Avis : The Town - Page 3

Ben Affleck signe ici un excellent polar sombre et nerveux, un peu dans la lignée du magistral "Heat" même s'il n'en atteint pas la maestria. Rien de bien original mais l'interprétation est bonne et les scènes d'action prenantes. Un film policier aux reins solides.

Avec "The Town" Ben Affleck nous livre un thriller classique dans son déroulement, son scénario et sa mise en scène. On y suit donc un braqueur coincé entre sa petite amie, son "boulot", ses mensonges et ses amis. Dans l'ensemble, c'est plutôt bien fait, Affleck prend le temps de nous raconter son récit et c'est tant mieux. C'est plutôt bien écrit et les personnages sont intéressant. Ce n'est que sa deuxième réalisation et il a encore des choses à apprendre, parfois la romance prend un côté trop mièvre et son déroulement est trop classique, mais ça n'en reste pas moins un thriller de bonne fracture, bien réalisé, avec certaines séquences lorgnant sur Michael Mann (une des scènes du casse) mais sans le génie de ce dernier sur l'ensemble du film. Captivant et divertissant mais c'est trop classique et manquant d'ambition pour faire partie des grands films de ce genre.

Conscient du gouffre qui sépare les acteurs de la réalisation, c est un peu avec retenue que je suis allez voir ce 2e film de Ben Affleck mais non pas sans curiosité.

Affleck donne le tempo d'entrée, la 1ère scène ne laisse pas de place au doute. Oui on va voir des gangsters (encore?) et tout ce qui en découle naturellement, hold ups, braquages, fusillades. Et bien entendu Mister FBI pour courir après tout ce petit monde.

Seulement, il serait injuste de s’arrêter sur ce simple point de vue. En dehors de la dynamique imposée au film, qui se veut rythmée (non usage de scènes à proprement dites inutiles), Affleck nous sert sa vision de la pègre de Boston, son regard sur son climat social, ses clans, sa vie tout simplement. Et cet ensemble ne dessert jamais la trame, le rythme de son film et c'est en ce point tout à fait remarquable. Voyez par là une belle preuve de maturité pour un acteur que je n'afflecktionne pas particulièrement. :-)

La réalisation est également de très bonne qualité, sans rentrer dans les détails, il a su donner du ton et de belles séquences à ses scènes d actions.
Il ne rentre jamais dans le grandiose, ne caricature pas ce qui a déjà été fait. C'est propre et réaliste. Et pour ça Bravo!

Je retiendrai également l'effort réalisé sur le casting, j'adore Jeremy Renner, cet acteur m'épate et son coté mauvais garçon est parfait pour son rôle. Je ne connaissais pas du tout Rebecca Hall, aux premiers abords elle a tout du rôle secondaire qui viendrait meubler une pseudo histoire d'amour entre elle (la gentille) et Affleck (le méchant). Il n'en est rien, son jeu est bon, elle donne de la substance à son personnage. Personnage qui justement a une influence directe sur le déroulement de l'histoire, et de ce fait méritait une telle prestation.
Pour finir, Affleck ne se montre pas aussi à l'aise devant la caméra (sacré paradoxe). Certes, sa prestation est sobre et sans accrocs mais rien d'exceptionnel. Vous me direz c'est déjà ça, on l'a déjà vu beaucoup moins à son avantage.

Reste un excellent film, que je ne rangerai pas au rayon divertissement car ce serai à mon sens le rabaisser.
Je reste étonné de la dimension donné par Affleck à ce genre de film, c'était loin d'être gagné et je n'ai qu'une chose à dire... Pari réussi.

Deux ans après sa première réalisation avec GONE BABY GONE,
Ben Affleck revient à la réalisation et se donne le premier rôle dans
ce polar de braquages urbain et efficace.

Malgré sa venue au JT de 20H de France2 dimanche dernier, les
excellentes critiques, une page d'interview dans METRO ce mercredi,
la sortie du film 2jours avant les USA est discrète : plusieurs journaux ne
signalent même pas sa présence ! Certainement parce qu'ils n'avaient
pas vu le film à temps ... Et le film n'a pas été présenté à Deauville
alors que Ben Affleck était à Paris pour la promo !!! Quel dommage...

Ben Affleck ,n'a pas sa voix française habituelle de Jean-Pierre Michael.

On est assez scotché par l'enfer dans lequel vit le personnage, qui est
pris dans une spirale infernale de malhonnetêté, qui voudrait s'en
sortir mais qui ne peut pas arrêter.

La fin est bouleversante et m'a fait pleurer ... Bravo mister Affleck !

J'espère que le film marchera mieux que GONE BABY GONE au box-office.

Pour son 2e film, Ben Affleck a su voir encore plus grand. L’histoire de cette bande de potes totalement impliquée dans le braquage à grande échelle tient en haleine le spectateur, le réalisme est saisissant et le réalisateur nous montre bien l’univers du banditisme au travers de cette ville de Charlestown. Cependant, comme l’indique la note à la fin du film, il existe également des gens tout à fait honnêtes qui travaillent légalement et font partie du quotidien dit ‘normal’ de cette ville banlieusarde. Les décors sont froids et l’ambiance qui règne tout au long du récit évoque tous les moments durs par lesquels ont pu passer ces habitants. Il est impossible de ne pas faire le lien avec un autre film se déroulant dans un faubourg éloigné des grands centres ville à savoir ‘Will Hunting’ où amitié et fraternité sont essentielles. Bref, Ben Affleck très bon dans ce rôle de voleur plutôt expérimenté est accompagné de Jeremy Renner (‘The dark knight’) en tueur fou et obsédé à l’idée de retourner en prison puisqu’il y a passé 9 ans. Chris Cooper (‘American Beauty’) vient s’ajouter à la distribution mais y fait une simple apparition en père lâche et ingrat. Côté féminin, Blake Lively est beaucoup plus touchante que Rebecca Hall qui est soit en pleurs soit en crise de doutes la plupart du temps. Les rares morceaux de musique viennent seulement souligner la tristesse d’une scène et Affleck a préfèré laisser parler les images grâce à une lumière froide. Les scènes d’action sont impressionnantes (surtout celle de la poursuite dans des rues étroites), les attaques sont bien menées et bien préparées, cela fait penser à du crime organisé à une échelle beaucoup plus importante comme la mafia. Justement, l’informateur de cette bande dit ‘le fleuriste’ (Pete Postlethwaite) prend soin de rappeler tous les détails des opérations ce qui fait de cette équipe une arme implacable : les gestes sont précis et froids (surtout quand Coughlin s’y met alors que MacRay joue les négociateurs), les actions sont directes et maîtrisées. Et on sera d’ailleurs surpris de voir à quel point cette équipe est déterminée dans ses objectifs malgré les dangers, les casses s’enchainent (il y en a trois) même si l’on sent que l’on se rapproche de plus en plus vers une fin inexorablement tragique. Et c’est justement cette violence allant crescendo et l’absence de solution acceptable pour tous qui subjugue : Malgré tous les risques, tous continuent à monter des opérations, toujours une de plus... On notera que toute cette bande fait partie d’une communauté –celle des natifs de Charleston- et la communautarisation de la ville dégrade sérieusement les rapports humains (Claire est qualifiée de toonie par exemple et se fait agressée). On a aussi là un message contre la discrimination et la catégorisation dans des groupes sociaux ou ethniques que l’on ne comprend pas ou auxquels on n’appartient pas. C’est d’ailleurs pour cela que le film est intéressant dans le sens où l’intrigue ne s’arrête pas au simple fait que ces individus veulent s’enrichir jusqu’à un certain point qu’ils jugent suffisant, ceux-ci aimeraient –et c’est le cas de Doug- secrètement fuir et abandonner totalement leur vie à Charleston. Ainsi, la fin est originale puisqu’elle se compose d’une séparation et d’une sorte de sacrifice. Maintenant, reste à savoir si ce polar sans prétentions apparentes vieillira bien.

Ben Affleck au commande de The town le résultat est une série b médiocre.Le problème n'est pas qu'il traite d'un des sujet préféré du polar americain,celui de rédemption de braqueur.Mais plutôt du grand manque d'inspiration que lui apporte Affleck,dans le déroulement de cette histoire ultra banal et balisé,aux personnages sans relief.A qui des lignes de textes totalement inutile ont été donné afin qu'ils expliquent bien lourdement leurs conditions de vie,tout cela manque grandement de subtilité.De plus le manque de crédibilité de tout ces acteurs qui n'accrochent absolument pas la pellicule,Jeremy Renner,Rebecca Hall en tête de file n'arrange rien.Si en plus on ajoute la raideur d'Affleck derrière la camera,toute cette addition donne un film sans facture.

Le cas Ben Affleck me fait bien rire. Le mec commence très mal sa carrière au cinéma, tout le monde se fout de sa gueule un acteur de plus sans talent qui réussi parce que les filles n'ont aucun goût en matière de cinéma et choisissent leurs films uniquement pour l'acteur présent. Il suffit de voir Twilight, on ne va pas me dire que ça fait un succès à cause de qualités artistiques.

Et on sent que le mec il a mûri il veut montrer qu'il n'est pas juste une belle gueule et qu'il peut plaire aux mâles. Il commence à tourner des films et fait un film de braquage pour son second film si je ne dis pas de conneries. Et là les éloges pleuvent. Ok, mais moi je ne me laisse pas berner. J'ai vu Argo et c'est regardable, sympa, mais faut arrêter de se toucher la nouille sur trois fois rien. La preuve que le film n'est pas si bon que ça c'est qu'il a été assez consensuel pour gagner un oscar du meilleur film. Imaginez la tartufferie !

Bref je vois donc the Town et j'attendais un petit film sympa comme Argo. La jaquette du DVD disait que ça ressemble à Heat, ouais ça ressemble foutrement à Heat avec Ben Affleck et Jeremy Renner on perd au change. Je passe sous silence la participation de Jon Hamm, j'ai aucun avis sur lui il m'est indifférent, mais je suis sûr que le fan club hystérique de Mad Men a des tas de trucs à dire, moi ça m'emmerde.

Mais on a surtout Rebecca Hall qui est une femme magnifique, belle, douce, souriante. Et la voir à l'écran c'est vraiment un régal. C'est le genre de femme on la voit on a envie d'être doux avec elle, la chérir, etc.

Donc en fait Ben Affleck réalise un film de braquage très calibré, pas trop mauvais, mais vraiment calibré. Et même je trouve ça insupportable à quel point c'est calibré. Le héro qui fait des braquages à cause du milieu, mais qui a un bon coeur, qui ne veut pas tuer des gens, un mec bien qui porte les valeurs de l'Amérique. Et on a Renner que je n'aime vraiment pas, dans le rôle du mec borderline, prêt à péter un plomb et buter des mecs et on se tape les deux autres mecs dont je ne suis pas certain qu'ils aient plus de deux répliques dans tout le film. Des mecs utiles comme vous le voyez.
Question psychologie des personnages c'est un peu rien du tout. On se croirait dans le cerveau d'une femme pendant les soldes.

En fait ce qui est totalement gênant c'est que le film n'a pas le génie du film de Mann mais qu'il est cousu de fil blanc, on se tape les mêmes scènes qu'on a TOUS déjà vu 1000 fois. Chiant. Genre la femme qui apprend que son chéri d'amour et bien il n'est pas tout blanc, alors elle est triste et elle pète un câble ! Ohh ! Elle est fâchée, la pauvre. Je vais te plaindre.

Je trouve le film assez mou. Lors des longs tête à tête Hall/Affleck et qu'il ne se passe rien que l'amourette n'avance pas, je me fais chier. Et Hall a beau être magnifique, ça reste un tantinet complètement chiant.

L'intrigue, les enjeux, etc, tout est déjà vu. Du coup oui c'est pas trop mal foutu, mais c'est du réchauffé, le pire étant la fin tire larme.
Film très moyen.

Un vrai bon moment de cinéma filmé avec efficacité et quelques nouvelles idées (la course poursuite en pleine ville est efficace). Les acteurs font vrais, ne donnent pas l'impression de jouer. Une vraie réussite.

La braquée, le beau braqueur, les brigands et la brigade. C'est beau, c'est bien filmé, mais c'est un peu convenu.

Ça commençait si bien qu'on en arrivait à oublier que Ben Affleck joue comme une savate (mais le mec du FBI joue encore plus mal !) l'action est intense, les scènes de violence très efficaces grâce à un montage très pro. Et puis il y a Rebecca Hall qui apporte une touche de beauté et de talent. (malgré la scène de plumard complètement ratée) Pourquoi alors faut-il que tout s'écroule au cours de ce spoiler: troisième braquage qui collectionne les invraisemblances comme s'il en pleuvait (le pire étant ce mec cerné par une trentaine de flics qui le ratent tous) et par cette fin
bien gnangnan où il ne manque que le son du violon ?

Soyons clair, ce n'est pas Heat. Néanmoins, je dois reconnaître à Ben Affleck que je déteste en tant qu'acteur un certain talent "derrière" la caméra (qui sera confirmé avec Argo). On passe un moment sympa tant qu'on n'a pas une attente démesurée.

Encore un film intèrressant et plein de suspense du réalisateur Ben Affleck qui s'offre aussi le role principal qui lui va bien !! Il y a pas mal de références au cinéaste Jean-Pierre Melville pour l'introduction et celui de Michael Mann, plus précisément pour "Heat", ayant le même thème sur le braquage de banques organisées. Il y a aussi une histoire d'amour impossible entre le chef des braqueurs et une employée de banque qui a été enlever puis relacher , sous le choc, qui rencontre l'homme en question sans révéler son identité pour des informations sur la police et en tombant sous le charme mais cela va ètre compliqué par la suite. Ben Affleck est excellent comme comédien ici et transforme un deuxième essai de metteur en scène avec brio. L'histoire est bien, les scènes d'actions spectaculaires, c'est riche en émotion aussi. Rebecca Hall est sublime, Jeremy Renner impeccable et dans les seconds roles, on retrouve Pete Posthlewaite dans l'un de ses derniers roles. Un bon polar.

Un superbe polar criant de vérité et à la photographie sur Boston vraiment très belle (ça donne envie de visiter). A voir en ce moment...

Certes n’est pas Michael Mann qui veut, certes le genre à été magnifié et copié à tout va mais peu réussisse, sans renouveler le genre, à donner une empreinte posée à leur film. On peut alors affirmer que Ben Affleck maîtrise son sujet et réussit à nous entraîner dans son histoire, classique, mais bien menée. On ne s’attardera pas sur le scénario, coutume du genre, rebondissements convenus, personnages codifiés, tensions entre les protagonistes battues et rebattues. Le film tient son essor un autre plan, celui de la mise en scène, âpre, allant à l’essentiel dans un choix de mise en scène et de montage imparable (monteur de P.T Anderson et A Dominik, aucun hasard donc). Affleck sait ce qu’il veut, ne montre aucune prétention dans ses intentions, suit la recette comme sur le livre et réussit une cuisson parfaite. Les comédiens sont parfaits, Renner confirme tout le bien qu’on pensait de lui (il faudrait cependant changer de catégorie), Affleck donne le meilleur de lui depuis longtemps, en somme, sans plus mais efficace. Alors, oui, un manque d’ambition et d’épaisseur des personnages fait résonner la sensation d’un cruel manque mais pour un deuxième film (réussit autant que le premier) on ne peut faire la fine bouche. On sera plus exigeant à l’avenir, mais pour l’instant, The Town, à défaut d’être un film parfaitement réussit fait figure d’exemple. A la vue des films récents, c’est déjà beaucoup et réjouissant.

Ben Affleck continue son chemin de réalisateur, et THE TOWN prouve une fois de plus son sobre talent derrière la caméra. Mélangeant les genres, entre film de braquage, romance et drame social, tous trois formant un nœud bien visible, l'acteur/réalisateur s'engage avec une agilité dingue, même si la maîtrise narrative n'est pas parfaite. Hantées par des thématiques passionnantes comme l'héritage, les regrets et la trahison, des pistes ne sont qu'effleurées, mais les personnages qui y participent vivent et existent. Le tout est d'une efficacité redoutable, à défaut de faire preuve de virtuosité.