistant pour donner un véritable souffle . Conclusion on avale l' hameçon sans être ferré.