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    Aguirre, la colère de Dieu
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    207 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2009
    Pur chef d'oeuvre, d'une beauté rare, cette descente aux enfers de Kinski (magnifique), contemplative, lente, belle, folle, torturée, ne laisse pas son spectateur sortir indemne de tant de beauté…
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    2 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    "Aguirre, la colère de Dieu" est typiquement dans la lignée de ce que peut réaliser Werner Herzog. Si vous chercher un scénario bien ficelé, avec des rebondissements et du suspense, passez votre chemin. Sinon, on peut choisir de passer outre, et de se laisser bercer par l'atmosphère qui retranscrit bien (en tout cas je l'imagine) l'ambiance qu'il pouvait y avoir à l'époque des conquistadores.
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Revoyant pour la 2ème fois Aguirre, la colère de Dieu est tout comme ma 1ère fois malgré des qualités évidentes ne m'a pas emballé. Les 1ères images fascinent avec cette descente de la montagne brumeuse par une troupe de conquistadors accompagnés d'Indiens mais le style très docu-fiction de la réalisation m'a quelque peu repoussé, il n'y a pas une réelle intrigue. Herzog filme paresseusement tout cela sans émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    très bon film , même si ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé .
    les images et les prises de vues sensationnelles arrivent a faire oublier un peu les faiblesses et la lenteur du film ....on reste quand même un petit peu sur sa faim ..
    LeLobo
    LeLobo

    36 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2006
    Herzog et Kinski = chef d'oeuvre.
    Cela se vérifie ici dans la moiteur de la jungle.
    Kinski n'est pas génial, il est monumental, ne pas confondre au risque de le vexer !
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2012
    Du ciel, un corps céleste plonge tout entier dans l'atmosphère du nouveau monde. La colonie de fourmis descend, avec précaution, cet amas de roches vaporeuses, bercée par les choeurs angéliques de l'eau delà. "Je suis la colère de Dieu". Colère bornée et intrépide, qui n'a de respect que pour la chaire de sa chaire, colère farouche et insaisissable qui ne peut tenir en place. Aguirre doit se détacher de cette autorité trop pressante, quitte à l'éliminer, tout comme il doit partir, à le recherche d'Eldorado, à bord de ces radeaux de fortune. Animé par un besoin VITAL de gloire et de succès, l'envoyé d'en haut tourbillonnera des jours durant sur cette surface houleuse et dangeureuse, menant son équipage à perte. Entouré, submergé de petits singes, esprits malingres ressuscités qui couinent et le narguent d'un bout à l'autre de l'embarcation, Aguirre persistera dans son délire, rongé par la folie, noyé par les fluides de ce continent qui se joue de lui.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 394 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Werner Herzog déploie toute la singularité de son cinéma dans "Aguirre", film d'aventure très lent mais au combien passionnant. Ce n'est pas l'épopée historique qui l'intéresse mais l'âme humaine, il nous fait plonger dans un microcosme social de quelques dizaines de conquistadors où la soiffe de l'or et du pouvoir constitue un danger tout aussi destructeur que celui des indiens. Herzog nous montre la folie d'un homme ivre d'ambition et dominé par une violence destructrice 'interprété' par Klaus Kinski au regard glaçant (on imagine le tournage...). On retiendra de "Aguirre" ce long voyage mortel et magnifique au travers de montagnes et de fleuves sidérants de beauté.  
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2024
    Une expérience de cinéma épuisante surtout quand on a passé une journée assez harassante.
    En soi, j’étais dans les conditions de ces personnages que l’on découvre serpentant depuis des jours sur des sentiers étroits et abrupts : déjà bien fatigué !
    Ainsi, Werner Herzog nous plonge dans le vif du sujet avec ces hommes constitués de soldats, encombrés de canons et de leurs armes ; de guides locaux et d’esclaves portant des objets divers comme une statue sainte, et de deux femmes.

    Une caméra qui saisit de très près Aguirre (Klaus Kinski) pour déceler une folie qui monte lentement crescendo.
    Pour tenter de repérer des indigènes qui se confondent dans une forêt dense et verdoyante qui longe des fleuves tourmentés sur lesquels des conquistadors tentent de dompter sur des radeaux de fortune. En vain.
    Et la forêt et les fleuves et les indigènes invisibles auront raison d’Aguirre et de ses hommes.
    La caméra de Werner Herzog saisit la pesanteur de cette expédition rongée par la faim, la soif, le doute, les illusions de trouver un El Dorado, l’abandon, le désespoir et la folie.

    Enfin par moments, cette caméra a les accents du documentaire avec ces gouttes de pluies qui la picotent, difficile de l’oublier.
    Caméra qui se fait indiscrète quand elle vient troubler la solitude d’Inez (Helena Rojo), le regard perdu, vêtue de ses dessous blancs ; soudain, celle-ci fixe la caméra à son tour comme pour lui dire qu’elle ne va pas tarder à rejoindre la troupe : celle des personnages ou celle de l’équipe du film ?
    Caméra embarquée sur un des radeaux de fortune, elle s’immisce au-dessus des épaules pour capter l’attention soutenue de ces hommes malmenés par un fleuve démonté.

    Franchement, je ne m’attendais pas à ce scénario. Je pensais à quelque chose de plus épique, de plus enlevé. « Aguirre, la colère de Dieu » n’est pas un film d’action, c’est un récit contemplatif actif ! Cette pesanteur m’a captivé et non rebuté. J’étais aussi concentré que ces hommes chargés de maintenir stable leur radeau sur des eaux agitées.
    Ravi d’avoir enfin vu ce film du patrimoine mondial.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2023
    Werner Herzog nous transporte à travers les pérégrinations de Conquistadors en quête de l'eldorado, eldorado qu'ils ne trouveront jamais, s'embourbant dans une jungle hostile et sans pitié. Klaus Kinski est à son meilleur, il joue de la plus belle des manières. Cependant, cette quête au trésor n'est pas des plus passionnantes...Malgré une très belle photographie de la nature Sud Américaine, on s'ennuie ferme de bout en bout. On crie au chef d'oeuvre pour ce film mais pourquoi? On est en droit de se poser la question, personnellement je n'ai pas trouvé.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Un excellent film d'expédition, avec tous les défis que cela impose, qui nous montre aussi la barbarie des conquistadors espagnols.
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2022
    Voilà, bon, je ne vais clairement pas faire de faux éloges envers ce film, réalisé par Werner Herzog et sorti en 1972, car je ne suis vraiment pas parvenu, ni à rentrer dedans, ni à apprécier ! En même temps, c'est ma première introduction dans la filmographie du réalisateur, enfin précisons de sa filmographie comprenant uniquement ses films de fiction puisque j'ai vu plusieurs de ses documentaires. Documentaires que je trouve d'ailleurs bien plus intéressant que ce film, ce qui m'a par ailleurs poussé à visionner ce dernier, au-delà du fait qu'il a acquis très bonne presse au fil du temps. On y suit donc ici Aguirre qui fait une révolte et mène son semblant d'armée dans l'espoir de trouver la citée d'or. Je ne connais pas les véritables faits historiques, qui ne m'intéressent que très peu à vrai dire, mais j'ai lu plusieurs fois qu'Herzog avait vachement modifié la réalité. Enfin bon, me concernant, ce n'est pas vraiment un point négatif puisque je n'ai pas visionné le film pour son apport historique mais bien pour son aspect purement cinématographique. Et, de ce côté-là, ça commence très bien ! Herzog nous donne en effet le vertige avec ce superbe plan de la montagne sur laquelle les personnages sont comparables à des fourmis face à l'immensité de la nature les entourant. De plus, le plan est magnifié par une superbe et envoutante musique qui donne tout de suite le ton. Puis ensuite, le réalisateur nous montre ces personnages, de près cette fois, mais surtout en contre-plongée, ce qui les rends déterminés et soudain dominants, cassant alors avec le plan juste avant. Puis ensuite, même si le réalisateur continue ses plans purement contemplatifs dont la majorité sont magnifiques, le film s'enfonce dans quelque-chose de monotone et de profondément ennuyant. Même le thème de la folie n'est pas complètement exploité puisque le personnage est allumé dès le début. Nous n'avons donc pas cette montée en puissance, mis-à-part dans le tout dernier plan dans lequel la caméra tournant autour d'Aguirre souligne effectivement sa folie mais également son instabilité et sa mégalomanie. Mais entre l'introduction et la conclusion, bin on s’ennuie ! On retiendra malgré tout l'ambiance très étouffante, cassant avec des décors paradoxalement ouverts. Concernant les acteurs, nous retiendrons le tout aussi mégalo et dérangé Klaus Kinski qui, il faut l'avouer, joue très bien ! Je n'aurai néanmoins pas l'audace de dire que "Aguirre, la colère de Dieu" est un film raté mais il m'a en tout cas paru bien long !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    1560 Pissaro et plus de 1000 conquistadors se lancent à corps perdus à la recherche de l’El Dorado (une forme de « Cités d’Or ») à travers les Andes puis la forêt Amazonienne. Ce film raconte, en adaptation libre de la Grande Histoire, le détachement d’une poignée d’homme en éclaireur. Dans ce groupe figure Aguirre qui très vite déclenche une mutinerie et prend le pouvoir par procuration en mettant sur le trône d’un nouvel Etat faisant scission avec l’Espagne un commandant fantoche. Et au milieu de cette jungle hostile aux milles dangers, loin de toutes civilisations, plutôt que de songer à leurs survies ; ce groupe d’hommes rejouent à chaque occasion les rituels sociaux d’une société civilisée ; le tout accompagné de deux femmes aux tenues d’apparat totalement inadaptées à l’environnement hostile. Absurdité de l’Homme en proie à la quête de potentielles richesses et de pouvoir. Sidérant. Et pour jouer cette folie humaine, au centre des débats, Aguirre un chef fou ; :montré et vu comme fou par ses compagnons dès l’entame du film. Et Kinski (Aguirre) par sa démarche mécanique et bancal, son regard illuminé face caméra fait froid dans le dos dès les premières prises. Herzog a voulu un tournage hyper serré au rythme dingue et dans conditions extrêmes pour être au plus proche du vécu des conquistadors ; ce pourquoi, parfois, son film prend des accents de documentaire. Son pré générique d’une beauté incroyable nous plonge directement dans cette jungle avec cette procession d’hommes descendant les sentiers escarpés des Andes. On retrouve la folie et la confrontation à la jungle de « Apocalypse Now » ou du très récent « The lost city of Z ». Plus proche du premier, Aguirre sonde les tréfonds de l’âme humaine conduite par le besoin de pouvoir. Et dans le final, le parallèle entre les délires d’un Aguirre très isolé rêvant de la fondation d’une race pure et la naissance du IIIeme Reich illustre la genèse des idéologies malades naissant d’esprits qui le sont autant. Beau film captivant et malsain.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    91 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Les images sont très belles, notamment la fabuleuse scène d'ouverture, et le thème de la folie des hommes ressort bien. Par contre, je vais probablement m'attirer des foudres, mais je ne vois pas en quoi ce film est un chef d'oeuvre intersidéral. Les silences sont interminables, les longueurs succèdent aux longueurs et Klaus Kinski est toujours dans les mêmes rôles. Difficile d'accrocher.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2023
    Aguirre, la colère de Dieu lança en 1972 le duo Werner Herzog/Klaus Kinski, dont la collaboration sur quatre films suivants leur assura une légende de binôme orageux du cinéma allemand, tant les tensions sur leurs tournages étaient fortes. Inspiré de personnages réels, ce long-métrage tourné au Pérou entre jungle et torrents, dans des conditions souvent extrêmes, raconte l’histoire d’un groupe de conquistadors espagnols méprisants, esclavagistes et racistes, qui tentent d’atteindre l’Eldorado, région mythique supposée regorger d’or. spoiler: Après de nombreuses difficultés et des pertes humaines massives, l’un des membres de l’expédition va prendre l’ascendant et imposer sa vision délirante et mégalomane au reste du groupe.
    Aguirre reste dans les mémoires comme l’exemple du film où la fiction a rejoint la réalité en raison d’un tournage périlleux et de la personnalité de l’acteur principal, globalement ingérable, à l’instar de son personnage à l’écran. Une œuvre fascinante à bien des égards, qui mérite largement son statut d’œuvre culte.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Les premières scènes laissent imaginer un film d'aventure plutôt classique, mais 'Aguirre' prend très vite les accents et l'ampleur d'une tragédie shakespearienne. Bien qu'il ne se passe finalement que peu de choses, les décors et l'atmosphère générale suffisent à donner de la chair à cette histoire d'hubris.
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