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    L'Année du dragon
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    3,8
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    141 critiques spectateurs

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    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2008
    Cinq années après avoir connu un cuisant échec commercial avec "la porte du paradis", Michael Cimino, le réalisateur de "Voyage au bout de l'enfer" décide de se lancer dans un film policier qui oppose un capitaine de police face à un parrain de la mafia chinoise. Ce capitaine de police est interprété brillamment par Mickey Rourke qui endosse avec talent le rôle qui lui est assigné, imposant son physique de catcheur au point qu'on sent que rien ne peut l'ébranler. Le film n'est pas une simple confrontation entre policiers et gangsters chinois, Cimino délivre certes des moments de fusillades assez intenses et violentes, les impacts de balle et les éclaboussures d'hémoglobine étant très bien élaborés par ailleurs mais se concentre surtout sur le scénario et sur les personnages. Le point primordial de ce film et qui le rend si virtuose est sa capacité à analyser et à rendre cohérente la psychologie des protagonistes en mettant en valeur leurs personnalités et exposant leurs qualités et leurs défauts ainsi que leur situation sociale. Cimino possède un atout majeur, celui de rendre son cinéma instructif, les dialogues étant très bien écrits, propres au langage des policiers et des mafieux, et apportent une profondeur exceptionnelle au long-métrage en révélant notamment la haine entre vétérans du Viêt Nam et les asiatiques ou bien les raisons de cette immigration chinoise aux Etats-Unis et tout ce que cette communauté a pu apporter à ce qui est aujourd'hui encore la première puissance mondiale. Le film n'est donc pas raciste malgré le fait qu'on présente les chinois comme des mafieux sans aucune morale et sans aucune retenue, Cimino donne certes le beau rôle à l'Américain mais donne une leçon d'humilité à son pays. Le scénario est très bien ficelé et assez riche, ne souffre d'aucune incohérence, l'ambiance est parfaitement retranscrite et le film révèle en fin de compte l'impuissance et la lâcheté des services policiers pour lutter contre la mafia. Un film indémodable!
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 079 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2017
    L’Année du dragon est un film que je voulais voir depuis longtemps, et j’espérai qu’il allait un peu me réconcilier avec Cimino, pour lequel pour l’instant je n’ai pas une grande passion (mais il est vrai que je n’ai pas vu ses meilleurs films).
    Bon, ça reste un polar appréciable, mais franchement pas de quoi en faire un classique non plus.
    Pour ma part le souci vient d’un scénario assez laborieux. Le réalisateur a du mal à trouver l’équilibre entre son intrigue policière, faisant appel à la mafia chinoise et à un vétéran du Vietnam, et la présentation psychologique et amoureuse de ce dernier. Le film manque de fluidité, ce n’est pas très bien rythmé, certaines séquences s’enchainent trop laborieusement. Il y a quelques scènes qui tendent aussi à être un peu trop longue, dans un style bavard qui pourra rappeler Tarantino.
    Après, ce n’est pas infect, loin de là. Les dialogues restent assez bien affutés, il y a de bonnes séquences, des passages qu’on n’oublie pas aisément. Reste que le métrage ne m’a pas non plus paru ultra-documenté comme je le souhaitais. Au bout du compte je n’ai pas eu la sensation d’authenticité que je souhaitais, notamment dans la description de la pègre chinoise.
    Le film se rattrape sur d’autres points, notamment son bon casting. Mickey Rourke est solide, et trouve un bon rôle. Il assure un gouailleur, bagarreur, macho, et son personnage a un relief que l’on ne peut que saluer. Face à lui John Lone impose son élégance et il est un méchant classieux bien vu. Enfin, la méconnue Ariane Koizumi, qui n’hésite pas à se dénuder pour l’occasion, apporte une saveur certaine au film, avec un personnage pas forcément très bien amené, mais bien porté par l’actrice. Ce trio est solidement entouré de quelques bons seconds rôles.
    Esthétiquement le film n’est pas non plus mauvais. De beaux décors, une photographie appréciable, une mise en scène élégante, L’Année du dragon est un polar raffiné. Il dispose aussi d’une bande son très réussie. Pour autant, une ambiance plus travaillée, un climax plus recherché n’aurait pas été de refus. Par exemple en insistant sur le côté flamboyant ou au contraire étouffant et poisseux de Chinatown. Ici l’ambiance reste un peu académique.
    Pour ma part, L’Année du dragon est un polar qui se laisse regarder sans déplaisir particulier, mais qui n’a rien d’un classique. C’est un film correct, mais pas sans défaut, loin de là, spécialement sur le plan du déroulé de l’histoire qui ne m’a pas enflammé. 3
    elbandito
    elbandito

    313 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Mickey Rourke au sommet de son aura et Michael Cimino, réalisateur mis au placard quelques temps, enfin de retour dans ce thriller urbain, sauvage et flamboyant, dans lequel Stanley White, héros du Vietnam, se voit confier la mission de mettre fin à l’emprise des gangs chinois sur certains quartiers de New-York. Ce classique du polar est à redécouvrir dans une version restaurée en blu-ray.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2016
    Je ne connais pas bien Cimino, c'est le troisième film que je vois de lui (après Deer Hunter et le Canardeur) et j'ai beaucoup aimé. Alors certes le film a ses défauts, notamment sa longueur ce qui malheureusement nuit au peu rythme alors qu'il reste vraiment très bon.

    En fait j'ai aimé les personnages, notamment la relation entre Rourke et Ariane et Rourke et sa femme, pour moi c'est des vrais moments de pur plaisir de les voir s'aimer et se déchirer en même temps... de voir Rourke en sorte de macho viril, égoïste mais qui tente de rester droit dans ses bottes, trop même, totalement perdu entre sa femme et la jolie chinoise.

    L'histoire en elle-même est assez basique, une lutte contre les triades à Chinatown, mais ça se fait sur un fond de racisme, et surtout avec des personnages réellement attachants parce que leurs réactions, leur comportement sont ô combien réalistes. Pour une fois dans le cinéma ricain je n'avais pas l'impression de voir un truc surécrit sur les rapports de couple, avec des grandes phrases bateaux, mais ça passe par des regards, par de la violence, par le fait de ne pas savoir comment se comporter quand on aime, que l'on est énervé... que l'on est triste. Et ça Cimino le sublime ! J'aime ce rien que pour ça. Et il y a cette scène sublime où Rourke propose à sa femme de laisser faire le temps (un truc comme ça) pour voir ce que donne leur relation, ce à quoi la femme répond qu'elle n'a plus le temps, qu'elle a 35 ans, qu'elle va sur ses 40 et qu'elle n'a plus le temps... Je trouve ça tellement beau comme phrase, rappelant la dure réalité, on ne peut pas gâcher sa vie à attendre, attendre l'autre... un jour on se retrouve vieille, moche, ridée, ménopausée... impossible alors d'avoir un enfant.

    Mais ce que j'ai beaucoup aimé au début c'est tout le discours sur le multiculturalisme, où l'Amérique, pays d'immigration par excellence se retrouve confronté à une communauté qui ne veut pas se fondre dans le modèle américain sous prétexte qu'il aurait des traditions (de racket et d’extorsion) depuis des millénaires... Sauf qu'ici c'est l'Amérique et qu'en Amérique on ne fait pas n'importe quoi.

    Parce que finalement réussir à parler de cette réalité, où contrairement à ce que l'on peut entendre partout dans les médias, le multiculturalisme n'est pas une "chance", où le multiculturalisme est violent, où les gens issus d'une même culture restent enfermés entre eux, s'affranchissent des lois, des règles... et ils ne peuvent plus réellement être arrêtés, ni la police, ni l’État ne peuvent plus rien faire.

    C'est donc un film qui préfère montrer la réalité, sale, ambigüe que le regard d'une femme peu adoucir l'espace d'un sourire.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2013
    Malgré une intrigue classique et des personnages caricaturaux, ce film policier demeure efficace à défaut d'être mémorable.
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Voir Mickey Rourke dans ce film puis le voir dans BARFLY permet de constater les capacités de cet acteur qu'on ne voit malheureusement plus. Ce film est grandiose par la qualité de la mise en scène et celle des acteurs. Nous sommes plongés dans une atmosphère suffocante où le héros nous montre son mal-être et les choix auxquels il est confronté.
    PLV : un film peut être daté mais continuer à tenir a route
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    Toujours délicat de juger un film 30ans après sa sortie, mais force est de constater que le film de Cimino a vieillit. On échappe pas au schéma classique du film policier, avec les différentes étapes qui l'accompagne... Reste cependant une excellente ambiance de polar et un très bon Mickey Rourke. Mais ce film a quelque dialogue qui pourrait plus à voir lieux a notre époque car cela serait juger raciste et pour une fois ça serais a juste titre . Je m'attendais à un grand film sur la mafia japonaise mais au final c'est un polar honnête. Dans une mise en scène dynamique soutenant une situation initiale classique, le récit se fait sombre, tendu, violent, parfois avec pertinence, parfois avec maladresse. Sans temps mort ni fioritures l'intrigue établit un parallèle entre gangsters et média de façon habile malgré des dialogues inégaux. Une intéressante tentative de densifier le propos d'un policier. les acteur chinois et asiatique présent au casting (car oui ils ne sont pas tous chinois ) sont tous excellent et d'autre feront une carrière plutôt correct après ce film.
    mister
    mister

    15 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    Le film a un rythme enlevé et bénéficie d'une bonne distribution même si les scènes d'actions sont trop exubérantes ce qui enlève de la crédibilité au récit. L'intérêt des films de Cimino est de porter un regard assez différent et souvent visionnaire sur des périodes et des évènements (la guerre du Viêt-Nam, la bataille du comté de Johnson, la guerre des triades de Chinatown). A contrepied du consensus médiatique largement accepté, Cimino met en scène des personnages qui expriment ouvertement leur opinion, tout à fait recevable, mais à contre courant de l'idéologie de leur époque. Il est le premier à traiter du traumatisme des vétérans du Viêt-Nam, de la guerre que mènent les immigrants d'origine aux nouveaux immigrants dans l'Ouest américain, et ici, des organisations mafieuses chinoises à New-York. Il a été maintes fois traité de "fasciste" et de "raciste"; car dénoncer les actes criminels des minorités récemment immigrés était totalement inconcevable aux Etats-Unis. Le film montre un policier qui ne veut qu'une chose, faire appliquer la loi au sens strict, en prenant et en assumant tous les risques que cela suppose, et qui doit faire face à l'opposition de tous, ses collègues, les médias, la mairie, les autorités, les minorités qui sont tous pour un consensus hyppocrite: l'achat de la paix sociale (la bonne entente) même si certains doivent en souffrir et payer de leur vie. Le policier, interprété par Mickey Rourke, décide que les crimes commis par la communauté chinoise ne doivent pas resté impunis. Cela semble légitime mais en fait personne n'est d'accord, car les autorités, par peur ou par corruption, préfèrent laisser la pègre chinoise faire la loi dans son quartier. Cimino dénonce cette posture et rencontre inévitablement les foudres des "élites" qui le traitent de raciste. Le film "la porte du paradis" traite du même sujet. Des éleveurs essaient de se défendre des activités délictueuses des nouveaux immigrants venus de l'Europe de l'Est qui volent leur bétail. Ce seront les éleveurs qui seront blamés, pas les voleurs. De même dans ce film, Mickey Rourke rencontre la désapprobation de l'ensemble des protagonistes, alors qu'il ne fait que son job. Le discours de Cimino est visionnaire et commencera à être partagé presque 30 ans plus tard dans différents pays occidentaux à travers différents évènements (Brexit, élection de Donald Trump, élections en Autriche, Australie, Italie, Pologne et Hongrie, les gilets jaunes en France). Ce n'est pas par hasard que le film "la porte du paradis" a obtenu une reconnaissance critique seulement récemment. Au moment de sa sortie, "l'année du dragon" a attiré l'attention pour son caractère violent, et aujourd'hui ce genre de traitement est devenu la norme. Pour ces raisons, les films de Cimino sont à regarder avec beaucoup d'attention et nous apprennent beaucoup sur comment le dictat de l'idéologie médiatique dominante ne nous permet pas d'avoir un jugement critique objectif sur le propos d'un film. D'ailleurs à leur sortie, ni l'année du dragon ni la porte du paradis n'ont été compris par le public.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2010
    L'Année du Dragon succède à La Porte du Paradis dans la filmographie de Michael Cimino : c'est une réussite, plus proche de l'énergie émotionnelle de son film sur le Vietnam que de la magnificence de son western maudit. Un Mickey Rourke parfait en flic opiniâtre se débattant dans le quartier corrompu de Chinatown, une mise en scène académique mais sans fausses notes, une musique lyrique signée David Mansfield... Ici l'ampleur atteint un niveau rarement égalé dans le cinéma américain des années 80. Evidemment le scénario ( co-écrit par Oliver Stone ) n'évite pas toujours le manichéisme lourdaud, et cela s'avère plutôt regrettable. L'Année du Dragon n'en demeure pas moins un monument de mise en scène - sens millimétré de la foule, gros moyens sans débauche de virtuosité gratuite, montage chiadé - probablement l'un des films les plus efficaces de Cimino. Un incontournable du genre, majestueusement réalisé par un cinéaste touche-à-tout, et certainement l'un des rôles les plus intenses de Mickey Rourke. A voir absolument.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    A priori perdu pour le cinéma après l'échec cuisant de Heaven's Gate, Michael Cimino est pourtant resté bien droit dans ses bottes. Son Year the Dragon est peut-être une fulgurance, au milieu d'une filmographie sinistrée, mais il n'empêche qu'on y retrouve beaucoup de Voyage au bout de l'enfer, le chef-d'oeuvre du réalisateur américain. Le même soin apporté au casting, la même envie de sonder l'âme des Etats-Unis, derrière le mythe. Le même talent pour travailler le spectateur à l'usure, émotionnellement parlant, et ce même avec des personnages ambigus qui séduisent justement par leur complexité. Si on enlève une petite once de manichéisme (il faut dire que Cimino et son co-scénariste Oliver Stone sont bien connus pour leur virulence), l'écriture est parfaite et ses effets très bien ménagés par une mise en scène d'une ampleur intacte, qui ne s'engonce jamais dans un esthétisme trop envahissant. Mickey Rourke, alors au top de sa carrière, qui amorcera d'ailleurs par la suite une trajectoire étrangement similaire à celle de celui qui le met ici en scène, livre une composition troublante et intense. Ariane Koizumi est magnifique, et Jonh Lone transpire d'une classe glacée, qui sied bien mieux à son personnage que ne l'aurait fait un jeu outrancier. Bref, pour moi c'est un classique, qui en venant s'ajouter à Voyage au bout de l'enfer, fait vraiment de Cimino un des très grands cinéastes américains de sa génération.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    Michael Cimino est l'un des plus grands cinéastes que le septième art ait connu, cela ne fait aucun doute. Il suffit de visionner "The Deer Hunter" et "Heaven's Gate" pour s'en rendre compte. Avec "Year Of The Dragon", il signait son grand retour cinq ans après le désastre financier de son pourtant chef-d'oeuvre absolu de Western désanchanté. Les temps ont changé, le film avec Kristoffersson avait marqué une rupture. En 1985, les studios imposaient à nouveau leurs lois de pleins pouvoirs, conduits par des producteurs avides d'argent. Cela n'empêcha Cimino de signer une nouvelle perle redonnant encore une fois ses lettres de noblesse à ce que l'on appelle le cinéma. Polar noir New-Yorkais situé dans Chinatown, l'ensemble ne souffre d'aucune faiblesse. D'une durée d'à peine plus de deux heures, il n'admet pourtant aucun signe de contrainte pour un très grand metteur en scène, jamais rassassié de sublime. Il dirige exceptionnellement Mickey Rourke, transiprant le sincère, faisant apparaître dans son visage des émotions multiples, qui se répercutent sur le spectateur. Plus nerveux qu'à l'habitude dans son style, le réalisateur pose pourtant son ensemble autour de son thème de prédilection : l'immigration. Pas raciste pour deux sous (ce dont certains l'ont accusé), il livre surtout un nouveau pamphlet sontre cette politique américaine, trop jeune pour se poser en modèle, surtout à ce niveau. Terre d'accueil ? Terre de perte d'illusions surtout, où la déchéance vient faire souffrir des êtres forts. Violence, corruption, le tableau est sans pitié. Intimiste, il suit jusque dans les moments les plus sombres la perte de soi de son personnage principal, l'accompagnant au cours d'une magnifique danse avec la mort. Toutes les images resteront dans ma mémoire : de l'ouverture sur le cortège funéraire, à la conclusion presque picturale lors de l'affrontement final exposant deux ombres face-à-face qui ont déjà vendu leur âme. Du très grand cinéma.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    92 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Après le fiasco des "Portes du paradis", Michael Cimino fait un retour fracassant avec ce polar fort et dur , plein de séquences choc (notamment la fusillade du restaurant), une image qui capte le regard, une action bien menée, un Mickey Rourke fantastique. Au-delà du documentaire sur les moeurs et les dessous criminels d'un ghetto asiatique, Cimino plonge sa caméra dans un Chinatown survolté et surpeuplé, et joue autant sur la violence que sur la dimension humaine de l'histoire d'amour et de l'affrontement viril. C'est aussi une réflexion sur la fascination du mal, où le jeu sobre de John Lone fait merveille. Pas un chef-d'oeuvre, mais presque.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Grand film, porté par un excellent Mickey Rourke, sur les crimes et magouilles de la Triade. Filmé par un Cimino inspiré et sur un très bon scénario d'Oliver Stone.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Je suis peut-être passé à côté mais j'ai trouvé ce film super long, particulièrement chiant et surtout le personnage de Mickey Rourke n'est pas du tout attachant voire même franchement détestable. Reste qu'un film de Mickey Rourke du temps de sa splendeur a toujours un intérêt (aussi minuscule soit-il)! Reste un film trop banal pour être interessant
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 142 abonnés 7 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Alors qu’une vague de violence s’abat sur Chinatown, le capitaine Stanley White (ex-vétéran de la guerre du Viêt Nam) décide de partir en croisade contre ce qu’il qualifie de mafia chinoise et ce, malgré l’avis contraire de ses supérieurs…

    Après 5 années d’absence suite au fiasco ayant poussé à la banqueroute United Artists avec le néanmoins culte La Porte du paradis (1980), Michael Cimino est de retour, dans un tout autre registre, exit le western, faites place au polar. Le cinéaste adapte le roman homonyme de Robert Daley avec l’aide d’Oliver Stone et nous restitue une chasse aux triades chinoises particulièrement violente. Un script qui dézingue aussi bien les vétérans du Viêt Nam que les américains et même les asiatiques. Tous en prennent pour leur grade, il n’épargne personne et c’est plutôt malin.

    L'Année du Dragon (1985) marque aussi la première collaboration entre le réalisateur et Mickey Rourke, avant que tous les ne se retrouvent quelques années plus tard dans le home invasion La Maison des otages (1990). L’acteur y campe ici un flic foncièrement raciste et misogyne, hanté par ses propres démons et devant parfois contredire sa direction pour arriver ses fins. Une sorte d’Inspecteur Harry blond peroxydé, grande gueule et près à casser du « chinetoque » pour obtenir ce qu’il veut. Mickey Rourke y est bluffant, il incarne à la perfection ce flic revanchard et déterminé, seul contre tous.

    Un film de gangsters passionnant et qui nous entraîne dans une spirale de violence dans un Chinatown gangréné par la mafia et le trafic de drogue. Taxé de raciste par certains et de chef d’œuvre par d’autres, nul doute que ce film divise, mais force est d’admettre que le réalisateur nous en a mis plein la vue avec sa mise en scène soignée et une direction artistique aux petits oignons.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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