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    Aguirre, la colère de Dieu
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    207 critiques spectateurs

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    JacksVDL
    JacksVDL

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2020
    1/ Pour la capacité de cette oeuvre à nous immerger dans son aventure. Des 1ères images jusqu'au dénouement, la proximité de la caméra avec l'action fait du spectateur un personnage à part entière.
    Les costumes, les paysages, la mise en scène,... tout nous fait adhérer à une histoire vieille de 500 ans ;
    2/ Si la progression de l'épopée est plus lente que dans d'autres films du même genre, l'aventure est tout à fait prenante. Nous faisant nous demander si au bout du fleuve, l'Eldorado sera là ;
    3/ Parce que cette expédition est un cas idéal pour étudier les zones de pouvoir et d'incertitude au sein d'un groupe d'individus ;
    4/ Pour Klaus Kinski et son personnage complexe : ambitieux, d'un charisme étrange, fourbe, stratège, fou à lié, effrayant, extrême.
    5/ Pour la scène d'ouverture et de dénouement.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Attention, spoilers dans ma critique.
    Aguirre, la colère de Dieu. Le film est intéressant et le scénario est vraiment bien foutu, on voit bien la montée progressive de l'autoritarisme qui vire en folie du personnage de Klaus Kinski. C'est assez intéressant mais bizarrement je n'ai jamais été plus emballé que ça. Il y a pourtant de beaux moments, tout simples, qui ponctuent le film, qui sont assez sympas, mais je n'ai jamais été embarqué spécialement. J'ai trouvé ça pas mal, mais bizarrement il y a quelque chose qui à mon goût manque pour que cela marche complètement.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Fascinant de par ce qu'il est en tant que produit fini, Aguirre l'est d'autant plus parce qu'il a été accouché dans l'exacte folie qu'il retranscrivait. Fruit d'un tournage chaotique, quasi-improvisé, techniquement presque irréalisable (Herzog composait tant bien que mal avec les inondations, le danger de certaines prises et ses moyens dérisoires - une unique caméra 35 mm) ; Aguirre se situe à l'exact confluent de la fiction et du réel, se posant presque en documentaire sur son propre tournage. Cette essence entremêlée, cette façon réflexive de se prendre soi-même pour miroir, c'est aussi celle d'une vaine quête de l'Eldorado et de la confusion qui y règne entre l'humain et le divin, dont la limite est sans arrêt outrepassée. Tour à tour montré comme une figure divine, diabolique et humainement démente, son personnage principal est la clé de voûte de cet édifice qui tangue sous le roulis d'un fleuve pourtant très calme. Souverain par l'emprise inexplicable qu'il possède sur les hommes, inexpugnable par les regards qu'il lance souvent droit vers la caméra, comme si, courroucé, il pouvait même se permettre de regarder Dieu dans les yeux, puis enfin grotesque par son attitude corporelle et l'acharnement insensé de son entreprise, Aguirre est progressivement ravalé vers le trivial, le sordide, et une amoralité qui n'a plus rien de divine (les voies du seigneur, après tout, sont impénétrables) mais dérive vers le pur orgueil et la cruauté. C'est ainsi que se développe ce chef-d'oeuvre de Herzog, comme une manifestation de l'hybris, du péché d'orgueil d'un homme qui se rêve à l'égal de Dieu. A mesure que ses personnages sombrent dans le grotesque, le film trouve donc le moyen de se renforcer, Aguirre creusant de lui-même par la vilenie de ses actions un puits entre ce qu'il est et ce qu'il cherche à devenir. Comme si, en cessant de rêver à la perfection, transcendante par définition, on l'avilissait par l'effort même de tendre vers elle. Tout ça sans que les images et leur onirisme ne confirment ni n'infirment la présence de Dieu, qui, parce qu'il est Dieu, n'a de toute façon rien à prouver. A ce titre, les regards de Klinski vers la caméra, vers le spectateur, font petit à petit l'effet d'un cordon ombilical par lequel les deux s'interpellent mutuellement, recherchant dans une méprise absurde le divin au-delà de l'écran qui les sépare. Jamais, pourtant, le film ne s'autorisera illégitimement à se parer des attributs de Dieu et à tenter de matérialiser sa présence autrement que par le biais des aspirations d'Aguirre. L'apparition d'un bateau en haut de la frondaison luxuriante de l'Amazonie, épave échouée suite à un déluge, pourrait tout aussi bien être le délire des derniers hommes rongés par la fièvre. Et si le plan final, quittant enfin la promiscuité du radeau pour voguer librement sur cet estuaire qui n'en est pas un, puisque l'équipée est arrivée à son terme sans déboucher nulle part, le côté aérien de la caméra signe bien plus la fin du voyage et le recul soudain d'un long-métrage qui voulait éviter de se confiner au récit de la folie humaine comme à celui de la grandeur de Dieu, mêlant intimement les deux jusqu'à les rendre indissociables. Un voyage fou, tourmenté et inachevé, car inachevable, vers ce qui nous dépasse tous et dont Werner Herzog atteint pourtant la lisière, sans jamais pouvoir le nommer ni faire autre chose que de le rêver. Je n'ai jamais rien vu d'aussi puissamment métaphysique.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Connaissant la réputation d'Herzog et le statut de film incontournable dont bénéficie cet Aguirre, je m'attendais à une oeuvre épique, grandiose, un film d'aventure viscéral creusant dans les méandres de la jungle et de la folie. Et bien je suis au regret de constater que j'ai été amèrement déçu. Pourtant, tout était réuni pour me faire adorer ce film qui au final se révèle être intéressant sur le fond mais trop maladroit sur la forme. Le personnage de Klaus Kinski est super intéressant, l'interprétation de ce dernier est par ailleurs parfaite, à chaque fois qu'il apparaît à l'écran, on est captivé, mais le problème c'est qu'il représente bel et bien 90% de l'intérêt du film. Le reste, c'est des conditions de tournage certes exceptionnelles pour l'époque mais qui aujourd'hui n'ont malheureusement plus autant de force. En résulte un film au rythme bâtard, proposant des séquences géniales suivies par de longs moments plats où, forcé de constater que pas grand chose ne se passe. J'aurai voulu adorer ce film, lui mettre une note bien plus haute, mais je n'ai vraiment pas réussi à rentrer complètement dedans. Je savais le nouveau cinéma allemand plutôt kitsch, mais certaines scènes sont tout de même limites. Je ne suis donc peut-être pas si réceptif que ça à ce style qui pourtant me plaisait plutôt bien chez Fassbinder. Malheureusement, ici ce n'est pas passé, et Dieu sait que j'aurai voulu adorer ce film. Peut-être que Fitzcarraldo me fera changer d'avis.

    En tout cas, Aguirre n'est pas un film inintéressant, bien au contraire, il faut juste le voir en connaissances de causes, en étant préparé à une oeuvre très contemplative qui prend (un peu beaucoup) son temps. C'est un film que je conseille aux cinéphiles en gardant bien à l'esprit qu'il date de 1972 et qu'il était pour l'époque révolutionnaire.

    A voir donc, l'esprit préparé.
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Quand un réalisateur fou engage un acteur tout aussi fou que lui, ça donne "Aguirre, la colère de Dieu", film étrange et inclassable. Pas vraiment film d'aventure, pas vraiment film politique, pas vraiment film historique, "Aguirre" tient plus de la fantasmagorie pure et simple. Avec son rythme lent et contemplatif et ses images improbables de bateau perché en haut d'un arbre ou de jeune fille arpentant un village ravagé et disparaissant aussi brusquement qu'elle était apparue, le film instaure un climat particulier et étrangement envoutant. Rythmé par une voix-off en forme de « journal de bord », Herzog nous conte le voyage d'une troupe de conquistadors à la recherche de l'Eldorado et parmi eux, le mégalomane Aguirre, interprété par le brillant Klaus Kinski. Il est le seul personnage qui compte pour Herzog, les autres mourant tous plus rapidement les uns que les autres, voir disparaissant littéralement du film sans que l'on connaisse leur sort. Capable d'une grande violence, Aguirre se rêve en nouveau Cortez, dominant le monde et à l'origine avec sa fille d'une nouvelle dynastie totalement pure. Après avoir mené une mutinerie, il prend le pouvoir d'un nouvel « État » fantaisiste par l'intermédiaire d'un empereur qu'il fait élire pour servir de pantin et qu'il exécutera après que celui-ci ai pris goût au pouvoir. Le semblant de démocratie qui prévalait jusque-là devient alors une tyrannie pure et simple qui les mène tous à la mort. Le plan final est l'un des plus beaux du cinéma, avec se radeau à la dérive où les singes on remplacé les hommes et sur lequel seul Aguirre se tient toujours fièrement debout, défiant la mort dans toute sa folie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2011
    Aguirre, la colère de Dieu est une oeuvre d'une puissance extrêmement rare. Tourner en pleine jungle avec un budget dérisoire permet aux acteurs de vivre leurs rôles, peut-être jusqu'à la folie. Herzog est un cinéaste couillu, qui donne tout pour son art, pas étonnant qu'il ait entretenu un rapport de force très tendu avec Kinski ( maitre du pétage de plomb ). Kinski lui, est tout simplement extraordinaire, mais tellement naturel que l'on peut s'interroger sur le rideau qui s'épare l'homme du personnage. Mythique.
    Flotibo
    Flotibo

    41 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Un film assez étrange et difficile à noter. En effet, Herzog nous raconte l'histoire d'Aguirre et de quelques conquistadors à la découverte du nouveau monde. L'intrigue et le scénario restent malgré tout assez pauvre mais une ambiance fascinante règne tout au long du film avec une fin en apothéose. Malheureusement, on s'ennuie quand même trop régulièrement, sans parler de quelques scènes de mort digne d'un mauvais téléfilm. Vraiment dommage que ces détails affaiblissent la qualité globale du film sans oublier la performance incroyable de Klaus Kinski.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Impressionnant film hegelien sur un conquistador espagnol à la recherche d'une chimère (la Cité d'Or) et qui est vaincu par la nature avant que l'Histoire ne prenne sa revanche. Un film célèbre aussi par les légendes qui l'entourent et les coups de folie de Herzog et Kinski. Voir ma critique sur mon blog :
    Michel F.
    Michel F.

    21 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Ex chef d'oeuvre qui aura très mal traversé les décennies. En deux mots, bien qu'il s'agisse d'un film historique, celui-ci a très mal vieilli. On s'ennuie beaucoup ! A voir comme un documentaire. Décevant.
    Mike M
    Mike M

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    En 1560, une troupe de conquistadors espagnols descend de la montagne à la recherche de l'Eldorado. Mais l'équipée s'enlise dans les marais. Une plus petite expédition est alors constituée, placée sous la conduite de Pedro de Ursua et de son second, Lope de Aguirre, qui devra reconnaître l'aval du fleuve sur des radeaux. Aguirre, aventurier ambitieux et brutal, manoeuvre habilement pour proposer à ses compagnons un nouveau chef, le falot Fernando de Guzman, promu solennellement "empereur du Pérou et de l'Eldorado"...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2018
    septiemeartetdemi.com - Au visionnage de ce film, on se doute que le tournage a dû être périlleux. C'est un euphémisme. Il s'agit de la première collaboration de Werner Herzog avec Klaus Kinski et cela signe aussi le début des violentes hostilités entre les deux hommes. Tourné sur location dans la jungle péruvienne, il a mis l'équipe à la merci du climat, alors qu'elle était confinée sur des radeaux au confort spartiate. Attaques de fourmis, morsures de singes, Kinski qui décide de tirer quelques cartouches sur une hutte où l'équipe passe la nuit « trop bruyamment », orages, inondations... Il y a vraiment de quoi parler du tournage autant que du film. Parce que ces anecdotes sont le film.

    Le film, justement, est déjà suffisamment impressionnant tel que le spectateur inculte peut en juger. Avec les petits moyens de sa petite caméra, Herzog capte des diaporamas épatants dont aucun studio ne saurait recréer l'humidité si épaisse qu'elle traverse l'écran pour recouvrir notre peau. On en sursauterait presque, craignant d'avoir senti un moustique nous piquer en dépit de notre confort de cinéphile, ou l'eau à nos pieds. On peut douter que la mise en conditions réelles soit un moyen d'accentuer efficacement le réalisme d'une œuvre, mais celle-ci nous montre que ça peut valoir le coup. Pour le résultat magique, le jugement politique discret porté par l'histoire sur l'Histoire, et pour les difficultés que représentent ce qu'on a déjà dit, mais aussi l'obligation de tourner dans l'ordre chronologique, soumis de la rivière, ce film mérite le rang de chef-d'œuvre.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2009
    Si le cinéma européen a rarement réussi à produire des films d'aventure dans la lignée des blockbusters hollywoodiens, il a parfois offert de splendides alternatives. "Aguirre, la colère de Dieu" de Werner Herzog l'illustre remarquablement. Le réalisateur allemand offre ici une grande épopée dramatique, intimiste et même philosophique. Dès le début on est plongé dans cette jungle péruvienne qui semble écraser les conquistadors de son immensité. Et l'on comprend rapidement quel va être l'enjeu du film : l'Eldorado. Ce royaume imaginaire, idéalisé, comme une allégorie de l'homme qui veut se révolter, lutter contre le monde autour de lui, mais finit par les enfers. L'eldorado comme symbole de la soif de pouvoir de l'homme, la soif de conquête, le besoin d'aller toujours plus loin. Mais on le sent dès le début, il s'agira d'une descente aux enfers incroyablement touchante. Il y a aussi une réflexion très intéressante sur le pouvoir avec la façon dont l'autorité est présente chez les personnages du film. Herzog gère plus que bien le ryhtme de son film, alternant les superbes prises de vue de la nature et les scènes de dialogues ; les scènes qui font avancer le scénario et celles qui rendent le film poétique (le musicien, les animaux). Le film ne parait jamais trop lent, mais parfois un peu bavard, avec une voix off peut être dispensable. Mais Herzog peut surtout compter sur un monstre comme acteur principal : le monumental Klaus Kinski ! Totalement possédé par le personnage d'Aguirre, chacune de ses mimiques et chacun de ses mots est un boulversement. Même s'il bouffe tout le casting, les autres acteurs se débrouillent bien. Il faut aussi noter une musique qui hante les esprits. "Aguirre" est un drame épique très marquant à propos de la chute d'un homme qui se croyait l'égal des Dieux.
    Kalie
    Kalie

    52 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2012
    En 1560, une troupe de conquistadores s'enfonce dans la forêt amazonnienne à la recherche du mythique Eldorado. Avec des esclaves indiens, ils descendent le fleuve dans un radeau. Bientôt, les membres de cette équipage de fortune succombent sous les flèches d'ennemis invisibles et la maladie. La folie s'empare des survivants. Le film a été tourné sur place en pleine nature et ça se voit. A noter l'hallucinante prestation de Klaus Kinski dans le rôle titre. Cette expédition suicidaire, véritable quête à la fois tragique et dérisoire, est formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2011
    Aguirre fait partie de ces films où je me dis dis, après les avoir vus : "Comment ai-je fais pour vivre jusque-là ?"... Filmé quasiment comme un documentaire (sensation renforcée par la voix off), ce film devient de plus en plus mystique, jusqu'à un final désarmant de fausse simplicité. C'est du cinéma violent, violent dans le sens que ce genre de projet serait irréalisable aujourd'hui (c'est pourquoi Herzog s'en trouve maintenant réduit à faire un remake de "Bad Lieutenant"). Klaus Kinski est hallucinant de folie, et a dans ce film un des regards les plus inoubliables de l'histoire du cinéma...
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2019
    Un certain souffle épique traverse ce film, mais de façon trop discontinue pour parler de chef d’œuvre. Klaus Kinski interprète avec beaucoup de conviction un aventurier rendu fou par son avidité et par l'éloignement de la civilisation. La nature sauvage est plutôt bien exploitée. Ce sont d'ailleurs les principaux points forts du film. Mais des maladresses gâchent un peu le spectacle. Certains acteurs sont peu convaincants, à l'instar des interprètes de Ursua, Guzman, etc. Le réalisateur ne réussit pas toujours à filmer avec finesse les rapports de force entre les différents protagonistes, qui sont pourtant un des moteurs de l'intrigue. Je ne parle même pas de la tête coupée qui est bien bavarde... La mise en scène est parfois trop elliptique, parfois pas assez, d’où des enchaînements de scènes pas toujours fluides. Cette maîtrise aléatoire m'a déçu, même si le film atteint finalement son but, nous transporter au cœur d'une délirante soif de conquête qui emporte tout et tous sur son passage.
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