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    L'Année du dragon
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    3,8
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    150 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 838 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2016
    Je ne connais pas bien Cimino, c'est le troisième film que je vois de lui (après Deer Hunter et le Canardeur) et j'ai beaucoup aimé. Alors certes le film a ses défauts, notamment sa longueur ce qui malheureusement nuit au peu rythme alors qu'il reste vraiment très bon.

    En fait j'ai aimé les personnages, notamment la relation entre Rourke et Ariane et Rourke et sa femme, pour moi c'est des vrais moments de pur plaisir de les voir s'aimer et se déchirer en même temps... de voir Rourke en sorte de macho viril, égoïste mais qui tente de rester droit dans ses bottes, trop même, totalement perdu entre sa femme et la jolie chinoise.

    L'histoire en elle-même est assez basique, une lutte contre les triades à Chinatown, mais ça se fait sur un fond de racisme, et surtout avec des personnages réellement attachants parce que leurs réactions, leur comportement sont ô combien réalistes. Pour une fois dans le cinéma ricain je n'avais pas l'impression de voir un truc surécrit sur les rapports de couple, avec des grandes phrases bateaux, mais ça passe par des regards, par de la violence, par le fait de ne pas savoir comment se comporter quand on aime, que l'on est énervé... que l'on est triste. Et ça Cimino le sublime ! J'aime ce rien que pour ça. Et il y a cette scène sublime où Rourke propose à sa femme de laisser faire le temps (un truc comme ça) pour voir ce que donne leur relation, ce à quoi la femme répond qu'elle n'a plus le temps, qu'elle a 35 ans, qu'elle va sur ses 40 et qu'elle n'a plus le temps... Je trouve ça tellement beau comme phrase, rappelant la dure réalité, on ne peut pas gâcher sa vie à attendre, attendre l'autre... un jour on se retrouve vieille, moche, ridée, ménopausée... impossible alors d'avoir un enfant.

    Mais ce que j'ai beaucoup aimé au début c'est tout le discours sur le multiculturalisme, où l'Amérique, pays d'immigration par excellence se retrouve confronté à une communauté qui ne veut pas se fondre dans le modèle américain sous prétexte qu'il aurait des traditions (de racket et d’extorsion) depuis des millénaires... Sauf qu'ici c'est l'Amérique et qu'en Amérique on ne fait pas n'importe quoi.

    Parce que finalement réussir à parler de cette réalité, où contrairement à ce que l'on peut entendre partout dans les médias, le multiculturalisme n'est pas une "chance", où le multiculturalisme est violent, où les gens issus d'une même culture restent enfermés entre eux, s'affranchissent des lois, des règles... et ils ne peuvent plus réellement être arrêtés, ni la police, ni l’État ne peuvent plus rien faire.

    C'est donc un film qui préfère montrer la réalité, sale, ambigüe que le regard d'une femme peu adoucir l'espace d'un sourire.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    L'année du dragon, c'est un film qui m'a plu dès sa scène d'introduction : brutale, franche et directe, elle dévoile sans peine l’atmosphère prochaine du film. Car il ne faut pas s'attendre à du léger quand on met ce film; non, il ne faut pas espérer un cours magistral sur la paix et l'entraide au sein de la société américaine : "L'année du Dragon" est un film âpre, violent et sans concession, une parabole sur une société cosmopolite hypocrite, qui fait semblant de s'aimer tout en se détestant intérieurement. Et si la tâche de le scénariser a finalement incombé à Oliver Stone, ce n'est pas pour rien; lui, les jaunes, il ne les porte pas dans son coeur, plus depuis qu'il a fait le Vietnam, et qu'il y a vécu les traumatismes de Platoon. Dès lors qu'il en est revenu, sa vie a changé, comme métamorphosée par une force immuable et invisible, une entité qui aurait pris le contrôle de son existence pour ne jamais l'en laisser sortir. Oui, Oliver Stone est un raciste : il hait les peaux jaunes, et cela se ressent tout du long; blagues potaches sur le riz, clichés et stéréotypes primaires et stupides, haine profonde contre une population qui, pense-t-il, l'aura trop fait souffrir, sans jamais faire la distinction entre un vietnamien et un chinois. Au final, le personnage de Mickey Rourke ( qui l'interprète d'ailleurs avec une grande classe, ainsi qu'un charisme animal ) sera une version imagée d'Oliver Stone, l'incarnation même de ses plus bas penchants : entrant dans un monde qu'il déteste avant même d'en connaître la culture, il rejette tous ces visage bridés au teint de soleil, les insulte plus que de raison. C'est un homme obtus que l'on tient ici, un pauvre type teigneux, le genre de personne que t'adule au cinoche, et que tu détestes dans la vie véritable; c'est un salop, un pauvre type, un sans-gêne au sang chaud, un type primaire aux réflexions animales et pulsionnelles. Il ne réfléchit que très peu, fonce dans le tas à l'émotionnel; le reflet typique d'un traumatisé de la guerre, un type qui n'a pas pu sortir de son Vietnam, un névrosé de la gâchette à fortes tendances psychopathes. Car s'il désire foutre le bordel de partout dans le quartier de Chinatown, ce n'est pas anodin; il tient à prendre sa revanche, à refaire le Vietnam, à gagner cette guerre dont il n'est jamais sorti. Prenant ainsi les chinois pour des vietnamiens, les rues de Chinatown pour la jungle luxuriante d'où ses potes ne sont jamais revenus, et c'est dans la boue et le sang qu'il dégaine son révolver comme ce fusil qu'il aimait tant, fut-il un temps, et entame la plus fatale des danses; une danse d'amour et de haine, de patriotisme béat teinté d'espoirs détruits, d'une vie gâchée par la guerre qui se complet à la perpétrer continuellement. En effet, Rourke ( aux grands airs de Bruce Willis, tellement que c'en devient très gênant ) tient ici le rôle d'une vie, celui du type que l'on adore détester, et que seule sa mère peut réellement aimer. Souffrant de graves troubles relationnels ainsi que de pulsions meurtrières et sexuelles non contrôlées, il avance dans des rues dépravées, seul comme un tigre en rut, affamé comme un ours qui chasserait sa proie. Flanqué de sa lampe torche et de son flingue, il n'est que flicaille engagée, qu'un tueur qui tente de se trouver. Face à lui, une peinture de la société américano-chinoise qui se présente avec une neutralité déconcertante; à en voir les idées de Stone, l'on pourra tout de même s'étonner d'une telle objectivité. Car si les chinois ne s'intègrent pas, s'ils n'arrivent pas à se faire aimer de la population américaine, ce n'est pas entièrement de leur ressort, c'est surtout que lesdits américains blancs ne leur laissent pas la chance de faire partie de leur monde. Que des milliers de chinois soient morts pour construire les chemins de fer des Union et Central Pacific, nul n'en a rien à carrer. Au film de nous le rappeler avec grande pertinence, lorsque des séries telles qu'Hell on Wheels n'en ont jamais vraiment fait mention; peut-être par manque de couilles, sûrement par respect d'un politiquement correct assumé. A le juger de son départ à sa conclusion, "L'Année du Dragon" a pour valeur principale d'être un moyen d'auto-psychanalyse pour son auteur, Oliver Stone ( d'ailleurs secondé par Michael Cimino ), une sorte de méa culpa de l'homme qu'il a pu être hier, et qu'il regrette aujourd'hui d'avoir été. "L'année du dragon", c'est un conflit sociétal suivant la pire des guerres pour l'Amérique et le Vietnam, une sorte de guerre civile fratricide, lorsque les uns voyaient en les autres des étrangers qu'il fallait absolument abattre. "L'Année du Dragon", c'est le constat terrible, l'imagerie enflammée de toute une génération gâchée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Un des meilleurs film policier des années 80 si ce n'est le meilleur.L'Année du Dragon arrive mêler une intrigue prenante à une atmosphère immersive, ce qui rend le film super accrocheur et très passionnant. De plus la mise en scène de Cimino est propre et rythmé, elle arrive même à être originale tout en gardant beaucoup de classe. Mickey Rourke est grandiose dans son rôle de flic, il incarne à la perfection l'anti-héros à la fois désabusé mais qui ne lâche rien pour faire valoir la justice.
    Du grand cinéma, un film policier comme on en voit que trop rarement de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    En ce début septembre, voici mon film de rentrée : « L’année du dragon », grosse claque cinématographique. Ow… Et comble de bonheur, tomber sur une œuvre de Michael Cimino par le plus grand des hasards (!) m’a comblé étant donné que le réalisateur culte de « Voyage au bout de l’enfer » est parti cet été. Ainsi va la vie…
    Mais revenons sur le métrage de Cimino qu’il faut impérativement avoir vu une fois dans sa vie. Non pas pour rendre hommage au metteur en scène déchu mais plutôt pour d’autres raisons.
    Tout d’abord, l’histoire. A Chinatown, une vague de violence fait couler du sang. Un capitaine de police, ex-soldat du Vietnam, va tout faire pour arrêter une organisation criminelle naissante : la guerre des gangs est lancée !
    Aidé par Oliver Stone au scénario (dont on reconnaît la patte engagée), Michael Cimino, peu enclin à lisser son histoire sur des archétypes post-Vietnam (tel « Rambo 2 »), cisèle un polar contemporain basé sur le roman éponyme de Robert Daley (également auteur du « Prince de New York » et « Dans l’ombre de Manhattan », tous deux adaptés par Lumet) en y insufflant une sacré dose de déchéance humaine. Les personnages sont tous bien troussés (Mickey Rourke viscéral) et malgré un script assez banal (gentils contre méchants, final en happy end), Cimino nous surprend par son atmosphère décrépie au possible, et Stone, par son engagement à ne vouloir rien lâcher, son faire-valoir.
    Au sein de cette guerre des gangs chorégraphiée par David Mansfield à la musique (il s’agit ici de sa seconde collaboration avec Cimino depuis « La porte du paradis »), Alex Thomson à la photo (« Excalibur » et « Alien 3 », c’est lui !!), du remarquable travail de Wolf Kroeger pour les décors (le quartier malfamé de New York a été entièrement reconstruit ! Spécialiste des films de guerre : « Rambo », « Outrages » de De Palma, « Stalingrad » version 2001) et d’un montage fluide, le scénariste de « Magnum force » nous fait passer dans les rues moites et funèbres de Chinatown comme si notre dernière heure était arrivée. Un peu à la Alex Proyas dans « Dark city » je trouve. Et ici, appuyé d’une noirceur à la Peckinpah, Cimino ancrant ainsi « L’année du dragon » comme un polar made in 80’s. Super !
    Pour les besoins du film, le metteur en scène s’est octroyé les services d’un casting trois étoiles. Et pas n’importe lequel (!). Dans la peau du capitaine de police parti en guerre contre les triades chinoises, on retrouve Mickey Rourke (il s’agit ici de la première collaboration entre l’acteur et le réalisateur) qui livre une excellente interprétation. Tout en intensité, il apporte le charisme/machisme d’un homme qui n’arrive pas à panser les plaies d’une guerre encore présente dans les mémoires. Il se fait ainsi le héros d’une cause perdue, héros qui n’a d’ailleurs plus rien à perdre contre la société américaine qui tente de se reconstruire. Considéré comme son meilleur rôle au cinéma (que je place également parmi l’élite de ses meilleures compositions), Rourke, qui a roulé sa bosse dans les 80’s (« 9 semaines ½ », « Angel heart »), fera un come-back surprenant dans les années 2000 : « Sin city », « The wrestler », « Expendables »... . Son adversaire chinois est campé par le jeune loup John Lone bien convaincant dans le rôle du méchant. Apprécié du cinéma, mais trop rare. En atteste sa nomination aux oscars pour « Le dernier empereur » et ce rôle-ci (!). Avec Ariane également qui apporte l’atout fraîcheur et dramatique pour sa seule incursion devant la caméra !!! Ainsi doté d’un trio totalement inédit, Rourke-Lone-Ariane, le seul second couteau qui arrive à s’imposer se nomme Raymond J. Barry (c’est le copain-policier du capitaine enragé), lui aussi dans l’un de ses premiers rôles !! Revu dans « Né un 4 juillet », « Chute libre » et « Training day » pour ne citer que ceux-là.
    « L’année du dragon », c’est donc un métrage de Cimino. Au-delà de la mise en scène inventive, des morceaux de bravoure sont filmés de manière décapante, glaçante ou authentique (certaines scènes sont dignes de rester dans la mémoire collective comme le prouve le combat final entre Rourke et Lone). De même, la violence ou les dialogues crus permettent de nous immerger au sein de cette guerre contre le syndicat du crime. Le réalisateur du « Sicilien » nous invite ainsi dans le royaume décadent de la mafia chinoise et thaïlandaise, le New York des années 1970-80 dans lequel croupie la moisissure de l’American way of life : un western urbain dans toute sa décadence.
    Pour conclure, « Year of the dragon »(1985) est pour toutes les raisons que je viens d’invoquer un métrage de légende et d’anthologie dans la carrière du cinéaste qui mit cinq ans à se remettre du naufrage critique et commercial de « La porte du paradis ». Ruinant l’United Artist, Cimino engagea le non moins célèbre Dino De Laurentiis pour financer son cinquième long-métrage. Producteur emblématique italien (« Riz amer », « La strada »), sa carrière est couronnée de succès : « La bataille des Ardennes », « Serpico », « Hannibal »… .
    Spectateurs en manque de polars, si vous voyez Mickey Rourke,… flinguez-vous !
    Accord parental souhaitable et interdit aux moins de 13 ans.
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Cinq ans après l'échec critique et public immérité de "La Porte du Paradis", Michael Cimino réalise un polar très personnel, avec l'aide du célèbre producteur Dino De Laurentiis, se déroulant principalement dans le quartier de Chinatown. Ce qui aurait pu être un film banal et manichéen sur un flic justicier face à de méchants chefs mafieux se révèle en fait une plongée ultra-réaliste sur le fonctionnement de Chinatown et sur l'illégalité généralisée qui tente d'être combattue par le capitaine Stanley White, incarné par un Mickey Rourke tout en ambiguïtés, à l'image d'un personnage qui peut être tout aussi tendre et romantique que dominé par son égoïsme et son jusqu'au-boutisme, qui porteront d'ailleurs des conséquences sur ses proches. Le super-flic solitaire est donc complexe, et Cimino ne fait rien pour que le spectateur soit en empathie avec lui; il nous est toujours laissée cette liberté d'interprétation face aux agissements de White et aussi devant son idéal américain, qui réclame une justice irréprochable et rapide, quitte à ne pas prendre en considération l'Histoire de son pays et le rôle qu'y ont joué les chinois : cet intérêt pour la représentation des Etats-Unis est propre à Cimino, il était déjà là dans "Voyage au bout de l'enfer" et il était surtout présent dans "La Porte du Paradis". Outre cette dimension historique, le film est aussi un polar très bien mené, qui ressert progressivement l'étau autour de son personnage principal, quelque peu desservi par des dialogues parfois répétitifs mais mis en valeur par une atmosphère singulière, incarnée par une tension continue qui éclate à travers des scènes d'une violence inouïe, qui provoquent des ruptures dans le récit afin de mieux le relancer et qui s’inscrivent d'abord dans un cadre urbain avant de déborder sur l'intime, un moyen subtil de créer une forte dramaturgie, évolutive et implacable. "L'Année du dragon" se fait donc pardonner ses quelques longueurs par sa capacité à émouvoir lors des scènes plus sentimentales et à impressionner dans des séquences s'inscrivant pleinement dans un genre parfaitement assimilé par un cinéaste dont on regrette désormais amèrement la disparition.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2016
    J'avais gardé un bon souvenir de ce film mais en le revoyant quelques années plus tard il m'a un peu déçu et je m'y suis presque ennuyé.Certes les scènes d'action sont spectaculaires et la mise en scène du regretté Mickaël Cimino remarquable mais l'ensemble m'a parut bien bavard.Ce film reste un classique néanmoins pour son atmosphère et pour l'interprétation magistrale de Mikey Rourke.
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Âpre, dense, et maîtrisé avec un Mickey Rourke impérial en flic intègre et jusqu'au boutiste, c'est Le film sur Chinatown.
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Après le chef-d’œuvre Voyage au bout de l’enfer et la déroute que fut La Porte du paradis, Michael Cimino s’intéresse au film policier avec L’Année du dragon. Porté par un Mickey Rourke tout en charisme et dont c’est l’un de ses meilleurs rôles avec The Wrestler de Darren Aronofsky, on suit le Capitaine Stanley White, ancien vétéran de la Guerre du Viêt Nam, qui part en guerre contre les bandes criminelles de la mafia chinoise new-yorkaise qui gangrènent le quartier de Chinatown. La reconstitution du quartier chinois est criante de réalisme, l’attaque du restaurant est l’une des meilleures séquences du film et que dire de la scène des funérailles où Mickey Rourke livre sans doute la meilleure prestation de sa vie. De plus, le film dégage une ambiance toute particulière et la violence quasi omniprésente dégage un esthétisme stylisé. Si j’aurais aimé peut-être un film encore plus noir, force est de constater que L’Année du dragon est un très bon polar et est un des meilleurs films de Michael Cimino.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Qu'il est décevant de voir le réalisateur de Voyage au bout de l'enfer échouer au niveau du polar. Parce que clairement un Mickey Rourke charismatique et des scènes de gunfights plutôt intenses ne suffisent pas. Le film est très mou, voire même ennuyeux, la faute à une intrigue qui n'instaure jamais de tension et qui peine clairement à être intéressante (on voit plus Rourke gérer ses relations amoureuses que chercher à faire tomber les gangs, c'est quand-même le comble.
    C'est clairement dommage de partir d'un tel postulat de départ pour en arriver à un polar mou et peu mémorable.
    elbandito
    elbandito

    318 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Mickey Rourke au sommet de son aura et Michael Cimino, réalisateur mis au placard quelques temps, enfin de retour dans ce thriller urbain, sauvage et flamboyant, dans lequel Stanley White, héros du Vietnam, se voit confier la mission de mettre fin à l’emprise des gangs chinois sur certains quartiers de New-York. Ce classique du polar est à redécouvrir dans une version restaurée en blu-ray.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un film un peu trop long mais qui reste très marquant. Mickey Rourke et les seconds rôles sont excellents. L'atmosphère poisseuse de Chinatown est travaillée, ce qui créé une atmosphère originale et inquiétante. Par ailleurs la bande-son est plutôt belle mais elle ne colle pas trop au film et à son histoire. Michael Cimino a réussi à ne pas créer de l'ennui malgré que le film comporte des moments peu importants
    christophe M.
    christophe M.

    9 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Chinatown, un état dans l'état avec ses codes ses rituels son histoire et sa mafia que l'acteur principal va tenter de combatre
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Cela a mal vieilli je pense. Pas terrible ce film. Mickey Rourke n'a pas la gueule de l'emploi.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 024 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2015
    En seulement six ans et trois films, Michael Cimino aura tutoyé les sommets et sombré dans les tréfonds d'Hollywood. Après des débuts prometteurs grâce au "Canardeur" (1974) sous l'égide de Clint Eastwood comme producteur et acteur qui avait repéré le jeune scénariste sur "Magnum Force", Cimino se lance avec "Voyage au bout de l'enfer" (1978) dans le récit biographique de trois ouvriers métallurgistes partis faire la guerre du Vietnam qui comme beaucoup d'appelés connaitront un retour au pays encombré des traumatismes subis dans le fin fond de la jungle. Le pari était risqué, le sujet étant encore tabou à l'époque. C'est le jackpot, le film multi récompensé dans les festivals est nommé neuf fois aux Oscars et récolte cinq statuettes dont celles du meilleur film et du meilleur réalisateur. Voilà, Cimino devenu l'égal des Friedkin, Coppola, Scorcese, Ashby, ou De Palma qui ont tous un background supérieur au sien. Dans la foulée celui qui est devenu le chouchou d'Hollywood embarque United Artists dans la réalisation d'une immense fresque relatant de manière romancée l'épisode de la "guerre du comté de Johnson" conflit terrien empreint des relents racistes qui accompagnèrent la privatisation des grands espaces de l'Ouest américain. Trop ambitieux et sans doute pas assez immédiatement évocateur des enjeux qu'il entend exposer, le film sera un flop. Les montages successifs ne parvinrent pas à changer la donne et la United Artists fut emportée par le fond. Dès lors, Cimino qui avait entre temps acquis la réputation de réalisateur incontrôlable et mégalomane dut en rabattre sous peine de passer rapidement au statut de paria. Autant dire que les enjeux sont très forts pour lui quand il se voit proposer "The year of the dragon" par Dino De Laurentis l'adaptation du roman éponyme de Robert Daley. Faisant appel à Mickey Rourke l'acteur qui monte qu'il avait déjà dirigé pour un rôle très court dans "Les portes du Paradis", il se montre plus prudent en choisissant d'évoquer certaines des thématiques qui lui tiennent à cœur via le véhicule plus rassurant et surtout plus vendeur du film de genre. Ce qui connaissent bien l'œuvre de Francis Ford Coppola retrouveront dans "Year of the Dragon" comme dans "Deer Hunter" et "Heaven's Gate" des emprunts à la démarche opératique du réalisateur italo-américain et plus particulièrement au "Parrain" dont Cimino reproduit la stylisation de la violence en l'électrisant de la fameuse scène du deuxième volet de la saga où Don Corleone (De Niro) exécute son premier contrat en suivant la longue procession d'une fête de voisinage dans les rues de New York. Le capitaine Stanley White (Mickey Rourke) vétéran du Vietnam est devenu un flic respecté ayant remis de l'ordre dans plusieurs quartiers au prix de méthodes parfois expéditives signes d'un trauma encore présent et d'une volonté de trouver enfin un sens à une guerre ayant conduit à l'enlisement et dont les motivations ne sont jamais apparues très claires. Sa mutation à Chinatown ne pouvait qu'accroître la sensation pour White d'être à nouveau sur le terrain de la même guerre à spoiler: la recherche cette fois d'un ennemi bien visible, un jeune mafieux ambitieux , Joey Tai (John Lone très convaincant) qui s'est choisi un parcours à la Richard III pour atteindre les sommets de la triade familiale. C'est donc une lutte à mort qui s'engage, White ne reculant devant aucun dommage collatéraux. On peut compter sur Oliver Stone scénariste aux côtés de Cimino et lui aussi ancien du Vietnam pour faire de "L'année du dragon" un ballet sanglant où les scènes choc s'entremêlent avec les moments introspectifs où White constate dépité les ravages de sa fuite en avant. C'est d'ailleurs un peu la faiblesse du film que de présenter un homme aussi bicéphale, capable de s'apitoyer sur le sort réservé par les Etats-Unis aux ouvriers chinois ayant construit le chemin de fer traversant le continent et dans l'heure suivante d'envoyer comme indicateur son jeune collègue descendant de ces mêmes ouvriers se faire massacrer dans la gueule de loup. Idem pour l'incohérence qui laisserait penser que la hiérarchie de White est à ce point laxiste face à un capitaine ayant visiblement perdu le sens de la mesure. Le final enfin est tout à fait dans le style racoleur de Stone qui juste après l'enterrement pathétique de la femme de White victime du manque de discernement de ce dernier, nous le présente ragaillardi et peut-être même assagi dans les bras de la jolie journaliste (Ariane Koizumi) autre victime de sa quête purificatrice
    . Toutes ces faiblesses scénaristiques ajoutées à un manichéisme simplificateur ont valu au film d'être taxé d'un racisme primaire émanant de deux vétérans du Vietnam réglant leurs comptes par pellicule interposée. Reste un exercice de style flamboyant à prendre au second degré où Mickey Rourke et John Lone se renvoient la balle avec maestria.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Cinq ans après le cuisant échec de « la Porte du Paradis », Michael Cimino nous entraîne au chœur du quartier new yorkais de Chinatown où un inspecteur de police, esseulé par ses pairs, est prêt à tout pour faire respecter la loi et ainsi mettre un terme aux crimes orchestrés par les triades locales. La mise en scène est directe, crue, sans concession, quitte à choquer par son caractère et ses propos xénophobes. Les décors sont somptueux, la psychologie des personnages est richement scénarisée et les séquences sanglantes des fusillades sont nerveuses à souhait. Le rôle du «shérif» est brillamment tenu par Mickey Rourke. Face à lui, John Lone est vraiment convaincant, tout le contraire de la journaliste chinoise, tenue par un mannequin asiatique. Logiquement considéré comme la dernière réussite de Cimino.
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