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    Short Cuts
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    85 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 855 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Le précurseur du film choral tel qu'on le connait aujourd'hui,c'est Robert Altman et personne d'autre.Aujourd'hui,avec Collision,Magnolia et autre Babel,c'est un genre qui nous parait classique,mais à l'époque,c'était très innovant."Short cuts",puisqu'il s'agit ici de ce film,est un condensé de 9 nouvelles.D'une ambition formelle importante,Altman réussit l'exploit de rendre ces vignettes intéressantes,ces destins croisés ou pas organisé en un ballet d'une grande densité.3 heures dans le Los Angeles des années 90 en compagnie de personnes pour la plupart perdues et égoistes.De frustations en drames,de mensonges en coups de folies;c'est un véritable tourbillon.Aidé d'un casting pléthorique(Downey Jr,Mc Dowell,J.Moore,Chris Penn....)qui parviennent à faire vivre leurs personnages sur de courtes scènes,le tout sur une musique jazzy proche de Twin Peaks.Un peu dépassé aujourd'hui par ses successeurs cependant.
    gooneur
    gooneur

    42 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Brillant portrait d'une Amérique moyenne en sursis, bénéficiant d'un casting très haut de gamme, cette fresque comiquo-dramatique est d'une force impressionnante, bien que s'étirant un peu trop en longueur par moments.
    oranous
    oranous

    134 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2009
    Je partais avec un a priori des plus favorable vu les éloges que mon entourage en faisait. C’est finalement une très grande déception. Effectivement, le film est beaucoup trop long. Toutes les familles ne sont pas intéressantes. Short Cuts aurait gagné a développer moins de personnages. On s’ennuie assez ferme, il y a beaucoup trop de longueurs. Mais la fin est vraiment géniale parce qu’elle nous permet de reconstituer toute l’histoire. A noter une bande originale convaincante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Les films choraux, moi déjà à la base je suis fan. J'adore qu'on me raconte pleins d'histoires en un seul film, avec pleins de personnages. Les personnages de ce Short Cuts sont d'ailleurs très intéressants. Ils sont très nombreux, mais jamais le film ne nous perd tant chacun a sa personnalité. Le film dispose d'un casting assez bluffant, et tous les acteurs s'en tirent à merveille. Pour en revenir au film en lui-même, c'est une œuvre très triste, profondément pessimiste. Chaque histoire est intéressante car bien écrite, et le montage est vraiment fluide et intelligent. Non, vraiment, le gros problème, c'est sa durée : 3 heures c'est trop long, surtout que le film n'est pas non plus très rythmé (il est même assez lent). Disons que ce n'est pas insurmontable non plus, mais ça aurait gagné à être plus court, même si dans l'ensemble, le film reste très bon (d'Altman j'avais tout de même préféré M*A*S*H).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 avril 2008
    En 1993 Robert Altman réalisait un gigantesque film choral où s'entrechoquaient neuf familles. Ainsi est-il évident de constater combien "Short Cuts" fut fondateur pour Paul Thomas Anderson, étant l'exacte matrice de "Magnolia". Or on le sait, et encore plus aujourd'hui tant son utilisation est maladroite, le film choral est un genre qui a ses limites. Le but primordial étant de montrer de multiples personnages qui se croisent, sans que l'on attribue à l'un plus qu'à l'autre le rôle principal. Problème est qu'à défaut de ne s'intéresser en particulier à un protagoniste, le tout forme généralement un objet superficiel. Il n'y a qu'à observer le dernier Klapisch pour s'en persuader, tant ce dernier brille par son néant artistique et scénaristique. En définitive, "Short Cuts" est parfois sympathique, parfois léger, parfois lourdingue, ça n'a rien d'extraordinaire si ce n'est l'interêt de mettre en scène la vie de neuf couples auxquels on s'identifie, ou du moins auxquels on essaie de s'identifier. Neuf couples qui forment tous un maillon de la chaîne. Une nouvelle fois ce sont les acteurs, et ici plus particulièrement les actrices, qui sont pour beaucoup à la réussite de ce film.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    132 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Laborieux. Pour une durée similaire, l'élève Anderson fit bien mieux avec son «Magnolia» que le maître Altman avec son «Short Cuts». L'interprétation est trop inégale, la mise en scène trop plate, l'intrigue trop banale pour faire de ce trèèès long montrage un chef-d'oeuvre digne de ce nom. Il n'empêche que le mode de narration en lui même est remarquable, inaugurant la mode des films « choral », genre usé jusqu'à la corde depuis et rarement pour le meilleur (excepté avec «Magnolia», donc). La façon dont s'embriquent ces chroniques dissociées est bien exploitée, et Altman réussit ainsi à faire un portrait éclaté de la ville de Los Angeles et de ses singuliers habitants. Le ton oscille entre le tragique et le comique, et se veut le reflet des aléas de la vie, tantôt heureuse tantôt douloureuse. Les personnages ne sont pas tous attachants, la faute à quelques acteurs pas toujours dans le coup (Andie MacDowell exaspérante, et Tim Robbins anecdotique, entre autres). Par contre, certains tirent avec brio leur épingle du jeu : Julianne Moore, Robert Downey Jr., Jennifer Jason Leigh, Fred Ward, principalement. Par moments on éclate de rire, on est parfois émus, mais malheureusement on s'ennuie un peu trop souvent... Les 3 heures de film étant rarement justifiées. Au final, «Short Cuts» est relativement original bien que quelque peu surestimé, et laisse au spectateur un sentiment mitigé quand à la pertinence d'une telle démarche. Plaisant mais pas indispensable. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 863 abonnés 3 960 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2010
    Film sympathique, mais la dernière heure se fait tout de même un peu sentir. Mais je dois dire que je m'attendais à un peu mieux, même si ça reste très bon, des personnages intéressants, des situations qui semblent très vraies, vraiment proche d'un certain quotidien, toutes les histoires ont leur pic d'intensité, et aucune au même moment ce qui permet de maintenir l'attention durant tout le film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Le succès de "The player" en 1992 avait remis en selle Robert Altman après une décennie 1980 cauchemardesque où rien de ce qu'il avait entrepris n'avait reçu l'aval du public ni même de la critique avec en point d’orgue le naufrage commercial de « Popeye ». Il pouvait donc disposer à nouveau de moyens plus conséquents pour satisfaire son ambition de réaliser un film écrit en collaboration avec Frank Barhydt à partir d'un poème en prose et de neuf nouvelles de Raymond Carver, le célèbre nouvelliste récemment décédé (1938-1988). Ne faisant rien comme personne, Altman se lança dans un film choral de plus de trois heures faisant s'entrecroiser les destins de vingt personnages issus pour la plupart de la middle class de Los Angeles. Primé du Lion d'or à Venise "Short Cuts" fit très vite office de référence dans le genre nouveau qu’allait devenir le film choral déjà popularisé en France par Claude Lelouch mais avec une vision essentiellement romanesque et bourgeoise. L'espace-temps durant lequel les personnages sont observés par la caméra d'Altman est encadré en introduction par l'épandage massif d'insecticide sur Los Angeles pour lutter contre la "mouche à fruit" nouveau fléau nuisant à l'agriculture intensive et en conclusion par un tremblement de terre de faible magnitude qui rappelle à l'homme sa modeste place au sein de l'univers. Le pari était risqué de finir par perdre le spectateur dans les méandres de ces destins qui s'entremêlent ou se dénouent au gré des humeurs d'un scénario qui n'arriverait pas à trouver sa ligne directrice au sein d'un tel foisonnement, ce qui est il faut bien l'avouer quelquefois le péché mignon d'Altman qui n'aimait rien tant que musarder en chemin. C'est tout le contraire qui se produit ici, une très grande fluidité émanant du récit régulièrement relancé par les petites avanies et les drames survenant à chacun. Certains critiques américains ont violemment reproché à Altman de proposer une vision tronquée de « l’american way of life », insistant trop sur les frustrations, les déviances et les lâchetés du quidam moyen. Il est sans doute vrai qu’Altman fidèle à l’esprit de Raymond Carver a condensé de manière orientée et un peu caricaturale les moments les moins reluisants de la vie de ses personnages, mais rien de ce qui est montré dans « Short Cuts » ne défie l’entendement où ne sombre véritablement dans le glauque même si certains évènements sont tragiques. La force du film et sa cohérence qui emportent l'adhésion viennent du fait qu’Altman filme ses protagonistes avec bienveillance n’oubliant jamais de nous rappeler qu’ils ne sont que de simples êtres humains faisant souvent de leur mieux avec ce que leur éducation leur a laissé en héritage et qui parfois sont tout simplement victimes des circonstances. Altman n'a jamais eu de mal pour attirer les stars à lui et ce sont-là toutes les jeunes pousses de la génération montante de l'époque qui se laissent guider par le maestro avec une mention spéciale pour Anne Archer, Chris Penn, Julianne Moore, Lily Tomlin, Jennifer Jason Leigh et Tom Waits tous véritablement convaincants. Hollywood qui se définit comme l'usine à rêves n’a jamais réellement goûté les réalisateurs un peu trop lucides et frondeurs. Robert Altman était de ceux-là; qui aimait l’homme dans toutes ses dimensions et sous toutes ses faces. Avec « Short Cuts » il affirme trois heures durant sa parenté humaniste avec les grands cinéastes de la comédie italienne qui comme lui aimaient à se repaître de la pâte humaine. C’est en regardant les choses en face que l’on pourra avancer, tel pourrait être la leçon du film.
    cylon86
    cylon86

    2 301 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2012
    Robert Altman est au sommet de son art avec ce film choral comme il sait si bien les faire. Inspiré par des nouvelles et un poème de Raymond Carver, "Short Cuts" pourrait très bien n'avoir ni début ni fin puisqu'il se contente de prendre des tranches de vies qui s'entremêlent entre drame, amour et adultère. La narration est fluide malgré la vingtaine de personnages qu'on trouve dans le film et c'est surtout la distanciation avec les personnages (comme dans tous les films du cinéaste) qui empêchent de rentrer complètement dans le film. Cependant l'ensemble est une merveille d'écriture puisque l'on passe trois heures sans s'ennuyer et tous les acteurs sont très bons même si certains sortent du lot comme Jennifer Jason Leigh en mère au foyer qui gagne sa vie en disant des cochonneries au téléphone rose ou encore Jack Lemmon en père débarquant sans prévenir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 341 abonnés 7 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    Robert Altman, grand réalisateur américain, plus connus du grand public grâce à sa comédie satirique M*A*S*H (1970), on lui doit aussi The Player (1992), Docteur T et les femmes (2001) ou encore Gosford Park (2002).
    Mais . . . chaque bonne chose ayant une fin, Il a du nous tirer sa révérence il y a tout juste quelques mois, c’était en novembre 2006. Nous laissant derrière lui, un film-posthume, sortit quelques semaines plus tard : The Last Show (une très belle réussite). Cette fois-ci, on découvre ou l’on redécouvre l’un de ses plus beaux films, Short Cuts (1994), s’en prenant aux américains ou plutôt, à leur mode de vie en générale.
    Des destins croisés comme on en a vu souvent au cinéma, mais jamais de grandes réussites nous avais autant marqué, mis à part le dernier en date : Collision (2005), de Paul Haggis.
    Ici, on découvre une vingtaine de personnages tous très différents les uns des autres, mais qui au final, on tous quelques choses en communs.
    Un travail d’attention tout au long du film, bien qu’il dure plus de trois heures, Short Cuts se laisse se savourer sans la moindre difficulté.
    Nous offrant par la même occasion, un casting ahurissant et remarquablement bien dirigé, avec entre autres : Tim Robbins, Andie MacDowell, Robert Downey Jr., Julianne Moore & Chris Penn.
    C’est en 1993, que Short Cuts décroche le Lion d'Or à la Mostra de Venise, obtenant par la même occasion un Prix d'interprétation pour l'ensemble de la distribution du film. La troupe de comédiens a également été récompensé par un Golden Globe en 1994, et la même année, Robert Altman a été nommé à l'Oscar du Meilleur réalisateur !
    L’Amérique a perdu l’un de ses plus grands et respectueux réalisateurs, heureusement qu’ils nous reste ces films pour que sa légende et son talents perpétuent !
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Miroir de la société américaine, à peine déformant diront les antis-américains primaires. Au-delà de l’audace esthétique, (cela semble être tourné en vidéo numérique, et donne un aspect brut, réel, de quasi reportage), très peu de champ et des couleurs plates, sans profondeurs, sans joliesse, presque artificielles. Acteurs tellement naturels que cela semble totalement improvisé, et tellement précis dans leur jeu que cela semble être totalement dirigé, de main de maître. Des bizarreries et des dizaines de situations imbriquées de sorte que l’on suit en fait un seul et même personnage, mais divisé en plusieurs couples différents, et ça l’air presque facile, tellement que les 3 heures du films se remarquent à peine. Super travail de raccord son-images-montage, et une caméra qui sublime le quotidien sans le magnifier. Ces gens sont comme l’image, sans profondeur, perdus, drôles, féroces, individualistes, humains en somme. On sent d’ailleurs que Altman n’est pas misanthrope absolu, il y croit encore un petit peu, comme dans un tableau impressionniste, la couleur est là pour nous le rappeler.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 janvier 2009
    Film précurseur des films chorales énervés sur LA, bien sur de très bons numéros servis par des acteurs inspirés mais Altman nous décrit systématiquement des personnages misérables ou méprisables ce qui conduit le spectateur à éprouver un trop facile sentiment de supériorité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2008
    La fresque chorale est un genre quasiment inventé par Robert Altman, souvent copié, jamais égalé ! ce film est bouleversant, profondément humain.
    Flotibo
    Flotibo

    44 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2008
    Altman réussit un grand film chorale où les histoires s'entrecoupent durant près de 3h. Les acteurs sont excellents, une belle critique de la société américaine.
    Julien D
    Julien D

    46 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2011
    Un film choral habilement mis en scène par Robert Altman, avec des interprètes tous exceptionnels. Le scénario nous présente des personnages superbement écrits dont les destins s'entrecroisent pour le pire ou le meilleur. La durée (3 heures !) ne gâche en rien le plaisir, tant le film distille différentes émotions avec brio et nous dévoile des portraits tous très intéressants. L'ambiance générale est très soignée, en particulier grâce à une belle musique jazz élégante. Un chef-d'oeuvre.
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